Les enjeux de l'élection présidentielle USA sur la géopolitique du monde selon Pascal Boniface, fondateur de l'IRIS - Depositphotos @visuals6x
L'élection présidentielle américaine est dans toutes les têtes.
Logique : le train planétaire est fortement dépendant de la vitesse et l'état d'entretien de sa locomotive.
Et de l'aveu même de Pascal Boniface, le fondateur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), nous parlons là d'une élection mondiale.
"Que vous soyez dans un pays démocratique ou une dictature, que vous soyez dans un pays allié des États-Unis ou rival des États-Unis, le monde entier suit l'évènement.
Ce n'est pas juste un acte politique, surtout avec 2 propositions aussi différentes, c'est un fait mondial," nous confiait le grand habitué des plateaux de télévision lors de la convention des Entreprises du Voyage Île-de-France en Slovénie.
Force est de constater, que cette échéance conditionne les grandes tensions géopolitiques qui sévissent un peu partout sur le globe.
L'Ă©lection de Donald Trump va-t-elle entrainer la chute de l'Ukraine ? La Chine et les USA vont-ils s'affronter Ă TaĂŻwan ? Quid de l'avenir de l'Europe et de la guerre au Proche-Orient ?
Voici quelques-unes des questions auxquelles tente de répondre Pascal Boniface, que nous avons joint au téléphone.
Logique : le train planétaire est fortement dépendant de la vitesse et l'état d'entretien de sa locomotive.
Et de l'aveu même de Pascal Boniface, le fondateur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), nous parlons là d'une élection mondiale.
"Que vous soyez dans un pays démocratique ou une dictature, que vous soyez dans un pays allié des États-Unis ou rival des États-Unis, le monde entier suit l'évènement.
Ce n'est pas juste un acte politique, surtout avec 2 propositions aussi différentes, c'est un fait mondial," nous confiait le grand habitué des plateaux de télévision lors de la convention des Entreprises du Voyage Île-de-France en Slovénie.
Force est de constater, que cette échéance conditionne les grandes tensions géopolitiques qui sévissent un peu partout sur le globe.
L'Ă©lection de Donald Trump va-t-elle entrainer la chute de l'Ukraine ? La Chine et les USA vont-ils s'affronter Ă TaĂŻwan ? Quid de l'avenir de l'Europe et de la guerre au Proche-Orient ?
Voici quelques-unes des questions auxquelles tente de répondre Pascal Boniface, que nous avons joint au téléphone.
Présidentielle USA : "un impact majeur" sur la scène internationale
Si ce scrutin est particulièrement observé et commenté, c'est tout simplement que les propositions des deux candidats en lice sont particulièrement opposées.
A ma droite Donald Trump, 78 ans, sa ceinture de candidat déchu en 2020 autour du cou, sa fâcheuse tendance à admirer les dictateurs, son 1,90 mètre et ses 110 kilos.
A ma gauche Kamala Harris et ses 60 printemps, sa ceinture de vice-présidente des États-Unis et candidate de dernière minute, après le retrait de Joe Biden.
Alors que les deux boxeurs s'affrontent dans des catégories différentes et que leurs idées sont diamétralement opposées, ils poursuivent un but unique : conserver aux USA, la couronne de maître du monde.
Dans cet univers tendu par des blocs qui s'effritent et n'hésitent plus à se provoquer ou s'affronter, comme en Ukraine et à Taïwan, cette échéance pourrait être la plus stratégique jamais survenue depuis la fin de la Guerre froide.
"Elles sont toujours importantes, mais elles ont atteint un nouveau stade.
Jamais il n'y a eu autant d'hostilité entre les candidats et d'hostilité entre les électeurs. Elles sont finalement importantes à chaque fois, car les USA sont la première puissance mondiale.
En outre, les résultats de ces élections auront un impact majeur sur la politique américaine à l'international," affirme Pascal Boniface.
Premier point d'achoppement : les candidats se rejoignent dans la haine de la Chine, mais ont des positions tranchées sur la Russie.
