Week-end à Bordeaux, patrimoine classique et création contemporaine cohabitent avec bonheur. Ici, à côté de la colonnade de l'Opéra, une oeuvre du plasticien espagnol Jaume Plensa (@PB).
Depuis des siècles, ses nectars font tourner les têtes dans le monde entier. Si Bordeaux est la capitale mondiale du vin, elle est bien plus que cela.
Marquée à jamais par son prestigieux passé, par l’histoire de son port aussi, cette ville longtemps réputée bourgeoise fait désormais mentir le qualificatif de « belle endormie » qui lui a été accolé dans les années 1980.
Depuis vingt-cinq ans, elle est redevenue une destination plébiscitée pour ses ambiances urbaines et son effervescence culturelle. De surcroît, elle ne manque ni de beaux hôtels ni de bonnes tables.
Marquée à jamais par son prestigieux passé, par l’histoire de son port aussi, cette ville longtemps réputée bourgeoise fait désormais mentir le qualificatif de « belle endormie » qui lui a été accolé dans les années 1980.
Depuis vingt-cinq ans, elle est redevenue une destination plébiscitée pour ses ambiances urbaines et son effervescence culturelle. De surcroît, elle ne manque ni de beaux hôtels ni de bonnes tables.
Au Marty, un art de vivre très urbain
Ces dernières années et, de nouveau, ces derniers temps, une ribambelle de nouveaux hôtels a ouvert à Bordeaux. On n’a donc que l’embarras du choix.
Cette fois-ci, nous avons choisi comme compagnon de voyage, Le Marty Bordeaux, Tapestry Collection by Hilton. Récemment installé au sein du quartier d’affaires Mériadeck, cet établissement pensé pour les jeunes générations, déploie un art de vivre résolument urbain.
Le Marty Bordeaux se veut un lieu de vie hybride qui fait une place exceptionnelle à l’art. Nell Caritey-Hergué, fondatrice de L’Artillerie, agence spécialisée dans la promotion d’artistes et la mise en valeur d’espaces, sélectionne chaque semestre sept artistes « coups de cœur » : leurs œuvres, disséminées à travers l’hôtel, suscitent échanges et rencontres et sont disponibles à la vente.
Abstraction, street art, photographie, sculptures, tous les genres sont présents mais ils sont toujours résolument contemporains. Le Marty propose aussi à ses clients des ateliers créatifs (mosaïque, collage, etc..) également ouverts aux habitants de Bordeaux. Car il entend « renforcer son ancrage local », souligne Aurélie Jadelus, la directrice de l’établissement.
Dans le hall du Marty, face à l’entrée, de gros bouquets blancs sont posés sur une table surmontée d’une avalanche de lustres ; à droite, la réception ; à gauche, un salon ; au fond, un bar, immense.
La décoration est vitaminée, le mobilier souvent vintage, parfois contemporain. L’éclairage, très travaillé, et la diversité des textures rendent l’atmosphère chaleureuse.
A l’étage - mais également, de l’autre côté de la cour, dans un second bâtiment habillé de bois -, et toujours peuplée d'œuvres d’art, également à vendre, se trouvent les 61 chambres.
Elles misent sur une ambiance plus feutrée, mais toujours élégantes. La literie haut de gamme by Hilton y est excellente, on est donc assuré de bien dormir, au calme, après une longue balade dans Bordeaux.
Cette fois-ci, nous avons choisi comme compagnon de voyage, Le Marty Bordeaux, Tapestry Collection by Hilton. Récemment installé au sein du quartier d’affaires Mériadeck, cet établissement pensé pour les jeunes générations, déploie un art de vivre résolument urbain.
Le Marty Bordeaux se veut un lieu de vie hybride qui fait une place exceptionnelle à l’art. Nell Caritey-Hergué, fondatrice de L’Artillerie, agence spécialisée dans la promotion d’artistes et la mise en valeur d’espaces, sélectionne chaque semestre sept artistes « coups de cœur » : leurs œuvres, disséminées à travers l’hôtel, suscitent échanges et rencontres et sont disponibles à la vente.
Abstraction, street art, photographie, sculptures, tous les genres sont présents mais ils sont toujours résolument contemporains. Le Marty propose aussi à ses clients des ateliers créatifs (mosaïque, collage, etc..) également ouverts aux habitants de Bordeaux. Car il entend « renforcer son ancrage local », souligne Aurélie Jadelus, la directrice de l’établissement.
Dans le hall du Marty, face à l’entrée, de gros bouquets blancs sont posés sur une table surmontée d’une avalanche de lustres ; à droite, la réception ; à gauche, un salon ; au fond, un bar, immense.
La décoration est vitaminée, le mobilier souvent vintage, parfois contemporain. L’éclairage, très travaillé, et la diversité des textures rendent l’atmosphère chaleureuse.
A l’étage - mais également, de l’autre côté de la cour, dans un second bâtiment habillé de bois -, et toujours peuplée d'œuvres d’art, également à vendre, se trouvent les 61 chambres.
Elles misent sur une ambiance plus feutrée, mais toujours élégantes. La literie haut de gamme by Hilton y est excellente, on est donc assuré de bien dormir, au calme, après une longue balade dans Bordeaux.
Cité du vin, véritable totem bordelais
Avec sa silhouette mordorée et spiralée en forme de bouchon, la Cité du vin est devenue un totem bordelais (@PB)
Il y a tant de choses à voir à Bordeaux qu’il ne faut pas perdre de temps ! La ville peut se visiter à pied, en taxi, à vélo (la métropole compte 200 kilomètres de pistes cyclables) mais le tramway qui a contribué, depuis une grosse vingtaine d’année, à moderniser l’image de Bordeaux, est très pratique.
