TourMaG.com - Alors que vous venez d'organiser un séminaire avec l'ensemble de vos collaborateur à la Petite Halle de la Villette à Paris, quel bilan tirez-vous de 2023 ?
Guillaume Linton : Notre bilan se termine au 31 octobre, l’année est quasiment bouclée pour nous. Nous allons très probablement atterrir autour de 56 millions d’euros de chiffre d’affaires, ce qui représente 80% de la performance de la dernière année « normale ».
C’est une vraie satisfaction puisque nous visions 50 millions d’euros pour l’exercice 2022/2023.
C’est d’autant plus satisfaisant que nos grandes destinations asiatiques n’ont rouvert qu’au second semestre 2022 : le Japon, le Viêt-Nam, le Cambodge, le Laos, l’Australie et l’Indonésie.
La reprise a été très forte et rapide sur nos destinations à haute contribution. Le Japon a connu un redémarrage immédiat dès la réouverture.
La Corée, l’Australie ont fait une très belle année. Plus largement nos combinés en Indochine se sont très bien vendus sur des circuits regroupés et du sur-mesure.
Globalement, cela a tiré le chiffre de l’intégralité de nos destinations. Ce sont des pays qui ont été fermés sur de longues durées, presque 3 ans, et qui ont appliqué des politiques zéro covid. Ils ont eu une image sanitaire très préservée.
Il y a non seulement eu une attente du marché, frustré de ne pas voyager, et une confiance intacte.
Le panier moyen a augmenté de près de 26% sur l’ensemble de nos produits et de nos axes.
TourMaG.com – En plus de l’aérien, y a-t-il d’autres explications à cette hausse ?
Guillaume Linton : Il y a eu un retour très progressive des capacités aériennes, puisque le marché chinois est resté très tardivement fermé. La réouverture se fait de manière très lente, les compagnies asiatiques et du Golfe qui desservent la Chine, ou qui permettent au marché Chinois de partir vers l’étranger sont réticentes à mettre des capacités trop rapidement à un moment où on se rend compte que le marché Chinois est loin d’être revenu à son niveau pré pandémie.
La rareté de la capacité explique les niveaux tarifaires élevés sur l’axe Europe/Asie.
Autre explication : l’allongement de la durée de séjour, avec deux à trois nuits supplémentaires sur nos dossiers à la carte.
C’est un signe intéressant qui va dans le sens de ce que l’on veut : voyager moins, mais plus longtemps, pour être plus respectueux de l’environnement. Ce qui revient à mieux rentabiliser le coût de l’aérien.
Troisième facteur : l’augmentation du nombre de prestations par dossier sur des demandes de sur-mesure à la carte. Avant la pandémie, on nous interrogeait sur de l’aérien, trois nuits à l’arrivée et ensuite, le voyageur se débrouillait. Aujourd’hui, la demande est intégrale.
Le client veut que l’on s’occupe de tout, de A à Z pour une question de sécurité et d’assistance.
TourMaG.com - Et en termes de personnes ?
Guillaume Linton : Nous devons être à moitié moins de pax que sur une année prépandémie. Nous dépasserons notre performance d’avant crise l’an prochain et avec un niveau de pax qui va se rapprocher de ce qu’on a connu historiquement.
Guillaume Linton : Notre bilan se termine au 31 octobre, l’année est quasiment bouclée pour nous. Nous allons très probablement atterrir autour de 56 millions d’euros de chiffre d’affaires, ce qui représente 80% de la performance de la dernière année « normale ».
C’est une vraie satisfaction puisque nous visions 50 millions d’euros pour l’exercice 2022/2023.
C’est d’autant plus satisfaisant que nos grandes destinations asiatiques n’ont rouvert qu’au second semestre 2022 : le Japon, le Viêt-Nam, le Cambodge, le Laos, l’Australie et l’Indonésie.
La reprise a été très forte et rapide sur nos destinations à haute contribution. Le Japon a connu un redémarrage immédiat dès la réouverture.
La Corée, l’Australie ont fait une très belle année. Plus largement nos combinés en Indochine se sont très bien vendus sur des circuits regroupés et du sur-mesure.
Globalement, cela a tiré le chiffre de l’intégralité de nos destinations. Ce sont des pays qui ont été fermés sur de longues durées, presque 3 ans, et qui ont appliqué des politiques zéro covid. Ils ont eu une image sanitaire très préservée.
Il y a non seulement eu une attente du marché, frustré de ne pas voyager, et une confiance intacte.
