Devant l'afflux de visiteurs qui mettent en danger les sites et (ou) leur environnement, troublent la quiétude des habitants du cru, font exploser le prix des logements, les autorités sont de plus en plus poussées à agir, à imposer des taxes, des quotas, des restrictions de tous ordres.
A l'évidence pourtant, au delà des déclarations tonitruantes, il n'est pas si facile de lutter contre le tourisme de masse. Non seulement, le tourisme fait vivre beaucoup de territoires, mais il est pourvoyeur d'emplois. Au niveau mondial, il fournirait même 10 % des emplois. Dans les communes touristiques, ce pourcentage est évidemment bien plus élevé.
En outre, partir en vacances est devenu une phénomène caractéristique de nos sociétés mondialisées. Là encore, un chiffre en dit long : en 1968, le nombre de visiteurs internationaux se chiffrait à 60 millions. En 2019, avant la pandémie donc, il atteignait le pic de 1,5 milliard..
Lire aussi : Haro sur le "surtourisme", un phénomène planétaire
Un pic d'autant plus préoccupant qu'à l'échelle mondiale, 95 % des flux se concentrent sur seulement 5 % des terres immergées. En France, compte tenu de l'abondance des sites touristiques, la pression est légèrement moindre puisque 80 % des flux se concentrent sur 20 % du territoire.
Cependant, selon l’étude Opinion Way pour Evaneos (février 2024), 9 Français sur 10 déclarent avoir eu à pâtir du surtourisme pendant leurs vacances, trois quart d’entre eux ont déjà renoncé à visiter un site en raison du temps d’attente ou ont constaté la dégradation des sites touristiques avec la présence de déchets ou des tags (67%), la dégradation des ressources naturelles (61%) ou de la qualité de vie pour les populations locales (57%).
En France, la fréquentation de sites emblématiques comme Etretat, le Mont Saint-Michel, les bords de mer, le mont-Blanc, les jardins de Giverny, les bouches de Bonifacio, les gorges du Verdon, etc- est, en effet, devenue très problématique.
A l'évidence pourtant, au delà des déclarations tonitruantes, il n'est pas si facile de lutter contre le tourisme de masse. Non seulement, le tourisme fait vivre beaucoup de territoires, mais il est pourvoyeur d'emplois. Au niveau mondial, il fournirait même 10 % des emplois. Dans les communes touristiques, ce pourcentage est évidemment bien plus élevé.
En outre, partir en vacances est devenu une phénomène caractéristique de nos sociétés mondialisées. Là encore, un chiffre en dit long : en 1968, le nombre de visiteurs internationaux se chiffrait à 60 millions. En 2019, avant la pandémie donc, il atteignait le pic de 1,5 milliard..
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Un pic d'autant plus préoccupant qu'à l'échelle mondiale, 95 % des flux se concentrent sur seulement 5 % des terres immergées. En France, compte tenu de l'abondance des sites touristiques, la pression est légèrement moindre puisque 80 % des flux se concentrent sur 20 % du territoire.
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En France, la fréquentation de sites emblématiques comme Etretat, le Mont Saint-Michel, les bords de mer, le mont-Blanc, les jardins de Giverny, les bouches de Bonifacio, les gorges du Verdon, etc- est, en effet, devenue très problématique.
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