Après 10 mois d'accalmie, Air Antilles refait parler d'elle et les titres se veulent alarmistes.
Des observateurs, informateurs, salariés et autres concurrents, s'inquiètent de son redémarrage dans la douleur. Pour certains acteurs, les caisses seraient pratiquement vides et le transporteur, pourrait à peine tenir jusqu'au début de l'automne.
D'autant que le tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre a jugé que la nouvelle direction n'avait pas une bonne lecture juridique des documents de cession et devrait s'acquitter des créances de R plane 9, la société reprise en septembre dernier, partie intégrante de la "corbeille" du sauvetage.
Au passif, on retrouve une facture impayée de 3,7 millions d'euros, qu'Eric Kourry, l'ancien propriétaire souhaite voir solder.
Dernièrement, un concurrent antillais, a même demandé dans une lettre envoyée au ministère des Transports de retirer à la compagnie son certificat de transporteur aérien (CTA) en l'absence d'appareil en état de navigabilité au moment de l'examen.
Les nuages qui s'accumulent au-dessus d'Air Antilles nouvelle version, sont de plus en plus menaçants...
"Nous ne sommes pas inquiets !
Bien au contraire, nous sommes optimistes et c’est grâce à cette motivation et à cette détermination que nous avançons au quotidien," nous a confié Jérôme Arnaud, au moment de relancer toutes les lignes de la compagnie.
Des observateurs, informateurs, salariés et autres concurrents, s'inquiètent de son redémarrage dans la douleur. Pour certains acteurs, les caisses seraient pratiquement vides et le transporteur, pourrait à peine tenir jusqu'au début de l'automne.
D'autant que le tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre a jugé que la nouvelle direction n'avait pas une bonne lecture juridique des documents de cession et devrait s'acquitter des créances de R plane 9, la société reprise en septembre dernier, partie intégrante de la "corbeille" du sauvetage.
Au passif, on retrouve une facture impayée de 3,7 millions d'euros, qu'Eric Kourry, l'ancien propriétaire souhaite voir solder.
Dernièrement, un concurrent antillais, a même demandé dans une lettre envoyée au ministère des Transports de retirer à la compagnie son certificat de transporteur aérien (CTA) en l'absence d'appareil en état de navigabilité au moment de l'examen.
Les nuages qui s'accumulent au-dessus d'Air Antilles nouvelle version, sont de plus en plus menaçants...
"Nous ne sommes pas inquiets !
Bien au contraire, nous sommes optimistes et c’est grâce à cette motivation et à cette détermination que nous avançons au quotidien," nous a confié Jérôme Arnaud, au moment de relancer toutes les lignes de la compagnie.
Air Antilles : "Une fréquentation conforme à nos attentes"
Un dirigeant qui s'attendait à une reprise des activités commerciales bien plus tôt dans l'année... finalement la DGAC n'aura donné son feu vert que fin mai 2024.
Un redémarrage dans la douleur sans les avions de sa flotte, clouée au sol en raison d'un délai de maintenance interminable.
"Pour rendre le service le plus rapidement possible, ce qui était prévu depuis le début,nous avions prévu de desservir Saint-Barthélemy avec deux Twin Otter afin d’assurer une parfaite régularité des vols.
Dans un premier temps, un des deux avions devait être loué.
L’avion de location étant le premier disponible, nous avons commencé nos opérations avec celui-ci. Le second appareil, notre propre Twin Otter F-OMYR, viendra renforcer cette ligne à compter de la première quinzaine d’août," explique Jérôme Arnaud.
D'après nos informations, l'affrètement tournerait autour de 200 000 euros, pour un remplissage plutôt modeste.
Une relance des lignes, entre Fort-de-France, Pointe-à-Pitre et Grand-Case, repoussée d'une semaine aurait entrainé l'annulation de seulement 180 billets, selon nos confères de RCI..
Une remise en route poussive qui aurait été anticipée par la direction. La montée en puissance doit se faire sur plusieurs mois.
"Nous constatons une fréquentation conforme à nos attentes, ce qui est très encourageant.
Nous avons anticipé une période de transition de 6 mois pendant laquelle nous nous attendons à ce que les clients reprennent progressivement leurs habitudes de déplacements inter-îles.
Nous travaillons également sur l'activation de partenariats afin de contribuer à une amélioration significative du taux de remplissage de nos vols," annonce le PDG.
Un redémarrage dans la douleur sans les avions de sa flotte, clouée au sol en raison d'un délai de maintenance interminable.
"Pour rendre le service le plus rapidement possible, ce qui était prévu depuis le début,nous avions prévu de desservir Saint-Barthélemy avec deux Twin Otter afin d’assurer une parfaite régularité des vols.
Dans un premier temps, un des deux avions devait être loué.