En une grosse demi-heure, il est ainsi possible de rejoindre la Cité du vin.
Dressée au bord de la Garonne, sa silhouette mordorée et spiralée en forme de bouchon, change de couleur autant que le ciel de teintes. Depuis son ouverture en 2016, ce lieu culturel devenu un véritable totem, a un succès fou : 400 000 visiteurs par an hors-Covid.
Même ceux qui la connaissent déjà, ont intérêt à y revenir : la Cité du vin vient de repenser sa scénographie, mais en évitant - de nouveau - l’écueil du tout exclusif Bordelais.
C’est avec le monde du vin sur la planète toute entière que le nouveau parcours, décliné en huit langues –français, anglais, espagnol, etc.- propose de lier connaissance.
D’entrée, sur l’appareil genre smartphone qui lui est remis, le visiteur est invité à choisir la thématique -gastronomie, art, environnement- qui guidera ses pas, puis à cliquer, au fur et à mesure, pour déclencher les explications sonores.
Le visiteur peut s’en donner à cœur joie à travers de multiples expériences sensorielles : fouler –virtuellement, s’entend- des grappes de raisins avec ses pieds, participer –non moins virtuellement- à un repas de famille gai et arrosé, survoler –virtuellement toujours- les vignobles du monde en s’allongeant dans un cinéma à l’écran incurvé.
C’est l’occasion rêvée de découvrir les paysages viticoles de la Napa Valley californienne, de la région argentine de Mendoza ou encore ceux de l’île grecque de Santorin où les sarments des vignes, taillées en corbeille, sont enroulés au ras du sol pour les protéger du vent violent…
Pourquoi pas, aussi, en profiter pour revoir, mais cette fois-ci d’en haut, le vignoble du Mâconnais ou celui de l’Alsace ? Il sera temps, ensuite, d’écouter dix vignerons partager - sur grand écran - les particularités de leur terroir et dire l’impact qu’elles ont sur leur vin. Et aussi de tester le « jeu des sept familles du vin ».
Ou encore de redécouvrir, dans la « galerie des civilisations », les mythes que le vin a contribué à forger à travers les siècles et, pourquoi pas, de mieux cerner, dans la "galerie des tendances", la (récente) percée des femmes dans le monde du vin ?
Bien que ce nouveau parcours se veuille sélectif, toutes ces expériences prennent du temps si l’on se laisse prendre au jeu. L’idéal, si l’on arrive à Bordeaux, tôt dans la matinée, en train, c’est, une fois les valises posées à l’hôtel, d’entamer sa visite de la Cité du vin avant déjeuner, avant de faire, sur place, une pause gastronomique.
En une grosse demi-heure, il est ainsi possible de rejoindre la Cité du vin.
Dressée au bord de la Garonne, sa silhouette mordorée et spiralée en forme de bouchon, change de couleur autant que le ciel de teintes. Depuis son ouverture en 2016, ce lieu culturel devenu un véritable totem, a un succès fou : 400 000 visiteurs par an hors-Covid.
Même ceux qui la connaissent déjà, ont intérêt à y revenir : la Cité du vin vient de repenser sa scénographie, mais en évitant - de nouveau - l’écueil du tout exclusif Bordelais.
C’est avec le monde du vin sur la planète toute entière que le nouveau parcours, décliné en huit langues –français, anglais, espagnol, etc.- propose de lier connaissance.
D’entrée, sur l’appareil genre smartphone qui lui est remis, le visiteur est invité à choisir la thématique -gastronomie, art, environnement- qui guidera ses pas, puis à cliquer, au fur et à mesure, pour déclencher les explications sonores.
Le visiteur peut s’en donner à cœur joie à travers de multiples expériences sensorielles : fouler –virtuellement, s’entend- des grappes de raisins avec ses pieds, participer –non moins virtuellement- à un repas de famille gai et arrosé, survoler –virtuellement toujours- les vignobles du monde en s’allongeant dans un cinéma à l’écran incurvé.
C’est l’occasion rêvée de découvrir les paysages viticoles de la Napa Valley californienne, de la région argentine de Mendoza ou encore ceux de l’île grecque de Santorin où les sarments des vignes, taillées en corbeille, sont enroulés au ras du sol pour les protéger du vent violent…
Pourquoi pas, aussi, en profiter pour revoir, mais cette fois-ci d’en haut, le vignoble du Mâconnais ou celui de l’Alsace ? Il sera temps, ensuite, d’écouter dix vignerons partager - sur grand écran - les particularités de leur terroir et dire l’impact qu’elles ont sur leur vin. Et aussi de tester le « jeu des sept familles du vin ».
Ou encore de redécouvrir, dans la « galerie des civilisations », les mythes que le vin a contribué à forger à travers les siècles et, pourquoi pas, de mieux cerner, dans la "galerie des tendances", la (récente) percée des femmes dans le monde du vin ?
Bien que ce nouveau parcours se veuille sélectif, toutes ces expériences prennent du temps si l’on se laisse prendre au jeu. L’idéal, si l’on arrive à Bordeaux, tôt dans la matinée, en train, c’est, une fois les valises posées à l’hôtel, d’entamer sa visite de la Cité du vin avant déjeuner, avant de faire, sur place, une pause gastronomique.
