Depuis le Mont Saint-Michel, la RN175 rejoint Avranches, une ville perchée où il est d’usage de faire étape, ne serait-ce que pour visiter sa basilique Saint-Gervais, phare de la Manche avec ses 74 m de clocher.
Mais l’attraction majeure de la ville est le Scriptorial. Ce musée contemporain raconte par le menu l’histoire du Mont Saint-Michel et ses liens avec Avranches.
Il présente, c’est le clou de la visite, des manuscrits du 9e au 15e s. réalisés par les moines du Mont et d’ailleurs.
En sortant, vous pourrez aussi vous balader dans la vieille ville médiévale et observer de belles maisons à colombages et à encorbellements.
Mais l’attraction majeure de la ville est le Scriptorial. Ce musée contemporain raconte par le menu l’histoire du Mont Saint-Michel et ses liens avec Avranches.
Il présente, c’est le clou de la visite, des manuscrits du 9e au 15e s. réalisés par les moines du Mont et d’ailleurs.
En sortant, vous pourrez aussi vous balader dans la vieille ville médiévale et observer de belles maisons à colombages et à encorbellements.
Bec d’Andaine
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La D911 d’Avranches à Granville (33 km) est un pur bonheur de parcours côtier, avec ses villages pieds dans la baie.
Toujours sur fond de Mont Saint-Michel, précédé ici de l’îlot de Tombelaine, vous découvrirez le Grouin du sud et sa vue splendide, l’ancien prieuré de Saint-Léonard, le port de Genêts et ses maisons de schiste et de grès, le bec d’Andaine (point de départ de la traversée pédestre vers le mont Saint-Michel à marée basse), le château de Brion, les plages dunaires de Dragey où l’on entraîne encore des purs-sangs, Saint-Jean-le-Thomas et ses villas balnéaires 19e s., les falaises de Champeaux et leurs cabanes Vauban, Carolles et ses cabines de bains colorées, Jullouville et sa grande plage…
Il y a là de quoi largement passer la journée.
Toujours sur fond de Mont Saint-Michel, précédé ici de l’îlot de Tombelaine, vous découvrirez le Grouin du sud et sa vue splendide, l’ancien prieuré de Saint-Léonard, le port de Genêts et ses maisons de schiste et de grès, le bec d’Andaine (point de départ de la traversée pédestre vers le mont Saint-Michel à marée basse), le château de Brion, les plages dunaires de Dragey où l’on entraîne encore des purs-sangs, Saint-Jean-le-Thomas et ses villas balnéaires 19e s., les falaises de Champeaux et leurs cabanes Vauban, Carolles et ses cabines de bains colorées, Jullouville et sa grande plage…
Il y a là de quoi largement passer la journée.
Au cœur du bocage
Granville « la blanche » clôt ce passage remarquable.
Vous devrez consentir une autre journée pour profiter pleinement de ce port, actif depuis le 15e s.
Il règne ici une belle atmosphère marine, mélange d’activité portuaire - une gare maritime dessert les îles anglo-normandes - et de fréquentation touristique.
Ville haute, dominant la mer, vous apprécierez la sobriété noble des demeures d’armateurs en granit, les ruelles étroites, les boutiques de galeristes…
Ville basse, vous flânerez le long des quais et de la plage, cherchant la plus engageante devanture de crêperie pour une halte-déjeuner agréable.
La suite est affaire de flair et d’un peu d’improvisation. Par la D971 puis la D20, vous rejoindrez au nord Regnéville-sur-Mer (à 24 km de Granville) et l’embouchure de la Sienne, à travers un splendide paysage de bocage.
Le parcours s’effectue sur fond des flèches de la cathédrale de Coutances.
Rien ne vous empêche toutefois de quitter un moment ces deux départementales pour respirer l’air d’Hérengueville, de Lingreville, d’Hauteville-sur-Mer, villages à portée de volant de la route principale qui reflètent le caractère rural et préservé du pays de Coutances.
