Air Caraïbes - French Bee : Christine Ourmières-Widener, Directrice générale ce mardi au salon IFTM. Photo : C.Hardin
TourMaG - Comment se passe cette période de transition, ce passage de témoin avec Marc Rochet, figure iconique du transport aérien français ? Quel est votre quotidien, réunions, confrontations des points de vue ?
Christine Ourmières-Widener : Cela se passe très bien et je suis ravie de pouvoir avoir cette période de transition, ce n’est pas toujours le cas quand on arrive à la tête d’une entreprise. Je n’en ai pratiquement jamais eu dans ma carrière.
Marc (Rochet ndlr) a été extraordinaire. On a voyagé et travaillé ensemble sur les contacts importants que ce soit d’un point de vue »business » ou « politiques ».
Nous en sommes aux deux tiers de la route puisque Marc quittera ses fonctions exécutives à la fin du mois d’octobre pour devenir membre du conseil d’administration.
C’est une transition qui se passe très bien.
Nous continuons à avoir des réunions ensemble. Marc assiste à tous les comités exécutifs et opérationnels avec un certain nombre de sujets sur lesquels nous finissons la transition.
Christine Ourmières-Widener : Cela se passe très bien et je suis ravie de pouvoir avoir cette période de transition, ce n’est pas toujours le cas quand on arrive à la tête d’une entreprise. Je n’en ai pratiquement jamais eu dans ma carrière.
Marc (Rochet ndlr) a été extraordinaire. On a voyagé et travaillé ensemble sur les contacts importants que ce soit d’un point de vue »business » ou « politiques ».
Nous en sommes aux deux tiers de la route puisque Marc quittera ses fonctions exécutives à la fin du mois d’octobre pour devenir membre du conseil d’administration.
C’est une transition qui se passe très bien.
Nous continuons à avoir des réunions ensemble. Marc assiste à tous les comités exécutifs et opérationnels avec un certain nombre de sujets sur lesquels nous finissons la transition.
Grève PNC : un accord en vue ?
TourMaG - La conjoncture, le marché se sont redressés après le Covid pour les deux entités du groupe qui regagne de l’argent, Il reste cependant un point noir avec le conflit social des PNC ACA. Ou en est ton exactement ?
Christine Ourmières-Widener : Effectivement nous avons eu une grève avec un impact complexe sur nos opérations cet été. Nous avons cependant réussi à gérer le pic d’activité. Aujourd’hui nous avons un préavis illimité, mais le nombre de grévistes est pratiquement égal à zéro.
TourMaG - Cependant, est-ce que vous continuez à discuter et à essayer d’avancer ?
Christine Ourmières-Widener : Mais oui, bien sûr. Je pense que nous approchons d’un accord et les équipes travaillent ensemble pour éviter de garder ce type de préavis qui n’est jamais bon sur la longueur.
Il va y avoir les élections des délégués, et nous entrerons ensuite dans une phase de NAO, une période donc très chargée et l’idée est que ce préavis soit derrière nous.
Christine Ourmières-Widener : Effectivement nous avons eu une grève avec un impact complexe sur nos opérations cet été. Nous avons cependant réussi à gérer le pic d’activité. Aujourd’hui nous avons un préavis illimité, mais le nombre de grévistes est pratiquement égal à zéro.
TourMaG - Cependant, est-ce que vous continuez à discuter et à essayer d’avancer ?
Christine Ourmières-Widener : Mais oui, bien sûr. Je pense que nous approchons d’un accord et les équipes travaillent ensemble pour éviter de garder ce type de préavis qui n’est jamais bon sur la longueur.
Il va y avoir les élections des délégués, et nous entrerons ensuite dans une phase de NAO, une période donc très chargée et l’idée est que ce préavis soit derrière nous.
Air Caraïbes - French Bee : accélérer sur le digital
TourMaG - Vous avez déclaré récemment vouloir "définir un plan à moyen terme face aux changements d'habitude de consommation, adapter nos organisations face à ces changements" quelles sont ces nouvelles habitudes et pouvez-vous, déjà, nous dévoiler certaines lignes de ce plan ?
Christine Ourmières-Widener : Déjà, dans la période post covid, nous avons vu beaucoup de choses différentes en ce qui concerne le comportement des clients, leurs attentes, mais aussi chez les employés. La relation au travail a beaucoup évolué.
