En couple, un idéal pour un quart des foyers avec enfants
![Avec un budget moyen de 1 960€ par an consacré aux vacances, les foyers français montrent leur attachement au voyage malgré l'inflation - DepositPhotos.com, YAYImages Avec un budget moyen de 1 960€ par an consacré aux vacances, les foyers français montrent leur attachement au voyage malgré l'inflation - DepositPhotos.com, YAYImages](https://www.tourmag.com/photo/art/default/86395311-61463258.jpg?v=1739282405)
Avec un budget moyen de 1 960€ par an consacré aux vacances, les foyers français montrent leur attachement au voyage malgré l'inflation - DepositPhotos.com, YAYImages
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Ne nous leurrons pas, ce n’est pas demain que les familles disparaîtront de la clientèle touristique.
Malgré une baisse de la natalité largement évoquée par les médias et commentée, la France enregistre tout de même annuellement quelque 663 000 naissances contre 832 000 en 2010 !
Un réel effondrement que l’on peut s’expliquer par toutes sortes de raisons économiques et écologiques.
Pour autant, l’Hexagone compte toujours environ 8 millions de familles avec enfants, dont près de 2 millions sont monoparentales.
Si toutes ne partent pas en vacances, une bonne partie ne sacrifient pas ce rituel qui constitue une source de plaisir pour 94% des Français.
Mais, comment part-on avec sa progéniture ?
Voyager avec toute sa tribu est-il vraiment l’idéal ? Rien n’est moins sûr.
Si 55% des foyers avec enfants se prononcent pour, pas moins d’un quart (25%) préfèreraient voyager uniquement en couple. Un pourcentage qui grimpe à 49% dans les familles recomposées.
Et, sans surprise, ce sont les hommes qui en sont plus demandeurs que les femmes (43% contre 35%).
Quant au voyage en solo dont on veut nous faire croire qu’il est de plus en plus prisé, il n’est envisagé comme idéal que par 8% des Français, en particulier par les jeunes de 18/24 ans (14%).
C’est dire combien il faut faire attention aux rumeurs tendancielles expliquant la montée en puissance de ce phénomène !
Un budget moyen de près de 2 000 euros
![](https://www.tourmag.com/my/tourmag/site/version2020/regie-video/pixel.png)
Dans le détail, le budget voyage est cependant plus élevé que la moyenne chez les familles traditionnelles (2 490€).
Ce qui est bien normal, alors que pour les familles recomposées, il se chiffre à 1790€ et pour les familles monoparentales à 1 410€.
Au diable les contraintes !
Comme indiqué plus haut, les aspects positifs d’un voyage l‘emportent très nettement sur les aspects négatifs : 94% contre 20%.
Pour les familles, le voyage est bien plus souvent synonyme de bonheur (67%), de partage (53%) ou de détente (51%), que de casse-tête (12%), de fatigue (10%) ou de disputes (3%).
La notion de bonheur associée au voyage est plus largement dominante d’ailleurs dans une famille traditionnelle (67%), recomposée (63%) ou monoparentale (63%).
Néanmoins, la détente est plus souvent mentionnée au sein des familles traditionnelles (52%) que parmi les familles recomposées (48%) ou monoparentales (39%). Peu argentées, ces dernières y voient davantage un casse-tête (23%, contre 12% en moyenne), alors que les familles recomposées mentionnent davantage la fatigue de ce type de séjours (18%, contre 10% en moyenne).
La charge mentale d’un voyage en famille diffère également selon le genre : 54% des hommes y voient une source de détente alors que les femmes ne sont que 48% à partager cette opinion.
Mentionnant également davantage la fatigue (12%) par rapport à leurs homologues masculins (8%), les mamans ont donc toujours autant de mal à combattre une situation bien établie. Et cela malgré les progrès des mouvements féministes battus en brèche aujourd’hui par celui des « tradwives » développé aux USA.
Pour les familles, le voyage est bien plus souvent synonyme de bonheur (67%), de partage (53%) ou de détente (51%), que de casse-tête (12%), de fatigue (10%) ou de disputes (3%).
