Google Flights, Google Hotel Search, Réserver sur Google et Google/Travel, sans oublier Google Maps... les outils sont multiples ! Un peu trop ? Faut-il y voir un tâtonnement ? Une frilosité ? - DR : Depositphotos.com, guynamedjames
Clap de fin pour Google Trips !
L'application dédiée aux voyages sera définitivement supprimée le 5 août prochain.
Elle permettait à ses usagers de centraliser toutes les informations liées à leurs déplacements, telles que les billets d’avion ou de train, enregistrer ou découvrir des lieux à visiter...
Avantage non négligeable : les informations étaient disponibles hors ligne.
Google poursuit donc son petit ménage... Après la fermeture définitive de Google + en avril 2019, c'est au tour de l'appli voyage de tirer le rideau !
Il serait naïf cependant de croire que la firme de Mountain View renonce à ses prérogatives, même si la concurrence est rude. En effet, Google reste bel et bien présente dans le secteur.
Google Flights, Google Hotel Finder, Réserver sur Google et Google/Travel, sans oublier Google Maps... les outils sont multiples !
Un peu trop ? En effet, on du mal à s'y retrouver. Et la communication (discrète) du moteur de recherche sur ces outils dénote un malaise. Qui l'eût cru ? Google semble marcher sur des oeufs. Les oeufs ad words de sa poule d'or : le voyage.
Pourtant, quitte à fâcher ses précieux annonceurs, Google n'a pas l'air de lâcher l'affaire.
La multitude d'outils "travel" vont s'agréger dans Google/travel, la nouvelle plateforme de voyage qui a l'ambition - comme le faisait l'appli - de centraliser les différents aspects d’un déplacement sur le smartphone du voyageur, mais aussi depuis son PC.
L'application dédiée aux voyages sera définitivement supprimée le 5 août prochain.
Elle permettait à ses usagers de centraliser toutes les informations liées à leurs déplacements, telles que les billets d’avion ou de train, enregistrer ou découvrir des lieux à visiter...
Avantage non négligeable : les informations étaient disponibles hors ligne.
Google poursuit donc son petit ménage... Après la fermeture définitive de Google + en avril 2019, c'est au tour de l'appli voyage de tirer le rideau !
Il serait naïf cependant de croire que la firme de Mountain View renonce à ses prérogatives, même si la concurrence est rude. En effet, Google reste bel et bien présente dans le secteur.
Google Flights, Google Hotel Finder, Réserver sur Google et Google/Travel, sans oublier Google Maps... les outils sont multiples !
Un peu trop ? En effet, on du mal à s'y retrouver. Et la communication (discrète) du moteur de recherche sur ces outils dénote un malaise. Qui l'eût cru ? Google semble marcher sur des oeufs. Les oeufs ad words de sa poule d'or : le voyage.
Pourtant, quitte à fâcher ses précieux annonceurs, Google n'a pas l'air de lâcher l'affaire.
La multitude d'outils "travel" vont s'agréger dans Google/travel, la nouvelle plateforme de voyage qui a l'ambition - comme le faisait l'appli - de centraliser les différents aspects d’un déplacement sur le smartphone du voyageur, mais aussi depuis son PC.
Les faibles marges du voyage freinent-elles le moteur de recherche ?
Des fonctionnalités qui se retrouveront aussi dans le "search" et dans "Maps".
Selon certains analystes, c'est une manière de proposer aux utilisateurs la possibilité d'accéder à tous les services basés sur les données via plusieurs canaux, parallèlement à Google Travel.
Mais avec les gigantesques moyens de Google, pourquoi diable ne déboule-t-il pas, tel un bulldozer, dans ce secteur ?
Trop de réglementations disparates en fonction des pays ?
Imaginez des clients "Google Voyage" bloqués à l'autre bout du monde demander à leur Google Home de l'aide car le vol est supprimé...
A moins qu'il faille se tourner du côté des marges ? Comme l'analysait Frédéric Pilloud, directeur digital de Misterfly : "ils sont incontournables en média, mais je ne les imagine pas devenir une super agence de voyages avec toutes les galères qui incombent à cette activité. Je les vois mal s'aventurer dans un secteur où la marge se situe à 1% ou 2%."
En effet, ils ont un autre moyen plus simple et bien plus rentable de faire du business avec les acteurs du voyages : les fameux adwords.
Booking et Expedia ont dépensé en 2018 pas moins de 10,6 milliards de dollars sur le marketing numérique (source PhocusWire). Sans compter tous les autres clients, compagnies aériennes, voyagistes, agents de voyages et OTA... qui tentent d’exister sur la toile.
Avec cette activité, pas de SAV, pas de code du tourisme, un seul maître à bord, Google lui-même... Alors pourquoi s'embêter ?
Selon certains analystes, c'est une manière de proposer aux utilisateurs la possibilité d'accéder à tous les services basés sur les données via plusieurs canaux, parallèlement à Google Travel.
Mais avec les gigantesques moyens de Google, pourquoi diable ne déboule-t-il pas, tel un bulldozer, dans ce secteur ?
Trop de réglementations disparates en fonction des pays ?
Imaginez des clients "Google Voyage" bloqués à l'autre bout du monde demander à leur Google Home de l'aide car le vol est supprimé...
A moins qu'il faille se tourner du côté des marges ? Comme l'analysait Frédéric Pilloud, directeur digital de Misterfly : "ils sont incontournables en média, mais je ne les imagine pas devenir une super agence de voyages avec toutes les galères qui incombent à cette activité. Je les vois mal s'aventurer dans un secteur où la marge se situe à 1% ou 2%."
En effet, ils ont un autre moyen plus simple et bien plus rentable de faire du business avec les acteurs du voyages : les fameux adwords.
Booking et Expedia ont dépensé en 2018 pas moins de 10,6 milliards de dollars sur le marketing numérique (source PhocusWire). Sans compter tous les autres clients, compagnies aériennes, voyagistes, agents de voyages et OTA... qui tentent d’exister sur la toile.
Avec cette activité, pas de SAV, pas de code du tourisme, un seul maître à bord, Google lui-même... Alors pourquoi s'embêter ?