L’idée de ce plan, entre autres, c’est de prendre en compte toutes ces évolutions : comment nos clients veulent acheter ou avoir accès à une offre aérienne, toute cette évolution digitale que le covid a accélérée.
Au-delà du web ce sont aussi la partie « applications mobiles » et ce n’est pas seulement les attentes quant à la réservation, mais aussi celles dans toute l’expérience du voyage.
Nous aurons une accélération de notre digitalisation qui est déjà en cours. Et cela concernera aussi les relations avec nos employés, par exemple avec nos navigants dans la façon d’exprimer leur préférence sur leur planification.
Il y aura ici dans le développement de la digitalisation une partie « client », les critères de performance que nos clients jugent importants : la ponctualité, les types de produits que nous offrons au sol, en vol, c’est tout cela que nous sommes en train de voir.
TourMaG - Et cela pour les deux compagnies qui offrent des produits différents...
Christine Ourmières-Widener : Oui, des produits et des positionnements différents et qui le resteront, car cela correspond à des segments de clientèle et des zones géographiques différents.
Christine Ourmières-Widener : Déjà, dans la période post covid, nous avons vu beaucoup de choses différentes en ce qui concerne le comportement des clients, leurs attentes, mais aussi chez les employés. La relation au travail a beaucoup évolué.
L’idée de ce plan, entre autres, c’est de prendre en compte toutes ces évolutions : comment nos clients veulent acheter ou avoir accès à une offre aérienne, toute cette évolution digitale que le covid a accélérée.
Au-delà du web ce sont aussi la partie « applications mobiles » et ce n’est pas seulement les attentes quant à la réservation, mais aussi celles dans toute l’expérience du voyage.
Nous aurons une accélération de notre digitalisation qui est déjà en cours. Et cela concernera aussi les relations avec nos employés, par exemple avec nos navigants dans la façon d’exprimer leur préférence sur leur planification.
Il y aura ici dans le développement de la digitalisation une partie « client », les critères de performance que nos clients jugent importants : la ponctualité, les types de produits que nous offrons au sol, en vol, c’est tout cela que nous sommes en train de voir.
TourMaG - Et cela pour les deux compagnies qui offrent des produits différents...
Christine Ourmières-Widener : Oui, des produits et des positionnements différents et qui le resteront, car cela correspond à des segments de clientèle et des zones géographiques différents.
French Bee en cohérence avec le marché US
TourMaG - À propos de « zone géographique », vous avez, dans votre carrière entre autres, dirigé Air France - KLM aux États-Unis, vous avez donc une excellente connaissance du marché US. Est cela également qui a séduit les dirigeants du groupe Dubreuil quand on sait que l’avenir de French Bee se fera aux USA ?
Christine Ourmières-Widener : Frenc Bee aujourd’hui c’est New York, Miami, Los Angeles, sans oublier notre desserte de Tahiti qui passe par San Francisco.
French Bee a commencé par la Réunion et a décidé de s’étendre sur le marché américain. Il y avait une cohérence avec le type de marché, mais aussi le type de configuration de l’avion que nous opérons : Un A350 hautement densifié. Nous n’avons pas de business class, mais offrons des classes économiques et premium qui correspondent à des attentes de clientèle nouvelle.
Donc oui, ma connaissance du marché US a participé à mon recrutement, c’était effectivement un des critères et nous avons aussi recruté un nouveau directeur commercial (Brannon Winn) pour l’ensemble du groupe qui est franco-américain.
Il faut pouvoir faire venir des talents qui participent à ce qu’est le groupe aujourd’hui, un groupe avec plein de facettes. Nous avons nos fondamentaux, nous avons nos ancrages avec Air Caraïbes basée aux Antilles, mais aussi French Bee sur La Réunion et qui a un développement sur les États-Unis. Nous avions donc besoin de cette connaissance du marché qui devait être renforcée au niveau du groupe.
TourMaG - Et votre connaissance du marché que vous suggère-t-elle en ce qui concerne de nouvelles ouvertures de lignes aux États-Unis ?
Christine Ourmières-Widener : (sourire) Ah…. Nous sommes toujours en train de regarder. Je suis arrivée en juillet, nous sommes en pleine élaboration du budget qui sera bouclé fin novembre. Rien n’est encore décidé, mais vous serez les premiers à le savoir !