La notion de bonheur associée au voyage est plus largement dominante d’ailleurs dans une famille traditionnelle (67%), recomposée (63%) ou monoparentale (63%).
Néanmoins, la détente est plus souvent mentionnée au sein des familles traditionnelles (52%) que parmi les familles recomposées (48%) ou monoparentales (39%). Peu argentées, ces dernières y voient davantage un casse-tête (23%, contre 12% en moyenne), alors que les familles recomposées mentionnent davantage la fatigue de ce type de séjours (18%, contre 10% en moyenne).
La charge mentale d’un voyage en famille diffère également selon le genre : 54% des hommes y voient une source de détente alors que les femmes ne sont que 48% à partager cette opinion.
Mentionnant également davantage la fatigue (12%) par rapport à leurs homologues masculins (8%), les mamans ont donc toujours autant de mal à combattre une situation bien établie. Et cela malgré les progrès des mouvements féministes battus en brèche aujourd’hui par celui des « tradwives » développé aux USA.
Entre détente et tracas : des avis mitigés
Une fois partis, qu’en est-il précisément des bienfaits de vacances ? En fait, 1 personne sur 5 déclare pouvoir se détendre et rentrer reposée. Ce qui est décidément très peu...
Une personne sur 10 indique que la fatigue provient beaucoup de la nécessité de renouveler en permanence les activités des enfants ; et autant considèrent que seules les vacances sans enfants constituent de « vraies » vacances !
Mais, ce sont les familles recomposées qui ont le plus de mal à apprécier le bon côté des vacances. Elles sont à peine un tiers dans ce cas.
Au sein des familles recomposées, plus d’1 personne sur 4 déclare même que les vacances en famille ne sont pas réellement des vacances à leurs yeux. Un pourcentage qui passe à 22% pour les familles monoparentales.
Une personne sur 10 indique que la fatigue provient beaucoup de la nécessité de renouveler en permanence les activités des enfants ; et autant considèrent que seules les vacances sans enfants constituent de « vraies » vacances !
Mais, ce sont les familles recomposées qui ont le plus de mal à apprécier le bon côté des vacances. Elles sont à peine un tiers dans ce cas.
Au sein des familles recomposées, plus d’1 personne sur 4 déclare même que les vacances en famille ne sont pas réellement des vacances à leurs yeux. Un pourcentage qui passe à 22% pour les familles monoparentales.
Les contraintes organisationnelles
Enfin, les contraintes organisationnelles ne semblent pas vraiment peser sur la capacité des familles à profiter de leurs vacances.
Contre toute attente, près de la moitié des interviewés considèrent que l’organisation du séjour (trouver le logement, chercher des activités qui plaisent à tout le monde, acheter les billets pour les déplacements ou les activités, etc.) constitue un véritable plaisir.
Ce qui signifie cependant que l’autre moitié ne passe pas de très moments à chercher, réserver, payer…
- Au sein des familles recomposées, 1 personne sur 4 voit dans l’organisation une véritable corvée (25%).
- Une sur 5 est de cet avis dans les familles monoparentales (20%).
- Seuls 12% des familles traditionnelles sont de cet avis, à l’instar de 9% des personnes sans enfant.
Contre toute attente, près de la moitié des interviewés considèrent que l’organisation du séjour (trouver le logement, chercher des activités qui plaisent à tout le monde, acheter les billets pour les déplacements ou les activités, etc.) constitue un véritable plaisir.
Ce qui signifie cependant que l’autre moitié ne passe pas de très moments à chercher, réserver, payer…
- Au sein des familles recomposées, 1 personne sur 4 voit dans l’organisation une véritable corvée (25%).
- Une sur 5 est de cet avis dans les familles monoparentales (20%).
- Seuls 12% des familles traditionnelles sont de cet avis, à l’instar de 9% des personnes sans enfant.
Parmi une liste de différents obstacles possibles, les plus fréquemment cités par les familles recomposées résident dans :
- la difficulté à trouver des dates communes (43%),
- la difficulté à prendre des jours de congés au moment des vacances scolaires (36%),
- la difficulté à trouver une solution de vacances qui plaise à tout le monde (34%).
