La capitale confirme notamment son pouvoir d'attraction touristique avec les dernières transactions immobilières, comme le Sofitel Arc de Triomphe vendu pour 69 millions d'euros.
KPGM a présenté lundi dernier les résultats très encourageants de la 34e édition de son étude sur l'industrie hôtelière française.
Après plusieurs années de crise, le secteur sort enfin la tête de l'eau avec un taux moyen d'occupation cumulé à 66,4% en hausse de 3,6 points par rapport à juin 2010.
Les établissements 4 étoiles en ont largement profité, avec une progression de 4,3 points du taux d'occupation.
Mais les autres catégories ne sont pas en reste avec une augmentation de 2,2 points pour les 0 et 1 étoile, de 5 points pour les 2 étoiles et de 2,6 points pour les 3 étoiles.
Les évènements du Printemps arabe ont poussé les voyageurs à se replier sur des destinations plus sûres, et donc à séjourner dans des hôtels français.
« Le niveau de fréquentation se rapproche de l'année 2008, soit avant la crise des subprimes » explique Stéphane Botz, le directeur du pôle tourisme du cabinet d'étude.
Après plusieurs années de crise, le secteur sort enfin la tête de l'eau avec un taux moyen d'occupation cumulé à 66,4% en hausse de 3,6 points par rapport à juin 2010.
Les établissements 4 étoiles en ont largement profité, avec une progression de 4,3 points du taux d'occupation.
Mais les autres catégories ne sont pas en reste avec une augmentation de 2,2 points pour les 0 et 1 étoile, de 5 points pour les 2 étoiles et de 2,6 points pour les 3 étoiles.
Les évènements du Printemps arabe ont poussé les voyageurs à se replier sur des destinations plus sûres, et donc à séjourner dans des hôtels français.
« Le niveau de fréquentation se rapproche de l'année 2008, soit avant la crise des subprimes » explique Stéphane Botz, le directeur du pôle tourisme du cabinet d'étude.
Le luxe toujours gagnant
Grâce à cette forte demande, les hôteliers n'ont presque pas fait de promotions. Les prix moyens cumulés à fin août 2011 sont donc en hausse : + 11,7% en 4 étoiles, +6,1% en 3 étoiles, +5,2% en 2 étoiles et 2,9% pour les autres.
Conséquence, le RevPar grimpe de 18,7% pour les 4 étoiles et de 6,2% pour les 0 et 1 étoiles. Le résultat brut d'exploitation se remet doucement à niveau, notamment dans les segments haut de gamme.
Comme toujours, Paris et la Côte d'Azur ont tiré leur épingle du jeu. La capitale confirme notamment son pouvoir d'attraction touristique avec les dernières transactions immobilières, comme le Sofitel Arc de Triomphe vendu pour 69 millions d'euros ou le Pullman Paris Bercy, qui a coûté 96 millions d'euros.
La future taxe de 2% sur les nuitées à plus de 200 euros adoptée par l'assemblée nationale ne va certainement pas enrayer ce dynamisme.
« C'est l'équivalent annuel de l'inflation » rappelle Stéphane Botz. Pour lui, cette hausse de quelques euros n'aura pas d'impact sur une clientèle au fort pouvoir d'achat.
Conséquence, le RevPar grimpe de 18,7% pour les 4 étoiles et de 6,2% pour les 0 et 1 étoiles. Le résultat brut d'exploitation se remet doucement à niveau, notamment dans les segments haut de gamme.
Comme toujours, Paris et la Côte d'Azur ont tiré leur épingle du jeu. La capitale confirme notamment son pouvoir d'attraction touristique avec les dernières transactions immobilières, comme le Sofitel Arc de Triomphe vendu pour 69 millions d'euros ou le Pullman Paris Bercy, qui a coûté 96 millions d'euros.
La future taxe de 2% sur les nuitées à plus de 200 euros adoptée par l'assemblée nationale ne va certainement pas enrayer ce dynamisme.
« C'est l'équivalent annuel de l'inflation » rappelle Stéphane Botz. Pour lui, cette hausse de quelques euros n'aura pas d'impact sur une clientèle au fort pouvoir d'achat.