C'est une route emblématique entre l'Amérique du Nord et le Vieux continent, qui va accueillir un nouveau challenger.
Après le déploiement au départ de Paris et province d'Air Transat et d'Air Canada, pour relier la France et la partie Est du Canada, French bee va faire son entrée sur une route déjà bien fréquentée.
Une note interne du groupe Dubreuil Aéro, que nous avons pu consulter, annonce aux salariés, b[le lancement à venir de la ligne entre Paris-Orly et Montréal.
French bee desservira la route à partir de mai 2025.
Ce n'est pas la seule annonce faite dans ce message, puisque Haïti revient dans le réseau d'Air Caraïbes, à partir du 1er juillet 2024 après plus de 3 mois de suspension à cause de la situation politique et sécuritaire.
L'ouverture de Montréal est un pari, d'autant plus audacieux que la compagnie va devoir remplir un mastodonte des airs, ayant une capacité supérieure à 400 sièges.
Assurer le remplissage en haute saison ne devrait pas présenter de difficultés, en revanche en basse saison, cela risque d'être un véritable défi sur le plan financier.
Les tour-opérateurs et agences de voyages auront sans doute un rôle à jouer, pour la réussite de ce lancement.
D'autant que sur cette ligne, nous retrouvons aussi d'autres compétiteurs de renom, comme Lufthansa, Delta Airlines, Air France et Corsair. Seule cette dernière décolle aussi d'Orly.
Après le déploiement au départ de Paris et province d'Air Transat et d'Air Canada, pour relier la France et la partie Est du Canada, French bee va faire son entrée sur une route déjà bien fréquentée.
Une note interne du groupe Dubreuil Aéro, que nous avons pu consulter, annonce aux salariés, b[le lancement à venir de la ligne entre Paris-Orly et Montréal.
French bee desservira la route à partir de mai 2025.
Ce n'est pas la seule annonce faite dans ce message, puisque Haïti revient dans le réseau d'Air Caraïbes, à partir du 1er juillet 2024 après plus de 3 mois de suspension à cause de la situation politique et sécuritaire.
L'ouverture de Montréal est un pari, d'autant plus audacieux que la compagnie va devoir remplir un mastodonte des airs, ayant une capacité supérieure à 400 sièges.
Assurer le remplissage en haute saison ne devrait pas présenter de difficultés, en revanche en basse saison, cela risque d'être un véritable défi sur le plan financier.
Les tour-opérateurs et agences de voyages auront sans doute un rôle à jouer, pour la réussite de ce lancement.
D'autant que sur cette ligne, nous retrouvons aussi d'autres compétiteurs de renom, comme Lufthansa, Delta Airlines, Air France et Corsair. Seule cette dernière décolle aussi d'Orly.
Montréal : French bee fait le pari d'une ligne annuelle
L'annonce s'inscrit dans un contexte touristique délicat entre les deux pays.
Le Canada, nous parlons principalement du Québec, connait un net ralentissement de son attrait sur le marché français. Fin avril, selon le SETO, les réservations estivales à destination de la Belle province étaient en chute libre (-22,4%).
Un dirigeant d'un transporteur concurrent, rencontré dernièrement, attestait de ce tassement et constatait un léger ralentissement du taux d'occupation.
Une situation qui n'a pas effrayé, French bee puisque la compagnie entend desservir la route Paris Orly - Montréal, tout au long de l'année au printemps prochain.
Cette perte d'intérêt subite a été analysée de l'autre côté de l'Atlantique.
"Le Québec n’est plus le « Cuba » des voyages long-courriers pour les Français. On est maintenant considérés, disons, comme la Jamaïque. Fini le Québec perçu comme cheap," a confié un observateur de l'industrie à nos confrères de Tourisme Express.
Et pour se faire une place au soleil, sur une ligne millionnaire, French bee a anticipé le désistement d'un compétiteur.
Le Canada, nous parlons principalement du Québec, connait un net ralentissement de son attrait sur le marché français. Fin avril, selon le SETO, les réservations estivales à destination de la Belle province étaient en chute libre (-22,4%).
Un dirigeant d'un transporteur concurrent, rencontré dernièrement, attestait de ce tassement et constatait un léger ralentissement du taux d'occupation.
Une situation qui n'a pas effrayé, French bee puisque la compagnie entend desservir la route Paris Orly - Montréal, tout au long de l'année au printemps prochain.
Cette perte d'intérêt subite a été analysée de l'autre côté de l'Atlantique.
"Le Québec n’est plus le « Cuba » des voyages long-courriers pour les Français. On est maintenant considérés, disons, comme la Jamaïque. Fini le Québec perçu comme cheap," a confié un observateur de l'industrie à nos confrères de Tourisme Express.
Et pour se faire une place au soleil, sur une ligne millionnaire, French bee a anticipé le désistement d'un compétiteur.
Paris - Montréal : French bee pour remplacer Corsair ?
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Depuis le début de l'année, la compagnie de Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair, est engagée dans un plan de restructuration à l'étude par la Commission européenne.
Pourrait-elle abandonner une route saisonnière nécessitant de couteux affrètements ?
C'est toute la question. La nouvelle direction du groupe Dubreuil Aéro a peut être anticipé cette possible décision, pour récupérer la place et saisir quelques parts de marché à Air Transat, dont les produits et la grille tarifaire se rapprochent de French bee.
Proposant déjà 2 vols par jour au départ de la capitale française, la compagnie canadienne a fait de la province son principal axe de développement, pour un pays qui représente son 2e marché.
A lire : Muriel Assouline passe de French Bee à Air Caraïbes Atlantique
Au-delà du produit et de la marque, alors que notre pays se trouve dans une situation économique peu favorable, le prix agit comme un véritable aimant, pour les passagers.
Pour l'heure, French bee n'a pas communiqué sur les tarifs qui seront mis en place sur la route, mais nul doute qu'ils seront agressifs et sans doute sous la barre des 300 euros. Affaire à suivre...
Pourrait-elle abandonner une route saisonnière nécessitant de couteux affrètements ?
C'est toute la question. La nouvelle direction du groupe Dubreuil Aéro a peut être anticipé cette possible décision, pour récupérer la place et saisir quelques parts de marché à Air Transat, dont les produits et la grille tarifaire se rapprochent de French bee.
Proposant déjà 2 vols par jour au départ de la capitale française, la compagnie canadienne a fait de la province son principal axe de développement, pour un pays qui représente son 2e marché.
A lire : Muriel Assouline passe de French Bee à Air Caraïbes Atlantique
Au-delà du produit et de la marque, alors que notre pays se trouve dans une situation économique peu favorable, le prix agit comme un véritable aimant, pour les passagers.
Pour l'heure, French bee n'a pas communiqué sur les tarifs qui seront mis en place sur la route, mais nul doute qu'ils seront agressifs et sans doute sous la barre des 300 euros. Affaire à suivre...