Vue panoramique à 360 degrés
Parmi les "expériences sensorielles" incluses dans son nouveau parcours de visite, la Cité du vin propose de fouler –virtuellement, s’entend- des grappes de raisins avec ses pieds (@PB)
En ce début d’été, il était assez naturel de préférer à la brasserie Latitude 20 installée en rez-de-jardin, le restaurant juché au septième étage de la Cité du vin. Son nom ? « Le 7 », évidemment !
Non seulement il offre une exceptionnelle vue à 360 degrés sur Bordeaux mais la carte à base de produits régionaux de saison, cuisinés aux saveurs du monde, réserve de jolies surprises. Par exemple ce tartare végétal à base de betterave, suivi d’une volaille du Sud-Ouest accompagnée de lentilles bio fumées et d‘une salade de pousses et herbes sauvages.
Pour l’accompagner, la sommelière qui a sélectionné 500 vins représentant 50 pays, conseille un blanc assez minéral de Sicile ou, si l’on préfère boire « local », un Pessac-Léognan blanc 2020 du domaine « Les Demoiselles de Larrivet Haut-Brion ».
Lire aussi : Bordeaux se prépare un été smart
Avant de faire un petit tour à la boutique et à la cave (800 références, 14 000 bouteilles), le reste de l’après-midi n’est pas de trop pour s’approprier la fin du l'exposition permanente de la Cité du vin qui vient, en sus, d'innover en lançant un parcours immersif de dégustation inédit, baptisé Via sensoria. Cette "pause sensorielle" est prévue jusqu'au 5 novembre.
Notre visite, plus classique, s’est achevée, elle, par une petite dégustation (comprise dans le prix du billet d‘entrée) pour laquelle le visiteur est invité à grimper au "Belvédère" du huitième étage.
Sur cette terrasse couverte juchée à 35 mètres de haut qui récuse l’appellation de rooftop, on profite, verre d'un nectar du monde à la main, d’une vue éblouissante sur la Garonne et la ville.
Non seulement il offre une exceptionnelle vue à 360 degrés sur Bordeaux mais la carte à base de produits régionaux de saison, cuisinés aux saveurs du monde, réserve de jolies surprises. Par exemple ce tartare végétal à base de betterave, suivi d’une volaille du Sud-Ouest accompagnée de lentilles bio fumées et d‘une salade de pousses et herbes sauvages.
Pour l’accompagner, la sommelière qui a sélectionné 500 vins représentant 50 pays, conseille un blanc assez minéral de Sicile ou, si l’on préfère boire « local », un Pessac-Léognan blanc 2020 du domaine « Les Demoiselles de Larrivet Haut-Brion ».
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Avant de faire un petit tour à la boutique et à la cave (800 références, 14 000 bouteilles), le reste de l’après-midi n’est pas de trop pour s’approprier la fin du l'exposition permanente de la Cité du vin qui vient, en sus, d'innover en lançant un parcours immersif de dégustation inédit, baptisé Via sensoria. Cette "pause sensorielle" est prévue jusqu'au 5 novembre.
Notre visite, plus classique, s’est achevée, elle, par une petite dégustation (comprise dans le prix du billet d‘entrée) pour laquelle le visiteur est invité à grimper au "Belvédère" du huitième étage.
Sur cette terrasse couverte juchée à 35 mètres de haut qui récuse l’appellation de rooftop, on profite, verre d'un nectar du monde à la main, d’une vue éblouissante sur la Garonne et la ville.
Petites assiettes japonisantes
Après cette incursion dans le monde du vin, retour au Marty pour se rafraîchir un peu. Puis, pour terminer la journée en beauté, direction un restaurant gastronomique raffiné à 10 minutes à pied seulement de l'hôtel, près de la place Gambetta.
Son nom ? Inima. C’est un peu mystérieux, mais franchement plus adapté à la cuisine délicate de Oxana Cretu, la jeune chef moldave, que le nom initial très connoté qui était … « Crosmagnon » !
Fan de fleurs et amatrice de poivres, cette autodidacte laisse libre cours à son imagination pour dérouler de petites assiettes aux influences japonisantes. Elle y associe textures et saveurs avec un indéniable talent.
Comment résister, par exemple, à son blanc-manger au gel de jasmin avec citron caviar, à ses pommes Dauphine au sarrasin et glace au sarrasin sur un lit d’anguilles fumées ou à ses coques et palourdes, lamelles d’artichaut et bouillon d’herbes marines ?
On sort de ce dîner émue par toutes ces saveurs élégantes joliment combinées. Et convaincue que ce restaurant mérite d’être mieux connu.
Son nom ? Inima. C’est un peu mystérieux, mais franchement plus adapté à la cuisine délicate de Oxana Cretu, la jeune chef moldave, que le nom initial très connoté qui était … « Crosmagnon » !
Fan de fleurs et amatrice de poivres, cette autodidacte laisse libre cours à son imagination pour dérouler de petites assiettes aux influences japonisantes. Elle y associe textures et saveurs avec un indéniable talent.
Comment résister, par exemple, à son blanc-manger au gel de jasmin avec citron caviar, à ses pommes Dauphine au sarrasin et glace au sarrasin sur un lit d’anguilles fumées ou à ses coques et palourdes, lamelles d’artichaut et bouillon d’herbes marines ?
On sort de ce dîner émue par toutes ces saveurs élégantes joliment combinées. Et convaincue que ce restaurant mérite d’être mieux connu.
