Croisières en Mer Rouge : le site de Petra fait partie des incontournables pour tous les passagers qui naviguent en mer Rouge @MSC
La mer Rouge est devenue un important terrain de navigation pour les compagnies de croisières. Grâce à la qualité de ses escales, en Egypte, Jordanie, Israël, Arabie Saoudite, mais aussi, parce qu’elle relie l’Océan Indien à la Méditerranée par l’intermédiaire du Canal de Suez.
Mais, face à la guerre entre Israël et le Hamas et aux attaques des rebelles yéménites Houthis, elles ont toutes été contraintes de s’adapter.
La saison avait déjà été compromise par les attaques du 7 Octobre du Hamas qui ont entraîné la riposte d’Israël sur la bande de Gaza. Ainsi, CFC a été contraint d’annuler sa première croisière de janvier qui devait mener les passagers du Renaissance en Mer rouge.
Mais, face à la guerre entre Israël et le Hamas et aux attaques des rebelles yéménites Houthis, elles ont toutes été contraintes de s’adapter.
La saison avait déjà été compromise par les attaques du 7 Octobre du Hamas qui ont entraîné la riposte d’Israël sur la bande de Gaza. Ainsi, CFC a été contraint d’annuler sa première croisière de janvier qui devait mener les passagers du Renaissance en Mer rouge.
Croisières Mer rouge : des annulations après le début de la guerre entre Israël et le Hamas
MSC Croisières avait déjà annulé tout le programme d’hiver du MSC Orchestra prévu en mer Rouge du 8 novembre 2023 au 17 avril 2024 en raison de la proximité de certains ports d’escale du navire avec Israël.
A la place, depuis le 16 décembre 2023 et jusqu’au 19 avril 2024, le navire propose des voyages de 7 nuits au départ de Marseille.
Il fait escale à Palma de Majorque, Valence, Cagliari, Rome et à Livourne et Florence. « Ce qui nous a permis de toucher une nouvelle clientèle, explique Patrick Pourbaix, DG France de MSC. « Notre développement, en raison des coûts de transport passe d’ailleurs par des ports de proximité. Cet été nous proposerons chaque semaine six départs depuis Marseille (4) et Cannes (2). »
Contactée, CrosiEurope rappelle avoir pris la même décision. La Belle de l’Adriatique, son premier bateau maritime, a été repositionné en Méditerranée où il navigue actuellement autour de la Grèce (les Cyclades et les Météores) avant de retrouver la Croatie. Il devait naviguer entre l’Égypte et la Jordanie.
En revanche, explique Patrick Pourbaix, même s’il y a eu un petit coup de frein sur les réservations, les croisières au départ de Dubaï « se sont tout à fait normalement déroulées ».
Reste, maintenant, la problématique des repositionnements, de l'Océan Indien vers la Méditerranée, et réciproquement, depuis que les rebelles yéménites Houthis visent les navires américains ou anglais en mer Rouge.
A la place, depuis le 16 décembre 2023 et jusqu’au 19 avril 2024, le navire propose des voyages de 7 nuits au départ de Marseille.
Il fait escale à Palma de Majorque, Valence, Cagliari, Rome et à Livourne et Florence. « Ce qui nous a permis de toucher une nouvelle clientèle, explique Patrick Pourbaix, DG France de MSC. « Notre développement, en raison des coûts de transport passe d’ailleurs par des ports de proximité. Cet été nous proposerons chaque semaine six départs depuis Marseille (4) et Cannes (2). »
Contactée, CrosiEurope rappelle avoir pris la même décision. La Belle de l’Adriatique, son premier bateau maritime, a été repositionné en Méditerranée où il navigue actuellement autour de la Grèce (les Cyclades et les Météores) avant de retrouver la Croatie. Il devait naviguer entre l’Égypte et la Jordanie.
En revanche, explique Patrick Pourbaix, même s’il y a eu un petit coup de frein sur les réservations, les croisières au départ de Dubaï « se sont tout à fait normalement déroulées ».
Reste, maintenant, la problématique des repositionnements, de l'Océan Indien vers la Méditerranée, et réciproquement, depuis que les rebelles yéménites Houthis visent les navires américains ou anglais en mer Rouge.
Les croisières de repositionnement (MSC, Costa...) remises en cause
Non seulement la mer Rouge est devenue incontournable dans la programmation des croisiéristes mais, de plus, elle relie l'Océan Indien et la Méditerranée via le Canal de Suez.
