Décidément, ces Italiens sont très forts !
Et je vous avoue avoir un faible, non seulement pour ce pays et son peuple, sa culture et surtout, cet esprit joyeux et optimiste.
La compagnie italienne n'échappe pas à cette culture. Pourtant, rien n'est encore gagné, loin de là.
Et ce ne sont pas les 300 millions d'euros, récemment versés à la compagnie qui peuvent redresser la situation. Tout au plus lui donner un petit peu d'air frais.
Et pourtant, Alitalia détient encore quelques cartes qui pourraient la sauver. Etihad, le grand challenger d'Emirates, ne s'y est pas trompée.
La compagnie d'Abu Dhabi, qui cherche par tous les moyens à assurer son développement international, particulièrement sur les routes de l'Europe, n'a pas encore définitivement pris sa décision, mais…
Faut dire que l'enjeu est de taille, non seulement pour le développement de la compagnie, mais également pour l'avenir d'Alitalia. Et accessoirement, de celui d'Air France.
Cette dernière d'ailleurs, surveille très attentivement la situation. Alexandre de Juniac ne s'en cache pas, d'ailleurs. Et de toute façon, il n'a pas trop le choix.
Air France a tissé des liens de plus en plus étroits avec Etihad. Normal, d'ailleurs, les deux compagnies ont un ennemi commun : Emirates, bien sûr.
Et je vous avoue avoir un faible, non seulement pour ce pays et son peuple, sa culture et surtout, cet esprit joyeux et optimiste.
La compagnie italienne n'échappe pas à cette culture. Pourtant, rien n'est encore gagné, loin de là.
Et ce ne sont pas les 300 millions d'euros, récemment versés à la compagnie qui peuvent redresser la situation. Tout au plus lui donner un petit peu d'air frais.
Et pourtant, Alitalia détient encore quelques cartes qui pourraient la sauver. Etihad, le grand challenger d'Emirates, ne s'y est pas trompée.
La compagnie d'Abu Dhabi, qui cherche par tous les moyens à assurer son développement international, particulièrement sur les routes de l'Europe, n'a pas encore définitivement pris sa décision, mais…
Faut dire que l'enjeu est de taille, non seulement pour le développement de la compagnie, mais également pour l'avenir d'Alitalia. Et accessoirement, de celui d'Air France.
Cette dernière d'ailleurs, surveille très attentivement la situation. Alexandre de Juniac ne s'en cache pas, d'ailleurs. Et de toute façon, il n'a pas trop le choix.
Air France a tissé des liens de plus en plus étroits avec Etihad. Normal, d'ailleurs, les deux compagnies ont un ennemi commun : Emirates, bien sûr.
Laquelle a, depuis fort longtemps, lancé sa grande offensive sur les routes internationales. Particulièrement sur l'Europe, l'un des gros enjeux pour le développement des compagnies du Moyen Orient!
Du coup, pour Air France et Etihad, reprendre la main sur Alitalia est une option quasi stratégique, malgré le triste état dans lequel se trouve la compagnie.
Accablée de dettes, submergée par une masse salariale inconséquente, disposant d'une flotte de moins en moins adaptée aux contingences modernes, Alitalia dispose encore d'un réseau solide et qui avait d'ailleurs suscité chez Air France sa prise de participation.
Le problème étant toutefois qu'Air France n'a, du moins pour le moment, plus les moyens de ses ambitions. Et Alexandre de Juniac a beau tourner le problème dans tous les sens : sans une aide "extérieure", il ne pourra pas "aider" Alitalia.
Surtout si cette dernière n'entend pas céder aux exigences de la compagnie française, c’est-à-dire "dégraisser le mammouth", comme aurait dit en son temps un ministre particulièrement truculent et procéder à des économies drastiques.
Etihad aurait, semble-t-il, les mêmes exigences envers les Italiens. Mais eux, les Abu-dhabiens, ont les moyens de leurs exigences…
Et n'oublions pas qu'il faut, par tous les moyens possibles et imaginables, bloquer l'avancée inéluctable d'Emirates…
Pour Etihad, comme pour Air France, la partie est non seulement intéressante, mais peut devenir très profitable. Pour l'instant d'ailleurs, Etihad aurait bien besoin du "coup de main" d'Air France. Cette dernière y aurait aussi tout intérêt aussi.
Reste à savoir si les alliances d'aujourd'hui pourront perdurer, une fois l'affaire conclue…
Et ça, c'est pas forcément gagné !
Du coup, pour Air France et Etihad, reprendre la main sur Alitalia est une option quasi stratégique, malgré le triste état dans lequel se trouve la compagnie.
Accablée de dettes, submergée par une masse salariale inconséquente, disposant d'une flotte de moins en moins adaptée aux contingences modernes, Alitalia dispose encore d'un réseau solide et qui avait d'ailleurs suscité chez Air France sa prise de participation.
Le problème étant toutefois qu'Air France n'a, du moins pour le moment, plus les moyens de ses ambitions. Et Alexandre de Juniac a beau tourner le problème dans tous les sens : sans une aide "extérieure", il ne pourra pas "aider" Alitalia.
Surtout si cette dernière n'entend pas céder aux exigences de la compagnie française, c’est-à-dire "dégraisser le mammouth", comme aurait dit en son temps un ministre particulièrement truculent et procéder à des économies drastiques.
Etihad aurait, semble-t-il, les mêmes exigences envers les Italiens. Mais eux, les Abu-dhabiens, ont les moyens de leurs exigences…
Et n'oublions pas qu'il faut, par tous les moyens possibles et imaginables, bloquer l'avancée inéluctable d'Emirates…
Pour Etihad, comme pour Air France, la partie est non seulement intéressante, mais peut devenir très profitable. Pour l'instant d'ailleurs, Etihad aurait bien besoin du "coup de main" d'Air France. Cette dernière y aurait aussi tout intérêt aussi.
Reste à savoir si les alliances d'aujourd'hui pourront perdurer, une fois l'affaire conclue…
Et ça, c'est pas forcément gagné !
Autres articles
-
Delta, Air France-KLM, Lufthansa… Vers qui vole Ita Airways ? 🔑
-
Air France : exit Air Mauritius et bienvenue à Ita Airways ? 🔑
-
Aides d'Etat illégales : l'Italie doit récupérer 900 M€ auprès d'Alitalia
-
Etihad et Emirates vont tester le Travel Pass de Iata
-
Etihad Airways propose des tests PCR inclus dans le prix au départ d'Abu Dhabi