Il faut tout de même savoir que cette année 2024 représente quand même pas mal d’incertitudes.
Le Groupe Dubreuil est une entreprise familiale qui gère les activités en bon père de famille. C’est un cadre pragmatique, rationnel et tous les développements que nous envisageons se feront dans ce cadre. Des développements raisonnables, rationnels, pragmatiques qui correspondent à un besoin de marché. Dans notre vision de l’évolution du marché, cela ne va pas changer.
Christine Ourmières-Widener : Frenc Bee aujourd’hui c’est New York, Miami, Los Angeles, sans oublier notre desserte de Tahiti qui passe par San Francisco.
French Bee a commencé par la Réunion et a décidé de s’étendre sur le marché américain. Il y avait une cohérence avec le type de marché, mais aussi le type de configuration de l’avion que nous opérons : Un A350 hautement densifié. Nous n’avons pas de business class, mais offrons des classes économiques et premium qui correspondent à des attentes de clientèle nouvelle.
Donc oui, ma connaissance du marché US a participé à mon recrutement, c’était effectivement un des critères et nous avons aussi recruté un nouveau directeur commercial (Brannon Winn) pour l’ensemble du groupe qui est franco-américain.
Il faut pouvoir faire venir des talents qui participent à ce qu’est le groupe aujourd’hui, un groupe avec plein de facettes. Nous avons nos fondamentaux, nous avons nos ancrages avec Air Caraïbes basée aux Antilles, mais aussi French Bee sur La Réunion et qui a un développement sur les États-Unis. Nous avions donc besoin de cette connaissance du marché qui devait être renforcée au niveau du groupe.
TourMaG - Et votre connaissance du marché que vous suggère-t-elle en ce qui concerne de nouvelles ouvertures de lignes aux États-Unis ?
Christine Ourmières-Widener : (sourire) Ah…. Nous sommes toujours en train de regarder. Je suis arrivée en juillet, nous sommes en pleine élaboration du budget qui sera bouclé fin novembre. Rien n’est encore décidé, mais vous serez les premiers à le savoir !
Il faut tout de même savoir que cette année 2024 représente quand même pas mal d’incertitudes.
Le Groupe Dubreuil est une entreprise familiale qui gère les activités en bon père de famille. C’est un cadre pragmatique, rationnel et tous les développements que nous envisageons se feront dans ce cadre. Des développements raisonnables, rationnels, pragmatiques qui correspondent à un besoin de marché. Dans notre vision de l’évolution du marché, cela ne va pas changer.
Le bon modèle sur les bons flux
TourMaG - Justement à propos de pragmatisme, le concept French Bee marche très bien aux US sur un axe très concurrentiel. Il marche aussi très bien sur la Polynésie et la Réunion en concurrence là aussi avec des opérateurs français. Avec des coûts qui augmentent, la nécessité de densifier les cabines pour proposer des prix raisonnables n’est-ce pas finalement le modèle à privilégier, y compris sur les Antilles ?
Christine Ourmières-Widener : C’est une très bonne question. Déjà sur les modèles, quand vous regardez la compétitivité d’Air Caraïbes ou de French Bee par rapport à la concurrence, nous sommes très bien positionnés.
Nous sommes également sur des marchés très différents auxquels nous avons adapté la configuration de nos avions.
Il ne faut jamais dire jamais, mais dans la structure actuelle de marché le modèle Air Caraïbes fonctionne très bien sur les Caraïbes de même que celui de French Bee a prouvé sa pertinence sur les US. Notre objectif, c’est d’avoir le bon modèle sur les bons flux de trafic.
À titre d’exemple, sur les Antilles, il nous serait difficile de voir une offre sans business class parce que c’est une demande. Nous avons une clientèle en attente de ce produit. Cela serait difficile de se positionner sur les Antilles sans cette offre.
Christine Ourmières-Widener : C’est une très bonne question. Déjà sur les modèles, quand vous regardez la compétitivité d’Air Caraïbes ou de French Bee par rapport à la concurrence, nous sommes très bien positionnés.
Nous sommes également sur des marchés très différents auxquels nous avons adapté la configuration de nos avions.
Il ne faut jamais dire jamais, mais dans la structure actuelle de marché le modèle Air Caraïbes fonctionne très bien sur les Caraïbes de même que celui de French Bee a prouvé sa pertinence sur les US. Notre objectif, c’est d’avoir le bon modèle sur les bons flux de trafic.
