
Il faut bien en effet remettre les choses en place et arrĂȘter cette guĂ©guerre contre le transport aĂ©rien qui est non seulement inutile, mais qui ne sert en rien les intĂ©rĂȘts de lâĂ©cologie - Depositphotos.com Auteur dutourdumonde
La réaction des responsables du transport aérien à commencer par la FNAM a été immédiatement vigoureuse.
Le principal reprĂ©sentant du transport aĂ©rien français a fait remarquer que non seulement le transport aĂ©rien payait toutes ses charges mais que les taxes quâil devait supporter reprĂ©sentaient par exemple plus de 50% dâun billet Paris-Nice. Le prĂ©sident dâADP a emboitĂ© le pas Ă son tour et vigoureusement.
Il faut bien en effet remettre les choses en place et arrĂȘter cette guĂ©guerre contre le transport aĂ©rien, qui est non seulement inutile, mais qui ne sert en rien les intĂ©rĂȘts de lâĂ©cologie.
Câest en effet par sa prospĂ©ritĂ© que cette activitĂ© pourra poursuivre sa lutte permanente pour un transport sans cesse plus Ă©cologique. Cela coĂ»tera dâĂ©normes investissements que la construction aĂ©ronautique mais Ă©galement tous les acteurs sont prĂȘts Ă dĂ©bourser, pour autant quâils en aient les moyens.
Monsieur Farandou va bientÎt devoir faire face à une situation toute nouvelle pour la SNCF, la concurrence. Rappelons que le transport aérien européen est confronté à cette situation depuis maintenant un quart de siÚcle.
Les transporteurs classiques ont dĂ» sâadapter Ă cette contrainte et cela nâa pas Ă©tĂ© sans mal, car les nouveaux opĂ©rateurs, en clair les « low costs » ont dĂ©boulĂ© sur un marchĂ© jusquâalors protĂ©gĂ© avec une organisation, des coĂ»ts et une stratĂ©gie commerciale et tarifaire toute nouvelle. Les dĂ©gĂąts ont Ă©tĂ© importants.
Le principal reprĂ©sentant du transport aĂ©rien français a fait remarquer que non seulement le transport aĂ©rien payait toutes ses charges mais que les taxes quâil devait supporter reprĂ©sentaient par exemple plus de 50% dâun billet Paris-Nice. Le prĂ©sident dâADP a emboitĂ© le pas Ă son tour et vigoureusement.
Il faut bien en effet remettre les choses en place et arrĂȘter cette guĂ©guerre contre le transport aĂ©rien, qui est non seulement inutile, mais qui ne sert en rien les intĂ©rĂȘts de lâĂ©cologie.
Câest en effet par sa prospĂ©ritĂ© que cette activitĂ© pourra poursuivre sa lutte permanente pour un transport sans cesse plus Ă©cologique. Cela coĂ»tera dâĂ©normes investissements que la construction aĂ©ronautique mais Ă©galement tous les acteurs sont prĂȘts Ă dĂ©bourser, pour autant quâils en aient les moyens.
Monsieur Farandou va bientÎt devoir faire face à une situation toute nouvelle pour la SNCF, la concurrence. Rappelons que le transport aérien européen est confronté à cette situation depuis maintenant un quart de siÚcle.
Les transporteurs classiques ont dĂ» sâadapter Ă cette contrainte et cela nâa pas Ă©tĂ© sans mal, car les nouveaux opĂ©rateurs, en clair les « low costs » ont dĂ©boulĂ© sur un marchĂ© jusquâalors protĂ©gĂ© avec une organisation, des coĂ»ts et une stratĂ©gie commerciale et tarifaire toute nouvelle. Les dĂ©gĂąts ont Ă©tĂ© importants.
La concurrence rend nerveux le PDG de la SNCF
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Câest ce qui attend la SNCF Ă partir de lâannĂ©e prochaine. On comprend que cela rende nerveux son PDG car pour rĂ©sister le groupe ferroviaire devra consentir des rĂ©formes douloureuses et dâabord de considĂ©rables efforts de productivitĂ©. Cela signifie, en clair quâil faudra produire plus avec moins de personnel. Ce nâest pas dans la culture du transport ferroviaire français alors que le transport aĂ©rien a dĂ» intĂ©grer cette contrainte depuis longtemps.