Bordeaux, une ville de pierre blonde
Des vitraux dédiés au vin dans le Bar à vin, au rez-de-chaussée de l'immeuble qui abrite l'Interprofession des vins de Bordeaux (@PB)
Après une nuit réparatrice (la literie du Marty est vraiment exceptionnelle) et un petit déjeuner dans la salle près du bar, nouvelle échappée dans Bordeaux. Le centre historique est à une demi-heure seulement à pied.
La rue Georges Bonnac mène tout droit à la place Gambetta. Avant d’aller plus loin, un crochet s’impose jusqu’au 15, rue Vital-Carles où se trouve la librairie Mollat.
Comme le cannelé, un petit gâteau en forme de cylindre parfumé au rhum et à la vanille –on en trouve d’ailleurs d’excellents à La Toque Cuivrée, au 41, Place Gambetta-, Mollat est une véritable institution bordelaise.
Quinze espaces thématiques et 300 000 références se cachent derrière son élégante façade bleue. Difficile donc de ne pas succomber à la tentation !
Il faut pourtant résister à l’envie de trop s’attarder dans cette librairie indépendante, fut-elle la plus grande de France.
Avec ses 150 hectares classés en secteur sauvegardé et presque la moitié du territoire inscrit Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2007, Bordeaux regorge, évidemment, de bien d’autres richesses à ne pas manquer !
Lire aussi : Coup d'envoi du site Agora pour le tourisme à Bordeaux-Metropole
En se dirigeant vers l’Office de tourisme de Bordeaux Métropole, on butte de nouveau sur le vin ! Le CIVB, entendez par là le Comité interprofessionnel des vins de Bordeaux, loge au 1, Cours du 30 juillet. Cette instance professionnelle n’aurait guère d’intérêt touristique si la « Maison Gobineau » -du nom de l’ancien conseiller parlementaire à qui elle a appartenu- qui l’héberge, n’avait un décor et des vitraux exceptionnels dédiés au vin. En rez-de-chaussée se trouve aussi un Bar à vin (fermé le dimanche) où l’on peut s’initier à la dégustation.
L’Office de tourisme installé presque en face, au 12, Cours du 30 juillet, rend également hommage au vin, avec son parcours « le vin dans la ville ».
Un document vendu sur place (3 €) puis le QR Code à télécharger permettent -grâce aux capsules sonores installées sur les divers points d’intérêt- de le réaliser en autonomie tout en ayant le sentiment d’être guidé.
La rue Georges Bonnac mène tout droit à la place Gambetta. Avant d’aller plus loin, un crochet s’impose jusqu’au 15, rue Vital-Carles où se trouve la librairie Mollat.
Comme le cannelé, un petit gâteau en forme de cylindre parfumé au rhum et à la vanille –on en trouve d’ailleurs d’excellents à La Toque Cuivrée, au 41, Place Gambetta-, Mollat est une véritable institution bordelaise.
Quinze espaces thématiques et 300 000 références se cachent derrière son élégante façade bleue. Difficile donc de ne pas succomber à la tentation !
Il faut pourtant résister à l’envie de trop s’attarder dans cette librairie indépendante, fut-elle la plus grande de France.
Avec ses 150 hectares classés en secteur sauvegardé et presque la moitié du territoire inscrit Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2007, Bordeaux regorge, évidemment, de bien d’autres richesses à ne pas manquer !
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En se dirigeant vers l’Office de tourisme de Bordeaux Métropole, on butte de nouveau sur le vin ! Le CIVB, entendez par là le Comité interprofessionnel des vins de Bordeaux, loge au 1, Cours du 30 juillet. Cette instance professionnelle n’aurait guère d’intérêt touristique si la « Maison Gobineau » -du nom de l’ancien conseiller parlementaire à qui elle a appartenu- qui l’héberge, n’avait un décor et des vitraux exceptionnels dédiés au vin. En rez-de-chaussée se trouve aussi un Bar à vin (fermé le dimanche) où l’on peut s’initier à la dégustation.
L’Office de tourisme installé presque en face, au 12, Cours du 30 juillet, rend également hommage au vin, avec son parcours « le vin dans la ville ».
Un document vendu sur place (3 €) puis le QR Code à télécharger permettent -grâce aux capsules sonores installées sur les divers points d’intérêt- de le réaliser en autonomie tout en ayant le sentiment d’être guidé.
La Liberté brise ses chaînes
L’esplanade des Quinconces se trouve non loin. Elle est le cœur du « périmètre Unesco ».
Difficile d’imaginer que, jadis, à cet endroit trônait une immense forteresse, le château Trompette, destiné à contrôler une ville réputée rebelle pour avoir été dans le camp anglais pendant la guerre de Cent ans ! Il a été détruit en 1818 pour créer cette place de 12 hectares - la plus grande d’Europe -, bordée de chaque côté par une jolie promenade ombragée par des abres plantés en ... quinconce !
S’il ne reste aucune trace de Trompette, en revanche Bordeaux cultive le souvenir de Montaigne et de Montesquieu qui ont, tous deux, siégé au parlement de Bordeaux. Et ont, chacun, leur statue à un bout de la place.
L’élément le plus stupéfiant de cette imposante esplanade devenue l’un des lieux les plus populaires et les plus festifs de Bordeaux, c’est cependant l'imposant « monument aux Girondins », construit en 1890 en en mémoire des députés de la période révolutionnaire victimes de la Terreur.
En haut de la colonne haute de 43 mètres, la Liberté déploie ses ailes et brise ses chaînes –tout un symbole-, à ses pieds, d‘innombrables statues allégoriques.