Le panier moyen a augmenté de près de 26% sur l’ensemble de nos produits et de nos axes.
TourMaG.com – En plus de l’aérien, y a-t-il d’autres explications à cette hausse ?
Guillaume Linton : Il y a eu un retour très progressive des capacités aériennes, puisque le marché chinois est resté très tardivement fermé. La réouverture se fait de manière très lente, les compagnies asiatiques et du Golfe qui desservent la Chine, ou qui permettent au marché Chinois de partir vers l’étranger sont réticentes à mettre des capacités trop rapidement à un moment où on se rend compte que le marché Chinois est loin d’être revenu à son niveau pré pandémie.
La rareté de la capacité explique les niveaux tarifaires élevés sur l’axe Europe/Asie.
Autre explication : l’allongement de la durée de séjour, avec deux à trois nuits supplémentaires sur nos dossiers à la carte.
C’est un signe intéressant qui va dans le sens de ce que l’on veut : voyager moins, mais plus longtemps, pour être plus respectueux de l’environnement. Ce qui revient à mieux rentabiliser le coût de l’aérien.
Troisième facteur : l’augmentation du nombre de prestations par dossier sur des demandes de sur-mesure à la carte. Avant la pandémie, on nous interrogeait sur de l’aérien, trois nuits à l’arrivée et ensuite, le voyageur se débrouillait. Aujourd’hui, la demande est intégrale.
Le client veut que l’on s’occupe de tout, de A à Z pour une question de sécurité et d’assistance.
TourMaG.com - Et en termes de personnes ?
Guillaume Linton : Nous devons être à moitié moins de pax que sur une année prépandémie. Nous dépasserons notre performance d’avant crise l’an prochain et avec un niveau de pax qui va se rapprocher de ce qu’on a connu historiquement.
Chine : "Le redémarrage est très lent"
TourMaG.com – Est-ce qu’il reste des freins à la reprise du tourisme en Asie ?
Guillaume Linton : Pas sur la clientèle avec un budget moyen élevé. Les demandes restent importantes sur des destinations comme le Japon, la Corée, l’Australie et les combinés en Indochine.
Nous n’avons plus d’interrogations sur le volet sanitaire, ce n’est plus un frein. Les clients ont confiance dans les politiques en place à destination.
Il reste trois destinations difficiles à proposer : la Chine, la Birmanie et l’Iran. Les deux dernières sont déconseillées par le MAE, dont les situations politiques sont instables. Nous nous plions aux directives. Elles faisaient partie du top 10 d’Asia avant la crise covid.
TourMaG.com – Comment se déroule la reprise sur la Chine ?
Guillaume Linton : La Chine a rouvert en janvier 2023. Le redémarrage est très lent. Pour une raison simple : les contraintes consulaires et administratives restent nombreuses.
L’assouplissement, du 30 août dernier, est trop récent pour produire des effets sur les réservations. C’est un très bon signal qui va permettre l’accélération de la demande.
Entre l’ouverture et l’assouplissement il s’est passé 8 mois pendant lesquels la demande n’a pas bougé.
Le démarrage de la Chine, nous ne le lirons pas tout de suite, car c’est une destination de printemps et d’été. Habituellement, la période de réservation se déroule en janvier et février.
Lire aussi : Voyage Chine : quelles formalités d'entrée ?
TourMaG.com – Faut-il s’attendre à une ruée vers la Chine ?
Guillaume Linton : L’image de la Chine a été écornée dans le contexte de la pandémie. Le pays reste éminemment culturel, un public averti a un appétit pour ce type de destination.
Il ne faut pas oublier que la Chine est une destination très accessible en termes tarifaire, en comparaison au Japon ou à la Corée.
Nous espérons que la facilité d’accès retrouvée sera un levier d’attractivité pour la clientèle avec un plus petit panier, notamment en circuit de petits groupes.
En Inde, le redémarrage est également très lent malgré la réouverture complète de la destination. L’image sanitaire a été là aussi écornée pendant la pandémie, car il y a eu beaucoup d’insistance des médias sur la difficile gestion de la pandémie, qui n’était pas foncièrement justifiée.
Il y a davantage de demande de repeaters, qui partent vers l’Inde du Sud, après avoir découvert le Rajasthan, qui reste la porte d’entrée pour un premier voyage. Nous observons plus de difficultés pour un premier voyage vers l’Inde.
Le marché « petit budget » ne se repositionne pas encore. On sent un frémissement sur l’hiver. Mais il est encore trop tôt pour affirmer que l’Inde est repartie.
