Encore un trimestre et encore un record !
United Airlines vole de performance en performance. La dernière en date : la compagnie aérienne américaine a engrangé un bénéfice net en hausse de près de 21% au troisième trimestre 2023, à 1,13 milliard de dollars.
Surfant, selon ses dires - et comme les autres grandes compagnies US - sur une demande "forte et stable" au niveau national et d'une activité record notamment sur les zones Pacifique et Atlantique, b[le chiffre d'affaires réalisé s'établit à 14,48 milliards de dollars, en hausse de 12,5% sur un an.
Si la compagnie américaine peut afficher cette bonne santé, c’est bien sûr parce que la conjoncture s’y prête, mais aussi grâce à des choix et des décisions prises alors que la pandémie faisait rage et que l’aérien était parterre.
United Airlines vole de performance en performance. La dernière en date : la compagnie aérienne américaine a engrangé un bénéfice net en hausse de près de 21% au troisième trimestre 2023, à 1,13 milliard de dollars.
Surfant, selon ses dires - et comme les autres grandes compagnies US - sur une demande "forte et stable" au niveau national et d'une activité record notamment sur les zones Pacifique et Atlantique, b[le chiffre d'affaires réalisé s'établit à 14,48 milliards de dollars, en hausse de 12,5% sur un an.
Si la compagnie américaine peut afficher cette bonne santé, c’est bien sûr parce que la conjoncture s’y prête, mais aussi grâce à des choix et des décisions prises alors que la pandémie faisait rage et que l’aérien était parterre.
United Airlines : forte demande pour les classes Premium
Autour d’un café, Grégoire Dutoit, Directeur commercial France de United Airlines explique : "Pendant le Covid notre management a décidé d’investir sur le futur en pensant que l’Industrie allait rebondir.
On ne s’est pas séparé de nos avions, on ne s’est pas séparé de nos pilotes ce qui nous a permis d’être prêts avant tout le monde pour repartir au moment où la demande a recommencé.
Cette demande s’est matérialisée assez rapidement. Progressivement à partir de 2021, puis 2022 qui a été très réussie, nous avons pu remettre toutes les capacités là où cela était possible.
C’était un pari risqué de notre management que de considérer un fort rebondissement de l’activité et cela s’est confirmé".
Un pari gagnant puisque United a bénéficié d’une demande toujours croissante depuis la réouverture des frontières.
"Ce que nous avons observé également" ajoute Grégoire Dutoit "c’est une envie croissante des voyageurs d’investir dans "l’expérience de voyage". La demande Premium est plus forte que la demande générale. Rien que sur l’international, on voit que cette demande (qui cumule la Business et la Premium éco) a augmenté de 30% alors que la demande générale a augmenté de 20%."
Comme partout, la demande de voyages d’affaires n'est pas revenue au niveau d’avant covid, mais voilà donc cette nouvelle clientèle prête à mieux voyager qui vient largement compenser celle des voyageurs d’affaires sur les classes haute contribution .
On ne s’est pas séparé de nos avions, on ne s’est pas séparé de nos pilotes ce qui nous a permis d’être prêts avant tout le monde pour repartir au moment où la demande a recommencé.
Cette demande s’est matérialisée assez rapidement. Progressivement à partir de 2021, puis 2022 qui a été très réussie, nous avons pu remettre toutes les capacités là où cela était possible.
C’était un pari risqué de notre management que de considérer un fort rebondissement de l’activité et cela s’est confirmé".
Un pari gagnant puisque United a bénéficié d’une demande toujours croissante depuis la réouverture des frontières.
"Ce que nous avons observé également" ajoute Grégoire Dutoit "c’est une envie croissante des voyageurs d’investir dans "l’expérience de voyage". La demande Premium est plus forte que la demande générale. Rien que sur l’international, on voit que cette demande (qui cumule la Business et la Premium éco) a augmenté de 30% alors que la demande générale a augmenté de 20%."
Comme partout, la demande de voyages d’affaires n'est pas revenue au niveau d’avant covid, mais voilà donc cette nouvelle clientèle prête à mieux voyager qui vient largement compenser celle des voyageurs d’affaires sur les classes haute contribution .
Nouveaux salons
Lancée en 2016, sa classe Business Polaris et les produits Premium ont fait l’objet d’un chantier de montée en gamme qui s’est achevé le mois dernier.
La classe business Polaris ainsi que la Premium Economy sur les vols intercontinentaux tournent donc à plein et captent cette clientèle en forte augmentation.
Là aussi, United a bien joué. La Business class Polaris que TourMaG a pu tester est un très bon produit.