Difficile d’imaginer que, jadis, à cet endroit trônait une immense forteresse, le château Trompette, destiné à contrôler une ville réputée rebelle pour avoir été dans le camp anglais pendant la guerre de Cent ans ! Il a été détruit en 1818 pour créer cette place de 12 hectares - la plus grande d’Europe -, bordée de chaque côté par une jolie promenade ombragée par des abres plantés en ... quinconce !
S’il ne reste aucune trace de Trompette, en revanche Bordeaux cultive le souvenir de Montaigne et de Montesquieu qui ont, tous deux, siégé au parlement de Bordeaux. Et ont, chacun, leur statue à un bout de la place.
L’élément le plus stupéfiant de cette imposante esplanade devenue l’un des lieux les plus populaires et les plus festifs de Bordeaux, c’est cependant l'imposant « monument aux Girondins », construit en 1890 en en mémoire des députés de la période révolutionnaire victimes de la Terreur.
En haut de la colonne haute de 43 mètres, la Liberté déploie ses ailes et brise ses chaînes –tout un symbole-, à ses pieds, d‘innombrables statues allégoriques.
Week-end à Bordeaux : le luxe du « Triangle d’Or »
C’est là aussi que débute le fameux « triangle d’or » de Bordeaux, délimité par les Allées de Tourny, le Cours Georges Clémenceau et le Cours de l’Intendance, sorte de Champs Elysées bordelais où débouche le passage Sarget, couvert d’une belle verrière sous laquelle sont installées de jolies boutiques…
Ce quartier désormais luxueux –on n’y compte plus les hôtels particuliers, les belles enseignes et les joailliers- né à partir de 1790 grâce à l’architecte Chalifour, abrite aussi le Grand Théâtre, autrement dit l'Opéra.
Ce chef d’œuvre de l’architecte Victor Louis se distingue avec son péristyle à douze colonnes, son grand escalier qui aurait inspiré Charles Garnier pour l’Opéra de Paris et la magnifique coupole de sa salle de spectacle peinte par Charles Robin…
Au centre de ce fameux « triangle d’or » se trouve aussi la Place des Grands Hommes. Catherine Bord, guide-conférencière et autrice, avec une amie, d’un guide consacré à Bordeaux (la version française est épuisée, la version en anglais encore disponible) et d‘un guide ludique pour visiter Bordeaux avec les enfants (on les trouve chez Mollat et à l’Office de tourisme), suggère d’ailleurs de « découvrir Bordeaux en marchant de place en place comme dans toutes les villes qui ont beaucoup d’histoire ».
Ce conseil vaut pour découvrir le « triangle d’or », mais aussi pour les quartiers Saint-Eloi et Saint-Paul qui abritent, dans un dédale de ruelles pavées le Bordeaux médiéval ainsi qu’une célébrité locale, la "Grosse cloche", autrement dit le beffroi de l’ancien hôtel de ville érigé au XVe siècle en lieu et place de l’ancienne porte Saint-Eloi.
On gagnera aussi à marcher de place en place pour aborder le b[quartier Saint-Pierre, qui est le cœur de l’ancien castrum romain. ]b
Chemin faisant, on découvre combien Bordeaux a su, depuis quelques décennies, remettre en valeur la pierre blonde dont sont faits beaucoup d‘immeubles à la stricte architecture classique, mais on a quelque difficulté pour choisir où poser les yeux tant d’innombrables monuments et façades se donnent en spectacle.
Ce quartier désormais luxueux –on n’y compte plus les hôtels particuliers, les belles enseignes et les joailliers- né à partir de 1790 grâce à l’architecte Chalifour, abrite aussi le Grand Théâtre, autrement dit l'Opéra.
Ce chef d’œuvre de l’architecte Victor Louis se distingue avec son péristyle à douze colonnes, son grand escalier qui aurait inspiré Charles Garnier pour l’Opéra de Paris et la magnifique coupole de sa salle de spectacle peinte par Charles Robin…
Au centre de ce fameux « triangle d’or » se trouve aussi la Place des Grands Hommes. Catherine Bord, guide-conférencière et autrice, avec une amie, d’un guide consacré à Bordeaux (la version française est épuisée, la version en anglais encore disponible) et d‘un guide ludique pour visiter Bordeaux avec les enfants (on les trouve chez Mollat et à l’Office de tourisme), suggère d’ailleurs de « découvrir Bordeaux en marchant de place en place comme dans toutes les villes qui ont beaucoup d’histoire ».
Ce conseil vaut pour découvrir le « triangle d’or », mais aussi pour les quartiers Saint-Eloi et Saint-Paul qui abritent, dans un dédale de ruelles pavées le Bordeaux médiéval ainsi qu’une célébrité locale, la "Grosse cloche", autrement dit le beffroi de l’ancien hôtel de ville érigé au XVe siècle en lieu et place de l’ancienne porte Saint-Eloi.
On gagnera aussi à marcher de place en place pour aborder le b[quartier Saint-Pierre, qui est le cœur de l’ancien castrum romain. ]b
Chemin faisant, on découvre combien Bordeaux a su, depuis quelques décennies, remettre en valeur la pierre blonde dont sont faits beaucoup d‘immeubles à la stricte architecture classique, mais on a quelque difficulté pour choisir où poser les yeux tant d’innombrables monuments et façades se donnent en spectacle.
Des mascarons très bavards
En tout cas, il ne faut pas rater les mascarons qui ornent beaucoup de façades. Bordeaux en compterait plus de 3000, tous remarquables pour leurs grimaces !
