Sur les ailes de saison (avril-juin, puis septembre-octobre), Ollandini reçoit quelque 6 000 clients, via son activité de groupiste - DR : Ollandini Voyages
Comme pour ses confrères tour-opérateurs, l'été n'est pas encore fait pour Ollandini Voyages.
Lire à ce sujet : L'été se jouera-t-il sur les ventes de dernière minute ? 🔑
Tout avait pourtant bien débuté, entre décembre 2022 et mars dernier, avec un démarrage important des réservations, quasi équivalent aux tendances de 2019. Mais entre les grèves, les ponts de mai et la hausse des tarifs - notamment dans l'aérien - les ventes ont connu une baisse en avril-mai.
"Au cours des premiers mois de l'année, nous avons bien vendu les ailes de saison - d'avril à juin, puis septembre et octobre -, mais assez peu l'été finalement, résume Stéphane Ralkos, le directeur voyages d'Ollandini.
Nous notons un attentisme, mais qui est assez général, à cause notamment de cette hausse des prix de l'aérien. Après nous savons que la Corse en juillet-août se vend, donc nous ne sommes pas trop inquiets. Nous espérons bien que les ventes de dernière minute vont combler ce manque sur l'été".
Lire à ce sujet : L'été se jouera-t-il sur les ventes de dernière minute ? 🔑
Tout avait pourtant bien débuté, entre décembre 2022 et mars dernier, avec un démarrage important des réservations, quasi équivalent aux tendances de 2019. Mais entre les grèves, les ponts de mai et la hausse des tarifs - notamment dans l'aérien - les ventes ont connu une baisse en avril-mai.
"Au cours des premiers mois de l'année, nous avons bien vendu les ailes de saison - d'avril à juin, puis septembre et octobre -, mais assez peu l'été finalement, résume Stéphane Ralkos, le directeur voyages d'Ollandini.
Nous notons un attentisme, mais qui est assez général, à cause notamment de cette hausse des prix de l'aérien. Après nous savons que la Corse en juillet-août se vend, donc nous ne sommes pas trop inquiets. Nous espérons bien que les ventes de dernière minute vont combler ce manque sur l'été".
Pour Ollandini, "juillet-août n'est pas fait"
Pour contenir cette flambée des tarifs sur les vols, comme sur les traversées en ferry dans une moindre mesure, le voyagiste spécialiste de la Corse et de la Sardaigne a dû rogner un peu sur sa marge, pour continuer à proposer des prix compétitifs.
"La hausse est générale et nous avons dû la répercuter en partie, même si nous avons essayé de garder nos prix à peu près à l'identique par rapport à 2022. Pour cela, nous avons dû renégocier les contrats avec nos fournisseurs. Etant donné les volumes que nous générons, nous avons pu nous le permettre", ajoute Stéphane Ralkos.
Pour mémoire, Ollandini Voyages fait voyager entre 9 000 et 10 000 clients par an sur la partie individuels.
Autre difficulté cet été : "toutes les destinations sont ouvertes, et il n'y a pratiquement plus de restrictions sanitaires. L'échappatoire est plus large en Méditerranée comme en long-courrier", commente Stéphane Ralkos, faisant référence à la ruée vers la Corse qui s'est opérée durant les années de pandémie.
Et ce n'est pas l'initiative de l'Agence du tourisme de la Corse (ATC) qui va aider à remplir les stocks... L'instance a en effet, décidé de ne plus faire de publicité pour la destination pour la période estivale, pour éviter notamment un phénomène de sur-fréquentation.
"Cette décision fait polémique, car la réalité de terrain est tout autre. Tour-opérateurs et hôteliers sur la Corse n'ont pas atteint le taux de remplissage espéré. Pour nous juillet-août n'est pas fait, il y a un manque, et c'est une aberration de ne pas communiquer".
"La hausse est générale et nous avons dû la répercuter en partie, même si nous avons essayé de garder nos prix à peu près à l'identique par rapport à 2022. Pour cela, nous avons dû renégocier les contrats avec nos fournisseurs. Etant donné les volumes que nous générons, nous avons pu nous le permettre", ajoute Stéphane Ralkos.
Pour mémoire, Ollandini Voyages fait voyager entre 9 000 et 10 000 clients par an sur la partie individuels.