Trois aspects sont essentiels : un circuit au sol facilité, un salon d’aéroport accueillant et fonctionnel et enfin la possibilité de bien se reposer à bord.
Que ce soit à l’aller comme au retour de Chicago, le circuit passager est grandement facilité pour les passagers Polaris.
Les nouveaux salons sont confortables et spacieux. Celui de Chicago, un des premiers à ouvrir, offre une belle surface de 1400 M2 avec vue sur les pistes de l’aéroport O ‘Hare. Espaces de travails privatifs, toilettes individuelles, espaces de relaxation, de douches ou de repos avec couettes moelleuses proposent aux voyageurs un vrai sas de décompression et de bien être avant le voyage.
Bien sûr, bars et espaces de restauration en self-service sont à disposition. Aussi, dans les salons Polaris, il est possible de diner « à la carte » en étant servi à table.
À bord, la gastronomie est assez standard, avec cependant une bonne carte des vins mixant des valeurs sûres du Bordelais avec des vins californiens typés. Surtout si l’on se restaure avant au salon, les repas ne font pas l’essentiel. Plus important, le siège incliné à l’horizontale avec couette et bon oreiller permet de vraiment se reposer.
La petite trousse « confort » est originale et pourra faire ensuite office de petit sac banane, pratique. Elles contiennent, entre autres, des produits de qualité de la gamme Therabody, un cocktail de spray, de crèmes et de lotions qui participent efficacement à la sensation d’avoir passé une bonne nuit à l’arrivée.
Casque audio antibruit et écran large permettent aussi de se divertir. Les salons Polaris sont disponibles à New York/Newark, à Houston, à San Francisco, à Los Angeles et depuis peu à Washington.
À noter qu’à Paris CDG, c’est le salon « STAR ALLIANCE » dont United est membre qui accueille les passagers Polaris.
Inauguré il y a quelques semaines, il offre aux passagers un excellent niveau de confort. Toujours à l’attention de cette clientèle désireuse d’améliorer son expérience de voyage, United Airlines a également développé un réseau de salon « United Club », réservé aux autres passagers premium adhérent au programme MileagePlus.
26 grands aéroports américains en sont dotés ainsi qu’à l’international, notamment, à Guam, Hong Kong, Londres, Tokyo ou encore Mexico.
Pour compléter cette montée en gamme et s’aligner sur d’autres grands du secteur, United propose également aux membres Premier de son programme « MileagePlus » devant effectuer une correspondance dans certains grands aéroports américains, le transfert de porte à porte à bord d’une Jaguar I-Pace électrique avec chauffeur.
La classe business Polaris ainsi que la Premium Economy sur les vols intercontinentaux tournent donc à plein et captent cette clientèle en forte augmentation.
Là aussi, United a bien joué. La Business class Polaris que TourMaG a pu tester est un très bon produit.
Trois aspects sont essentiels : un circuit au sol facilité, un salon d’aéroport accueillant et fonctionnel et enfin la possibilité de bien se reposer à bord.
Que ce soit à l’aller comme au retour de Chicago, le circuit passager est grandement facilité pour les passagers Polaris.
Les nouveaux salons sont confortables et spacieux. Celui de Chicago, un des premiers à ouvrir, offre une belle surface de 1400 M2 avec vue sur les pistes de l’aéroport O ‘Hare. Espaces de travails privatifs, toilettes individuelles, espaces de relaxation, de douches ou de repos avec couettes moelleuses proposent aux voyageurs un vrai sas de décompression et de bien être avant le voyage.
Bien sûr, bars et espaces de restauration en self-service sont à disposition. Aussi, dans les salons Polaris, il est possible de diner « à la carte » en étant servi à table.
À bord, la gastronomie est assez standard, avec cependant une bonne carte des vins mixant des valeurs sûres du Bordelais avec des vins californiens typés. Surtout si l’on se restaure avant au salon, les repas ne font pas l’essentiel. Plus important, le siège incliné à l’horizontale avec couette et bon oreiller permet de vraiment se reposer.
La petite trousse « confort » est originale et pourra faire ensuite office de petit sac banane, pratique. Elles contiennent, entre autres, des produits de qualité de la gamme Therabody, un cocktail de spray, de crèmes et de lotions qui participent efficacement à la sensation d’avoir passé une bonne nuit à l’arrivée.
Casque audio antibruit et écran large permettent aussi de se divertir. Les salons Polaris sont disponibles à New York/Newark, à Houston, à San Francisco, à Los Angeles et depuis peu à Washington.
À noter qu’à Paris CDG, c’est le salon « STAR ALLIANCE » dont United est membre qui accueille les passagers Polaris.