Costa, rapporte Cruise Industry News, vient d'annuler une de ses croisières. Le Costa Toscana devait quitter les Émirats Arabes Unis le 9 mars pour l'Italie en passant par la mer Rouge et le canal de Suez.
« Comme vous pouvez le comprendre, la situation critique actuelle affectant le trafic maritime le long de la mer Rouge et du golfe d'Aden est constamment surveillée avec la plus grande attention », a écrit la compagnie à ses passagers. « Comme toujours, la sécurité et le bien-être de nos invités et de notre équipage sont notre priorité absolue, et dans cette direction, aucune incertitude et aucun compromis ne peuvent être acceptés. »
MSC Croisières avait déjà annoncé annuler trois de ses croisières, « Grands Voyages », qui devaient partir en avril depuis l'Afrique du Sud et les Émirats arabes unis à destination de l'Europe.
Les navires concernés sont le MSC Splendida, le MSC Opera et le MSC Virtuosa. Ces croisières dites de repositionnement se feront donc sans passagers et éviteront la mer Rouge en contournant l'Afrique.
Royal Caribbean nous a fait savoir « qu’elle surveillait de près la situation ».
« Comme vous pouvez le comprendre, la situation critique actuelle affectant le trafic maritime le long de la mer Rouge et du golfe d'Aden est constamment surveillée avec la plus grande attention », a écrit la compagnie à ses passagers. « Comme toujours, la sécurité et le bien-être de nos invités et de notre équipage sont notre priorité absolue, et dans cette direction, aucune incertitude et aucun compromis ne peuvent être acceptés. »
MSC Croisières avait déjà annoncé annuler trois de ses croisières, « Grands Voyages », qui devaient partir en avril depuis l'Afrique du Sud et les Émirats arabes unis à destination de l'Europe.
Les navires concernés sont le MSC Splendida, le MSC Opera et le MSC Virtuosa. Ces croisières dites de repositionnement se feront donc sans passagers et éviteront la mer Rouge en contournant l'Afrique.
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Les actions de Carnival chutent aux Etats-Unis
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S’il est difficile de chiffrer le coût pour les croisiéristes alors qu’il reste encore beaucoup d’incertitudes sur la suite des évènements, il sera loin d’être neutre.
Si, comme le souligne, Patrick Pourbaix, « par rapport à des hôteliers, nous avons la chance de pouvoir repositionner nos bateaux », il aura fallu rembourser des passagers qui n’ont pas voulu embarquer sur une croisière de report.
Ainsi, le géant américain Carnival, dans un document réglementaire, vient d’indiquer que « l'instabilité de la région de la mer Rouge, qui affecte actuellement le transport maritime, pourrait avoir un impact sur nos résultats d'exploitation ». Dans la foulée, les actions de la société cotée en bourse aux États-Unis ont chuté de près de 2 % dans la matinée.
La réticence des compagnies est d’autant plus compréhensible que le conflit s’envenime. Ainsi, samedi, les forces américaines ont frappé tôt samedi un site des rebelles Houthis au Yémen après une attaque de ces derniers contre un pétrolier britannique qui a pris feu dans le golfe d'Aden.
Ce n’est donc sans doute pas cette année que les bateaux de croisière pourront retrouver les eaux de la mer Rouge.
Si, comme le souligne, Patrick Pourbaix, « par rapport à des hôteliers, nous avons la chance de pouvoir repositionner nos bateaux », il aura fallu rembourser des passagers qui n’ont pas voulu embarquer sur une croisière de report.
Ainsi, le géant américain Carnival, dans un document réglementaire, vient d’indiquer que « l'instabilité de la région de la mer Rouge, qui affecte actuellement le transport maritime, pourrait avoir un impact sur nos résultats d'exploitation ». Dans la foulée, les actions de la société cotée en bourse aux États-Unis ont chuté de près de 2 % dans la matinée.
La réticence des compagnies est d’autant plus compréhensible que le conflit s’envenime. Ainsi, samedi, les forces américaines ont frappé tôt samedi un site des rebelles Houthis au Yémen après une attaque de ces derniers contre un pétrolier britannique qui a pris feu dans le golfe d'Aden.
Ce n’est donc sans doute pas cette année que les bateaux de croisière pourront retrouver les eaux de la mer Rouge.