Autre difficulté cet été : "toutes les destinations sont ouvertes, et il n'y a pratiquement plus de restrictions sanitaires. L'échappatoire est plus large en Méditerranée comme en long-courrier", commente Stéphane Ralkos, faisant référence à la ruée vers la Corse qui s'est opérée durant les années de pandémie.
Et ce n'est pas l'initiative de l'Agence du tourisme de la Corse (ATC) qui va aider à remplir les stocks... L'instance a en effet, décidé de ne plus faire de publicité pour la destination pour la période estivale, pour éviter notamment un phénomène de sur-fréquentation.
"Cette décision fait polémique, car la réalité de terrain est tout autre. Tour-opérateurs et hôteliers sur la Corse n'ont pas atteint le taux de remplissage espéré. Pour nous juillet-août n'est pas fait, il y a un manque, et c'est une aberration de ne pas communiquer".
L'opération "Corsica Vera", pour mieux vendre les ailes de saison
Malgré cela, le directeur voyages d'Ollandini partage la position de l'ATC selon laquelle il faut mieux réguler les flux touristiques tout au long de l'année. "Il est vrai que nous avons un tourisme assez important en juillet-août, mais nous pouvons aussi choisir de mieux orienter les touristes au lieu de les concentrer tous dans les mêmes endroits.
Pour cela, il faut diversifier les activités proposées. Il n'y a pas que le balnéaire en Corse, mais aussi de riches terres, qui permettent de faire des randonnées, du canyoning, etc.", explique Stéphane Ralkos.
Pointant un "problème d'uberisation", avec "de plus en plus de clients qui ne passent pas par un tour-opérateur", il rappelle tout de même qu'Ollandini met l'accent sur la valorisation de l'avant et de l'après-saison, qui bénéficient d'un climat doux, de la programmation de fêtes et de festivals et avec l'avantage d'une circulation plus fluide.
C'est dans cette optique que le voyagiste a mis en place son opération "Corsica Vera" (ex-Transcorsica), qui va récompenser les 40 meilleurs vendeurs de France.
Du 5 au 8 octobre 2023, ces conseillers voyages seront accueillis par Ollandini, pour un séjour à la découverte de la région d'Ajaccio. "Une belle occasion de leur faire découvrir la destination hors périodes de vacances scolaires, et de montrer le côté agréable des ailes de saison", ajoute Stéphane Ralkos.
Pour cela, il faut diversifier les activités proposées. Il n'y a pas que le balnéaire en Corse, mais aussi de riches terres, qui permettent de faire des randonnées, du canyoning, etc.", explique Stéphane Ralkos.
Pointant un "problème d'uberisation", avec "de plus en plus de clients qui ne passent pas par un tour-opérateur", il rappelle tout de même qu'Ollandini met l'accent sur la valorisation de l'avant et de l'après-saison, qui bénéficient d'un climat doux, de la programmation de fêtes et de festivals et avec l'avantage d'une circulation plus fluide.
C'est dans cette optique que le voyagiste a mis en place son opération "Corsica Vera" (ex-Transcorsica), qui va récompenser les 40 meilleurs vendeurs de France.
Du 5 au 8 octobre 2023, ces conseillers voyages seront accueillis par Ollandini, pour un séjour à la découverte de la région d'Ajaccio. "Une belle occasion de leur faire découvrir la destination hors périodes de vacances scolaires, et de montrer le côté agréable des ailes de saison", ajoute Stéphane Ralkos.
De nouvelles destinations pour les groupes
Autres articles
-
Ollandini Voyages voit au-delà de la Corse et vise La Réunion
-
Corse : Corsica Vera, la récompense d'Ollandini Voyages à ses meilleurs vendeurs
-
Taxes, décarbonation, DSP en Corse : les réponses de Clément Beaune 🔑
-
Taxes billets d'avion : les Outre-Mer et la Corse épargnées ?
-
Le tourisme en Corse fait-il les frais de l'inflation ? 🔑
En effet c'est aussi durant cette période (avril-juin, puis septembre-octobre) que le tour-opérateur corse reçoit quelque 6 000 clients, via son activité de groupiste. "Nous proposons de nombreux circuits pour une clientèle de retraités essentiellement", commente Stéphane Ralkos.