Inauguré il y a quelques semaines, il offre aux passagers un excellent niveau de confort. Toujours à l’attention de cette clientèle désireuse d’améliorer son expérience de voyage, United Airlines a également développé un réseau de salon « United Club », réservé aux autres passagers premium adhérent au programme MileagePlus.
26 grands aéroports américains en sont dotés ainsi qu’à l’international, notamment, à Guam, Hong Kong, Londres, Tokyo ou encore Mexico.
Pour compléter cette montée en gamme et s’aligner sur d’autres grands du secteur, United propose également aux membres Premier de son programme « MileagePlus » devant effectuer une correspondance dans certains grands aéroports américains, le transfert de porte à porte à bord d’une Jaguar I-Pace électrique avec chauffeur.
Commandes records
Sortie donc en très grande forme de la pandémie avec une demande qui pour l’instant ne faiblit pas, United voit encore plus grand pour 2024 et au-delà avec de nouvelles liaisons et des capacités plus grandes.
Lire aussi : United lance l'été 2024 et des nouveautés
Scott Kirby, le PDG fait preuve d’un optimisme à toute épreuve : "Nous continuons à ajouter de nouveaux avions plus gros pour tirer pleinement parti de nos opportunités croissantes de vols aux États-Unis et à l’international" a-t-il déclaré le 3 octobre dernier.
Et de joindre les actes à la parole avec une méga commande annoncée puisque la compagnie de Chicago vient de convertir en commande ferme ses options sur 50 Boeing 787-9 pour livraison entre 2028 et 2031, ainsi que de 60 Airbus A321neo pour livraison entre 2028 et 2030.
Elle a également pris des options sur 50 Boeing 787 supplémentaires et 40 A321neo pour la fin de la décennie.
Avec déjà des commandes passées de plus de 100 A321neo et 370 Boeing 737 MAX, la compagnie s’attend à réceptionner environ 800 appareils d’ici 2032 !
Des avions plus gros, c’est un des éléments clés du plan stratégique de la compagnie baptisé United Next pour mettre à disposition plus de sièges disponibles sur une même route et ainsi améliorer les remplissages et la connectivité globale.
En 2019, United disposait en moyenne de 104 sièges par départ aux États-Unis, parmi les plus bas du secteur. D'ici 2027, elle veut faire augmenter ce chiffre de plus de 40 % pour atteindre plus de 145 sièges.
Lire aussi : United lance l'été 2024 et des nouveautés
Scott Kirby, le PDG fait preuve d’un optimisme à toute épreuve : "Nous continuons à ajouter de nouveaux avions plus gros pour tirer pleinement parti de nos opportunités croissantes de vols aux États-Unis et à l’international" a-t-il déclaré le 3 octobre dernier.
Et de joindre les actes à la parole avec une méga commande annoncée puisque la compagnie de Chicago vient de convertir en commande ferme ses options sur 50 Boeing 787-9 pour livraison entre 2028 et 2031, ainsi que de 60 Airbus A321neo pour livraison entre 2028 et 2030.
Elle a également pris des options sur 50 Boeing 787 supplémentaires et 40 A321neo pour la fin de la décennie.
Avec déjà des commandes passées de plus de 100 A321neo et 370 Boeing 737 MAX, la compagnie s’attend à réceptionner environ 800 appareils d’ici 2032 !
Des avions plus gros, c’est un des éléments clés du plan stratégique de la compagnie baptisé United Next pour mettre à disposition plus de sièges disponibles sur une même route et ainsi améliorer les remplissages et la connectivité globale.
En 2019, United disposait en moyenne de 104 sièges par départ aux États-Unis, parmi les plus bas du secteur. D'ici 2027, elle veut faire augmenter ce chiffre de plus de 40 % pour atteindre plus de 145 sièges.
Anticiper les délais de livraison
Il y a également de forts enjeux environnementaux dans cette stratégie d’achat d’avions neufs.
D’après la compagnie, ces nouveaux avions continueront de réduire les émissions de carbone par siège par rapport aux anciens modèles, conformément à ses objectifs d'atteindre zéro émission nette d'ici 2050 en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de 100 % sans recourir aux compensations carbone traditionnelles.
Selon Boeing, le 787 Dreamliner contribue jusqu'à 25 % d'amélioration du rendement énergétique et une réduction des émissions de carbone par siège par rapport aux anciens avions. Selon Airbus, l'A321neo apporte une réduction du bruit de 50 % et plus de 20 % d'économies de carburant et réduction des émissions de CO2 par rapport aux avions monocouloirs de la génération précédente.
