TourMaG - Vous venez de dévoiler une nouvelle identité de marque, « Terre en vue ». Que sous-entend-elle ?
Maëlysse Pierrot-Guibourt : Une façon de réaffirmer qui l’on est, notre promesse après un peu plus d’un an d’exploitation.
Nous avons remis la destination au cœur de notre proposition de valeur que l’on découvre grâce à un navire intimiste qui sollicite les échanges avec le français comme seule langue parlée à bord. La destination finale, c’est l’escale, le bateau, un moyen d’y arriver.
Je reviens d’une semaine à bord où se trouvait une équipe qui tournait un film avec, parmi eux, des neo-croisiéristes tous extrêmement surpris par la facilité de faire des rencontres. Nous mettons également en avant nos départs de France pour des arrivées en France, on évite à nos passagers de devoir prendre l’avion, une action écologique qui nous tient à cœur. Et, aussi, la gastronomie qui incarne le savoir-faire français.
TourMaG – Comment s’est déroulée l’année 2024 ?
Maëlysse Pierrot-Guibourt : Nous avons réalisé un très fort début d'année en termes de réservation jusqu'au mois de mars et puis cela s’est ralenti pour fortement repartir en juillet.
On a observé cette année un effet dernière minute beaucoup plus prononcé qu'on avait pu observer auparavant, et plus prononcé sur ce que l'on constate pour 2025, ce qui a fait qu'on a rempli l'été, mais assez tardivement. 2024 est une année particulière mais qui reste tout à fait en ligne avec nos prévisions.
Maëlysse Pierrot-Guibourt : Une façon de réaffirmer qui l’on est, notre promesse après un peu plus d’un an d’exploitation.
Nous avons remis la destination au cœur de notre proposition de valeur que l’on découvre grâce à un navire intimiste qui sollicite les échanges avec le français comme seule langue parlée à bord. La destination finale, c’est l’escale, le bateau, un moyen d’y arriver.
Je reviens d’une semaine à bord où se trouvait une équipe qui tournait un film avec, parmi eux, des neo-croisiéristes tous extrêmement surpris par la facilité de faire des rencontres. Nous mettons également en avant nos départs de France pour des arrivées en France, on évite à nos passagers de devoir prendre l’avion, une action écologique qui nous tient à cœur. Et, aussi, la gastronomie qui incarne le savoir-faire français.
TourMaG – Comment s’est déroulée l’année 2024 ?
Maëlysse Pierrot-Guibourt : Nous avons réalisé un très fort début d'année en termes de réservation jusqu'au mois de mars et puis cela s’est ralenti pour fortement repartir en juillet.
On a observé cette année un effet dernière minute beaucoup plus prononcé qu'on avait pu observer auparavant, et plus prononcé sur ce que l'on constate pour 2025, ce qui a fait qu'on a rempli l'été, mais assez tardivement. 2024 est une année particulière mais qui reste tout à fait en ligne avec nos prévisions.
CFC Croisières : plus de Méditerranée en 2025
TourMaG - Quelles sont les nouveautés prévues pour 2025 ?
Maëlysse Pierrot-Guibourt : On bouge un peu plus le curseur vers la Méditerranée que l’on va opérer dès le mois d’août plutôt que début septembre et proposer ainsi plus de destinations ensoleillées comme la Corse, Sicile, la Grèce ou la Sardaigne. On s'adapte au retour de nos clients.
On introduit aussi quelques escales vraiment longues avec, par exemple, à Oslo, une escale de deux jours.
Par ailleurs, fin 2024, on lance des croisières à thèmes, dont la croisière de l'humour avec Elie Semoun et qui a visiblement trouvé son public. On va donc poursuivre. L’humour mais aussi d’autres thématiques dont la musique au sens large. Et on développe également une offre séminaires sur une courte durée.
Mi-octobre, nous allons aussi proposer une offre à quai permettant de visiter le navire, d’assister à une soirée spectacle et d’y rester le lendemain jusqu’au déjeuner. C'est un produit encore méconnu en France qui offre un premier aperçu de ce qu’est une croisière.
Maëlysse Pierrot-Guibourt : On bouge un peu plus le curseur vers la Méditerranée que l’on va opérer dès le mois d’août plutôt que début septembre et proposer ainsi plus de destinations ensoleillées comme la Corse, Sicile, la Grèce ou la Sardaigne. On s'adapte au retour de nos clients.
On introduit aussi quelques escales vraiment longues avec, par exemple, à Oslo, une escale de deux jours.