Trump s'est prononcé en faveur de l'arrêt du soutien armé en faveur de l'Ukraine et démontre une certaine connivence avec Vladimir Poutine, (voir l'excellent reportage de l'émission le Monde en France de France TV pour comprendre les liens particuliers entre le milliardaire et la Russie).
Pour Kamala Harris, il est primordial de poursuivre la politique mise en place durant la dernière présidence, en continuant de fournir des armes aux troupes de Zelensky.
Et comme toujours, dans ce genre d'analyse, il y a un "mais...".
A ma droite Donald Trump, 78 ans, sa ceinture de candidat déchu en 2020 autour du cou, sa fâcheuse tendance à admirer les dictateurs, son 1,90 mètre et ses 110 kilos.
A ma gauche Kamala Harris et ses 60 printemps, sa ceinture de vice-présidente des États-Unis et candidate de dernière minute, après le retrait de Joe Biden.
Alors que les deux boxeurs s'affrontent dans des catégories différentes et que leurs idées sont diamétralement opposées, ils poursuivent un but unique : conserver aux USA, la couronne de maître du monde.
Dans cet univers tendu par des blocs qui s'effritent et n'hésitent plus à se provoquer ou s'affronter, comme en Ukraine et à Taïwan, cette échéance pourrait être la plus stratégique jamais survenue depuis la fin de la Guerre froide.
"Elles sont toujours importantes, mais elles ont atteint un nouveau stade.
Jamais il n'y a eu autant d'hostilité entre les candidats et d'hostilité entre les électeurs. Elles sont finalement importantes à chaque fois, car les USA sont la première puissance mondiale.
En outre, les résultats de ces élections auront un impact majeur sur la politique américaine à l'international," affirme Pascal Boniface.
Premier point d'achoppement : les candidats se rejoignent dans la haine de la Chine, mais ont des positions tranchées sur la Russie.
Trump s'est prononcé en faveur de l'arrêt du soutien armé en faveur de l'Ukraine et démontre une certaine connivence avec Vladimir Poutine, (voir l'excellent reportage de l'émission le Monde en France de France TV pour comprendre les liens particuliers entre le milliardaire et la Russie).
Pour Kamala Harris, il est primordial de poursuivre la politique mise en place durant la dernière présidence, en continuant de fournir des armes aux troupes de Zelensky.
Et comme toujours, dans ce genre d'analyse, il y a un "mais...".
Présidentielle USA : "l'OTAN ne disparaîtra pas, même avec Trump"
"Il n'y aura pas d'aussi grandes conséquences que ce soit dans un cas ou dans l'autre.
Par rapport à l'Ukraine, le conflit pourrait s'éteindre rapidement si Trump est élu, parce qu'il pourrait cesser l'aide américaine à l'Ukraine, mais cela pourrait être aussi le cas avec Harris, mais plus lentement.
Il y a une lassitude de l'aide américaine à l'Ukraine," estime le patron de l'IRIS.
Même parmi la communauté polonaise exilée aux USA, le quotidien passe avant les problèmes qui ont lieu à des frontières situées à plusieurs milliers de kilomètres.
L'autre conflit ouvert sous la présidence de Joe Biden est celui du Proche-Orient, avec la riposte israélienne aux attentats d'octobre 2023.
"Les deux candidats ne s'opposent pas à Israël, ils laissent le pays gérer comme il l'entend son conflit.
Au-delà des rhétoriques extrêmement agressives, il n'est pas certain qu'ils y aient de très grandes différences sur la politique internationale," affirme même le géopolitologue.
A plusieurs reprises, leRépublicain a promis de suspendre l'OTAN, en raison de la trop grande participation américaine au budget de l'organisation. En février dernier, il a même lors d'un meeting assuré de ne pas protéger ses alliés en cas d'attaque russe, "je les encouragerai même à faire ce qu'ils veulent..."
Derrière ces menaces, on devine la volonté de rééquilibrer la balance des contributeurs au budget de l'OTAN.