* Parmi les familles monoparentales, c’est surtout la prise en charge du prix du séjour seul(e) qui génère le plus de difficulté (51%), loin devant le fait de trouver une solution de vacances qui plaise à tout le monde (35%) ou les difficultés liées aux dates (moins de 20%).
- la difficulté à trouver des dates communes (43%),
- la difficulté à prendre des jours de congés au moment des vacances scolaires (36%),
- la difficulté à trouver une solution de vacances qui plaise à tout le monde (34%).
* Parmi les familles monoparentales, c’est surtout la prise en charge du prix du séjour seul(e) qui génère le plus de difficulté (51%), loin devant le fait de trouver une solution de vacances qui plaise à tout le monde (35%) ou les difficultés liées aux dates (moins de 20%).
La victoire des clubs !
En fait, si leur budget le leur permettait, nombreux sont ceux qui se délesteraient des contraintes organisationnelles.
L’option la plus plébiscitée, surtout par les familles recomposées et monoparentales, est celle d’un séjour en club de vacances où tout est organisé (32%).
Viennent ensuite le voyage en autonomie dans un logement de location (23%), puis les autres options : voyage itinérant, séjour sur-mesure, voyage en autonomie à l’hôtel, cité chacun entre 12% et 13%.
L’option la plus plébiscitée, surtout par les familles recomposées et monoparentales, est celle d’un séjour en club de vacances où tout est organisé (32%).
Viennent ensuite le voyage en autonomie dans un logement de location (23%), puis les autres options : voyage itinérant, séjour sur-mesure, voyage en autonomie à l’hôtel, cité chacun entre 12% et 13%.
Le bouche-à-oreille reste le meilleur vecteur d’information
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Enfin, comment choisir parmi une offre aujourd’hui pléthorique ? Eh bien, bonne surprise, pour trouver l’inspiration, qu’ils partent en couple, en famille ou seuls, les Français s’appuient avant tout sur leur entourage. Plus de la moitié (51%) sont dans ce cas.
Ils sont aussi 43% à consulter des sites dédiés et 30% ont recours à des guides touristiques. Les agences de voyages sont également citées (22%), devant les réseaux sociaux (15%) ou les médias traditionnels (15%).
Les sources varient toutefois selon l'âge : là où les plus de 35 ans privilégient les sites (44%) ou les guides touristiques (31%), les plus jeunes vont d’abord sur les réseaux sociaux (44% chez les 18-24 ans et 29% chez les 25-34 ans, contre 15% en moyenne).
Vous voilà donc renseignés sur l’éclectisme de la composante familiale, sachant cependant que bien d’autres facteurs entrent en jeu dans les choix vacanciers, notamment les facteurs culturels.
Méthodologie : Cette étude a été réalisée par Opinionway pour Evaneos du 18 au 24 décembre 2024 auprès d’un échantillon de 2 020 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
Ils sont aussi 43% à consulter des sites dédiés et 30% ont recours à des guides touristiques. Les agences de voyages sont également citées (22%), devant les réseaux sociaux (15%) ou les médias traditionnels (15%).
Les sources varient toutefois selon l'âge : là où les plus de 35 ans privilégient les sites (44%) ou les guides touristiques (31%), les plus jeunes vont d’abord sur les réseaux sociaux (44% chez les 18-24 ans et 29% chez les 25-34 ans, contre 15% en moyenne).
Vous voilà donc renseignés sur l’éclectisme de la composante familiale, sachant cependant que bien d’autres facteurs entrent en jeu dans les choix vacanciers, notamment les facteurs culturels.
Méthodologie : Cette étude a été réalisée par Opinionway pour Evaneos du 18 au 24 décembre 2024 auprès d’un échantillon de 2 020 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
![Josette Sicsic - DR Josette Sicsic - DR](https://www.tourmag.com/photo/art/default/86395311-61463265.jpg?v=1706802763)
Josette Sicsic - DR
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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