À titre d’exemple, sur les Antilles, il nous serait difficile de voir une offre sans business class parce que c’est une demande. Nous avons une clientèle en attente de ce produit. Cela serait difficile de se positionner sur les Antilles sans cette offre.
Un accord code share avec Air Austral ?
TourMaG - Lors de votre passage sur l’île de la Réunion, vous avez je crois évoqué la possibilité d’un accord avec Air Austral ? Est-ce que ce projet avance ?
Christine Ourmières-Widener : Il faut leur demander (sourire).
Plus sérieusement nous avons été clairs sur notre volonté de coopérer avec Air Austral. C’est Marc qui l’avait évoqué et nous attendons leur réponse.
TourMaG - Cet accord ce serait du code share ?
Christine Ourmières-Widener : Oui du code share
TourMaG - Sur l’océan Indien et aussi sur la métropole ?
Christine Ourmières-Widener : Nous sommes ouverts à toute coopération avec Air Austral.
TourMaG - Vous avez également évoqué un pôle de maintenance à Saint Denis de la Réunion…
Christine Ourmières-Widener : Oui et là aussi c’est un raisonnement très pragmatique. Les avions restent huit heures au sol à l’aéroport et pendant huit heures nous pouvons faire beaucoup de choses sur un avion.
Nous avons déjà eu une rencontre avec l’aéroport. Nous pensons également que cela pourrait être une bonne valeur ajoutée pour la création d’emplois qualifiés à la Réunion et nous en parlons donc à un certain nombre d’acteurs en particulier notre filiale IGO (maintenance aéronautique, ndlr) à Orly.
C’est un projet qui a du sens pour renforcer les compétences à la Réunion et du point de vue opérationnel pour nous.
Christine Ourmières-Widener : Il faut leur demander (sourire).
Plus sérieusement nous avons été clairs sur notre volonté de coopérer avec Air Austral. C’est Marc qui l’avait évoqué et nous attendons leur réponse.
TourMaG - Cet accord ce serait du code share ?
Christine Ourmières-Widener : Oui du code share
TourMaG - Sur l’océan Indien et aussi sur la métropole ?
Christine Ourmières-Widener : Nous sommes ouverts à toute coopération avec Air Austral.
TourMaG - Vous avez également évoqué un pôle de maintenance à Saint Denis de la Réunion…
Christine Ourmières-Widener : Oui et là aussi c’est un raisonnement très pragmatique. Les avions restent huit heures au sol à l’aéroport et pendant huit heures nous pouvons faire beaucoup de choses sur un avion.
Nous avons déjà eu une rencontre avec l’aéroport. Nous pensons également que cela pourrait être une bonne valeur ajoutée pour la création d’emplois qualifiés à la Réunion et nous en parlons donc à un certain nombre d’acteurs en particulier notre filiale IGO (maintenance aéronautique, ndlr) à Orly.
C’est un projet qui a du sens pour renforcer les compétences à la Réunion et du point de vue opérationnel pour nous.
République Dominicaine : accord en vue sur le prix du kérozène
TourMaG - Vous allez régner en maître cet hiver sur la République dominicaine…
Christine Ourmières-Widener : Certaines compagnies ont décidé d’arrêter…
TourMaG - Avez-vous finalement trouvé un accord avec les autorités sur le prix du kérosène, les taxes ? Le Président, Luis Abinader, vous a-t-il donné des engagements comme l’avait demandé Marc Rochet ?
Christine Ourmières-Widener : Les pourparlers sont toujours en cours, je ne vous ferai pas de confidences sur le contenu, mais les discussions se passent très bien. Il y a un intérêt pour la République dominicaine d’avoir ce lien privilégié avec la France et c’est pour cela que nous avons décidé de confirmer notre programme, car nous pensons que l’accord que nous allons avoir correspond à nos attentes.
Christine Ourmières-Widener : Certaines compagnies ont décidé d’arrêter…
TourMaG - Avez-vous finalement trouvé un accord avec les autorités sur le prix du kérosène, les taxes ? Le Président, Luis Abinader, vous a-t-il donné des engagements comme l’avait demandé Marc Rochet ?