L’avion de location étant le premier disponible, nous avons commencé nos opérations avec celui-ci. Le second appareil, notre propre Twin Otter F-OMYR, viendra renforcer cette ligne à compter de la première quinzaine d’août," explique Jérôme Arnaud.
D'après nos informations, l'affrètement tournerait autour de 200 000 euros, pour un remplissage plutôt modeste.
Une relance des lignes, entre Fort-de-France, Pointe-à-Pitre et Grand-Case, repoussée d'une semaine aurait entrainé l'annulation de seulement 180 billets, selon nos confères de RCI..
Une remise en route poussive qui aurait été anticipée par la direction. La montée en puissance doit se faire sur plusieurs mois.
"Nous constatons une fréquentation conforme à nos attentes, ce qui est très encourageant.
Nous avons anticipé une période de transition de 6 mois pendant laquelle nous nous attendons à ce que les clients reprennent progressivement leurs habitudes de déplacements inter-îles.
Nous travaillons également sur l'activation de partenariats afin de contribuer à une amélioration significative du taux de remplissage de nos vols," annonce le PDG.
"Aucun argent n’a été 'cramé' " selon Jérôme Arnaud
Sur le plan logistique, la remise en état des appareils n'aura pas été de tout repos.
Un avion est enfin disponible, après de nombreux déboires sur la flotte disponible et les difficultés à récupérer l'historique de maintenance des avions.
"Un premier ATR est déjà opérationnel et est parti effectuer sa visite de contrôle périodique.
Comme toutes les compagnies du monde, nous devons faire face à une tension sur le marché des pièces détachées et des délais d’approvisionnement rallongés.
Mais notre collaboration avec ATR est très efficace et nous permet d’atteindre les objectifs que nous nous étions fixé. Cette collaboration étroite nous permettra d’ailleurs de remettre en vol notre troisième ATR dans les semaines à venir," affirme le patron.
Ces nombreux mois sans voler n'auront pas été neutres sur les finances de l'entreprise.
Il nous est rapporté que 14 millions d'euros ont déjà été "cramés" et qu'il ne resterait dans les caisses que 2 millions d'euros. Un montant équivalent à ce que "consomme" chaque mois la compagnie.
"Aucun argent n’a été « cramé ». De l’argent a en revanche été investi, courageusement, notamment par la collectivité de Saint-Martin dans l’intérêt des Antillais.
Nous avons fait face et continuons à faire face à de multiples défis que nous surmontons au fur et à mesure, parce qu’encore une fois, l’enjeu en vaut la chandelle.
Gardons à l’esprit qu’il s’agit de la mobilité de près d’un million de personnes dans les Antilles.
C’est un enjeu important qui se doit d’être appuyé par tous les alliés des Antillais," rappelle le PDG.
Un avion est enfin disponible, après de nombreux déboires sur la flotte disponible et les difficultés à récupérer l'historique de maintenance des avions.
"Un premier ATR est déjà opérationnel et est parti effectuer sa visite de contrôle périodique.
Comme toutes les compagnies du monde, nous devons faire face à une tension sur le marché des pièces détachées et des délais d’approvisionnement rallongés.
Mais notre collaboration avec ATR est très efficace et nous permet d’atteindre les objectifs que nous nous étions fixé. Cette collaboration étroite nous permettra d’ailleurs de remettre en vol notre troisième ATR dans les semaines à venir," affirme le patron.
Ces nombreux mois sans voler n'auront pas été neutres sur les finances de l'entreprise.
Il nous est rapporté que 14 millions d'euros ont déjà été "cramés" et qu'il ne resterait dans les caisses que 2 millions d'euros. Un montant équivalent à ce que "consomme" chaque mois la compagnie.
"Aucun argent n’a été « cramé ». De l’argent a en revanche été investi, courageusement, notamment par la collectivité de Saint-Martin dans l’intérêt des Antillais.
Nous avons fait face et continuons à faire face à de multiples défis que nous surmontons au fur et à mesure, parce qu’encore une fois, l’enjeu en vaut la chandelle.
Gardons à l’esprit qu’il s’agit de la mobilité de près d’un million de personnes dans les Antilles.
C’est un enjeu important qui se doit d’être appuyé par tous les alliés des Antillais," rappelle le PDG.
"Une entrée au capital d’autres collectivités et d’entreprises privées"
Et pour mener à bien cette relance, il n'y aura pas d'autre choix que de passer par la case recapitalisation et rapidement.
"Les actionnaires, la collectivité de Saint-Martin et le groupe Edeis, avaient annoncé dès le début que ce projet était collectif.
Il est envisagé une entrée au capital d’autres collectivités et d’entreprises privées, une fois le début des opérations réalisé. Nous nous attèlerons donc à mettre cela en place," poursuit Jérôme Arnaud.
