Le Groupe Alizés Travel (Service Voyages, Rainbow) qui emploie 70 salariés, se retrouve placé en redressement judiciaire - DR : Capture d'écran Service Voyages
Malgré nos efforts, nous n'avons pas réussi à le joindre, mais nous avons appris que Jean-Philippe Cuvelier, patron du Groupe belge Alizés Travel, est actuellement à pied d'œuvre pour tenter de sauver son entreprise "par tous les moyens".
En Belgique, il est un grand nom du secteur, patron d'un réseau de 20 agences de voyages (Service Voyages), d'un tour-opérateur (Rainbow), mais également président durant 24 ans de l’Union professionnelle des agences de voyage (Upav) - les EDV belges - et président du conseil d'administration du Fonds de garantie voyages (GFG) - équivalent de l'APST - jusqu'à sa démission, ce lundi 8 novembre 2021.
Mais depuis peu, son Groupe, qui emploie 70 salariés, est placé en redressement judiciaire. "Le Groupe est principalement actif sur le long-courrier, alors que pour l'heure il n'y a que l'Europe qui se vend principalement", commente une source proche du Groupe.
Alizés Travel aurait également rencontré des difficultés depuis la pandémie à se faire rembourser par certaines compagnies aériennes, mais également des hôteliers et des partenaires locaux.
Sur Company Web, le Groupe Alizés Travel affiche une baisse de son chiffre d'affaires de 72% entre 2019 et 2020, passant de 52,2 millions d'euros à 14,6 M€.
De 215 000€ de bénéfice en 2019, le Groupe enregistre une perte nette de 4,1 M€ en 2020, alors que les capitaux propres ont chuté de -935%, passant de 955 000€ à -3,2M€.
En Belgique, il est un grand nom du secteur, patron d'un réseau de 20 agences de voyages (Service Voyages), d'un tour-opérateur (Rainbow), mais également président durant 24 ans de l’Union professionnelle des agences de voyage (Upav) - les EDV belges - et président du conseil d'administration du Fonds de garantie voyages (GFG) - équivalent de l'APST - jusqu'à sa démission, ce lundi 8 novembre 2021.
Mais depuis peu, son Groupe, qui emploie 70 salariés, est placé en redressement judiciaire. "Le Groupe est principalement actif sur le long-courrier, alors que pour l'heure il n'y a que l'Europe qui se vend principalement", commente une source proche du Groupe.
Alizés Travel aurait également rencontré des difficultés depuis la pandémie à se faire rembourser par certaines compagnies aériennes, mais également des hôteliers et des partenaires locaux.
Sur Company Web, le Groupe Alizés Travel affiche une baisse de son chiffre d'affaires de 72% entre 2019 et 2020, passant de 52,2 millions d'euros à 14,6 M€.
De 215 000€ de bénéfice en 2019, le Groupe enregistre une perte nette de 4,1 M€ en 2020, alors que les capitaux propres ont chuté de -935%, passant de 955 000€ à -3,2M€.
Le Groupe a perdu sa garantie financière auprès du GFG
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Alizés Travel fait également partie du GIE TravelGroup, qui se présente comme une centrale d'achat comptant 10 membres, soit 28 agences de voyages situées à Bruxelles et en Wallonie. Un équivalent à notre Selectour ou Manor...
En parallèle de ce redressement judiciaire, le Groupe de Jean-Philippe Cuvelier a été radié, ce 8 novembre, du Fonds de garantie voyages (GFG). Nous ne savons pas, pour l'heure, si le Groupe a trouvé un nouveau garant financier.
Dans la foulée de cette radiation, Jean-Philippe Cuvelier a démissionné de ses fonctions de président du conseil d'administration, nous confirme Mark De Vriendt, directeur général du GFG, sans pouvoir s'exprimer davantage, un conseil d’administration étant prévu la semaine prochaine.
"Jean-Philippe Cuvelier est une personne qui m'a énormément aidée dans l'apprentissage de mon métier, il a beaucoup compté dans le tourisme, il a beaucoup donné, et c'est triste de le voir dans cette situation aujourd'hui, commente pour sa part, Anne-Sophie Snyers, la Secrétaire générale de l'UPAV. Si le Groupe disparait, ce serait vraiment une perte pour le secteur".
Selon nos informations, le Groupe travaillerait Ă un plan de redressement. Reste Ă savoir si celui-ci impliquera un plan social...
Cette situation chez nos voisins a de quoi interpeller en France, à l'heure où le remboursement des avoirs a démarré et où l'offre long-courrier peine à repartir, faute de destinations ouvertes...
Elle montre à la fois que certains groupes indépendants, qui ne peuvent être renfloués par des maisons-mères à l'international ou des fonds d'investissements, commencent à sérieusement manquer de liquidités. Surtout s'ils ont fait le choix de conserver l'ensemble de leurs équipes.
Et puis, contrairement à d'autres fonds de garantie, ici pas de régime de faveur : président du conseil d'administration ou pas, les statuts s'appliquent. Dura lex...
En parallèle de ce redressement judiciaire, le Groupe de Jean-Philippe Cuvelier a été radié, ce 8 novembre, du Fonds de garantie voyages (GFG). Nous ne savons pas, pour l'heure, si le Groupe a trouvé un nouveau garant financier.
Dans la foulée de cette radiation, Jean-Philippe Cuvelier a démissionné de ses fonctions de président du conseil d'administration, nous confirme Mark De Vriendt, directeur général du GFG, sans pouvoir s'exprimer davantage, un conseil d’administration étant prévu la semaine prochaine.
"Jean-Philippe Cuvelier est une personne qui m'a énormément aidée dans l'apprentissage de mon métier, il a beaucoup compté dans le tourisme, il a beaucoup donné, et c'est triste de le voir dans cette situation aujourd'hui, commente pour sa part, Anne-Sophie Snyers, la Secrétaire générale de l'UPAV. Si le Groupe disparait, ce serait vraiment une perte pour le secteur".
Selon nos informations, le Groupe travaillerait Ă un plan de redressement. Reste Ă savoir si celui-ci impliquera un plan social...
Cette situation chez nos voisins a de quoi interpeller en France, à l'heure où le remboursement des avoirs a démarré et où l'offre long-courrier peine à repartir, faute de destinations ouvertes...
Elle montre à la fois que certains groupes indépendants, qui ne peuvent être renfloués par des maisons-mères à l'international ou des fonds d'investissements, commencent à sérieusement manquer de liquidités. Surtout s'ils ont fait le choix de conserver l'ensemble de leurs équipes.
Et puis, contrairement à d'autres fonds de garantie, ici pas de régime de faveur : président du conseil d'administration ou pas, les statuts s'appliquent. Dura lex...