Parfois un visage d’esclave africain sculpté dans la pierre blonde vient fort à propos rappeler qu’au XVIIIe, la prospérité de Bordeaux a tenu pour bonne partie à sa participation à la traite négrière transatlantique.
La magnificence de l’ancienne Place Royale, aujourd’hui nommée place de la Bourse, reflète également le boum du commerce maritime.
Lorsque cette place a été créée sous Louis XV, il s’agissait d’en mettre plein la vue à ceux qui jetaient l’ancre dans le port. C’était aussi la première fois que Bordeaux tournait la tête vers la Garonne après s’en être protégée tout au long du Moyen-Age !
Cette période fastueuse passée, la ville s’était détournée, un temps, de la Garonne. Par chance, l’enfilade de ses quais a été réhabilitée et mise en valeur depuis quelques années, réconciliant Bordeaux avec son fleuve.
Une promenade aménagée permet d’aller agréablement à pied du Pont de Pierre à la Cité du vin tandis qu’au bout de la place de la Bourse, l’une des attractions les plus emblématiques du Bordeaux actuel fait le spectacle : bien que le « miroir d’eau » » imaginé par l’urbaniste Michel Corajoud soit profond de seulement 2 centimètres, les façades de la Bourse et le ciel s’y reflètent à l’infini.
En reprenant, ensuite, l’exploration de la ville, difficile de rater la rue Sainte-Catherine - piétonne depuis 1984 -qui s’adapte aux ambiances des quartiers qu’elle traverse, un brin chic au nord, côté place de la Comédie, plus étudiante côté place de la Victoire au sud. Logique d’ailleurs, c’est la plus longue rue commerçante d’Europe ! Ses nombreuses boutiques drainent un monde fou mais pour l’aborder, mieux vaut être bien chaussée…
Parfois un visage d’esclave africain sculpté dans la pierre blonde vient fort à propos rappeler qu’au XVIIIe, la prospérité de Bordeaux a tenu pour bonne partie à sa participation à la traite négrière transatlantique.
La magnificence de l’ancienne Place Royale, aujourd’hui nommée place de la Bourse, reflète également le boum du commerce maritime.
Lorsque cette place a été créée sous Louis XV, il s’agissait d’en mettre plein la vue à ceux qui jetaient l’ancre dans le port. C’était aussi la première fois que Bordeaux tournait la tête vers la Garonne après s’en être protégée tout au long du Moyen-Age !
Cette période fastueuse passée, la ville s’était détournée, un temps, de la Garonne. Par chance, l’enfilade de ses quais a été réhabilitée et mise en valeur depuis quelques années, réconciliant Bordeaux avec son fleuve.
Une promenade aménagée permet d’aller agréablement à pied du Pont de Pierre à la Cité du vin tandis qu’au bout de la place de la Bourse, l’une des attractions les plus emblématiques du Bordeaux actuel fait le spectacle : bien que le « miroir d’eau » » imaginé par l’urbaniste Michel Corajoud soit profond de seulement 2 centimètres, les façades de la Bourse et le ciel s’y reflètent à l’infini.
En reprenant, ensuite, l’exploration de la ville, difficile de rater la rue Sainte-Catherine - piétonne depuis 1984 -qui s’adapte aux ambiances des quartiers qu’elle traverse, un brin chic au nord, côté place de la Comédie, plus étudiante côté place de la Victoire au sud. Logique d’ailleurs, c’est la plus longue rue commerçante d’Europe ! Ses nombreuses boutiques drainent un monde fou mais pour l’aborder, mieux vaut être bien chaussée…
Pause relaxante sur le rooftop du Grand-Hôtel
Le rooftop de L’InterContinental Bordeaux-Le Grand Hôtel offre une vue éblouissante sur la ville (@PB)
Après cette matinée un peu fatigante, il sera agréable de profiter de Bordeaux en prenant de nouveau un peu de hauteur.
L’InterContinental Bordeaux-Le Grand Hôtel (5 *) qui, depuis 70 ans, propose à ses clients, sur la place de la Comédie, un luxe élégant dans un décor assez classique, s’est doté d’un rooftop exceptionnel. Avec jacuzzi.
Ouverte tous les jours de midi à minuit, cette élégante terrasse au mobilier moderne et confortable ne prend pas de réservation mais propose une sélection de plats de saison, de vins, de cocktails et de boissons détox et saines.
En ce début d’été ensoleillé, l’endroit est idéal pour déjeuner, par exemple, d‘un ceviche frais et d‘un caviar d’aubergine. Et pour, de nouveau, admirer Bordeaux, avec d’un côté la cathédrale Saint-André, de l’autre, au loin, le ruban de la Garonne.
L’InterContinental Bordeaux-Le Grand Hôtel (5 *) qui, depuis 70 ans, propose à ses clients, sur la place de la Comédie, un luxe élégant dans un décor assez classique, s’est doté d’un rooftop exceptionnel. Avec jacuzzi.
Ouverte tous les jours de midi à minuit, cette élégante terrasse au mobilier moderne et confortable ne prend pas de réservation mais propose une sélection de plats de saison, de vins, de cocktails et de boissons détox et saines.
En ce début d’été ensoleillé, l’endroit est idéal pour déjeuner, par exemple, d‘un ceviche frais et d‘un caviar d’aubergine. Et pour, de nouveau, admirer Bordeaux, avec d’un côté la cathédrale Saint-André, de l’autre, au loin, le ruban de la Garonne.