A vrai dire, on ne voit pas pourquoi les deux modes de transport sâopposent alors que le seul vrai sujet, si on parle dâĂ©cologie, câest de remplacer au moins en partie le trafic routier. Le transport aĂ©rien consomme moins de 2 litres par passager pour 100 km, il nâutilise pas dâĂ©normes sillons terrestres, il ne fait pas de bruit en croisiĂšre ce qui constitue tout de mĂȘme la majeure partie de son utilisation.
Le changement va ĂȘtre difficile
Et il rend dâĂ©minents services Ă©conomiques Ă la nation. Certes le TGV est trĂšs efficace, mais a-t-il supportĂ© tous ses investissements colossaux, ne serait-ce que pour construire les voies ? Et comment apprĂ©cier le bruit créé par des rames lancĂ©es Ă 300 km/h mĂȘme si cela est en pleine campagne ?
La SNCF nâa jamais acceptĂ© lâarrivĂ©e dâun transport aĂ©rien concurrent dans lâHexagone. Elle nâa par exemple, jamais reliĂ© directement Paris Ă lâaĂ©rogare dâOrly alors que les concepteurs ont conçu dĂšs lâorigine cet aĂ©roport avec une gare intĂ©grĂ©e.
Il a fallu des annĂ©es pour crĂ©er des billets combinĂ©s entre le train et lâavion alors que Roissy dispose dâune gare largement desservie par les TGV et les RER, et encore les contrĂŽleurs rechignent toujours Ă lire les cartes dâembarquement aĂ©riennes.
Forte de son monopole et de lâappui indĂ©fectible des gouvernements successifs la SNCF sâest enfoncĂ©e dans une culture de monopole. Le changement va ĂȘtre difficile, mĂȘme si tous les obstacles, entre autres administratifs, seront mis pour freiner lâarrivĂ©e des concurrents. Le marchĂ© français attire les convoitises dâautant plus que les distances Ă parcourir au moins pour la grande vitesse sont trĂšs adaptĂ©es aux nouveaux matĂ©riels roulants.
Merci donc à Monsieur Farandou de réserver son énergie à occuper lui aussi le terrain concurrentiel comme il a commencé sérieusement à le faire en Espagne.
La SNCF nâa jamais acceptĂ© lâarrivĂ©e dâun transport aĂ©rien concurrent dans lâHexagone. Elle nâa par exemple, jamais reliĂ© directement Paris Ă lâaĂ©rogare dâOrly alors que les concepteurs ont conçu dĂšs lâorigine cet aĂ©roport avec une gare intĂ©grĂ©e.
Il a fallu des annĂ©es pour crĂ©er des billets combinĂ©s entre le train et lâavion alors que Roissy dispose dâune gare largement desservie par les TGV et les RER, et encore les contrĂŽleurs rechignent toujours Ă lire les cartes dâembarquement aĂ©riennes.
Forte de son monopole et de lâappui indĂ©fectible des gouvernements successifs la SNCF sâest enfoncĂ©e dans une culture de monopole. Le changement va ĂȘtre difficile, mĂȘme si tous les obstacles, entre autres administratifs, seront mis pour freiner lâarrivĂ©e des concurrents. Le marchĂ© français attire les convoitises dâautant plus que les distances Ă parcourir au moins pour la grande vitesse sont trĂšs adaptĂ©es aux nouveaux matĂ©riels roulants.
Merci donc à Monsieur Farandou de réserver son énergie à occuper lui aussi le terrain concurrentiel comme il a commencé sérieusement à le faire en Espagne.

Jean-Louis Baroux - DR
Jean-Louis Baroux est l'ancien président d'APG (Air Promotion Group) et le créateur du CAF (Cannes Airlines Forum) devenu le World Air Forum.
Grand spécialiste de l'aérien, il a signé aux éditions L'Archipel ''Compagnies Aériennes : la faillite du modÚle'', un ouvrage que tous les professionnels du tourisme devraient avoir lu.
Les droits d'auteur de l'ouvrage seront reversés à une association caritative. On peut l'acquérir à cette adresse : www.editionsarchipel.com.
Grand spécialiste de l'aérien, il a signé aux éditions L'Archipel ''Compagnies Aériennes : la faillite du modÚle'', un ouvrage que tous les professionnels du tourisme devraient avoir lu.
Les droits d'auteur de l'ouvrage seront reversés à une association caritative. On peut l'acquérir à cette adresse : www.editionsarchipel.com.