Personnel aérien : les petits privilèges font les grands corporatismes...

Les avantages dits acquis fleurissent dans le transport aérien et ils sont défendus avec acharnement par ceux qui les ont gagné en maniant judicieusement les grèves et autres formes de menaces avec habileté en face de pouvoirs publics sans courage.

C’est ainsi que les contrôleurs du transport aérien, puisqu’il faut bien revenir vers eux, travaillent très peu de temps avec un emploi du temps parfaitement calculé non pas pour le bénéfice de leurs clients mais uniquement pour leur confort personnel.

Au fond, pourquoi se gêneraient-ils tant que leur autorité de tutelle les laisse faire ? Il leur suffit maintenant de menacer d’un arrêt de travail pour qu’ils obtiennent satisfaction. On se demande d’ailleurs ce qu’ils peuvent exiger de plus sauf a maintenir contre vents et marées le statut dont ils bénéficient.

Et tant pis si leurs ratios d’efficacité sont les plus faibles d’Europe. Et tant pis si les clients du transport aérien doivent subir leur mauvaise humeur.

Pour revenir aux salariés des compagnies aériennes, je suis toujours frappé de voir avec quelle avidité ils souhaitent garder leurs fameux GP, ces billets gratuits ou avec 90% de réduction.

Certes cela permet de voyager confortablement et pour rien ou presque rien.

De plus toutes les compagnies aériennes ont un service dit « Interline » uniquement chargé de distribuer les dits GP aux personnels des autres compagnies et de demander la réciproque pour les agents de leur propre compagnie.