Mais ce segment, comme celui des individuels, a subi l'effet de l'inflation. "L'activité se maintient, l'année devrait être identique à 2022. Nous pensions faire un peu mieux, mais les tarifs exorbitants de l'aérien nous pénalisent".
Pour conserver sa clientèle, Ollandini propose de nouvelles destinations : l'Egypte (avec le Caire et des croisières, en forfait 7 ou 10 jours), la Réunion, la Grèce, la Sicile et l'Inde. "Nous diversifions notre production groupes pour pouvoir offrir à notre clientèle la plus fidèle un panel de destinations plus large", poursuit le directeur voyages.
Quant à la Sardaigne, commercialisée depuis un peu moins de 20 ans, elle continue de bien se vendre l'été. Mais Ollandini souhaiterait prolonger sa saisonnalité, "qui est encore plus courte qu'en Corse", explique Stéphane Ralkos.
Pour cela, le TO a lancé une opération sur Olbia, en affrétant un vol au départ de Paris et en privatisant un hôtel. L'offre mixe à la fois du balnéaire et un circuit découverte en étoile avec des packs excursions proposés à la journée, pour découvrir le nord de l'île, du 29 septembre au 6 octobre.
"Nous aimerions montrer à nos clients que la Sardaigne peut se vendre plus tard dans la saison, et que c'est idyllique parce qu'il y a encore de pleins de choses à faire entre le balnéaire et le culturel : des fêtes religieuses, beaucoup de traditions, des sites classés au Patrimoine de l'Unesco, des réserves naturelles, propices à des petits circuits", commente Stéphane Ralkos. Le voyagiste espère donc transformer l'essai avec ce nouveau challenge.
Dans la continuité de ce qui est proposé sur la Corse et la Sardaigne, Ollandini Voyages devrait ajouter au sein de sa brochure individuels 2024 une nouvelle destination, encore secrète pour l'heure. Pour rappel, il y a quelques années, le voyagiste avait intégré la Sicile dans son catalogue indiv'.
L'offre Groupes devrait aussi être confortée et élargie et Ollandini continue à multiplier les voyages d'études pour les "jeunes vendeurs" qui ne connaissent pas assez bien la Corse.
Mais ce segment, comme celui des individuels, a subi l'effet de l'inflation. "L'activité se maintient, l'année devrait être identique à 2022. Nous pensions faire un peu mieux, mais les tarifs exorbitants de l'aérien nous pénalisent".
Pour conserver sa clientèle, Ollandini propose de nouvelles destinations : l'Egypte (avec le Caire et des croisières, en forfait 7 ou 10 jours), la Réunion, la Grèce, la Sicile et l'Inde. "Nous diversifions notre production groupes pour pouvoir offrir à notre clientèle la plus fidèle un panel de destinations plus large", poursuit le directeur voyages.
Quant à la Sardaigne, commercialisée depuis un peu moins de 20 ans, elle continue de bien se vendre l'été. Mais Ollandini souhaiterait prolonger sa saisonnalité, "qui est encore plus courte qu'en Corse", explique Stéphane Ralkos.
Pour cela, le TO a lancé une opération sur Olbia, en affrétant un vol au départ de Paris et en privatisant un hôtel. L'offre mixe à la fois du balnéaire et un circuit découverte en étoile avec des packs excursions proposés à la journée, pour découvrir le nord de l'île, du 29 septembre au 6 octobre.
"Nous aimerions montrer à nos clients que la Sardaigne peut se vendre plus tard dans la saison, et que c'est idyllique parce qu'il y a encore de pleins de choses à faire entre le balnéaire et le culturel : des fêtes religieuses, beaucoup de traditions, des sites classés au Patrimoine de l'Unesco, des réserves naturelles, propices à des petits circuits", commente Stéphane Ralkos. Le voyagiste espère donc transformer l'essai avec ce nouveau challenge.
Dans la continuité de ce qui est proposé sur la Corse et la Sardaigne, Ollandini Voyages devrait ajouter au sein de sa brochure individuels 2024 une nouvelle destination, encore secrète pour l'heure. Pour rappel, il y a quelques années, le voyagiste avait intégré la Sicile dans son catalogue indiv'.
L'offre Groupes devrait aussi être confortée et élargie et Ollandini continue à multiplier les voyages d'études pour les "jeunes vendeurs" qui ne connaissent pas assez bien la Corse.