Une recapitalisation dont nous parlions déjà en novembre 2023. Sauf que 8 mois plus tard, le copropriétaire, EDEIS est largement pointé du doigt, par des acteurs qui veulent voir le projet se crasher au décollage.
L'entreprise qui n'a déboursé que 800 000 euros est priée de remettre la main à la poche, alors que dans le même temps la collectivité de Saint-Martin est arrivée au bout de ses marges de manœuvre.
La région Guadeloupe serait attendue dans le nouveau tour de table.
"C’est un partenariat public-privé qui fonctionne parfaitement.
La collectivité est donc logiquement amenée à participer très majoritairement au financement de la compagnie tandis que le groupe Edeis investit dans la gestion au quotidien, afin que l’argent des actionnaires soit bien utilisé.
Rappelons que le transport aérien est une activité très capitalistique dans laquelle la puissance publique est très présente : l’Etat dans Air France, le département de la Guadeloupe dans Corsair, les crédits d’impôts pour l’achat d’avions, l’abandon de dette publiques, etc.
Il est naturel de voir une collectivité investir dans un tel outil" prétend le dirigeant.
Un partenariat gagnant, mais qui serait en dehors des clous, à en croire certains.
La nouvelle direction n'aurait pas déclaré les sommes investies par la collectivité de Saint-Martin auprès de l'Union européenne, en charge de vérifier la légalité des sauvetages des entreprises privées, comme elle a pu le faire pour Air France, Air Austral ou encore Corsair.
"Les actionnaires, la collectivité de Saint-Martin et le groupe Edeis, avaient annoncé dès le début que ce projet était collectif.
Il est envisagé une entrée au capital d’autres collectivités et d’entreprises privées, une fois le début des opérations réalisé. Nous nous attèlerons donc à mettre cela en place," poursuit Jérôme Arnaud.
Une recapitalisation dont nous parlions déjà en novembre 2023. Sauf que 8 mois plus tard, le copropriétaire, EDEIS est largement pointé du doigt, par des acteurs qui veulent voir le projet se crasher au décollage.
L'entreprise qui n'a déboursé que 800 000 euros est priée de remettre la main à la poche, alors que dans le même temps la collectivité de Saint-Martin est arrivée au bout de ses marges de manœuvre.
La région Guadeloupe serait attendue dans le nouveau tour de table.
"C’est un partenariat public-privé qui fonctionne parfaitement.
La collectivité est donc logiquement amenée à participer très majoritairement au financement de la compagnie tandis que le groupe Edeis investit dans la gestion au quotidien, afin que l’argent des actionnaires soit bien utilisé.
Rappelons que le transport aérien est une activité très capitalistique dans laquelle la puissance publique est très présente : l’Etat dans Air France, le département de la Guadeloupe dans Corsair, les crédits d’impôts pour l’achat d’avions, l’abandon de dette publiques, etc.
Il est naturel de voir une collectivité investir dans un tel outil" prétend le dirigeant.
Un partenariat gagnant, mais qui serait en dehors des clous, à en croire certains.
La nouvelle direction n'aurait pas déclaré les sommes investies par la collectivité de Saint-Martin auprès de l'Union européenne, en charge de vérifier la légalité des sauvetages des entreprises privées, comme elle a pu le faire pour Air France, Air Austral ou encore Corsair.
"Nos détracteurs visent à faire perdurer des situations de monopole"
"Le financement de la compagnie est conforme aux directives européennes et cela a été vérifié par la préfecture tout comme par la Direction Générale de l’Aviation Civile.
Ceux qui veulent faire croire le contraire le font dans leur propre intérêt et non dans celui des Antillais.
Il nous semble évident, que l’objectif de nos détracteurs vise à faire perdurer des situations de monopole de fait, leur garantissant des rentes de situations grâce à l’organisation de la pénurie d’offre. Ceci au détriment des voyageurs et des Antillais dans leur ensemble," affirme-t-il.
Une entreprise de déstabilisation que nous avons déjà rencontré dans le passé, sur un autre dossier antillais.
Malgré tout, cette action s'inscrit dans une période critique, notamment en raison des créances rattachées à la société R Plane 9, reprise par la nouvelle mouture d'Air Antilles.
La Direction n'en veut pas et pourtant le Tribunal de Commerce de Pointe-à-Pitre estime que l'interprétation des dirigeants n'est pas la bonne, et que la somme de 3,7 millions doit bien être remboursée à... Eric Kourry, l'ancien propriétaire.
"Nous avons décidé de faire appel de cette décision. Le tribunal a par ailleurs souligné que la créance n'est pas clairement définie, et a reconnu que ce montant n'était pas prévu dans le plan d'affaires initial de la reprise.
En gros, imposer le paiement de cette charge reviendrait à modifier les règles du match après le coup de sifflet de départ !
En outre, cela mettrait en péril notre service de transport vital pour les Saint-Martinois, les Guadeloupéens, les résidents de Saint Barthélémy et les Martiniquais."
