TourMaG.com - L'année 2023 sera très bonne pour l'aéroport de Marseille, voire même meilleure que 2019...
Philippe Bernand : C'est exact.
L'exercice n'est pas encore terminé, mais nous avons très nettement dépassé les niveaux de trafic de 2019. Nous sommes d'ailleurs le seul aéroport français dans ce cas.
Tous les autres sont proches des niveaux pré-pandémiques, alors que nous sommes en croissance de 7 à 8%. Nous avons de nouvelles destinations et d'autres en perspective.
De plus, la rénovation du hall historique avance bien, nous commençons à voir ce à quoi va ressembler cette infrastructure.
Philippe Bernand : C'est exact.
L'exercice n'est pas encore terminé, mais nous avons très nettement dépassé les niveaux de trafic de 2019. Nous sommes d'ailleurs le seul aéroport français dans ce cas.
Tous les autres sont proches des niveaux pré-pandémiques, alors que nous sommes en croissance de 7 à 8%. Nous avons de nouvelles destinations et d'autres en perspective.
De plus, la rénovation du hall historique avance bien, nous commençons à voir ce à quoi va ressembler cette infrastructure.
Aéroport de Marseille : les USA en ligne de mire pour 2024 !
TourMaG.com - Le plan de vol pour 2024 sera-t-il, lui aussi, en croissance ?
Philippe Bernand : La croissance sera très légère. Vous savez, les arbres ne montent pas au ciel, même si nous avons très rapidement récupéré des niveaux de trafic importants.
Lire aussi : L'aéroport Marseille Provence se prépare à une nouvelle année record
Après nous avons un enjeu d'installation de la nouvelle infrastructure et de réussir les Jeux Olympiques. Ce sera une vitrine extraordinaire pour notre territoire.
Nous espérons que cet évènement va générer la création de nouvelles lignes et nous permettra d'attirer des compagnies qui ne se posent pas encore à Marseille.
TourMaG.com - Les Jeux Olympiques représentent l'opportunité d'aller enfin chercher une ligne transatlantique, alors que l'aéroport travaille sur ce dossier depuis de nombreuses années...
Philippe Bernand : Tout à fait, nous allons utiliser cet évènement comme un projecteur de plus sur Marseille.
Les Jeux Olympiques, comme la Coupe du Monde de Rugby, doivent nous permettre de donner envie aux compagnies aériennes de venir. Les transporteurs fonctionnent selon le potentiel économique du territoire desservi, son modèle économique doit correspondre à la clientèle de l'aéroport.
Nous avons énormément d'atouts en notre possession, comme l'université Tangram que la CMA-CGM est en train de terminer.
Philippe Bernand : La croissance sera très légère. Vous savez, les arbres ne montent pas au ciel, même si nous avons très rapidement récupéré des niveaux de trafic importants.
Lire aussi : L'aéroport Marseille Provence se prépare à une nouvelle année record
Après nous avons un enjeu d'installation de la nouvelle infrastructure et de réussir les Jeux Olympiques. Ce sera une vitrine extraordinaire pour notre territoire.
Nous espérons que cet évènement va générer la création de nouvelles lignes et nous permettra d'attirer des compagnies qui ne se posent pas encore à Marseille.
TourMaG.com - Les Jeux Olympiques représentent l'opportunité d'aller enfin chercher une ligne transatlantique, alors que l'aéroport travaille sur ce dossier depuis de nombreuses années...
Philippe Bernand : Tout à fait, nous allons utiliser cet évènement comme un projecteur de plus sur Marseille.
Les Jeux Olympiques, comme la Coupe du Monde de Rugby, doivent nous permettre de donner envie aux compagnies aériennes de venir. Les transporteurs fonctionnent selon le potentiel économique du territoire desservi, son modèle économique doit correspondre à la clientèle de l'aéroport.
Nous avons énormément d'atouts en notre possession, comme l'université Tangram que la CMA-CGM est en train de terminer.
La taxe grands aéroports "va à l'encontre de notre compétitivité"
TourMaG.com - Revenons sur un sujet que vous avez abordé lors de votre intervention dans la présentation de One Provence. Le projet de téléphérique entre la gare SNCF de Vitrolles et l'aéroport est-il la solution ultime ?
