La direction de CWT France renonce à son projet de rupture conventionnelle collective (RCC) présenté en février 2022. - Depositphotos
La direction de CWT France a annoncé, le 2 juillet 2022, renoncer à son projet de rupture conventionnelle collective (RCC).
Initié en février 2022, après deux années de crise sanitaire, cette mesure qui entre dans la définition d'un plan de départ volontaire autonome, a fait l’objet de négociations avec les organisations syndicales représentatives.
« La direction de CWT France a présenté un projet de RCC aux organisations syndicales représentatives dès février 2022. La CFTC a indiqué être favorable à ce dispositif car celui-ci donne le choix aux salariés d’accepter ou non les propositions contenues dans l’accord. Cette RCC faisait suite aux deux années difficiles de covid et à une dégradation des résultats de l’entreprise qui avait choisi de conserver ses salariés dans le cadre d’une APLD », explique la CFTC dans un communiqué.
« Mais au fil des discussions, et avec la forte reprise de nos activités, notamment sur le second trimestre, cette RCC est apparue ne plus être dimensionnée à la réalité du terrain.
La décision a été prise par la Direction d'y renoncer. La CFTC a pris acte de cette décision en demandant la mise en place d’une GEPP qui permettrait une négociation sereine et sans contrainte de calendrier », poursuit la CFTC.
Initié en février 2022, après deux années de crise sanitaire, cette mesure qui entre dans la définition d'un plan de départ volontaire autonome, a fait l’objet de négociations avec les organisations syndicales représentatives.
« La direction de CWT France a présenté un projet de RCC aux organisations syndicales représentatives dès février 2022. La CFTC a indiqué être favorable à ce dispositif car celui-ci donne le choix aux salariés d’accepter ou non les propositions contenues dans l’accord. Cette RCC faisait suite aux deux années difficiles de covid et à une dégradation des résultats de l’entreprise qui avait choisi de conserver ses salariés dans le cadre d’une APLD », explique la CFTC dans un communiqué.
« Mais au fil des discussions, et avec la forte reprise de nos activités, notamment sur le second trimestre, cette RCC est apparue ne plus être dimensionnée à la réalité du terrain.
La décision a été prise par la Direction d'y renoncer. La CFTC a pris acte de cette décision en demandant la mise en place d’une GEPP qui permettrait une négociation sereine et sans contrainte de calendrier », poursuit la CFTC.
CWT France : « Il faut accompagner la reprise »
« Ce projet nous a surpris, car nous sommes en sous-effectifs aussi bien en termes d’opérationnels que sur les fonctions transverses. Après plusieurs réunions, on n’a jamais été capable de nous donner un nombre précis de postes.
Au départ, ce projet concernait 72, puis 50, 40 postes au fil du temps, les postes concernés dans le premier projet ne l’étaient plus dans le deuxième et réapparaissaient au troisième… Ça donne l’impression de ne pas savoir où l'on va. C’est l’une des raisons pour lesquelles FO n'a pas donné suite », affirme Thierry Dronet, de FO.
De son côté la CGT valide le retrait de cette mesure : « Nous avons signé un accord d’APLD en avril 2021, qui court jusqu’au 31 mars 2023 pour protéger nos contrats de travail, ce n’est certainement pas pour signer une RCC en 2022 », rappelle Carole Lalanne, déléguée syndicale CGT.
« Entre le projet de départ, décidé par le groupe fin 2021 et la réalité du terrain aujourd’hui, la situation a tellement évolué qu’il faut garder les postes. Il faut accompagner la reprise, nous devons transformer certains métiers, nous adapter et pour cela, nous avons besoin de toutes les forces vives », complète Carole Lalanne.
Au départ, ce projet concernait 72, puis 50, 40 postes au fil du temps, les postes concernés dans le premier projet ne l’étaient plus dans le deuxième et réapparaissaient au troisième… Ça donne l’impression de ne pas savoir où l'on va. C’est l’une des raisons pour lesquelles FO n'a pas donné suite », affirme Thierry Dronet, de FO.
De son côté la CGT valide le retrait de cette mesure : « Nous avons signé un accord d’APLD en avril 2021, qui court jusqu’au 31 mars 2023 pour protéger nos contrats de travail, ce n’est certainement pas pour signer une RCC en 2022 », rappelle Carole Lalanne, déléguée syndicale CGT.
« Entre le projet de départ, décidé par le groupe fin 2021 et la réalité du terrain aujourd’hui, la situation a tellement évolué qu’il faut garder les postes. Il faut accompagner la reprise, nous devons transformer certains métiers, nous adapter et pour cela, nous avons besoin de toutes les forces vives », complète Carole Lalanne.
« Il est possible de faire un aménagement »
Autre inquiétude : l’avenir des postes impactés. « Est-ce que ces taches vont être outsourcées ? être réalisées à un autre niveau de l’entreprise ? ou retombées sur ceux qui vont rester là ? La direction était incapable de nous apporter une réponse claire », déplore Carole Lalanne de la CGT.
Pour FO : « Ces postes allaient être supprimés pour être mis sur une autre structure, en France ou à l’étranger. Nous voulons le maintien des postes existants à partir du moment où on a vraiment besoin du travail des gens qui occupent ces postes », affirme Thierry Dronet de FO.
« Bien sûr, ce sont des mesures globales, mais la France reste le 2e marché après les USA, nous estimons qu’il est possible de faire un aménagement », conclut le délégué FO, qui se réjouit de la décision de la direction.
Contactée, la direction n'a pas donné suite à nos demandes.
Lire aussi : Business Model : CWT lance l'abonnement !
Pour FO : « Ces postes allaient être supprimés pour être mis sur une autre structure, en France ou à l’étranger. Nous voulons le maintien des postes existants à partir du moment où on a vraiment besoin du travail des gens qui occupent ces postes », affirme Thierry Dronet de FO.
« Bien sûr, ce sont des mesures globales, mais la France reste le 2e marché après les USA, nous estimons qu’il est possible de faire un aménagement », conclut le délégué FO, qui se réjouit de la décision de la direction.
Contactée, la direction n'a pas donné suite à nos demandes.
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