Durant le dernier IFTM, la nécessité d’innover a été largement évoquée. Le DG de Fram en a aussi fait son crédo lors de sa conférence de presse… Mais, les paroles et les incantations ont souvent bien du mal à être suivies d’actes allant dans le sens du futur ! - DR : C.E.
On s’en doutait, selon l’enquête Femme Actuelle réalisée avec Ipsos et Logica Business Consulting : presqu’un tiers de la population française fait ses courses alimentaires à 5€ près.
Parmi eux, 14% contrôlent même leurs dépenses à l’euro près. La grande majorité des consommateurs affirme même s’interdire toute variation de plus de 10 € du montant de leur caddie : 59%.
Pire ! Près d’un Français sur deux affirme être dans l’incapacité de mettre de l’argent de côté et, 13% des Français semblent sur le point de basculer dans la précarité, soit parce qu’ils sont obligés de vivre en partie sur leurs économies passées (9%) ou parce qu’ils doivent avoir recours à un ou plusieurs crédits pour boucler leur budget (4%).
Enfin, près d’un Français sur quatre se dit incapable de mobiliser plus de 300 € en cas de dépense imprévue.
Et pour finir : plus de huit Français sur dix estiment qu’ils vont devoir diminuer leur niveau de dépense au cours des six prochains mois dans de très nombreux domaines de la consommation !
L’avenir n’est pas totalement noir mais il est gris. En attendant des jours meilleurs, chacun s’invente des panoplies de survie et souscrit à de nouvelles pratiques de consommation qui ont le mérite de lutter contre la crise économique mais aussi contre la crise écologique.
C’est ainsi que les achats sans intermédiaires se multiplient, en particulier sur le Net, sur des sites de ventes privées, sur des sites d’achats groupés, sur des sites promotionnels.
Parmi eux, 14% contrôlent même leurs dépenses à l’euro près. La grande majorité des consommateurs affirme même s’interdire toute variation de plus de 10 € du montant de leur caddie : 59%.
Pire ! Près d’un Français sur deux affirme être dans l’incapacité de mettre de l’argent de côté et, 13% des Français semblent sur le point de basculer dans la précarité, soit parce qu’ils sont obligés de vivre en partie sur leurs économies passées (9%) ou parce qu’ils doivent avoir recours à un ou plusieurs crédits pour boucler leur budget (4%).
Enfin, près d’un Français sur quatre se dit incapable de mobiliser plus de 300 € en cas de dépense imprévue.
Et pour finir : plus de huit Français sur dix estiment qu’ils vont devoir diminuer leur niveau de dépense au cours des six prochains mois dans de très nombreux domaines de la consommation !
L’avenir n’est pas totalement noir mais il est gris. En attendant des jours meilleurs, chacun s’invente des panoplies de survie et souscrit à de nouvelles pratiques de consommation qui ont le mérite de lutter contre la crise économique mais aussi contre la crise écologique.
C’est ainsi que les achats sans intermédiaires se multiplient, en particulier sur le Net, sur des sites de ventes privées, sur des sites d’achats groupés, sur des sites promotionnels.
Le boom des échanges entre particuliers de maisons de vacances
Mais, ce n’est pas tout, d’autres formules entrent insensiblement dans les mœurs.
Initiées par des avant-gardes, ces pratiques se répandent dans toutes les couches de la société.
Ainsi, le co-voiturage ou la location de voitures entre particuliers comme celle proposée par Citizencar, compte de plus en plus d’adeptes.
Les échanges entre particuliers de maisons et d’appartements de vacances n’ont jamais aussi bien marché. D’autant que les beaux quartiers en ont pris l’initiative les premiers et en ont fait une pratique de distinction.
La location d’hébergement touristique en direct sur des sites dédiés, explose.
La revente entre particuliers, assurant un deuxième cycle de vie aux objets de la vie quotidienne ou à des billets de train et de théâtre, compte aussi parmi les formules à succès.
Tandis que l’on voit de plus en plus de jeunes et de moins jeunes s’offrir des années sabbatiques afin de s’exiler à l’étranger et d’échapper par la même occasion au marasme économique.