Philippe Bernand : L'intermodalité est fortement basée sur les lignes de bus, avec des couloirs dédiés sur les autoroutes.
Notre réseau de bus est performant et possède une maturité importante. Il existe un potentiel sous-utilisé : le train. Avec la région, nous avons réussi à améliorer le cadencement, passant de l'Intercités au train régional.
Le cadencement est très important pour nos passagers, qui doivent savoir qu'un train passe toutes les 30 minutes. Après il reste à résoudre la rupture de charge entre la gare de Vitrolles et l'aéroport, d'où l'idée du transport par câble.
Le passager rentrera dans une télécabine sur le quai de la gare, et arrivera 3 minutes plus tard dans l'aérogare. Le projet est porté par la Métropole, avec le soutien d'Airbus et de l'aéroport.
TourMaG.com - Dernièrement, l'aéroport de Marseille a eu la mauvaise surprise d'apprendre qu'il subira le coût d'une nouvelle taxe. Cela vous pénalise-t-il par rapport aux autres aéroports régionaux ?
Philippe Bernand : C'est une taxe malvenue.
A lire : Budget 2024 : Les grands aéroports français seront taxés !
L'Etat vient ponctionner des ressources, alors que les aéroports font face à des investissements très importants, mais aussi que nous ne touchons aucun argent public, nous sommes sur des modèles autoportés et autosuffisants sur le plan économique.
Cette décision politique sera contestée à la fois par les compagnies et la profession aéroportuaire, nous verrons.
S'il y a une répercussion sur les compagnies, il y en aura une sur les passagers, cela va se matérialiser par des prix en hausse. C'est quelque chose qui va à l'encontre de notre compétitivité, nous sommes en concurrence avec d'autres territoires français et européens.
Philippe Bernand : L'intermodalité est fortement basée sur les lignes de bus, avec des couloirs dédiés sur les autoroutes.
Notre réseau de bus est performant et possède une maturité importante. Il existe un potentiel sous-utilisé : le train. Avec la région, nous avons réussi à améliorer le cadencement, passant de l'Intercités au train régional.
Le cadencement est très important pour nos passagers, qui doivent savoir qu'un train passe toutes les 30 minutes. Après il reste à résoudre la rupture de charge entre la gare de Vitrolles et l'aéroport, d'où l'idée du transport par câble.
Le passager rentrera dans une télécabine sur le quai de la gare, et arrivera 3 minutes plus tard dans l'aérogare. Le projet est porté par la Métropole, avec le soutien d'Airbus et de l'aéroport.
TourMaG.com - Dernièrement, l'aéroport de Marseille a eu la mauvaise surprise d'apprendre qu'il subira le coût d'une nouvelle taxe. Cela vous pénalise-t-il par rapport aux autres aéroports régionaux ?
Philippe Bernand : C'est une taxe malvenue.
A lire : Budget 2024 : Les grands aéroports français seront taxés !
L'Etat vient ponctionner des ressources, alors que les aéroports font face à des investissements très importants, mais aussi que nous ne touchons aucun argent public, nous sommes sur des modèles autoportés et autosuffisants sur le plan économique.
Cette décision politique sera contestée à la fois par les compagnies et la profession aéroportuaire, nous verrons.
S'il y a une répercussion sur les compagnies, il y en aura une sur les passagers, cela va se matérialiser par des prix en hausse. C'est quelque chose qui va à l'encontre de notre compétitivité, nous sommes en concurrence avec d'autres territoires français et européens.
Aéroport Marseille : "Nous visons les USA, les pays du Golfe et la Chine"
TourMaG.com - Qatar Airways tisse son réseau en France, en se posant à Toulouse. Etes-vous intéressés par ce genre de compagnies ?
Philippe Bernand : Cela fait partie de nos axes de travail, comme le continent nord-américain, même si nous avons la liaison annuelle avec le Canada.
Nous visons les USA, les pays du Golfe et la Chine. Ce sont les trois axes de développement identifiés et sur lesquels nous travaillons.
Philippe Bernand : Cela fait partie de nos axes de travail, comme le continent nord-américain, même si nous avons la liaison annuelle avec le Canada.
Nous visons les USA, les pays du Golfe et la Chine. Ce sont les trois axes de développement identifiés et sur lesquels nous travaillons.