Dans la même logique que l’Inde, le Sri Lanka offre un budget accessible. Mais là encore, l’image a pâti des troubles sociaux et d’une instabilité politique.
TourMaG.com - Est-ce que les visiteurs chinois recommencent à voyager ?
Guillaume Linton : Nous avons encore une à deux années devant nous, avant de retrouver cette clientèle. Il y a une très forte incitation du Gouvernement à faire voyager le marché Chinois en domestique. Les hôteliers à deux heures des grandes métropoles chinoises le confirment, nous sommes à 10 à 20% des niveaux de fréquentation de la clientèle chinoise versus prépandémie.
Ils ne sont pas revenus, cela libère de l’espace sur les sites et dans les hôtels, ça permet de garder des niveaux tarifaires très raisonnables et de compenser la hausse de l’aérien.
Par ailleurs, l’euro est relativement élevé par rapport au Yen. L’euro octroie aux voyageurs européens un fort pouvoir d’achat en Asie.
Guillaume Linton : Pas sur la clientèle avec un budget moyen élevé. Les demandes restent importantes sur des destinations comme le Japon, la Corée, l’Australie et les combinés en Indochine.
Nous n’avons plus d’interrogations sur le volet sanitaire, ce n’est plus un frein. Les clients ont confiance dans les politiques en place à destination.
Il reste trois destinations difficiles à proposer : la Chine, la Birmanie et l’Iran. Les deux dernières sont déconseillées par le MAE, dont les situations politiques sont instables. Nous nous plions aux directives. Elles faisaient partie du top 10 d’Asia avant la crise covid.
TourMaG.com – Comment se déroule la reprise sur la Chine ?
Guillaume Linton : La Chine a rouvert en janvier 2023. Le redémarrage est très lent. Pour une raison simple : les contraintes consulaires et administratives restent nombreuses.
L’assouplissement, du 30 août dernier, est trop récent pour produire des effets sur les réservations. C’est un très bon signal qui va permettre l’accélération de la demande.
Entre l’ouverture et l’assouplissement il s’est passé 8 mois pendant lesquels la demande n’a pas bougé.
Le démarrage de la Chine, nous ne le lirons pas tout de suite, car c’est une destination de printemps et d’été. Habituellement, la période de réservation se déroule en janvier et février.
Lire aussi : Voyage Chine : quelles formalités d'entrée ?
TourMaG.com – Faut-il s’attendre à une ruée vers la Chine ?
Guillaume Linton : L’image de la Chine a été écornée dans le contexte de la pandémie. Le pays reste éminemment culturel, un public averti a un appétit pour ce type de destination.
Il ne faut pas oublier que la Chine est une destination très accessible en termes tarifaire, en comparaison au Japon ou à la Corée.
Nous espérons que la facilité d’accès retrouvée sera un levier d’attractivité pour la clientèle avec un plus petit panier, notamment en circuit de petits groupes.
En Inde, le redémarrage est également très lent malgré la réouverture complète de la destination. L’image sanitaire a été là aussi écornée pendant la pandémie, car il y a eu beaucoup d’insistance des médias sur la difficile gestion de la pandémie, qui n’était pas foncièrement justifiée.
Il y a davantage de demande de repeaters, qui partent vers l’Inde du Sud, après avoir découvert le Rajasthan, qui reste la porte d’entrée pour un premier voyage. Nous observons plus de difficultés pour un premier voyage vers l’Inde.
Le marché « petit budget » ne se repositionne pas encore. On sent un frémissement sur l’hiver. Mais il est encore trop tôt pour affirmer que l’Inde est repartie.
Dans la même logique que l’Inde, le Sri Lanka offre un budget accessible. Mais là encore, l’image a pâti des troubles sociaux et d’une instabilité politique.
TourMaG.com - Est-ce que les visiteurs chinois recommencent à voyager ?
Guillaume Linton : Nous avons encore une à deux années devant nous, avant de retrouver cette clientèle. Il y a une très forte incitation du Gouvernement à faire voyager le marché Chinois en domestique. Les hôteliers à deux heures des grandes métropoles chinoises le confirment, nous sommes à 10 à 20% des niveaux de fréquentation de la clientèle chinoise versus prépandémie.
Ils ne sont pas revenus, cela libère de l’espace sur les sites et dans les hôtels, ça permet de garder des niveaux tarifaires très raisonnables et de compenser la hausse de l’aérien.
Par ailleurs, l’euro est relativement élevé par rapport au Yen. L’euro octroie aux voyageurs européens un fort pouvoir d’achat en Asie.