"L'OTAN ne disparaîtra pas même si Trump est élu.
Il mettra un peu plus la pression sur les pays européens pour qu'ils augmentent leurs dépenses militaires et aussi leurs achats d'armes aux États-Unis. C'est plus une forme de chantage qu'autre chose.
N'oublions pas que l'OTAN est un élément essentiel de l'influence américaine. Ils ne vont pas y renoncer d'un revers de manche," considère le patron de l'institut.
Par rapport à l'Ukraine, le conflit pourrait s'éteindre rapidement si Trump est élu, parce qu'il pourrait cesser l'aide américaine à l'Ukraine, mais cela pourrait être aussi le cas avec Harris, mais plus lentement.
Il y a une lassitude de l'aide américaine à l'Ukraine," estime le patron de l'IRIS.
Même parmi la communauté polonaise exilée aux USA, le quotidien passe avant les problèmes qui ont lieu à des frontières situées à plusieurs milliers de kilomètres.
L'autre conflit ouvert sous la présidence de Joe Biden est celui du Proche-Orient, avec la riposte israélienne aux attentats d'octobre 2023.
"Les deux candidats ne s'opposent pas à Israël, ils laissent le pays gérer comme il l'entend son conflit.
Au-delà des rhétoriques extrêmement agressives, il n'est pas certain qu'ils y aient de très grandes différences sur la politique internationale," affirme même le géopolitologue.
A plusieurs reprises, leRépublicain a promis de suspendre l'OTAN, en raison de la trop grande participation américaine au budget de l'organisation. En février dernier, il a même lors d'un meeting assuré de ne pas protéger ses alliés en cas d'attaque russe, "je les encouragerai même à faire ce qu'ils veulent..."
Derrière ces menaces, on devine la volonté de rééquilibrer la balance des contributeurs au budget de l'OTAN.
"L'OTAN ne disparaîtra pas même si Trump est élu.
Il mettra un peu plus la pression sur les pays européens pour qu'ils augmentent leurs dépenses militaires et aussi leurs achats d'armes aux États-Unis. C'est plus une forme de chantage qu'autre chose.
N'oublions pas que l'OTAN est un élément essentiel de l'influence américaine. Ils ne vont pas y renoncer d'un revers de manche," considère le patron de l'institut.
La Chine : "défi géopolitique majeur des Américains"
Il existe un point de convergence dans le programme des deux candidats.
En effet, Joe Biden n'a pas desserré l'étau sur la Chine et ses entreprises, suite à la guerre commerciale décrétée par son prédécesseur. Le leader mondial ne souhaite pas voir son dauphin lui ravir la plus haute marche du podium. Une querelle économique qui pourrait déboucher sur... un conflit armé.
Dans l'histoire du monde on a connu 16 cas où le numéro 2 a rattrapé le numéro 1. Dans 12 cas cela a débouché sur une guerre, selon Pascal Boniface.
"Les relations sino-américaines sont l'enjeu politique majeur.
Le fait de considérer la Chine comme une menace essentielle pour les États-Unis, c'est certainement ce qui réunit les démocrates et les républicains. Le duel Chine-États-Unis va se poursuivre, parce que le défi chinois est le défi géopolitique numéro un pour les États-Unis," prédit le géopolitologue.
Et le champ de bataille pourrait n'être autre que Taïwan, que convoitent les Chinois et protègent les Américains.
Récemment, le candidat républicain a annoncé vouloir imposer des droits de douane de 60% pour les biens provenant de Chine. Un projet qui ne sied pas vraiment à son principal donateur, le fantasque et inquiétant, Elon Musk.
Le dirigeant de Tesla qui entretient des liens étroits avec le pouvoir Chinois pourrait faire infléchir la position de Donald Trump.
Dans ce mélimélo politique, l'Europe va devoir prendre, de gré ou de force, un peu d'indépendance vis-à -vis de son protecteur de toujours.
"L'élection du candidat républicain pourrait pousser l'Europe à avancer un peu plus dans sa construction, à condition de le vouloir.