Les trésors du musée d’Aquitaine
Cette pendeloque en forme de tête de cheval trouvée Abri Duruthy, Sordes-l'Abbaye dans les Landes est exposée au Musée d'Aquitaine (@Aurélien Simonet/Musée d'Aquitaine)
Après cette agréable parenthèse, direction le quartier de la place de la Victoire. Au 20, Cours Pasteur, dans l’ancien Palais des Facultés, le musée d’Aquitaine propose un voyage hors du temps, de bien avant le paléolithique jusqu’au XXIe siècle.
Ce musée possède des œuvres et des vestiges incroyables -1,3 million de pièces ! – et son parcours permanent -5000 m2- conte toute l’histoire de la ville. Il ne laisse rien ignorer de ce que fut le castrum romain de Burdigala ou de ce qu’a été le passé négrier que l’on a longtemps reproché à Bordeaux de taire, grâce à l’espace commémoratif « Bordeaux au XVIIIe siècle, le commerce atlantique et l’esclavage ».
Jusqu'au 7 janvier 2024, ce musée consacre -450 objets à l’appui - une exposition -accessible à tous- à "l’art préhistorique, de l’Atlantique à la Méditerranée".
C’est l’occasion de découvrir que l’homo sapiens s’est distingué de ses prédécesseurs par la production d’art, grâce à des chefs d’œuvre préhistoriques, des moulages de pièces trop fragiles pour voyager, des interviews de chercheurs, des écrans avec des photos de peintures et gravures rupestres…
Des écrans diffusent aussi des films de la série « Les gestes de la préhistoire » qui permettent de comprendre comment toutes ces œuvres d’art ont été créées.
On sort avec la conviction que l’art préhistorique était tout sauf primitif et répondait à des règles et à des besoins spirituels que l’on peut approcher même si on ne sait pas bien les expliquer….
Ce musée possède des œuvres et des vestiges incroyables -1,3 million de pièces ! – et son parcours permanent -5000 m2- conte toute l’histoire de la ville. Il ne laisse rien ignorer de ce que fut le castrum romain de Burdigala ou de ce qu’a été le passé négrier que l’on a longtemps reproché à Bordeaux de taire, grâce à l’espace commémoratif « Bordeaux au XVIIIe siècle, le commerce atlantique et l’esclavage ».
Jusqu'au 7 janvier 2024, ce musée consacre -450 objets à l’appui - une exposition -accessible à tous- à "l’art préhistorique, de l’Atlantique à la Méditerranée".
C’est l’occasion de découvrir que l’homo sapiens s’est distingué de ses prédécesseurs par la production d’art, grâce à des chefs d’œuvre préhistoriques, des moulages de pièces trop fragiles pour voyager, des interviews de chercheurs, des écrans avec des photos de peintures et gravures rupestres…
Des écrans diffusent aussi des films de la série « Les gestes de la préhistoire » qui permettent de comprendre comment toutes ces œuvres d’art ont été créées.
On sort avec la conviction que l’art préhistorique était tout sauf primitif et répondait à des règles et à des besoins spirituels que l’on peut approcher même si on ne sait pas bien les expliquer….
Soirée humour et cocktail sans alcool au Marty
Après cette immersion dans le Bordeaux d’hier et d’aujourd’hui, retour au Marty.
Pour sa soirée, on peut aisément se contenter d’un cocktail maison avec ou sans alcool (il y a le choix) accompagné d’une planche de charcuterie que l’on a pris soin de réserver à l’avance.
C’est l’occasion de profiter d’un événement organisé par le « Comedy club » de l’hôtel, pour ses clients et pour les habitants du quartier en quête d’un lieu pour se distraire et s’offrir un verre.
Ce soir d’été, tables et chaises installées devant le bar étaient pleines à craquer, et plusieurs humoristes faisaient le spectacle devant une belle jeunesse d’évidence ravie.
Pour sa soirée, on peut aisément se contenter d’un cocktail maison avec ou sans alcool (il y a le choix) accompagné d’une planche de charcuterie que l’on a pris soin de réserver à l’avance.
C’est l’occasion de profiter d’un événement organisé par le « Comedy club » de l’hôtel, pour ses clients et pour les habitants du quartier en quête d’un lieu pour se distraire et s’offrir un verre.
Ce soir d’été, tables et chaises installées devant le bar étaient pleines à craquer, et plusieurs humoristes faisaient le spectacle devant une belle jeunesse d’évidence ravie.
Les extravagances des « Bassins des Lumières »
Pour terminer ce week-end à Bordeaux, une incursion s’impose dans l’ancienne base sous-marine de Bordeaux, dans le quartier des Bassins à Flots.
Pendant la Seconde guerre mondiale, l’armée allemande y cachait ses sous-marins. Cet immense et imposant bunker -20 mètres de haut_ impossible à démolir sans risquer de faire sauter une partie de ville, abrite désormais les Bassins des Lumières, un centre d'art numérique.
Cet été -et jusqu'au 7 janvier 2024-, Dali et Gaudi virevoltent sur ses murs. Malgré son côté spectaculaire parfois décrié par les puristes, cette immersion numérique vaut le détour. Les non familiers de l’art s’y approprieront facilement l’univers mystico-surréaliste du peintre catalan, le côté onirique de l’exposition séduira les amateurs d’art plus classiques.
Dali, champion revendiqué de la démesure, était un candidat idéal pour ce lieu aux dimensions quelque peu extravagantes.
