TourMaG.com : La question du recrutement de personnel et notamment de chauffeurs d’autocar a-t-elle évolué depuis votre congrès de Dinard, l’an passé ?
Michel Seyt : Oui, mais malheureusement pas dans le bon sens. Nos craintes se sont confirmées et au-delà. Nous n’en avions pas fait un thème du congrès de Pau, mais il s’est invité de lui-même comme il se retrouve dans toutes les rencontres professionnelles.
Le thème global du congrès était « Tous les Paussibles ! » puisque nous cherchons, en tant que chefs d’entreprise, à nous focaliser sur les solutions au-delà des constats. Nous avons la double difficulté d’un contexte problématique de recrutement et celui d’un cadre de convention collective contraignant.
La solution tient, en partie, à une remise à plat de notre modèle social.
TourMaG.com : C’est donc un travail de longue haleine ?
Michel Seyt : A l’évidence et nous ne pouvons pas être les seuls à nous y atteler. Ce modèle social, qui fixe les conditions de travail de nos chauffeurs, repose aussi très largement sur la nature des tâches qui leur sont fixées et notamment le ramassage des élèves en période scolaire.
Si une bonne partie des chauffeurs accepte – et pour certains se satisfont – d’un modèle où ils ne travaillent que quelques heures le matin et l’après-midi, de plus en plus de jeunes qui veulent faire ce métier recherche une activité à temps plein.
Les contrats avec les collectivités, fondés sur la rémunération au temps passé en CPS (contrat période scolaire) ne répondent pas à ces attentes. Il faudrait tout remettre à plat.
TourMaG.com : Avez-vous une oreille attentive des Régions, qui financent ces contrats ?
Michel Seyt : Grâce au gros travail de sensibilisation mené par la FNTV, en tant que syndicat professionnel, les conservations sont engagées sur des aménagements possibles à ces contrats qui ne sont pas révolutionnaires.
Il suffirait d’y ajouter le transport des activités périscolaires et tous les autres déplacements de groupes d’élèves et d’étudiants pour dégager un volume d’affaires qui permettrait la rémunération de chauffeurs à temps plein.
On peut aussi organiser différemment les circuits de ramassage, sans être trop technique, en séparant les collèges des lycées… Les responsables Transports des Régions ont pris conscience de nos difficultés et semblent prêts à trouver des solutions. Il suffit de savoir qu’il va nous manquer 8 000 conducteurs de car à la prochaine rentrée scolaire et qu’on ne sait pas encore comment transporter entre 300 000 et 400 000 élèves.
L’urgence se fait sentir mais on ne sent pas encore une véritable volonté de redéfinir les marchés publics de transport scolaire qui sont d’une grande complexité. Il faudra pourtant bien y arriver.
Michel Seyt : Oui, mais malheureusement pas dans le bon sens. Nos craintes se sont confirmées et au-delà. Nous n’en avions pas fait un thème du congrès de Pau, mais il s’est invité de lui-même comme il se retrouve dans toutes les rencontres professionnelles.
Le thème global du congrès était « Tous les Paussibles ! » puisque nous cherchons, en tant que chefs d’entreprise, à nous focaliser sur les solutions au-delà des constats. Nous avons la double difficulté d’un contexte problématique de recrutement et celui d’un cadre de convention collective contraignant.
La solution tient, en partie, à une remise à plat de notre modèle social.
TourMaG.com : C’est donc un travail de longue haleine ?
Michel Seyt : A l’évidence et nous ne pouvons pas être les seuls à nous y atteler. Ce modèle social, qui fixe les conditions de travail de nos chauffeurs, repose aussi très largement sur la nature des tâches qui leur sont fixées et notamment le ramassage des élèves en période scolaire.
Si une bonne partie des chauffeurs accepte – et pour certains se satisfont – d’un modèle où ils ne travaillent que quelques heures le matin et l’après-midi, de plus en plus de jeunes qui veulent faire ce métier recherche une activité à temps plein.
Les contrats avec les collectivités, fondés sur la rémunération au temps passé en CPS (contrat période scolaire) ne répondent pas à ces attentes. Il faudrait tout remettre à plat.
TourMaG.com : Avez-vous une oreille attentive des Régions, qui financent ces contrats ?
Michel Seyt : Grâce au gros travail de sensibilisation mené par la FNTV, en tant que syndicat professionnel, les conservations sont engagées sur des aménagements possibles à ces contrats qui ne sont pas révolutionnaires.
Il suffirait d’y ajouter le transport des activités périscolaires et tous les autres déplacements de groupes d’élèves et d’étudiants pour dégager un volume d’affaires qui permettrait la rémunération de chauffeurs à temps plein.
