L’appel à la grève jeudi 5 décembre 2019, contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, s’annonce particulièrement suivi. - Depositphotos
Le mouvement de grève du 5 décembre 2019 contre la réforme des retraites s’annonce d’ampleur.
Les transports devraient être fortement perturbés, un casse-tête pour ceux qui n’iront pas manifester.
Avez-vous le droit de ne pas aller travailler ? Etes-vous dans l’obligation de poser un jour de congé ? Pouvez-vous exiger de faire du télétravail ?
Les transports devraient être fortement perturbés, un casse-tête pour ceux qui n’iront pas manifester.
Avez-vous le droit de ne pas aller travailler ? Etes-vous dans l’obligation de poser un jour de congé ? Pouvez-vous exiger de faire du télétravail ?
1- Avez-vous le droit de ne pas aller au travail ?
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Devant la difficulté, il peut être tentant de rebrousser chemin et rester au chaud, chez soi, mais, non, le droit du travail ne permet pas de sécher le boulot les jours de grève des transports.
Pour pouvoir faire l’impasse sur sa journée de travail en cas de grève, le cas de force majeur doit être de mise, cela implique : un « événement exceptionnel, imprévisible et irrésistible justifiant de s'exonérer d'une obligation, d'un engagement ou d'une responsabilité (par exemple : catastrophe naturelle pour un contrat d'assurance, décès pour un contrat de travail...) », selon le Code du travail.
Annoncé depuis plusieurs semaines, le cas de force majeur ne peut donc pas être invoqué.
L'employeur pourra donc vous reprocher de ne pas avoir pris vos dispositions pour vous organiser afin de vous rendre sur votre lieu de travail.
Pour éviter ces problèmes, il est nécessaire de signaler son retard ou son absence par écrit à son employeur et de demander une attestation aux services de transport.
Ces documents permettront de prouver votre bonne foi en cas de litige avec votre employeur.
Pour pouvoir faire l’impasse sur sa journée de travail en cas de grève, le cas de force majeur doit être de mise, cela implique : un « événement exceptionnel, imprévisible et irrésistible justifiant de s'exonérer d'une obligation, d'un engagement ou d'une responsabilité (par exemple : catastrophe naturelle pour un contrat d'assurance, décès pour un contrat de travail...) », selon le Code du travail.
Annoncé depuis plusieurs semaines, le cas de force majeur ne peut donc pas être invoqué.
L'employeur pourra donc vous reprocher de ne pas avoir pris vos dispositions pour vous organiser afin de vous rendre sur votre lieu de travail.
Pour éviter ces problèmes, il est nécessaire de signaler son retard ou son absence par écrit à son employeur et de demander une attestation aux services de transport.
Ces documents permettront de prouver votre bonne foi en cas de litige avec votre employeur.
L’employeur peut-il effectuer une retenue sur salaire ?
L'employeur n'a pas l'obligation de rémunérer le temps d'absence du salarié, sauf dans le cas d’une convention ou accord collectif plus favorable.
Cependant, la retenue sur le salaire doit être strictement proportionnelle à la durée de l'absence.
Afin d'éviter une baisse de sa rémunération et en accord avec l'employeur, vous pouvez compenser votre retard ou votre absence, soit en rattrapant vos heures à un autre moment, soit en posant un jour de congé ou, si vous en bénéficiez, un jour de RTT.
Enfin, il faut également retenir que, sauf accord de l'employeur, le salarié n'a pas le droit de quitter plus tôt son poste de travail.
Cependant, la retenue sur le salaire doit être strictement proportionnelle à la durée de l'absence.
Afin d'éviter une baisse de sa rémunération et en accord avec l'employeur, vous pouvez compenser votre retard ou votre absence, soit en rattrapant vos heures à un autre moment, soit en posant un jour de congé ou, si vous en bénéficiez, un jour de RTT.
Enfin, il faut également retenir que, sauf accord de l'employeur, le salarié n'a pas le droit de quitter plus tôt son poste de travail.
Le télétravail, l'une des solutions
Si le poste le permet, l'employeur et le salarié peuvent momentanément et d'un commun accord, recourir au télétravail.
L'accès au télétravail doit être organisé par un accord collectif ou une charte après avis du CSE.
En l'absence de ces derniers, l'accès au télétravail peut effectivement se faire directement par échange de mails entre le salarié et l'employeur.
Enfin, d’autres outils favorisent le travail à distance : webmail, conférence call, réseaux sociaux d’entreprise…
Ne reste plus qu’à s’organiser.
L'accès au télétravail doit être organisé par un accord collectif ou une charte après avis du CSE.
En l'absence de ces derniers, l'accès au télétravail peut effectivement se faire directement par échange de mails entre le salarié et l'employeur.
Enfin, d’autres outils favorisent le travail à distance : webmail, conférence call, réseaux sociaux d’entreprise…
Ne reste plus qu’à s’organiser.