Christine Ourmières-Widener : Les pourparlers sont toujours en cours, je ne vous ferai pas de confidences sur le contenu, mais les discussions se passent très bien. Il y a un intérêt pour la République dominicaine d’avoir ce lien privilégié avec la France et c’est pour cela que nous avons décidé de confirmer notre programme, car nous pensons que l’accord que nous allons avoir correspond à nos attentes.
Casse sociale Air Antilles : "On sera là pour aider"
TourMaG - Air Antilles qui vient d’être reprise et opèrera désormais sur un périmètre très réduit. Il y a de la casse sociale avec 98 salariés « sur le carreau » aux Antilles. Air Caraïbes pourrait aider ?
Christine Ourmières-Widener : Nous avons été très attentifs à ce qui s’est passé. C’est une histoire douloureuse. On sera là pour aider, nous l’avons dit. L’aéronautique c’est une grande famille.
TourMaG - Il pourrait y avoir des priorités pour les ex-salariés d’air Antilles ?
Christine Ourmières-Widener : Nous n’avons pas d’accords, mais dans l’aéronautique nous avons des besoins en métiers qualifiés. On verra en ce qui concerne le timing, mais c’est un sujet que nous regardons.
Concernant les routes qu’Air Antilles n’opèrera plus, on a toujours été là pour trouver des solutions, mais bien sûr en fonction de nos moyens. La question est toujours quel type d’avion pour quel type de route.
Nous avons nous des accords de code share avec des compagnies antillaises. Le réseau est en train de se reconstruire, il faut attendre que le projet qui a été retenu soit plus clair.
Christine Ourmières-Widener : Nous avons été très attentifs à ce qui s’est passé. C’est une histoire douloureuse. On sera là pour aider, nous l’avons dit. L’aéronautique c’est une grande famille.
TourMaG - Il pourrait y avoir des priorités pour les ex-salariés d’air Antilles ?
Christine Ourmières-Widener : Nous n’avons pas d’accords, mais dans l’aéronautique nous avons des besoins en métiers qualifiés. On verra en ce qui concerne le timing, mais c’est un sujet que nous regardons.
Concernant les routes qu’Air Antilles n’opèrera plus, on a toujours été là pour trouver des solutions, mais bien sûr en fonction de nos moyens. La question est toujours quel type d’avion pour quel type de route.
Nous avons nous des accords de code share avec des compagnies antillaises. Le réseau est en train de se reconstruire, il faut attendre que le projet qui a été retenu soit plus clair.
Conflit avec TMR
TourMaG - Vous êtes fâchés avec le tour opérateur TMR qui avait affrété un de vos appareils pour un tour du monde...
Christine Ourmières-Widener : Nous assumons totalement le fait d’avoir fait une proposition à un moment donné. Les paramètres ont changé et avons révisé celle-ci et cela ne convenait plus à une des parties.
Notre interlocuteur c’est Artheau Aviation. Nous avons de très bonnes relations avec eux. Cela doit être réglé entre personnes responsables et nous le ferons.
C’est un peu dommage que TMR se répande dans la presse, je ne pense pas que cela apporte grand-chose.
Christine Ourmières-Widener : Nous assumons totalement le fait d’avoir fait une proposition à un moment donné. Les paramètres ont changé et avons révisé celle-ci et cela ne convenait plus à une des parties.
Notre interlocuteur c’est Artheau Aviation. Nous avons de très bonnes relations avec eux. Cela doit être réglé entre personnes responsables et nous le ferons.
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Départ de TAP
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TourMaG - Peut-on revenir sur votre départ de la TAP ? Vous attaquez la compagnie en leur demandant une très grosse somme d’argent. Pour quelle raison ?
Christine Ourmières-Widener : Je ne ferai pas de commentaires sur ce dossier-là qui est entre les mains de mes avocats. Cela se règlera au Portugal. J’avais fait une déclaration en quittant la compagnie. Je pense avoir été un bouc émissaire dans une bataille politique et que la façon dont se sont passé les choses n’avaient pas lieu d’exister.
Christine Ourmières-Widener : Je ne ferai pas de commentaires sur ce dossier-là qui est entre les mains de mes avocats. Cela se règlera au Portugal. J’avais fait une déclaration en quittant la compagnie. Je pense avoir été un bouc émissaire dans une bataille politique et que la façon dont se sont passé les choses n’avaient pas lieu d’exister.
Publié par Christophe Hardin Journaliste AirMaG - TourMaG.com
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