On peut aussi organiser différemment les circuits de ramassage, sans être trop technique, en séparant les collèges des lycées… Les responsables Transports des Régions ont pris conscience de nos difficultés et semblent prêts à trouver des solutions. Il suffit de savoir qu’il va nous manquer 8 000 conducteurs de car à la prochaine rentrée scolaire et qu’on ne sait pas encore comment transporter entre 300 000 et 400 000 élèves.
L’urgence se fait sentir mais on ne sent pas encore une véritable volonté de redéfinir les marchés publics de transport scolaire qui sont d’une grande complexité. Il faudra pourtant bien y arriver.
"Clairement l’activité transport occasionnel et touristique a bien repris"
TourMaG : Le tourisme en autocar a été une grande victime de la pandémie de Covid, peut-on dire que le plus dur est passé et que l’activité a repris ?
Michel Seyt : Clairement l’activité transport occasionnel et touristique a bien repris. Les entreprises adhérentes de Réunir sont très confiantes et leur carnet de commandes est déjà plein depuis des mois.
On a évidemment perdu des conducteurs Grand Tourisme, mais le phénomène est plus marginal que dans le transport régulier et le ramassage scolaire. Tous les autocars sont sur la route et l’envie de voyager est très sensible.
TourMaG : Peut-on parler d’une évolution dans les demandes de voyages et un repli plus marqué sur le marché intérieur et les grandes régions françaises ?
Michel Seyt : On ressent plusieurs phénomènes qui se conjuguent. Une prise de conscience de la responsabilité environnementale, couplée à des difficultés récurrentes du transport aérien qui annule sans arrêt des vols pour toutes sortes de raisons, la hausse des tarifs due au prix du carburant, … tout cela redonne de l’intérêt au voyage en autocar, moins sur des parcours internationaux et davantage dans les régions.
On se rapproche du niveau d’activité de 2019, année de référence, et j’espère qu’on va y parvenir.
Michel Seyt : Clairement l’activité transport occasionnel et touristique a bien repris. Les entreprises adhérentes de Réunir sont très confiantes et leur carnet de commandes est déjà plein depuis des mois.
On a évidemment perdu des conducteurs Grand Tourisme, mais le phénomène est plus marginal que dans le transport régulier et le ramassage scolaire. Tous les autocars sont sur la route et l’envie de voyager est très sensible.
TourMaG : Peut-on parler d’une évolution dans les demandes de voyages et un repli plus marqué sur le marché intérieur et les grandes régions françaises ?
Michel Seyt : On ressent plusieurs phénomènes qui se conjuguent. Une prise de conscience de la responsabilité environnementale, couplée à des difficultés récurrentes du transport aérien qui annule sans arrêt des vols pour toutes sortes de raisons, la hausse des tarifs due au prix du carburant, … tout cela redonne de l’intérêt au voyage en autocar, moins sur des parcours internationaux et davantage dans les régions.
On se rapproche du niveau d’activité de 2019, année de référence, et j’espère qu’on va y parvenir.
"Soyons clairs c’est une vision de BoBo qui idéalise le transport"
TourMaG : Et pourtant, les métropoles continuent de montrer du doigt l’autocar et multiplient les restrictions d’accès au centre-ville. Comment le vivez-vous ?
Michel Seyt : C’est une situation incompréhensible et un véritable dialogue de sourds à propos des ZFE, zones à faibles émissions, qui condamnent la circulation des autocars en centre-ville.
Je continue de penser que c’est un non-sens environnemental puisqu’un autocar remplace 30 véhicules individuels et c’est certainement un bon moyen de lutter contre la pollution urbaine.
Lire aussi : Alexandre Delvallez (Réunir) : "Nous voulons être totalement connectés à l’industrie touristique"
C’est un non-sens social, car vous priver d’un accès facile aux sites touristiques les centaines de milliers de touristes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas prendre leur véhicule personnel ou les transports en commun.
TourMaG : Y a-t-il moyen de débloquer la situation ?
Michel Seyt : Tant que l’autocar est assimilé à un poids lourd, avec les nuisances qu’on lui associe visuelles ou de motorisation, le dialogue va rester compliqué. Je ne nie pas les bonnes intentions des élus locaux, mais soyons clairs c’est une vision de BoBo qui idéalise le transport sans avoir pleine conscience des réalités économiques et sociales.
J’aurais tendance à être dur avec ces élus que j’accuse d’une certaine ségrégation sociale.
Michel Seyt : C’est une situation incompréhensible et un véritable dialogue de sourds à propos des ZFE, zones à faibles émissions, qui condamnent la circulation des autocars en centre-ville.
Je continue de penser que c’est un non-sens environnemental puisqu’un autocar remplace 30 véhicules individuels et c’est certainement un bon moyen de lutter contre la pollution urbaine.
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C’est un non-sens social, car vous priver d’un accès facile aux sites touristiques les centaines de milliers de touristes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas prendre leur véhicule personnel ou les transports en commun.
