Ne rien dire alors que le ver est déjà le fruit et a parfois même dévoré toute la pomme, est-ce bien raisonnable ? - DR : Depositphotos.com, alphaspirit
Faire l’autruche ?
L’article sur les difficultés d’Evasion Spirit a fait grand bruit.
Et certains de nos lecteurs - pas la majorité je vous l’accorde - ne l’ont pas trouvé à leur goût. Et ils nous l’ont fait savoir, parfois dans des termes à la limite de la courtoisie.
Pointer du doigt les difficultés d’une entreprise de notre secteur n’est pas chose aisée. Nous avons bien conscience qu’en affichant ces difficultés, le risque est de voir clients et fournisseurs freiner des deux pieds…
Mais ne rien dire alors que le ver est déjà le fruit et a parfois même dévoré toute la pomme, est-ce bien raisonnable ?
Géovisions, Travelink, Travel Team, Consult Voyage (et j'en oublie sans doute)... A chaque enquête de ce type, la même question revient inlassablement…
L’article sur les difficultés d’Evasion Spirit a fait grand bruit.
Et certains de nos lecteurs - pas la majorité je vous l’accorde - ne l’ont pas trouvé à leur goût. Et ils nous l’ont fait savoir, parfois dans des termes à la limite de la courtoisie.
Pointer du doigt les difficultés d’une entreprise de notre secteur n’est pas chose aisée. Nous avons bien conscience qu’en affichant ces difficultés, le risque est de voir clients et fournisseurs freiner des deux pieds…
Mais ne rien dire alors que le ver est déjà le fruit et a parfois même dévoré toute la pomme, est-ce bien raisonnable ?
Géovisions, Travelink, Travel Team, Consult Voyage (et j'en oublie sans doute)... A chaque enquête de ce type, la même question revient inlassablement…
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Pour Evasion Spirit, ce sont des dizaines de témoignages de clients, d'anciens salariés, ainsi que d’autres sources bien informées qui ont permis à notre journaliste de pouvoir publier un article documenté.
Malgré de multiples recoupements d'informations, certaines réactions reviennent sans cesse : "ce n’est pas une bonne pub pour la profession", "vous ne laissez pas à l’entreprise la chance de se relever", "vous êtes le journal de la profession"…
Mais quand la situation paraît inextricable, ne faut-il pas penser aux clients, agences ou autres fournisseurs ? Oui nous sommes le journal de la profession, mais un journal d’information neutre et indépendant.
Cela me rappelle bien d'autres enquêtes dont celles menées sur l’Apst, où nous n’avons pas hésité à appuyer là où ça faisait mal !
Même rengaine et même reproches ! C'était à se demander si ce n'était pas tout bonnement la faute de TourMaG. Et pourtant, nous n'étions pour rien dans la gestion des dossiers de la faillite de Thomas Cook…
A ce petit jeu du "je te tiens, tu me tiens par la barbichette", bien connu du secteur, où les intérêts s'entrecroisent, il apparaît tellement plus simple de tirer sur le messager... Mais est-ce bien raisonnable ?
Malgré de multiples recoupements d'informations, certaines réactions reviennent sans cesse : "ce n’est pas une bonne pub pour la profession", "vous ne laissez pas à l’entreprise la chance de se relever", "vous êtes le journal de la profession"…
Mais quand la situation paraît inextricable, ne faut-il pas penser aux clients, agences ou autres fournisseurs ? Oui nous sommes le journal de la profession, mais un journal d’information neutre et indépendant.
Cela me rappelle bien d'autres enquêtes dont celles menées sur l’Apst, où nous n’avons pas hésité à appuyer là où ça faisait mal !
Même rengaine et même reproches ! C'était à se demander si ce n'était pas tout bonnement la faute de TourMaG. Et pourtant, nous n'étions pour rien dans la gestion des dossiers de la faillite de Thomas Cook…
A ce petit jeu du "je te tiens, tu me tiens par la barbichette", bien connu du secteur, où les intérêts s'entrecroisent, il apparaît tellement plus simple de tirer sur le messager... Mais est-ce bien raisonnable ?