Même si le propos liminaire de la ministre du Tourisme, Olivia Grégoire, prend quelques précautions sur un contexte encore difficile avec une inflation persistante, des inquiétudes climatiques, un climat géopolitique tendu, « les vacances des Français sont un secteur sacralisé » se réjouit-elle.
Ils sont 73% des personnes interrogées par l’enquête à anticiper un départ en vacances sur les 4 mois de l’été, septembre inclus.
Lire aussi : Le séminaire de la CAT se transforme en Comité stratégique
Ce chiffre impressionnant appelle quelques nuances sur les retombées économiques qu’il projette.
Dans le détail, les futurs vacanciers reconnaissent qu’ils risquent de partir moins loin, moins longtemps et en dépensant avec plus de parcimonie. Mais ils partiront et 60% déclarent partir plus de 15 jours.
Ils sont 73% des personnes interrogées par l’enquête à anticiper un départ en vacances sur les 4 mois de l’été, septembre inclus.
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Dans le détail, les futurs vacanciers reconnaissent qu’ils risquent de partir moins loin, moins longtemps et en dépensant avec plus de parcimonie. Mais ils partiront et 60% déclarent partir plus de 15 jours.
Plus de la moitié des vacanciers choisissent un hébergement marchand
Pour 73% des candidats au départ, les Régions françaises seront leur destination de prédilection.
C’est 4% de moins que l’an passé reconnait François de Canson, président d’ADN Tourisme, co-commanditaire de l’enquête, qui constate que l’attrait de l’étranger est un peu plus fort, notamment pour les CSP+.
Les intentions manifestées par les Français se traduisent déjà dans les chiffres des réservations engrangées par l’hébergement marchand. Comme l’indique l’enquête, plus de la moitié des partants choisissent un hébergement marchand (24% en location saisonnière, 16% en camping, 14% en hôtellerie) et au 15 juin 91 millions de nuitées sont déjà dans les plannings des hébergeurs (+5% sur 2022).
C’est 4% de moins que l’an passé reconnait François de Canson, président d’ADN Tourisme, co-commanditaire de l’enquête, qui constate que l’attrait de l’étranger est un peu plus fort, notamment pour les CSP+.
Les intentions manifestées par les Français se traduisent déjà dans les chiffres des réservations engrangées par l’hébergement marchand. Comme l’indique l’enquête, plus de la moitié des partants choisissent un hébergement marchand (24% en location saisonnière, 16% en camping, 14% en hôtellerie) et au 15 juin 91 millions de nuitées sont déjà dans les plannings des hébergeurs (+5% sur 2022).
Saison estivale 2023 : les conditions climatiques motivent le choix de dernière minute
Pour autant, il reste quelques incertitudes sur le choix précis des destinations. Autant Olivia Grégoire que François de Canson soulignent que les conditions climatiques vont influencer des décisions de dernière minute.
D’ores et déjà, les Hauts-de-France, la Bretagne et le littoral atlantique connaissent des surcroits de réservation par rapport à 2022.
La côte méditerranéenne pourrait souffrir de cette concurrence, mais elle profite plus que les autres régions de l’afflux des clientèles étrangères.
D’ores et déjà, les Hauts-de-France, la Bretagne et le littoral atlantique connaissent des surcroits de réservation par rapport à 2022.
La côte méditerranéenne pourrait souffrir de cette concurrence, mais elle profite plus que les autres régions de l’afflux des clientèles étrangères.
Les réservations de nuitées internationales sont en avance de 21%
La clientèle étrangère, justement, devrait être aussi au rendez-vous comme le prévoit Caroline Leboucher, directrice générale d’Atout France. La France reste le choix N°1 de nombreux visiteurs internationaux long-courriers et profitera notamment de l’effet Coupe du Monde de Rugby en octobre prochain.
Les marchés de proximité continuent d’alimenter les principaux flux : britanniques, allemands, belges et suisses.
Les réservations enregistrées au 15 juin en provenance de l’étrangers cumulent 31 millions de nuitées, soit une avance de 18% sur 2022.
Les recettes internationales ne s’en portent que mieux : les 58 milliards € accumulés l’an passé seront largement dépassés, compte-tenu de l’avance déjà prise au printemps : +21% entre janvier et avril 2023. Le retour des Américains, grands consommateurs de tourisme, et l’arrivée des afficionados de rugby feront exploser les compteurs de la Banque de France.
