Arrêté anti-croisière : Christian Estrosi poursuit sa croisade à Nice et Villefranche

Christian Estrosi veut imposer des limitations

À l’occasion du conseil portuaire organisé vendredi 7 mars, Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole, a réfuté tout rétropédalage. Il limite, dès le 1er juillet, à 65 le nombre d’escales des paquebots de croisière à Villefranche sur Mer, tout en imposant une jauge de 2 500 passagers.

Rédigé par Laurent Guéna le Mardi 11 Mars 2025

Dès le 31 juillet, les paquebots de plus de 2.500 ne pourront plus escaler à Villefranche-Sur-Mer @DepositPhotos.com, aletheia

Alors que l’on aurait pu penser que Christian Estrosi, président de la Métropole de Nice, travaillerait avec les professionnels à un compromis satisfaisant pour toutes les parties, il est resté ferme sur ses dernières positions.

Lors du conseil portuaire organisé vendredi 7 mars, il a annoncé que Villefranche ne pourrait plus accueillir que 65 escales par an et que seuls les paquebots de moins de 2 500 passagers seraient acceptés, contre 3 500 jusqu’à présent.

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« Avec ce plafond limité à 65, certaines compagnies de croisière pourraient être tentées de détourner leurs itinéraires vers d’autres ports plus accueillants et offrant une meilleure visibilité », avaient souligné la semaine dernière l’Union maritime 06 et l’Association des commerçants de Villefranche.

À Nice, la capacité autorisée passe de 900 à 450 passagers par bateau. « Voir débarquer des passagers qui ne séjournent pas à Nice ne présente aucun intérêt et crée du surtourisme », a justifié le président de la Métropole, cité par Tribuca.net. Christian Estrosi , a dégainé une étude d’AtmoSud révélant une pollution aux oxydes d’azote (NOx) qui touche la ville de Nice.

Selon la même source, les paquebots qui ne seront pas équipés des dernières innovations technologiques, comme le branchement électrique à quai, ne pourront plus accéder aux ports de Villefranche sur mer et Nice d'ici deux ans.

Pour rappel, le vendredi 28 février 2025, la métropole Nice-Côte d’Azur a publié deux communiqués de presse successifs, qui se contredisaient. Le premier évoquait une limitation à 2.500 passagers par navire, avant que ce critère ne soit effacé dans le second communiqué, trois heures plus tard. Ce qui laissait entendre

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