TourMaG : Y a-t-il moyen de débloquer la situation ?
Michel Seyt : Tant que l’autocar est assimilé à un poids lourd, avec les nuisances qu’on lui associe visuelles ou de motorisation, le dialogue va rester compliqué. Je ne nie pas les bonnes intentions des élus locaux, mais soyons clairs c’est une vision de BoBo qui idéalise le transport sans avoir pleine conscience des réalités économiques et sociales.
J’aurais tendance à être dur avec ces élus que j’accuse d’une certaine ségrégation sociale.
Le congrès marquait une première étape après la nouvelle orientation prise par Réunir
TourMaG : Pour en revenir à votre récent congrès Réunir de Pau, quels éléments p(au)sitifs en avez-vous tiré ?
Michel Seyt : Comme je vous l’ai indiqué, il était placé sur le signe de « Tous les (Pau)ssibles ! » et il marquait une première étape après la nouvelle orientation prise par Réunir depuis la dernière assemblée générale de l’association.
Alain-Jean Berthelet a pris du recul après plus d’une vingtaine d’années de présidence et la nouvelle équipe constituée autour de moi a pour vocation d’associer les piliers historiques de notre association à une nouvelle génération de plus jeunes entrepreneurs.
La feuille de route a été écrite conjointement avec le nouveau directeur général, Alexandre Delvallez, une jeune recrue de Réunir qui a fait ses preuves à la tête de la filiale Saybus by Réunir et qui communique tout son dynamisme à l’état-major. Nous voulons apporter des solutions concrètes aux PME qui ont besoin d’échanger et de profiter de services communs.
TourMaG : Quelles sont les pistes qui vont vous mobiliser ?
Michel Seyt : La première demande à satisfaire est l’assistance pour répondre aux appels d’offre qui sont un élément vital du fonctionnement de nos PME et qui deviennent très complexe. Le pôle Développement a été renforcé pour apporter cette assistance.
Le second sujet majeur est celui des assurances. L’adhésion à Réunir est conditionnée par le fait de passer toute la flotte sous la couverture de Réunir Assurance.
Un nouvel appel d’offre a été lancé auprès des courtiers pour proposer des tarifs encore plus avantageux à la rentrée. Nous travaillons aussi sur les pratiques d’achats en commun de matériel pour donner plus de souplesse aux adhérents.
Michel Seyt : Comme je vous l’ai indiqué, il était placé sur le signe de « Tous les (Pau)ssibles ! » et il marquait une première étape après la nouvelle orientation prise par Réunir depuis la dernière assemblée générale de l’association.
Alain-Jean Berthelet a pris du recul après plus d’une vingtaine d’années de présidence et la nouvelle équipe constituée autour de moi a pour vocation d’associer les piliers historiques de notre association à une nouvelle génération de plus jeunes entrepreneurs.
La feuille de route a été écrite conjointement avec le nouveau directeur général, Alexandre Delvallez, une jeune recrue de Réunir qui a fait ses preuves à la tête de la filiale Saybus by Réunir et qui communique tout son dynamisme à l’état-major. Nous voulons apporter des solutions concrètes aux PME qui ont besoin d’échanger et de profiter de services communs.
TourMaG : Quelles sont les pistes qui vont vous mobiliser ?
Michel Seyt : La première demande à satisfaire est l’assistance pour répondre aux appels d’offre qui sont un élément vital du fonctionnement de nos PME et qui deviennent très complexe. Le pôle Développement a été renforcé pour apporter cette assistance.
Le second sujet majeur est celui des assurances. L’adhésion à Réunir est conditionnée par le fait de passer toute la flotte sous la couverture de Réunir Assurance.
Un nouvel appel d’offre a été lancé auprès des courtiers pour proposer des tarifs encore plus avantageux à la rentrée. Nous travaillons aussi sur les pratiques d’achats en commun de matériel pour donner plus de souplesse aux adhérents.
Le monde des PME autocaristes est un interlocuteur à prendre en compte par les autres acteurs du tourisme.
TourMaG : Quelle place donnez-vous à Saybus by Réunir, la filiale commerciale de l’association ?
Michel Seyt : Vous aurez compris de notre nouvelle organisation et de la nomination du patron de Saybus, Alexandre Delvallez, comme directeur général de l’association, qu’un vrai tournant a été pris.
Saybus by Réunir est encore jeune, à peine trois ans d’existence, et pourtant la filiale a fait la démonstration de son efficacité. L’arrivée d’Alexandre qui a su s’entourer d’une équipe jeune très dynamique a imposé son activité auprès de tous ceux qui avaient un doute.
Aujourd’hui Saybus est une plateforme d’apport d’affaires qui a la particularité de pouvoir répondre à des demandes complexes, notamment pour les grands rassemblements nationaux qui nécessitent une logistique importante et un grand nombre de véhicules.