Les nouvelles sont même plutôt bonnes du côté de la Chine avec une forte augmentation des rotations aériennes entre la France et l’Empire du milieu, passant de 16 à 50 hebdomadaires depuis le 15 juin dernier. Même encore timide, la venue des touristes chinois est progressive compte tenu de la priorité qu’ils affichent pour visiter la France.
Les marchés de proximité continuent d’alimenter les principaux flux : britanniques, allemands, belges et suisses.
Les réservations enregistrées au 15 juin en provenance de l’étrangers cumulent 31 millions de nuitées, soit une avance de 18% sur 2022.
Les recettes internationales ne s’en portent que mieux : les 58 milliards € accumulés l’an passé seront largement dépassés, compte-tenu de l’avance déjà prise au printemps : +21% entre janvier et avril 2023. Le retour des Américains, grands consommateurs de tourisme, et l’arrivée des afficionados de rugby feront exploser les compteurs de la Banque de France.
Les nouvelles sont même plutôt bonnes du côté de la Chine avec une forte augmentation des rotations aériennes entre la France et l’Empire du milieu, passant de 16 à 50 hebdomadaires depuis le 15 juin dernier. Même encore timide, la venue des touristes chinois est progressive compte tenu de la priorité qu’ils affichent pour visiter la France.
Une vigilance nécessaire dans un contexte concurrentiel accru
Vigilance néanmoins, insiste Caroline Leboucher, la concurrence est de plus rude et l’Espagne se montre de plus en plus active avec des résultats concrets.
Largement devant la France en termes de longueur de séjours et de recettes internationales, elle grignote petit à petit les parts de marché jouant notamment d’une économie plus libérale pour les opérateurs touristiques et de tarifs moins impactés par l’inflation.
Lire aussi : Surtourisme : Olivia Grégoire dégaine son plan !
L’inflation, même en déclin, est un frein évident aux dépenses locales et un prétexte facile pour les abus. Olivia Grégoire, également ministre de la Consommation, rappelle le rôle de la DGCCRF pour « lutter contre les arnaques estivales ».
10 000 contrôles sont déjà programmés dans les destinations estivales hexagonales. Elle rappelle que tout à chacun peut utiliser l’application Signal Conso pour dénoncer les excès.
Largement devant la France en termes de longueur de séjours et de recettes internationales, elle grignote petit à petit les parts de marché jouant notamment d’une économie plus libérale pour les opérateurs touristiques et de tarifs moins impactés par l’inflation.
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L’inflation, même en déclin, est un frein évident aux dépenses locales et un prétexte facile pour les abus. Olivia Grégoire, également ministre de la Consommation, rappelle le rôle de la DGCCRF pour « lutter contre les arnaques estivales ».
10 000 contrôles sont déjà programmés dans les destinations estivales hexagonales. Elle rappelle que tout à chacun peut utiliser l’application Signal Conso pour dénoncer les excès.
Une nouvelle croissance qui va soutenir les investissements touristiques
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En conclusion des diverses présentations, Christian Mantei, président d’Atout France s’est félicité de « cette nouvelle énergie de croissance. Elle va permettre le financement des projets de transformation numérique et écologique indispensable pour s’adapter aux nouvelles conditions du marché. L’an passé l’investissement touristique a bondi jusqu’à 18 milliards d’euros et l’effort doit être maintenu ».
Il souligne, par ailleurs, un paradoxe de cette dernière crise : « Auparavant, la sortie de crise était tirée par la reprise du tourisme d’affaires. Après la Covid, c’est l’inverse qui s’est produit, le loisir a été le moteur de la reprise et la bonne nouvelle vient du rebond récent du tourisme d’affaires ».
Il souligne, par ailleurs, un paradoxe de cette dernière crise : « Auparavant, la sortie de crise était tirée par la reprise du tourisme d’affaires. Après la Covid, c’est l’inverse qui s’est produit, le loisir a été le moteur de la reprise et la bonne nouvelle vient du rebond récent du tourisme d’affaires ».
Publié par Bruno Courtin
Responsable rubrique Partez en France - TourMaG.com
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