Les derniers chiffres de l’étude annuelle GreenFlex sur la consommation responsable montrent bien qu’une tendance de fond est en train de se consolider année après année sur l’engagement des consommateurs. En 2016, plus de 60% des consommateurs étaient considérés comme engagés dans leurs modes de vie et de consommation. Moins de 10% aujourd’hui considèrent le développement durable comme une mode.
Mais alors, qu’en est-il dans le tourisme ? Il y a deux manières de voir les choses. Soit les marques décident de répondre à cette demande croissante de clientèle de plus en plus sensible à ces enjeux soit c’est un engagement sincère, profond qui est ancré depuis tout le temps dans l’ADN de l’entreprise. On parle souvent de la croissance verte. Peut-on au fond continuer à faire croître l’économie mondiale tout en la rendant plus vertueuse ? Est-ce vraiment possible ? N’est-ce pas qu’une simple utopie ?
Mais alors, qu’en est-il dans le tourisme ? Il y a deux manières de voir les choses. Soit les marques décident de répondre à cette demande croissante de clientèle de plus en plus sensible à ces enjeux soit c’est un engagement sincère, profond qui est ancré depuis tout le temps dans l’ADN de l’entreprise. On parle souvent de la croissance verte. Peut-on au fond continuer à faire croître l’économie mondiale tout en la rendant plus vertueuse ? Est-ce vraiment possible ? N’est-ce pas qu’une simple utopie ?
Une clientèle plus engagée
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Quick, marque de restauration rapide belge, avait lancé il y a quelque temps un cheeseburger bio. Pourquoi seul ce produit était bio et pas l’ensemble des burgers proposés par la marque ? Nouvelles Frontières (TUI) dans les années 2010 présentait dans sa brochure des séjours estampillés « Voyage écoresponsable ».
Ces deux exemples montrent bien cette volonté de cibler et de toucher une clientèle plus engagée. Est-ce que cela a fonctionné ? Non. Les deux entreprises n’ont pas continué dans cette voie. De nombreuses études publiées ces 5 dernières années ont montré que le green marketing ne fonctionnait pas.
Ces deux exemples montrent bien cette volonté de cibler et de toucher une clientèle plus engagée. Est-ce que cela a fonctionné ? Non. Les deux entreprises n’ont pas continué dans cette voie. De nombreuses études publiées ces 5 dernières années ont montré que le green marketing ne fonctionnait pas.
Le green marketing
Pour autant, nous devons changer. Nous, les consommateurs, les voyageurs mais aussi les entreprises, les élus, etc. De nombreuses entreprises, start-up, associations se créent ces dernières années avec des valeurs fortes de responsabilité, d’engagement, de solidarité que ce soit dans le secteur du tourisme ou ailleurs.
Ces sociétés se bornent souvent à faire du green marketing. C'est encore assez compliqué, sauf sur quelques créneaux bien spécifiques. Le combat est difficile face à des acteurs plus agressifs sur les prix et la promotion.
Pour autant, ces initiatives sont plus que nécessaires. Elles permettent, en cas de succès, d’alerter sur des signaux faibles, des changements de comportement du consommateur et donc de faire réagir les gros, les puissants.
Ces initiatives entrepreneuriales autour d’un tourisme plus durable sont des stimulateurs de conscience des grandes entreprises, des sortes de fair départements externalisés en charge de l’eco-expérimentation et de l’innovation.
Ces sociétés se bornent souvent à faire du green marketing. C'est encore assez compliqué, sauf sur quelques créneaux bien spécifiques. Le combat est difficile face à des acteurs plus agressifs sur les prix et la promotion.
Pour autant, ces initiatives sont plus que nécessaires. Elles permettent, en cas de succès, d’alerter sur des signaux faibles, des changements de comportement du consommateur et donc de faire réagir les gros, les puissants.
Ces initiatives entrepreneuriales autour d’un tourisme plus durable sont des stimulateurs de conscience des grandes entreprises, des sortes de fair départements externalisés en charge de l’eco-expérimentation et de l’innovation.
De nouveaux acteurs du changements
Cela peut faire penser au travail de Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco, qui a essuyé les plâtres et les critiques des acteurs traditionnels du commerce équitable quand il voulait absolument mettre ses produits au sein des supermarchés.
Il a été le premier à réussir ce pari. On connaît le résultat aujourd’hui. Des rayons entiers sont dédiés au commerce équitable et les marques de distributeurs se sont mises sur le créneau…
Le secteur du tourisme, de la réservation en ligne, de l’hébergement prendra la même voie ! Continuons donc à encourager ces jeunes pousses, acteurs du changement !
Il a été le premier à réussir ce pari. On connaît le résultat aujourd’hui. Des rayons entiers sont dédiés au commerce équitable et les marques de distributeurs se sont mises sur le créneau…
Le secteur du tourisme, de la réservation en ligne, de l’hébergement prendra la même voie ! Continuons donc à encourager ces jeunes pousses, acteurs du changement !
Un critère social business chez les financeurs
En effet, il faut absolument encourager les startup à trouver des solutions aux enjeux du développement durable dans le secteur du tourisme. Pour une jeune pousse, l'objectif est de répondre à une problématique rencontrée.
A travers les enjeux de développement durable, qu’ils soient économiques, sociaux ou environnementaux, les start-uppers ont tout le loisir d’inventer des solutions par l’entrepreneuriat.
Voici quelques exemples concrets : comment gérer les flux touristiques qui ont un impact négatif sur les sites labellisés Patrimoine Mondiale de l'Unesco ou bien encore, comment s'adapter aux changements climatiques dans les stations de moyenne montagne ?
Aujourd'hui, l'objectif est de pousser les jeunes entrepreneurs à chercher des solutions sur de vrais sujets et donc, inciter également les financeurs à soutenir les acteurs innovants dans le social business. En intégrant ce critère de financement par exemple ?
A travers les enjeux de développement durable, qu’ils soient économiques, sociaux ou environnementaux, les start-uppers ont tout le loisir d’inventer des solutions par l’entrepreneuriat.
Voici quelques exemples concrets : comment gérer les flux touristiques qui ont un impact négatif sur les sites labellisés Patrimoine Mondiale de l'Unesco ou bien encore, comment s'adapter aux changements climatiques dans les stations de moyenne montagne ?
Aujourd'hui, l'objectif est de pousser les jeunes entrepreneurs à chercher des solutions sur de vrais sujets et donc, inciter également les financeurs à soutenir les acteurs innovants dans le social business. En intégrant ce critère de financement par exemple ?
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