Equatoriales : une production étoffée avec la Namibie, le Botswana et des combinés avec les îles de l’Océan Indien
TourMaG.com – Comment se porte Asia aujourd’hui ?
Guillaume Linton : Nous retrouvons les performances d’avant pandémie, et même supérieures, en termes de résultat. C’est très encourageant.
Nous n’avons pas retrouvé le volume de pax, mais l’augmentation du panier moyen et la préservation de nos équipes expérimentées au travers de la pandémie nous a évité de devoir restaffer massivement les équipes. Nous avons fait des économies conséquentes sur les frais de fonctionnement et notamment sur les brochures. Nous avons largement digitalisé nos offres et stocks, ce qui nous a permis d’être bien moins consommateurs de brochure en 2023.
Nous sommes passés de 3 brochures avant la pandémie, à une seule sur nos circuits : Tentations.
L’offre est intégralement digitalisée et les agences y trouvent leur compte. Nous sentons une forte appétence des agences pour des outils en ligne qui leur permettent d’être plus productives et efficaces, dès lors que ça reste simple d’usage et que cela leur permet à la fois de tarifer et de convertir leurs ventes 100% en ligne, sans avoir besoin de nous appeler.
Apporter ce type de solutions à nos partenaires a été un gros travail de nos équipes pendant la pandémie.
TourMaG.com – Pendant la crise vous avez noué plusieurs partenariats avec Intermèdes, Amerigo… Sont-ils toujours d’actualité ?
Guillaume Linton : Ces partenariats devaient nous permettre de proposer des destinations complémentaires à un moment où les nôtres étaient fermées, n’ont plus lieu d’être.
Le seul axe de diversification intégré à Asia, qui lui ne s’est pas fait au travers d’un partenariat mais d’un rachat, c’est Equatoriales. Nous allons poursuivre le développement de la production dédiée à l’Afrique.
L’an dernier, nous avions proposé pour le B2B en circuit, la Tanzanie, La Réunion et l’Afrique du Sud. Nous l’avons étoffée cette année avec la Namibie, des extensions au Botswana et des combinés avec les îles de l’Océan Indien.
Nous avons fait un travail de repositionnement tarifaire de cette offre pour coller à la demande du marché. Ça reste un axe de croissance pour les années à venir et notamment sur les circuits en petits groupes.
Guillaume Linton : Nous retrouvons les performances d’avant pandémie, et même supérieures, en termes de résultat. C’est très encourageant.
Nous n’avons pas retrouvé le volume de pax, mais l’augmentation du panier moyen et la préservation de nos équipes expérimentées au travers de la pandémie nous a évité de devoir restaffer massivement les équipes. Nous avons fait des économies conséquentes sur les frais de fonctionnement et notamment sur les brochures. Nous avons largement digitalisé nos offres et stocks, ce qui nous a permis d’être bien moins consommateurs de brochure en 2023.
Nous sommes passés de 3 brochures avant la pandémie, à une seule sur nos circuits : Tentations.
L’offre est intégralement digitalisée et les agences y trouvent leur compte. Nous sentons une forte appétence des agences pour des outils en ligne qui leur permettent d’être plus productives et efficaces, dès lors que ça reste simple d’usage et que cela leur permet à la fois de tarifer et de convertir leurs ventes 100% en ligne, sans avoir besoin de nous appeler.
Apporter ce type de solutions à nos partenaires a été un gros travail de nos équipes pendant la pandémie.
TourMaG.com – Pendant la crise vous avez noué plusieurs partenariats avec Intermèdes, Amerigo… Sont-ils toujours d’actualité ?
Guillaume Linton : Ces partenariats devaient nous permettre de proposer des destinations complémentaires à un moment où les nôtres étaient fermées, n’ont plus lieu d’être.
Le seul axe de diversification intégré à Asia, qui lui ne s’est pas fait au travers d’un partenariat mais d’un rachat, c’est Equatoriales. Nous allons poursuivre le développement de la production dédiée à l’Afrique.
L’an dernier, nous avions proposé pour le B2B en circuit, la Tanzanie, La Réunion et l’Afrique du Sud. Nous l’avons étoffée cette année avec la Namibie, des extensions au Botswana et des combinés avec les îles de l’Océan Indien.
Nous avons fait un travail de repositionnement tarifaire de cette offre pour coller à la demande du marché. Ça reste un axe de croissance pour les années à venir et notamment sur les circuits en petits groupes.
"Nous pouvons raisonnablement envisager sur l’exercice 2024, une croissance entre 25% à 30% versus 2023"
TourMaG.com - Quelles sont les perspectives pour l’automne/hiver ?