United prévoit que 75 % de sa flotte sera de nouvelle génération d'ici 2030.
Cependant et même si effectivement les besoins d’appareils sont une réalité, United, à l’instar de toutes les autres majors dans le monde veut également anticiper l’engorgement des lignes de production des constructeurs qui ont du mal à suivre les montées en cadence.
Récemment, Andrew Nocella, le Directeur commercial de la compagnie a expliqué que "les lignes de production sont désormais régulièrement perturbées par des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement et les retards de livraison augmentent régulièrement, ce qui pourrait perdurer jusqu' à la fin de la décennie".
D’après la compagnie, ces nouveaux avions continueront de réduire les émissions de carbone par siège par rapport aux anciens modèles, conformément à ses objectifs d'atteindre zéro émission nette d'ici 2050 en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de 100 % sans recourir aux compensations carbone traditionnelles.
Selon Boeing, le 787 Dreamliner contribue jusqu'à 25 % d'amélioration du rendement énergétique et une réduction des émissions de carbone par siège par rapport aux anciens avions. Selon Airbus, l'A321neo apporte une réduction du bruit de 50 % et plus de 20 % d'économies de carburant et réduction des émissions de CO2 par rapport aux avions monocouloirs de la génération précédente.
United prévoit que 75 % de sa flotte sera de nouvelle génération d'ici 2030.
Cependant et même si effectivement les besoins d’appareils sont une réalité, United, à l’instar de toutes les autres majors dans le monde veut également anticiper l’engorgement des lignes de production des constructeurs qui ont du mal à suivre les montées en cadence.
Récemment, Andrew Nocella, le Directeur commercial de la compagnie a expliqué que "les lignes de production sont désormais régulièrement perturbées par des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement et les retards de livraison augmentent régulièrement, ce qui pourrait perdurer jusqu' à la fin de la décennie".
Concessions aux salariés
Aux commandes de tous ces appareils, et plus globalement pour faire tourner l’entreprise, il faudra recruter du monde et faire en sorte que les salariés déjà en place ne soient pas tentés d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
Le secteur recrute encore à tour de bras. Le système de l’offre et de la demande joue actuellement en faveur des salariés.
Pratiquement toutes les grandes compagnies américaines ont dû revoir les accords salariaux à la hausse. United n’a pas échappé à la règle et c’est même l'un des accords les plus couteux qu’ont signé les pilotes de la compagnie il y a quelques semaines. 10,2 milliards de dollars, pas moins pour un nouvel accord sur quatre ans offrant une augmentation cumulative de la rémunération totale pouvant atteindre 40,2 % sur la durée de vie de l’accord.
Au siège de la compagnie, à Chicago, il fait aussi bon être un salarié. Tout est fait pour offrir un environnement des plus agréable.
Sur plusieurs étages de la Willis Tower en plein centre de Chicago, les espaces de travail, de détente, de convivialité ou de restauration sont étudiés pour un bien être maximal. Beaux matériaux, jolie décoration, chacun peut se trouver un endroit en fonction de son occupation. Petits bureaux individuels, salles de réunions totalement connectées, salles de relaxation, espaces restauration, jolie terrasse dans les hauteurs avec gazon impeccable et fauteuils relax.
Ici bien sûr on entre avec un badge, mais aucun dispositif au sein de l’entreprise pour consigner l’heure à laquelle vous entrez où vous sortez. Pas d’horaires imposés…et aucune réunion le vendredi.
On sort de la Willis Tower assez bluffé, même si le restaurateur français qui nous accueille ensuite pour déjeuner nous rappelle que chez l’Oncle Sam on peut se faire virer en une heure sans trop d’explications ni de recours.
This is America.
Le secteur recrute encore à tour de bras. Le système de l’offre et de la demande joue actuellement en faveur des salariés.
Pratiquement toutes les grandes compagnies américaines ont dû revoir les accords salariaux à la hausse. United n’a pas échappé à la règle et c’est même l'un des accords les plus couteux qu’ont signé les pilotes de la compagnie il y a quelques semaines. 10,2 milliards de dollars, pas moins pour un nouvel accord sur quatre ans offrant une augmentation cumulative de la rémunération totale pouvant atteindre 40,2 % sur la durée de vie de l’accord.
Au siège de la compagnie, à Chicago, il fait aussi bon être un salarié. Tout est fait pour offrir un environnement des plus agréable.
