Alors que le contexte est plutôt favorable aux initiatives écoresponsables et tournées vers la promotion de la destination France, tout n’est pas rose dans l’univers des startups.
La triste expérience du « pionnier » Vaovert, fondé en 2017 par Mélanie Mambré en liquidation judiciaire depuis mi-mars, est là pour en témoigner.
Les bonnes intentions et les valeurs équitables n’assurent pas la pérennité du modèle économique même si elles sont indispensables pour fonder le concept et lui faire trouver un large écho auprès des professionnels et du public.
Les fondateurs de GreenGo, Guillaume Jouffre en tête, reconnaissent qu’ils tirent les leçons des échecs de leurs prédécesseurs sur le créneau pour consolider leur modèle et leur développement.
La triste expérience du « pionnier » Vaovert, fondé en 2017 par Mélanie Mambré en liquidation judiciaire depuis mi-mars, est là pour en témoigner.
Les bonnes intentions et les valeurs équitables n’assurent pas la pérennité du modèle économique même si elles sont indispensables pour fonder le concept et lui faire trouver un large écho auprès des professionnels et du public.
Les fondateurs de GreenGo, Guillaume Jouffre en tête, reconnaissent qu’ils tirent les leçons des échecs de leurs prédécesseurs sur le créneau pour consolider leur modèle et leur développement.
La maîtrise de l'empreinte carbone sera l'une des préoccupations majeures des voyageurs
Cette plateforme d’hébergements responsables est née en février 2021 de la prise de conscience d’un groupe d’ingénieurs développeurs que la maîtrise de l’empreinte carbone serait l’une des préoccupations majeures des nouvelles générations de voyageurs, et accessoirement des anciennes.
« Je suis typiquement l’exemple du client que nous ciblons », explique Guillaume Jouffre, polytechnicien de 30 ans, jeune papa et ex-grand voyageur. « J’ai reçu le rapport du GIEC comme un coup de poing avec la prise de conscience que le réchauffement de la planète allait déterminer notre futur et encore davantage celui de mon fils d’un an. Je ne pouvais pas accepter qu’il me reproche plus tard de n’avoir rien fait.
Je suis Corrézien d’origine et pourtant je passais mes vacances au Vietnam sans avoir jamais mis les pieds dans l’Aveyron voisin. La crise et le confinement nous ont donné du temps pour réfléchir et prendre conscience de nos comportements.
En l’occurrence, je me suis intéressé aux outils de mesure de l’empreinte carbone. Mon voyage au Vietnam, c’est 3 tonnes d’émission de CO2 contre un peu plus de 3 kilos pour l’Aveyron avec des émotions, certes différentes, mais aussi fortes ».
Guillaume rassemble un groupe de co-fondateurs pour traduire cette prise de conscience en business model autour du voyage et de l’hébergement responsable. La priorité est mise sur la « tech » puisqu’il fallait à un moment être capable de rivaliser avec les géants de la distribution sur le Net.
« Nous avons pris le temps et les moyens pour concevoir un site convivial, attractif et facile à utiliser », insiste le jeune ingénieur. « Depuis un an, nous menons de front la montée en puissance et le développement de la notoriété ».
« Je suis typiquement l’exemple du client que nous ciblons », explique Guillaume Jouffre, polytechnicien de 30 ans, jeune papa et ex-grand voyageur. « J’ai reçu le rapport du GIEC comme un coup de poing avec la prise de conscience que le réchauffement de la planète allait déterminer notre futur et encore davantage celui de mon fils d’un an. Je ne pouvais pas accepter qu’il me reproche plus tard de n’avoir rien fait.
Je suis Corrézien d’origine et pourtant je passais mes vacances au Vietnam sans avoir jamais mis les pieds dans l’Aveyron voisin. La crise et le confinement nous ont donné du temps pour réfléchir et prendre conscience de nos comportements.
En l’occurrence, je me suis intéressé aux outils de mesure de l’empreinte carbone. Mon voyage au Vietnam, c’est 3 tonnes d’émission de CO2 contre un peu plus de 3 kilos pour l’Aveyron avec des émotions, certes différentes, mais aussi fortes ».