Guillaume Linton : La principale destination sur laquelle nous avons misée reste le Japon. Nous avons fourni un gros travail de stockage à la fois aérien et terrestre. C’est le nerf de la guerre sur le Japon, car la demande est supérieure à l’offre.
Aujourd’hui, nous sommes le TO le mieux stocké sur le Japon. Nous réfléchissons encore à étoffer nos stocks pour 2024.
Le deuxième point est de muscler la visibilité de nos destinations du Sud-Est asiatique, Viêt-Nam, Laos, Cambodge et de travailler la désaisonnalisation de cet axe. C’est un vrai levier de croissance pour un spécialiste comme nous.
Il n’y a plus de sens de parler de saison des pluies en Indochine. Ce n’est pas que du marketing, mais une incidence du dérèglement climatique, qui lisse l’effet des moussons.
La désaisonnalisation est un énorme levier de croissance, qui permet aussi éviter la saturation des sites à destination et avoir une démarche responsable.
En 2024, nous sommes un des rares tour-opérateurs à compenser 100% des émissions carbone de nos clients en circuits Tentation en participant au fonds de dotation du Seto. Nous avons estimé avec les critères de l’Ademe la consommation de nos passagers sur la part aérienne et terrestre.
Nous sommes également membre d’ATR, nous travaillons sur les volets climatique et environnemental, sur lesquels nos clients nous attendent. C’est un élément important et qui va être aller crescendo dans les attentes des voyageurs.
Nous sommes également préoccupés par le volet humain. Le tourisme est aussi une source de revenus à destination des populations visitées. Nous devons faire en sorte d’orienter ces revenus sur les périodes où ils en ont le plus besoin pour éviter une précarité des emplois saisonniers sur site.
TourMaG.com – Comment se profile 2024 ?
Guillaume Linton : Il faut rester prudent. Personne ne s’attendait à la pandémie, ni à ce qu’elle dure aussi longtemps et soit aussi brutale pour nos activités.
Pour l’instant, les signaux sur le démarrage d’activité en 2024 sont très encourageants, en termes de demandes et de réponses de nos partenaires à destination.
Nous pouvons raisonnablement envisager sur l’exercice 2024, une croissance entre 25% à 30% versus 2023.
Guillaume Linton : La principale destination sur laquelle nous avons misée reste le Japon. Nous avons fourni un gros travail de stockage à la fois aérien et terrestre. C’est le nerf de la guerre sur le Japon, car la demande est supérieure à l’offre.
Aujourd’hui, nous sommes le TO le mieux stocké sur le Japon. Nous réfléchissons encore à étoffer nos stocks pour 2024.
Le deuxième point est de muscler la visibilité de nos destinations du Sud-Est asiatique, Viêt-Nam, Laos, Cambodge et de travailler la désaisonnalisation de cet axe. C’est un vrai levier de croissance pour un spécialiste comme nous.
Il n’y a plus de sens de parler de saison des pluies en Indochine. Ce n’est pas que du marketing, mais une incidence du dérèglement climatique, qui lisse l’effet des moussons.
La désaisonnalisation est un énorme levier de croissance, qui permet aussi éviter la saturation des sites à destination et avoir une démarche responsable.
En 2024, nous sommes un des rares tour-opérateurs à compenser 100% des émissions carbone de nos clients en circuits Tentation en participant au fonds de dotation du Seto. Nous avons estimé avec les critères de l’Ademe la consommation de nos passagers sur la part aérienne et terrestre.
Nous sommes également membre d’ATR, nous travaillons sur les volets climatique et environnemental, sur lesquels nos clients nous attendent. C’est un élément important et qui va être aller crescendo dans les attentes des voyageurs.
Nous sommes également préoccupés par le volet humain. Le tourisme est aussi une source de revenus à destination des populations visitées. Nous devons faire en sorte d’orienter ces revenus sur les périodes où ils en ont le plus besoin pour éviter une précarité des emplois saisonniers sur site.
TourMaG.com – Comment se profile 2024 ?
Guillaume Linton : Il faut rester prudent. Personne ne s’attendait à la pandémie, ni à ce qu’elle dure aussi longtemps et soit aussi brutale pour nos activités.
Pour l’instant, les signaux sur le démarrage d’activité en 2024 sont très encourageants, en termes de demandes et de réponses de nos partenaires à destination.
Nous pouvons raisonnablement envisager sur l’exercice 2024, une croissance entre 25% à 30% versus 2023.