Sur plusieurs étages de la Willis Tower en plein centre de Chicago, les espaces de travail, de détente, de convivialité ou de restauration sont étudiés pour un bien être maximal. Beaux matériaux, jolie décoration, chacun peut se trouver un endroit en fonction de son occupation. Petits bureaux individuels, salles de réunions totalement connectées, salles de relaxation, espaces restauration, jolie terrasse dans les hauteurs avec gazon impeccable et fauteuils relax.
Ici bien sûr on entre avec un badge, mais aucun dispositif au sein de l’entreprise pour consigner l’heure à laquelle vous entrez où vous sortez. Pas d’horaires imposés…et aucune réunion le vendredi.
On sort de la Willis Tower assez bluffé, même si le restaurateur français qui nous accueille ensuite pour déjeuner nous rappelle que chez l’Oncle Sam on peut se faire virer en une heure sans trop d’explications ni de recours.
This is America.
Optimisme malgré une conjoncture difficile
Tout va donc bien pour United. Cependant, cette impressionnante course en avant est-elle sage ? Au plus fort de la pandémie, United a pris des risques qui se sont avérés payants.
Là aussi, le plan de développement dévoilé à Chicago, est un pari risqué face à une conjoncture et une situation géopolitique incertaine.
Les perspectives de trafic restent favorables, mais les coûts vont continuer d’augmenter. L’augmentation des salaires, notamment pour les pilotes, va peser significativement. La grande rivale American Airlines, qui elle aussi a dû faire des concessions aux personnels a annoncé il y a quinze jours une perte nette de 545 millions de dollars au troisième trimestre, plombée par une charge exceptionnelle de près d'un milliard de dollars liée au nouvel accord salarial conclu avec ses pilotes.
La main-d’œuvre donc, mais aussi les carburants qui sont les deux plus grosses dépenses chez un transporteur sont en forte augmentation.
Dans une note publiée par l’agence Bloomberg, on peut lire que United a déjà prévenu, pour le quatrième trimestre d’un bénéfice en deçà des prévisions et des attentes de Wall Street, car la suspension des vols vers Tel-Aviv aura aussi un impact significatif sur les coûts.
Face à cette situation, certains analystes veulent rester optimistes en parlant de "facteurs temporaires, et non d’obstacles structurels".
C’est aussi ce que pensent les dirigeants de United Airlines qui restent les mains à fond sur la manette des gaz.
Là aussi, le plan de développement dévoilé à Chicago, est un pari risqué face à une conjoncture et une situation géopolitique incertaine.
Les perspectives de trafic restent favorables, mais les coûts vont continuer d’augmenter. L’augmentation des salaires, notamment pour les pilotes, va peser significativement. La grande rivale American Airlines, qui elle aussi a dû faire des concessions aux personnels a annoncé il y a quinze jours une perte nette de 545 millions de dollars au troisième trimestre, plombée par une charge exceptionnelle de près d'un milliard de dollars liée au nouvel accord salarial conclu avec ses pilotes.
La main-d’œuvre donc, mais aussi les carburants qui sont les deux plus grosses dépenses chez un transporteur sont en forte augmentation.
Dans une note publiée par l’agence Bloomberg, on peut lire que United a déjà prévenu, pour le quatrième trimestre d’un bénéfice en deçà des prévisions et des attentes de Wall Street, car la suspension des vols vers Tel-Aviv aura aussi un impact significatif sur les coûts.
Face à cette situation, certains analystes veulent rester optimistes en parlant de "facteurs temporaires, et non d’obstacles structurels".
C’est aussi ce que pensent les dirigeants de United Airlines qui restent les mains à fond sur la manette des gaz.
Sur la France et la Suisse, United renforce ses capacités pour 2024
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Au départ de Paris CDG :
6 vols quotidiens directs : 2 vols vers New York Newark, 2 vols vers Washington, 1 vol vers Chicago, 1 vol vers San Francisco
Au départ de Nice :
1 vol quotidien direct :
La saison est avancée et prolongée d’un mois par rapport à 2023. Elle commencera le 30 mars 2024 et s’achèvera le 28 octobre 2024
Au départ de Genève :
1 vol quotidien vers New York Newark
1 vol quotidien vers Washington.
6 vols quotidiens directs : 2 vols vers New York Newark, 2 vols vers Washington, 1 vol vers Chicago, 1 vol vers San Francisco
Au départ de Nice :
1 vol quotidien direct :
La saison est avancée et prolongée d’un mois par rapport à 2023. Elle commencera le 30 mars 2024 et s’achèvera le 28 octobre 2024
Au départ de Genève :
1 vol quotidien vers New York Newark
1 vol quotidien vers Washington.
Publié par Christophe Hardin Journaliste AirMaG - TourMaG.com
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