Par ailleurs, fin 2024, on lance des croisières à thèmes, dont la croisière de l'humour avec Elie Semoun et qui a visiblement trouvé son public. On va donc poursuivre. L’humour mais aussi d’autres thématiques dont la musique au sens large. Et on développe également une offre séminaires sur une courte durée.
Mi-octobre, nous allons aussi proposer une offre à quai permettant de visiter le navire, d’assister à une soirée spectacle et d’y rester le lendemain jusqu’au déjeuner. C'est un produit encore méconnu en France qui offre un premier aperçu de ce qu’est une croisière.
Les ventes en agences dépassent les 50%
TourMaG - Quelles actions entreprenez vous pour tisser des liens avec les agences de voyages ?
Maëlysse Pierrot-Guibourt : Nous avons développé des outils qui nous permettent de mieux communiquer avec nos clients. Nous organisons régulièrement des éductours et avons tissé une relation de proximité grâce à nos six commerciaux qui sont sur le terrain. Aujourd’hui, les ventes en agences représentent plus de 50% de l'activité.
On intensifie les webinars pour leur donner plus d’outils pour pouvoir nous vendre. On a démontré que nous avons réussi à convaincre notre public avec une intention de réachat à plus de 80%, plus de 40% des passagers sont des clients qui reviennent dont l'un qui en est à sa 19e croisière. La confiance passe aussi par là. Nous avons de plus une gouvernance beaucoup plus stable, qui rassure.
Par ailleurs, nous partageons cette année trois croisières avec TUI France depuis début septembre. A bord, des clients Marmara cohabitent avec les clients CFC.
Maëlysse Pierrot-Guibourt : Nous avons développé des outils qui nous permettent de mieux communiquer avec nos clients. Nous organisons régulièrement des éductours et avons tissé une relation de proximité grâce à nos six commerciaux qui sont sur le terrain. Aujourd’hui, les ventes en agences représentent plus de 50% de l'activité.
On intensifie les webinars pour leur donner plus d’outils pour pouvoir nous vendre. On a démontré que nous avons réussi à convaincre notre public avec une intention de réachat à plus de 80%, plus de 40% des passagers sont des clients qui reviennent dont l'un qui en est à sa 19e croisière. La confiance passe aussi par là. Nous avons de plus une gouvernance beaucoup plus stable, qui rassure.
Par ailleurs, nous partageons cette année trois croisières avec TUI France depuis début septembre. A bord, des clients Marmara cohabitent avec les clients CFC.
Des équipements pour naviguer dans les zones les plus réglementées
TourMaG : Le Renaissance doit entrer en cale sèche deux mois début 2025. Comment va-t-il en ressortir ?
Maëlysse Pierrot-Guibourt : Notre navire doit effectivement entrer en cale sèche dans un port méditerranéen tout début janvier après la croisière du Nouvel An. Et nous reprendrons nos opérations pour la croisière aurores boréales le 1er mars 2025. Nous avons dû annuler quelques croisières qui ont été remboursées ou qui ont été reportées avec des conditions avantageuses.
Le gros de l'investissement va surtout concerner la mise en place d'équipements qui ont pour but de réduire notre empreinte écologique avec deux postes principaux. Le premier, c'est l'installation de pots catalytiques pour diminuer nos émissions d'oxyde d'azote et ainsi de pouvoir naviguer dans des zones telles que les fjords de Norvège, un des pays les plus drastiques en termes de transition écologique et qui représente une grande partie de nos itinéraires.
De plus, début 2026 - les délais de livraison des pièces sont extrêmement importants - nous serons en capacité de nous brancher à quai dans les ports équipés.
Maëlysse Pierrot-Guibourt : Notre navire doit effectivement entrer en cale sèche dans un port méditerranéen tout début janvier après la croisière du Nouvel An. Et nous reprendrons nos opérations pour la croisière aurores boréales le 1er mars 2025. Nous avons dû annuler quelques croisières qui ont été remboursées ou qui ont été reportées avec des conditions avantageuses.
Le gros de l'investissement va surtout concerner la mise en place d'équipements qui ont pour but de réduire notre empreinte écologique avec deux postes principaux. Le premier, c'est l'installation de pots catalytiques pour diminuer nos émissions d'oxyde d'azote et ainsi de pouvoir naviguer dans des zones telles que les fjords de Norvège, un des pays les plus drastiques en termes de transition écologique et qui représente une grande partie de nos itinéraires.
De plus, début 2026 - les délais de livraison des pièces sont extrêmement importants - nous serons en capacité de nous brancher à quai dans les ports équipés.