Or, pour l'instant, la première réaction de certains pays européens, notamment à l'Est, serait plutôt à une plus grande soumission et non pas une plus grande indépendance vis-à -vis des USA.
Les deux leaders qui pourraient plaider cette cause, sont en Ă©tat de faiblesse politique," et Ă©conomique.
En effet, Joe Biden n'a pas desserré l'étau sur la Chine et ses entreprises, suite à la guerre commerciale décrétée par son prédécesseur. Le leader mondial ne souhaite pas voir son dauphin lui ravir la plus haute marche du podium. Une querelle économique qui pourrait déboucher sur... un conflit armé.
Dans l'histoire du monde on a connu 16 cas où le numéro 2 a rattrapé le numéro 1. Dans 12 cas cela a débouché sur une guerre, selon Pascal Boniface.
"Les relations sino-américaines sont l'enjeu politique majeur.
Le fait de considérer la Chine comme une menace essentielle pour les États-Unis, c'est certainement ce qui réunit les démocrates et les républicains. Le duel Chine-États-Unis va se poursuivre, parce que le défi chinois est le défi géopolitique numéro un pour les États-Unis," prédit le géopolitologue.
Et le champ de bataille pourrait n'être autre que Taïwan, que convoitent les Chinois et protègent les Américains.
Récemment, le candidat républicain a annoncé vouloir imposer des droits de douane de 60% pour les biens provenant de Chine. Un projet qui ne sied pas vraiment à son principal donateur, le fantasque et inquiétant, Elon Musk.
Le dirigeant de Tesla qui entretient des liens étroits avec le pouvoir Chinois pourrait faire infléchir la position de Donald Trump.
Dans ce mélimélo politique, l'Europe va devoir prendre, de gré ou de force, un peu d'indépendance vis-à -vis de son protecteur de toujours.
"L'élection du candidat républicain pourrait pousser l'Europe à avancer un peu plus dans sa construction, à condition de le vouloir.
Or, pour l'instant, la première réaction de certains pays européens, notamment à l'Est, serait plutôt à une plus grande soumission et non pas une plus grande indépendance vis-à -vis des USA.
Les deux leaders qui pourraient plaider cette cause, sont en Ă©tat de faiblesse politique," et Ă©conomique.
USA : "Je ne crois pas au risque d'une guerre civile..."
Nous sommes entrés dans une période d'instabilité. Le leadership des Etats-Unis est remis en cause sur tous les continents.
"Ils ne contrĂ´lent plus la situation comme auparavant.
Les forces qui amènent de l'instabilité semblent plus fortes que les forces qui amènent de la stabilité. A cela vous rajoutez qu'il n'y a pas d'entente entre les grandes puissances, notamment entre la Chine et les Etats-Unis, puis entre la Russie et ces mêmes Etats-Unis.
On n'arrive pas à gérer ces conflits qui vivent leur vie propre, sans que les puissances extérieures aient une réelle influence dessus," analyse Pascal Boniface.
Et la situation n'est pas nécessairement meilleure à l'intérieur même des frontières du pays.
Entre les électeurs républicains et les démocrates, les relations sont si distendues, que certains analystes estiment que le pays est au bord de la... guerre civile.
"Je n'y crois pas, personnellement.
Les institutions sont solides, puis vous avez une armée et des forces de police qui sont présentes. En 2020, Trump pouvait peser sur l'administration, sauf que maintenant, les démocrates sont au pouvoir.
Des violences et des affrontements locaux sont par contre possibles.
Il est possible d'imaginer que Donald Trump n'acceptera pas sa défaite, comme en 2020, et qu'il sera encore plus déterminé, puisqu'il risque la prison.
La société américaine est profondément divisée, chacun ayant peur de l'autre et chacun pensant qu'il est une menace pour la démocratie américaine."
"Ils ne contrĂ´lent plus la situation comme auparavant.