Guillaume rassemble un groupe de co-fondateurs pour traduire cette prise de conscience en business model autour du voyage et de l’hébergement responsable. La priorité est mise sur la « tech » puisqu’il fallait à un moment être capable de rivaliser avec les géants de la distribution sur le Net.
« Nous avons pris le temps et les moyens pour concevoir un site convivial, attractif et facile à utiliser », insiste le jeune ingénieur. « Depuis un an, nous menons de front la montée en puissance et le développement de la notoriété ».
Objectif 2 500 hébergements responsables en comblant les trous dans la raquette
A ce jour, GreenGo recense 1 600 hébergements de nature différente, proposés par 800 propriétaires partenaires recrutés en bouche à oreille. Il s’agit très majoritairement de locations de villas et appartements, de gites et chambres d’hôtes, avec une bonne dose d’hébergements insolites pour le marketing mais très peu d’hôtels pour des problèmes d’interface techniques.
« Notre objectif d’ici la fin de l’année est de passer à 2 500 hébergements en comblant les trous évidents dans la raquette, géographiquement en façade atlantique et dans le Top 10 des grandes villes françaises, mais aussi en termes de gamme pour ne pas proposer que des offres haut de gamme et en termes de catégories avec davantage d’offres hôtelières », projette Guillaume Jouffre.
« Il nous manquait la connexion de distribution avec les hôtels et c’est en cours grâce à notre partenariat avec D-Edge».
La priorité est d’atteindre la taille critique qui va conforter le modèle qui fonctionne aujourd’hui sur la base d’un commissionnement sur les réservations.
Le développement technique et commercial va pouvoir s’appuyer sur les nouveaux moyens financiers dégagés récemment. Une première levée de fonds se termine en « crowfunding », financement participatif au capital, via la plateforme Lita, qui a généré +500 K€ avec 400 participants et qui sera suivie d'un complément auprès de plusieurs business angels.
« Notre objectif d’ici la fin de l’année est de passer à 2 500 hébergements en comblant les trous évidents dans la raquette, géographiquement en façade atlantique et dans le Top 10 des grandes villes françaises, mais aussi en termes de gamme pour ne pas proposer que des offres haut de gamme et en termes de catégories avec davantage d’offres hôtelières », projette Guillaume Jouffre.
« Il nous manquait la connexion de distribution avec les hôtels et c’est en cours grâce à notre partenariat avec D-Edge».
La priorité est d’atteindre la taille critique qui va conforter le modèle qui fonctionne aujourd’hui sur la base d’un commissionnement sur les réservations.
Le développement technique et commercial va pouvoir s’appuyer sur les nouveaux moyens financiers dégagés récemment. Une première levée de fonds se termine en « crowfunding », financement participatif au capital, via la plateforme Lita, qui a généré +500 K€ avec 400 participants et qui sera suivie d'un complément auprès de plusieurs business angels.
Aller plus loin dans les propositions en devenant une marketplace du tourisme responsable
Mais l’objectif de GreenGo et de ses fondateurs est d’aller encore plus loin dans la démarche responsable. « Nous nous intéressons à deux volets complémentaires de l’hébergement », explique Guillaume Jouffre.
« D’abord le transport et ensuite la destination. Nous sommes encore à un carrefour de réflexion pour voir comment aborder efficacement ces deux aspects, voire les transformer aussi en sources de revenus. L’idée est de proposer une marketplace écologique où on peut préparer complètement ses vacances, où aller, comment y aller, où dormir et qu’y faire ».
En matière de transport, il faut établir des relations avec la SNCF pour être capable de mesurer l’empreinte d’un déplacement de destination à destination. L’étape suivante serait de proposer des packages bas carbone.