On les connaît dans les pays anglosaxons sous le nom de « career breakers ». Et, ils seraient près de 2 millions dans le monde… plus tentés par la qualité de vie que par des carrières professionnelles dont ils savent que, de toutes façons, elles pourront se briser sans prévenir.
Donc, ils partent avant qu’on les force à partir !
Initiées par des avant-gardes, ces pratiques se répandent dans toutes les couches de la société.
Ainsi, le co-voiturage ou la location de voitures entre particuliers comme celle proposée par Citizencar, compte de plus en plus d’adeptes.
Les échanges entre particuliers de maisons et d’appartements de vacances n’ont jamais aussi bien marché. D’autant que les beaux quartiers en ont pris l’initiative les premiers et en ont fait une pratique de distinction.
La location d’hébergement touristique en direct sur des sites dédiés, explose.
La revente entre particuliers, assurant un deuxième cycle de vie aux objets de la vie quotidienne ou à des billets de train et de théâtre, compte aussi parmi les formules à succès.
Tandis que l’on voit de plus en plus de jeunes et de moins jeunes s’offrir des années sabbatiques afin de s’exiler à l’étranger et d’échapper par la même occasion au marasme économique.
On les connaît dans les pays anglosaxons sous le nom de « career breakers ». Et, ils seraient près de 2 millions dans le monde… plus tentés par la qualité de vie que par des carrières professionnelles dont ils savent que, de toutes façons, elles pourront se briser sans prévenir.
Donc, ils partent avant qu’on les force à partir !
Le touriste, internaute, fournit en permanence des pistes aux pros
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Mais, dès les premières embellies économiques, reprendra-t-on le chemin d’une consommation « normale » telle que nous l’avons connue jusqu’ici ?
Pour les analystes, rien n’est moins sûr ! Les habitudes sont prises.
La lutte contre le gaspillage et les excès est entrée dans nos habitudes. Sans pour autant nous muter en « décroissants », nous nous transformons peu à peu en « alter-consommateurs » et nous installons dans une sorte de « sobriété heureuse ».
Nous confortant dans une attitude responsable jouant la cause du « vivre ensemble », de la solidarité et du développement durable, nous inventons petit à petit le nouveau système économique que les gouvernements et les entreprises peinent à imaginer et à mettre en place.
Une fois de plus, l’innovation vient donc de la base qui, avec les immenses capacités que l’homme a à réagir, ne cesse d’inventer et de réinventer ses modes de vie en les adaptant…
Parmi elles, un nouveau touriste, surtout quand il est internaute, fournit en permanence des pistes et ouvre de nouvelles voies qu’il suffirait d’observer de près pour les imiter et mettre en œuvre les innovations dont le secteur manque cruellement.
Durant le dernier IFTM, la nécessité d’innover a été largement évoquée, notamment au cours d’un séminaire proposé par Amadeus.
Le directeur général de Fram en a aussi fait son crédo lors de sa conférence de presse… Mais, les paroles et les incantations ont souvent bien du mal à être suivies d’actes allant dans le sens du futur !
Pour les analystes, rien n’est moins sûr ! Les habitudes sont prises.
La lutte contre le gaspillage et les excès est entrée dans nos habitudes. Sans pour autant nous muter en « décroissants », nous nous transformons peu à peu en « alter-consommateurs » et nous installons dans une sorte de « sobriété heureuse ».
Nous confortant dans une attitude responsable jouant la cause du « vivre ensemble », de la solidarité et du développement durable, nous inventons petit à petit le nouveau système économique que les gouvernements et les entreprises peinent à imaginer et à mettre en place.
Une fois de plus, l’innovation vient donc de la base qui, avec les immenses capacités que l’homme a à réagir, ne cesse d’inventer et de réinventer ses modes de vie en les adaptant…
Parmi elles, un nouveau touriste, surtout quand il est internaute, fournit en permanence des pistes et ouvre de nouvelles voies qu’il suffirait d’observer de près pour les imiter et mettre en œuvre les innovations dont le secteur manque cruellement.
Durant le dernier IFTM, la nécessité d’innover a été largement évoquée, notamment au cours d’un séminaire proposé par Amadeus.
Le directeur général de Fram en a aussi fait son crédo lors de sa conférence de presse… Mais, les paroles et les incantations ont souvent bien du mal à être suivies d’actes allant dans le sens du futur !
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