Certes, le visiteur a d’abord un petit frison en apercevant d’abord, dans un fond d’écran, un énorme sous-marin se présenter, de côté, à l’entrée brumeuse d’un premier bassin, puis, un second, s’engager de face dans le bassin suivant… Mais, ensuite, comment ne pas être subjugué par la succession d’images qui s’entremêlent sur les murs, sur le sol, ou sur l’eau, démultipliant les obsessions de Dali ?
Sur fond de musique des Pink Floyd, Gala (la femme et muse du peintre) et son cygne, les célèbres Montres molles qui coulent comme un camembert, les personnages anthropomorphes, les cadavres en putréfaction et bien sûr les obsessions sexuelles de l’artiste jouent avec l’architecture des lieux….
Quelques références religieuses chères également à Dali font le lien avec la seconde exposition consacrée à un autre Catalan qui l’a d’ailleurs inspiré : le très catholique Antoni Gaudi.
Ainsi, de vitraux en mosaïques, le voyage entre rêve et réalité se poursuit du côté de Barcelone, du parc Güell à la Casa Batlló en passant, bien sûr, par la célèbre Sagrada Família … Époustouflant !
Pendant la Seconde guerre mondiale, l’armée allemande y cachait ses sous-marins. Cet immense et imposant bunker -20 mètres de haut_ impossible à démolir sans risquer de faire sauter une partie de ville, abrite désormais les Bassins des Lumières, un centre d'art numérique.
Cet été -et jusqu'au 7 janvier 2024-, Dali et Gaudi virevoltent sur ses murs. Malgré son côté spectaculaire parfois décrié par les puristes, cette immersion numérique vaut le détour. Les non familiers de l’art s’y approprieront facilement l’univers mystico-surréaliste du peintre catalan, le côté onirique de l’exposition séduira les amateurs d’art plus classiques.
Dali, champion revendiqué de la démesure, était un candidat idéal pour ce lieu aux dimensions quelque peu extravagantes.
Certes, le visiteur a d’abord un petit frison en apercevant d’abord, dans un fond d’écran, un énorme sous-marin se présenter, de côté, à l’entrée brumeuse d’un premier bassin, puis, un second, s’engager de face dans le bassin suivant… Mais, ensuite, comment ne pas être subjugué par la succession d’images qui s’entremêlent sur les murs, sur le sol, ou sur l’eau, démultipliant les obsessions de Dali ?
Sur fond de musique des Pink Floyd, Gala (la femme et muse du peintre) et son cygne, les célèbres Montres molles qui coulent comme un camembert, les personnages anthropomorphes, les cadavres en putréfaction et bien sûr les obsessions sexuelles de l’artiste jouent avec l’architecture des lieux….
Quelques références religieuses chères également à Dali font le lien avec la seconde exposition consacrée à un autre Catalan qui l’a d’ailleurs inspiré : le très catholique Antoni Gaudi.
Ainsi, de vitraux en mosaïques, le voyage entre rêve et réalité se poursuit du côté de Barcelone, du parc Güell à la Casa Batlló en passant, bien sûr, par la célèbre Sagrada Família … Époustouflant !
A la Méca, « nous sommes tous des menteurs »
Pierre Molinier, un fétichiste des jambes . Ici, sa composition "Je rampe vers Gehamman" présentée à la Méca (@Fredéric Delpech/FRAC Nouvelle-Aquitaine)
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Pour compléter cette incursion sur la scène culturelle bordelaise, les amateurs d’art classique iront au musée des Beaux-Arts aux riches collections (Pérugin, Titien, Véronèse, Brueghel de Velours, Van Dyck, Rubens, Chardin, Delacroix, Corot, Rodin, Kokoschka, Picasso, Matisse...).
Les amateurs d’art contemporain auront, eux, le choix entre l'Institut Culturel Bernard Magrez et la MECA. Ce lieu de création artistique multiforme installé dans le nouveau quartier Euratlantique abrite le FRAC, le Fonds régional d’art contemporain.
Celui-ci consacre, jusqu’au 17 septembre, sur le thème "nous sommes tous des menteurs", une exposition à Pierre Molinier (1900-1976), artiste controversé mais non dépourvu de talent. En attestent ses tableaux érotiques, ses photomontages, ses mises en scène de son propre corps et ses autoportraits travestis.
Il est un peu étrange cependant de le voir associé aux questionnements très actuels sur le genre. A l'époque de Molinier, cette notion n’était pas abordée en ces termes.
Après un dernier verre au bar du Marty, il sera, en tout cas, plus que temps de filer à la gare. Le train du retour n’attendra pas.
Les amateurs d’art contemporain auront, eux, le choix entre l'Institut Culturel Bernard Magrez et la MECA. Ce lieu de création artistique multiforme installé dans le nouveau quartier Euratlantique abrite le FRAC, le Fonds régional d’art contemporain.
Celui-ci consacre, jusqu’au 17 septembre, sur le thème "nous sommes tous des menteurs", une exposition à Pierre Molinier (1900-1976), artiste controversé mais non dépourvu de talent. En attestent ses tableaux érotiques, ses photomontages, ses mises en scène de son propre corps et ses autoportraits travestis.
Il est un peu étrange cependant de le voir associé aux questionnements très actuels sur le genre. A l'époque de Molinier, cette notion n’était pas abordée en ces termes.
Après un dernier verre au bar du Marty, il sera, en tout cas, plus que temps de filer à la gare. Le train du retour n’attendra pas.
Publié par Paula Boyer
Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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