Vous devrez consentir une autre journée pour profiter pleinement de ce port, actif depuis le 15e s.
Il règne ici une belle atmosphère marine, mélange d’activité portuaire - une gare maritime dessert les îles anglo-normandes - et de fréquentation touristique.
Ville haute, dominant la mer, vous apprécierez la sobriété noble des demeures d’armateurs en granit, les ruelles étroites, les boutiques de galeristes…
Ville basse, vous flânerez le long des quais et de la plage, cherchant la plus engageante devanture de crêperie pour une halte-déjeuner agréable.
La suite est affaire de flair et d’un peu d’improvisation. Par la D971 puis la D20, vous rejoindrez au nord Regnéville-sur-Mer (à 24 km de Granville) et l’embouchure de la Sienne, à travers un splendide paysage de bocage.
Le parcours s’effectue sur fond des flèches de la cathédrale de Coutances.
Rien ne vous empêche toutefois de quitter un moment ces deux départementales pour respirer l’air d’Hérengueville, de Lingreville, d’Hauteville-sur-Mer, villages à portée de volant de la route principale qui reflètent le caractère rural et préservé du pays de Coutances.
Arrêts dans les dunes
Regnéville possède le charme des ports figés dans leur histoire, pas encore dévoyés par la marée humaine.
Un gros donjon carré, une église du 12e s, des maisons cossues et la pointe naturelle d’Agon rappellent le rôle ancien de ce port-baie d’échouage dans l’industrie et le commerce de la chaux.
La couleur blanc-beige du sable domine au long des 57 km qui séparent Regnéville-sur-Mer de Barneville-Carteret, au nord.
Une côte « pleine nature », jalonnée de plages et de dunes à n’en plus finir, à peine interrompues par de rares stations balnéaires un brin désuètes.
Agon-Coutainville et Blainville-sur-Mer en sont les exemples, figées dans leur vernis classique mais agréables pour leur calme et leurs plages au grand air.
La D650 et ses mille occasions d’arrêts file ainsi le long du Cotentin, dépassant des espaces dunaires et lacustres protégés, flirtant avec le port de pêche à crustacés de Pirou et son étonnant château médiéval, glissant autour de la méconnue embouchure de l’Ay, avant de rejoindre le havre de Port-Bail.
Vous y visiterez l’église d’allure fortifiée Notre-Dame et effectuerez avec bonheur la balade de 8 km (aller-retour) conduisant à la mer et aux dunes de Lindbergh, côté opposé de l’estuaire.
Un gros donjon carré, une église du 12e s, des maisons cossues et la pointe naturelle d’Agon rappellent le rôle ancien de ce port-baie d’échouage dans l’industrie et le commerce de la chaux.
La couleur blanc-beige du sable domine au long des 57 km qui séparent Regnéville-sur-Mer de Barneville-Carteret, au nord.
Une côte « pleine nature », jalonnée de plages et de dunes à n’en plus finir, à peine interrompues par de rares stations balnéaires un brin désuètes.
Agon-Coutainville et Blainville-sur-Mer en sont les exemples, figées dans leur vernis classique mais agréables pour leur calme et leurs plages au grand air.
La D650 et ses mille occasions d’arrêts file ainsi le long du Cotentin, dépassant des espaces dunaires et lacustres protégés, flirtant avec le port de pêche à crustacés de Pirou et son étonnant château médiéval, glissant autour de la méconnue embouchure de l’Ay, avant de rejoindre le havre de Port-Bail.
Vous y visiterez l’église d’allure fortifiée Notre-Dame et effectuerez avec bonheur la balade de 8 km (aller-retour) conduisant à la mer et aux dunes de Lindbergh, côté opposé de l’estuaire.
Barneville-Carteret, ambiance old fashion
Il reste encore une étape avant d’affronter le cap de la Hague.