Avec les destinations, l’approche est aussi en cours de réflexion pour développer une offre « inspirationnelle » : mettre en avant la démarche responsable des destinations et les propositions d’activités qui lui sont liées, développer du contenu et un moteur de recherche, mettre en lien les clients et les prestataires…
Tout sera regardé et testé : « Nous fonctionnons en mode startup : on développe, on teste, on observe, on corrige… »
« D’abord le transport et ensuite la destination. Nous sommes encore à un carrefour de réflexion pour voir comment aborder efficacement ces deux aspects, voire les transformer aussi en sources de revenus. L’idée est de proposer une marketplace écologique où on peut préparer complètement ses vacances, où aller, comment y aller, où dormir et qu’y faire ».
En matière de transport, il faut établir des relations avec la SNCF pour être capable de mesurer l’empreinte d’un déplacement de destination à destination. L’étape suivante serait de proposer des packages bas carbone.
Avec les destinations, l’approche est aussi en cours de réflexion pour développer une offre « inspirationnelle » : mettre en avant la démarche responsable des destinations et les propositions d’activités qui lui sont liées, développer du contenu et un moteur de recherche, mettre en lien les clients et les prestataires…
Tout sera regardé et testé : « Nous fonctionnons en mode startup : on développe, on teste, on observe, on corrige… »
Accompagner les hébergeurs dans leur démarche de labellisation
Guillaume et ses associés se donnent deux ans pour atteindre cette nouvelle étape, une période à mettre parallèlement à profit pour renforcer la communauté des adeptes GreenGo, déjà forte de 10 000 clients réguliers, avec 300 réservations en moyenne par mois.
« La progression est sensible dans le contexte actuel d’une prise de conscience que la proximité est aussi une réponse à la recherche de dépaysement et d’expérience. Nous battons chaque mois notre record de fréquentation du site. L’application est en cours de développement et apportera du flux supplémentaire avec ceux qui veulent joindre l’utile, le responsable et l’agréable ».
Dernière piste de réflexion, tournée vers les hébergeurs, pour beaucoup à la tête de petites structures et qui ont du mal à s’engager dans une démarche de labellisation ou de certification tourisme durable. « Nous voulons les accompagner avec une approche simplifiée et leur proposer à terme un label GreenGo qui les distinguera encore davantage au milieu de l’ensemble des propositions référencées sur note site ».
Lire aussi :
- GreenGo lance une campagne de financement pour étendre son activité à toute la France
- Hébergements : GreenGo dévoile sa plateforme, une alternative "responsable" à Booking et Airbnb
« La progression est sensible dans le contexte actuel d’une prise de conscience que la proximité est aussi une réponse à la recherche de dépaysement et d’expérience. Nous battons chaque mois notre record de fréquentation du site. L’application est en cours de développement et apportera du flux supplémentaire avec ceux qui veulent joindre l’utile, le responsable et l’agréable ».
Dernière piste de réflexion, tournée vers les hébergeurs, pour beaucoup à la tête de petites structures et qui ont du mal à s’engager dans une démarche de labellisation ou de certification tourisme durable. « Nous voulons les accompagner avec une approche simplifiée et leur proposer à terme un label GreenGo qui les distinguera encore davantage au milieu de l’ensemble des propositions référencées sur note site ».
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Les Césars du Voyage Responsable
Rappelons que TourMaG et le Petit Futé organisent "Les Césars du Voyage Responsable".
Forts d’une audience mensuelle de plusieurs millions d’internautes, les deux titres assureront la promotion BtoBtoC des projets candidats.
Cet événement débutera en septembre 2022 avec la phase des votes qui durera jusqu'en février 2023.
La cérémonie des Césars du Voyage Responsable quant à elle aura lieu en mars 2023.
Si vous souhaitez candidater, prenez rendez-vous ci-dessous avec Fabien da Luz, DG associé.
A lire aussi : Césars du Voyage Responsable : “Il y a une urgence à agir dans notre métier…”
Forts d’une audience mensuelle de plusieurs millions d’internautes, les deux titres assureront la promotion BtoBtoC des projets candidats.
Cet événement débutera en septembre 2022 avec la phase des votes qui durera jusqu'en février 2023.
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