C’est un peu sa marque de fabrique. Ils le font très bien et ils le font dans une ambiance telle qu’elle a emporté l’adhésion de tous, en véhiculant une image beaucoup plus dynamique.
TourMaG : Vous serez présent en tant que Réunir sur le salon IFTM Top Resa, d’ailleurs à nos côtés pour la petite histoire, est-ce aussi un signe de votre intérêt pour le tourisme, au-delà du transport régulier ?
Michel Seyt : En effet, nous avons l’ambition de montrer que le monde des PME autocaristes est un interlocuteur à prendre en compte par les autres acteurs du tourisme. C’est tout le sens de notre présence au salon IFTM. Pensez à nous !
Nous sommes en ordre de marche ! Pas mal de nos adhérents ont une activité de production tourisme et d’autres peuvent être des partenaires du transport.
TourMag : Dans un monde idéal, si on se prenait à rêver à des changements positifs dans les prochains mois ou années, qu’attendriez-vous de vos interlocuteurs ?
Michel Seyt : La pierre angulaire de nos activités reste les marchés publics. Dans mes conversations avec mes confrères patrons de PME, et malgré leur enthousiasme, leur amour du métier, je ressens de plus en plus d’angoisse pour l’avenir, avec des difficultés qui s’accumulent.
Nous manquons terriblement de visibilité et il serait bon que les autorités organisatrices de transport (AOT), en d’autres termes les Régions, nous entendent, nous apportent plus de visibilité et un volume d’activité qui nous sécurisent, compte tenu notamment des énormes investissements que cela implique de notre part.
Si j’avais un autre souhait pour notre association, c’est de l’ouvrir encore davantage vers les jeunes PME, trop souvent isolées.
Ne pas se sentir seul dans un environnement de plus en plus anxiogène est un atout précieux. Notre but est de leur offrir un lieu de rencontre et de partage. Nous venons d’accueillir 5 nouvelles entreprises et j’aimerais à la fin de mon mandait pouvoir dire que j’ai agrandi le cercle.
Michel Seyt : Vous aurez compris de notre nouvelle organisation et de la nomination du patron de Saybus, Alexandre Delvallez, comme directeur général de l’association, qu’un vrai tournant a été pris.
Saybus by Réunir est encore jeune, à peine trois ans d’existence, et pourtant la filiale a fait la démonstration de son efficacité. L’arrivée d’Alexandre qui a su s’entourer d’une équipe jeune très dynamique a imposé son activité auprès de tous ceux qui avaient un doute.
Aujourd’hui Saybus est une plateforme d’apport d’affaires qui a la particularité de pouvoir répondre à des demandes complexes, notamment pour les grands rassemblements nationaux qui nécessitent une logistique importante et un grand nombre de véhicules.
C’est un peu sa marque de fabrique. Ils le font très bien et ils le font dans une ambiance telle qu’elle a emporté l’adhésion de tous, en véhiculant une image beaucoup plus dynamique.
TourMaG : Vous serez présent en tant que Réunir sur le salon IFTM Top Resa, d’ailleurs à nos côtés pour la petite histoire, est-ce aussi un signe de votre intérêt pour le tourisme, au-delà du transport régulier ?
Michel Seyt : En effet, nous avons l’ambition de montrer que le monde des PME autocaristes est un interlocuteur à prendre en compte par les autres acteurs du tourisme. C’est tout le sens de notre présence au salon IFTM. Pensez à nous !
Nous sommes en ordre de marche ! Pas mal de nos adhérents ont une activité de production tourisme et d’autres peuvent être des partenaires du transport.
TourMag : Dans un monde idéal, si on se prenait à rêver à des changements positifs dans les prochains mois ou années, qu’attendriez-vous de vos interlocuteurs ?
Michel Seyt : La pierre angulaire de nos activités reste les marchés publics. Dans mes conversations avec mes confrères patrons de PME, et malgré leur enthousiasme, leur amour du métier, je ressens de plus en plus d’angoisse pour l’avenir, avec des difficultés qui s’accumulent.
Nous manquons terriblement de visibilité et il serait bon que les autorités organisatrices de transport (AOT), en d’autres termes les Régions, nous entendent, nous apportent plus de visibilité et un volume d’activité qui nous sécurisent, compte tenu notamment des énormes investissements que cela implique de notre part.
Si j’avais un autre souhait pour notre association, c’est de l’ouvrir encore davantage vers les jeunes PME, trop souvent isolées.
Ne pas se sentir seul dans un environnement de plus en plus anxiogène est un atout précieux. Notre but est de leur offrir un lieu de rencontre et de partage. Nous venons d’accueillir 5 nouvelles entreprises et j’aimerais à la fin de mon mandait pouvoir dire que j’ai agrandi le cercle.
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