Toute la transformation du Polarfront a été centrée sur le gain en énérgie@Cécile BELHAMRI - Résidence d'artiste Latitude Blanche (19)
Yann Le Bellec qui dirige Latitude blanche, une agence de voyages qui exploite depuis 2017, le navire d’expédition Polarfront, peut être soulagé après « un marathon de six mois ».
Le bateau, qui navigue dans les eaux polaires, a quitté le chantier de Concarneau mi-mars, comme cela était prévu avant les travaux débutés en novembre. « Il n’y a pas eu de retard et c’est une grande fierté », souligne cet ancien capitaine. « Le Polarfront est toujours parti au jour près et à l’heure prévue, on essaie de maintenir ce standard. »
Le chantier aura coûté à l’entreprise « plusieurs millions d’euros », soit, selon Yann Le Bellec, « cinq fois la valeur du navire telle qu’elle était inscrite dans la comptabilité, à notre échelle, c’est énorme ».
Le bateau, qui navigue dans les eaux polaires, a quitté le chantier de Concarneau mi-mars, comme cela était prévu avant les travaux débutés en novembre. « Il n’y a pas eu de retard et c’est une grande fierté », souligne cet ancien capitaine. « Le Polarfront est toujours parti au jour près et à l’heure prévue, on essaie de maintenir ce standard. »
Le chantier aura coûté à l’entreprise « plusieurs millions d’euros », soit, selon Yann Le Bellec, « cinq fois la valeur du navire telle qu’elle était inscrite dans la comptabilité, à notre échelle, c’est énorme ».
Polarfront : un travail sur la chaîne énergétique de A à Z
Toute la transformation a « été centrée sur le gain en énergie ». Yann Le Bellec précise : « Si on prend une voiture de 1976 (date à laquelle a été mis en service le Polarfront) et une voiture d'aujourd'hui, nous sommes dans deux mondes complètement différents, c’est pareil pour les bateaux. »
Dans le détail, de l’hélice à la passerelle, tous les systèmes ont été renouvelés : le bateau s’appuie désormais sur une propulsion électrique avec deux moteurs, une hélice à 5 pales fixes, d’un plus grand diamètre, sans tuyère et trois groupes électrogènes principaux avec systèmes de réduction catalytique des gaz d’échappement.
Et, aussi, une chaudière à haut rendement combinée avec un système de récupération de chaleur des moteurs. Sans oublier la connexion électrique à quai lorsque les ports le permettent.
Le dirigeant précise : « On a vraiment travaillé sur la chaîne énergétique de A à Z, j'avais annoncé une réduction de consommation d'environ 40%, et là, les calculs qu'on fait depuis les essais en mer sont plutôt à 50% ».
Dans le détail, de l’hélice à la passerelle, tous les systèmes ont été renouvelés : le bateau s’appuie désormais sur une propulsion électrique avec deux moteurs, une hélice à 5 pales fixes, d’un plus grand diamètre, sans tuyère et trois groupes électrogènes principaux avec systèmes de réduction catalytique des gaz d’échappement.
Et, aussi, une chaudière à haut rendement combinée avec un système de récupération de chaleur des moteurs. Sans oublier la connexion électrique à quai lorsque les ports le permettent.
Le dirigeant précise : « On a vraiment travaillé sur la chaîne énergétique de A à Z, j'avais annoncé une réduction de consommation d'environ 40%, et là, les calculs qu'on fait depuis les essais en mer sont plutôt à 50% ».
Joindre l'utile à l'agréable
Yann Le Bellec, dirigeant de Latitude Blanche @Latitude Blanche
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Yann Le Bellec profitera de la prochaine croisière du Polarfront fin mars en Norvège pour faire les calculs les plus précis possibles. « Nous avons réalisé ces travaux alors que cela ne nous était pas imposé. C'est vraiment un choix d'entreprise ».
Il explique : « Il y a un vrai attrait pour les régions polaires. En 2024, à une ou deux cabines près, nous sommes complets tout comme en 2024. On commence à remplir 2026. Avec des scientifiques, nous aimons faire découvrir ces endroits qui sont fragiles à nos passagers.
On doit savoir ce qui s'y passe pour mieux et moins consommer au retour. Bien souvent, en quittant le bateau, nos clients nous disent qu’ils ont beaucoup appris. On joint l’utile à l’agréable. »
Latitude Blanche vend ses voyages directement ou par l’intermédiaire de tour-opérateurs spécialisés.
« Certains, comme aux Pays-Bas, sont centrés sur la nage avec les baleines et les orques. Nous avons aussi un client en Californie qui est spécialisé dans les voyages photo. De notre côté, nous organisons des expéditions sans thème particulier. Nos passagers font de la photo, de la rando, participent aux conférences ».
Enfin, précisons, qu’à l’exception du vin le prix, de l’ordre « de 1.000 euros par jour et par personne » comprend toutes les prestations ».
Il explique : « Il y a un vrai attrait pour les régions polaires. En 2024, à une ou deux cabines près, nous sommes complets tout comme en 2024. On commence à remplir 2026. Avec des scientifiques, nous aimons faire découvrir ces endroits qui sont fragiles à nos passagers.
On doit savoir ce qui s'y passe pour mieux et moins consommer au retour. Bien souvent, en quittant le bateau, nos clients nous disent qu’ils ont beaucoup appris. On joint l’utile à l’agréable. »
Latitude Blanche vend ses voyages directement ou par l’intermédiaire de tour-opérateurs spécialisés.
« Certains, comme aux Pays-Bas, sont centrés sur la nage avec les baleines et les orques. Nous avons aussi un client en Californie qui est spécialisé dans les voyages photo. De notre côté, nous organisons des expéditions sans thème particulier. Nos passagers font de la photo, de la rando, participent aux conférences ».
Enfin, précisons, qu’à l’exception du vin le prix, de l’ordre « de 1.000 euros par jour et par personne » comprend toutes les prestations ».