Elle se nomme Barneville-Carteret. Cette station balnéaire très animée et ancienne (1840) est reliée comme Granville par ferries aux îles anglo-normandes.
L’ambiance est un brin vieillotte dans cette cité familiale, avec son front de mer scandé d’hôtels 19e s. et années 1950 au charme désuet.
Elle marque en tout cas l’ultime arrêt avant la « terre des confins », ce cap de la Hague aux paysages spectaculaires d’océan, de falaises et de prairies.
La prudence est de mise : les routes étroites plongent et grimpent comme la houle océane, traçant un carroyage dense et vertigineux.
Mais quels panoramas ! Avec sa lande battue par les vents, son bocage vert et fauve cerné de murets de pierre, les connaisseurs de l’Irlande ne seront pas dépaysés.
Elle se nomme Barneville-Carteret. Cette station balnéaire très animée et ancienne (1840) est reliée comme Granville par ferries aux îles anglo-normandes.
L’ambiance est un brin vieillotte dans cette cité familiale, avec son front de mer scandé d’hôtels 19e s. et années 1950 au charme désuet.
Elle marque en tout cas l’ultime arrêt avant la « terre des confins », ce cap de la Hague aux paysages spectaculaires d’océan, de falaises et de prairies.
La prudence est de mise : les routes étroites plongent et grimpent comme la houle océane, traçant un carroyage dense et vertigineux.
Mais quels panoramas ! Avec sa lande battue par les vents, son bocage vert et fauve cerné de murets de pierre, les connaisseurs de l’Irlande ne seront pas dépaysés.
Champs-rectangles clos de murets
Depuis le village de Siouville et ses maisons blanches défiant la mer, au nord de Barneville-Carteret, l’itinéraire saute de hameaux calfeutrés en dunes malmenées, de belvédères spectaculaires (le Grand Thot) en pieds de falaises isolés.
Héauville, Biville, Vauville… les maisons de granit et de schistes se tassent et font le gros dos au suroît.
Sous la pluie, la lande ruisselante livre les fulgurances mauves de sa bruyère. En conduisant, vous ne serez pas lassés par ce paysage flamboyant.
Il faudra bien s’arrêter, pourtant, histoire de prendre une leçon de grand vent et d’embruns. Comme au Nez de Jobourg, falaise conquérante face à la tâche lointaine de l’île d’Aurigny. Ou dans la baie d’Ecalgrain, plage éden par temps calme, « zone de combat » par tempête.
En filant toujours plus au nord, entre les champs-rectangles clos de murets, vous finirez par atteindre le hameau Goury, face au redoutable raz Blanchard. Un port courbe, de rares maisons, le dôme rassurant de la station de sauvetage en mer et un phare au large.
Goury signe l’ultime présence de l’homme au cap, le dernier village à résister aux assauts atlantiques. Une belle fin pour cet itinéraire hors du commun.
Héauville, Biville, Vauville… les maisons de granit et de schistes se tassent et font le gros dos au suroît.
Sous la pluie, la lande ruisselante livre les fulgurances mauves de sa bruyère. En conduisant, vous ne serez pas lassés par ce paysage flamboyant.
Il faudra bien s’arrêter, pourtant, histoire de prendre une leçon de grand vent et d’embruns. Comme au Nez de Jobourg, falaise conquérante face à la tâche lointaine de l’île d’Aurigny. Ou dans la baie d’Ecalgrain, plage éden par temps calme, « zone de combat » par tempête.
En filant toujours plus au nord, entre les champs-rectangles clos de murets, vous finirez par atteindre le hameau Goury, face au redoutable raz Blanchard. Un port courbe, de rares maisons, le dôme rassurant de la station de sauvetage en mer et un phare au large.
Goury signe l’ultime présence de l’homme au cap, le dernier village à résister aux assauts atlantiques. Une belle fin pour cet itinéraire hors du commun.
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