Les forces qui amènent de l'instabilité semblent plus fortes que les forces qui amènent de la stabilité. A cela vous rajoutez qu'il n'y a pas d'entente entre les grandes puissances, notamment entre la Chine et les Etats-Unis, puis entre la Russie et ces mêmes Etats-Unis.
On n'arrive pas à gérer ces conflits qui vivent leur vie propre, sans que les puissances extérieures aient une réelle influence dessus," analyse Pascal Boniface.
Et la situation n'est pas nécessairement meilleure à l'intérieur même des frontières du pays.
Entre les électeurs républicains et les démocrates, les relations sont si distendues, que certains analystes estiment que le pays est au bord de la... guerre civile.
"Je n'y crois pas, personnellement.
Les institutions sont solides, puis vous avez une armée et des forces de police qui sont présentes. En 2020, Trump pouvait peser sur l'administration, sauf que maintenant, les démocrates sont au pouvoir.
Des violences et des affrontements locaux sont par contre possibles.
Il est possible d'imaginer que Donald Trump n'acceptera pas sa défaite, comme en 2020, et qu'il sera encore plus déterminé, puisqu'il risque la prison.
La société américaine est profondément divisée, chacun ayant peur de l'autre et chacun pensant qu'il est une menace pour la démocratie américaine."
Présidentielle USA : les conséquences sur le tourisme ?
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Elles sont multiples.
Tout d'abord au niveau géopolitique. Nous voyons bien les conséquences, comme expliqué précédemment, des guerres en Ukraine et au Proche-Orient sur l'activité.
Les compagnies européennes se retrouvent à annuler en masse les vols vers la Chine, trop onéreux en raison du contournement de la Russie, alors que les transporteurs chinois continuent de survoler le pays de Vladimir Poutine.
Air France a aussi suspendu le survol de la mer Rouge.
De plus, la fermeture des grands blocs régissant le monde impacte aussi nos déplacements. Le dernier exemple en date, n'est autre que le nécessaire visa pour se rendre aux USA après une visite à Cuba.
Par contre, même si les Français sont très politisés, rares sont ceux qui bouderont la destination, en cas de triomphe de Donald Trump, comme ce fut déjà le cas en 2016.
Alors que le secteur est très dépendant de la santé économique de la France et du monde, la politique de la future présidence ne sera pas neutre.
Nous constatons l'immense décrochage du Vieux Continent, provoqué par la politique budgétaire fortement expansionniste, ayant aspiré les investissements européens outre-Atlantique.
Non une élection américaine n'est pas un phénomène banal. Et même si Kamala Harris l'emporte cela ne sera pas sans conséquence sur nos vies, car la priorité des USA reste... les USA, peu importe le bord politique.
Tout d'abord au niveau géopolitique. Nous voyons bien les conséquences, comme expliqué précédemment, des guerres en Ukraine et au Proche-Orient sur l'activité.
Les compagnies européennes se retrouvent à annuler en masse les vols vers la Chine, trop onéreux en raison du contournement de la Russie, alors que les transporteurs chinois continuent de survoler le pays de Vladimir Poutine.
Air France a aussi suspendu le survol de la mer Rouge.
De plus, la fermeture des grands blocs régissant le monde impacte aussi nos déplacements. Le dernier exemple en date, n'est autre que le nécessaire visa pour se rendre aux USA après une visite à Cuba.
Par contre, même si les Français sont très politisés, rares sont ceux qui bouderont la destination, en cas de triomphe de Donald Trump, comme ce fut déjà le cas en 2016.
Alors que le secteur est très dépendant de la santé économique de la France et du monde, la politique de la future présidence ne sera pas neutre.
Nous constatons l'immense décrochage du Vieux Continent, provoqué par la politique budgétaire fortement expansionniste, ayant aspiré les investissements européens outre-Atlantique.
Non une élection américaine n'est pas un phénomène banal. Et même si Kamala Harris l'emporte cela ne sera pas sans conséquence sur nos vies, car la priorité des USA reste... les USA, peu importe le bord politique.