Une façon de reconnaître que ce règlement serait la facture de trop.
Ceux qui veulent faire croire le contraire le font dans leur propre intérêt et non dans celui des Antillais.
Il nous semble évident, que l’objectif de nos détracteurs vise à faire perdurer des situations de monopole de fait, leur garantissant des rentes de situations grâce à l’organisation de la pénurie d’offre. Ceci au détriment des voyageurs et des Antillais dans leur ensemble," affirme-t-il.
Une entreprise de déstabilisation que nous avons déjà rencontré dans le passé, sur un autre dossier antillais.
Malgré tout, cette action s'inscrit dans une période critique, notamment en raison des créances rattachées à la société R Plane 9, reprise par la nouvelle mouture d'Air Antilles.
La Direction n'en veut pas et pourtant le Tribunal de Commerce de Pointe-à-Pitre estime que l'interprétation des dirigeants n'est pas la bonne, et que la somme de 3,7 millions doit bien être remboursée à... Eric Kourry, l'ancien propriétaire.
"Nous avons décidé de faire appel de cette décision. Le tribunal a par ailleurs souligné que la créance n'est pas clairement définie, et a reconnu que ce montant n'était pas prévu dans le plan d'affaires initial de la reprise.
En gros, imposer le paiement de cette charge reviendrait à modifier les règles du match après le coup de sifflet de départ !
En outre, cela mettrait en péril notre service de transport vital pour les Saint-Martinois, les Guadeloupéens, les résidents de Saint Barthélémy et les Martiniquais."
Une façon de reconnaître que ce règlement serait la facture de trop.
"Des forces qui « informent » à coup de notes anonymes les médias..."
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En interne l'inquiétude est palpable, et ce d'autant qu'une partie des 120 salariés pointait encore récemment au chômage partiel.
Les vagues de départ de l'encadrement ne sont pas étrangères à la lourdeur de l'ambiance.
"Le départ de collaborateurs fait partie de la vie normale d’une entreprise qui plus est quand elle est en phase de restructuration.
Le travail accompli doit se poursuivre et des dispositions ont été prises et anticipées afin de pouvoir pallier à ces inévitables mouvements.
Des professionnels qualifiés continuent de rejoindre nos équipes dont les compétences et le professionnalisme sont indispensables au bon fonctionnement de la compagnie," essaye de rassurer le dirigeant.
Jérôme Arnaud peut souffler, Air Antilles a repris l'ensemble des vols annoncés à la reprise de l'activité.
Il envisage même d'étendre le réseau d'ici un an, en fonction des résultats et besoins. Toutefois ce redémarrage laisse un goût amer, pour un cadre qui n'avait jusque là jamais travaillé à la tête d'une compagnie aérienne et reconnaissait volontiers ne pas en être un expert.
"Nous savions que nous aurions beaucoup de défis à relever et nous nous y étions préparés.
Nous constatons en effet que tout le monde ne se réjouit pas de cette reprise. Des forces qui « informent » à coup de notes anonymes les médias sur nos prétendus déboires.
Ils ont peut-être trop longtemps eu l’habitude de prendre en charge des pans entiers de l’économie au profit de leur intérêt personnel. Nous travaillons pour l’intérêt collectif, cela nous donne une force qui nous permettra d’aller au bout du projet," se montre confiant le PDG.
Les vagues de départ de l'encadrement ne sont pas étrangères à la lourdeur de l'ambiance.
"Le départ de collaborateurs fait partie de la vie normale d’une entreprise qui plus est quand elle est en phase de restructuration.
Le travail accompli doit se poursuivre et des dispositions ont été prises et anticipées afin de pouvoir pallier à ces inévitables mouvements.
Des professionnels qualifiés continuent de rejoindre nos équipes dont les compétences et le professionnalisme sont indispensables au bon fonctionnement de la compagnie," essaye de rassurer le dirigeant.
Jérôme Arnaud peut souffler, Air Antilles a repris l'ensemble des vols annoncés à la reprise de l'activité.
Il envisage même d'étendre le réseau d'ici un an, en fonction des résultats et besoins. Toutefois ce redémarrage laisse un goût amer, pour un cadre qui n'avait jusque là jamais travaillé à la tête d'une compagnie aérienne et reconnaissait volontiers ne pas en être un expert.
"Nous savions que nous aurions beaucoup de défis à relever et nous nous y étions préparés.
Nous constatons en effet que tout le monde ne se réjouit pas de cette reprise. Des forces qui « informent » à coup de notes anonymes les médias sur nos prétendus déboires.
Ils ont peut-être trop longtemps eu l’habitude de prendre en charge des pans entiers de l’économie au profit de leur intérêt personnel. Nous travaillons pour l’intérêt collectif, cela nous donne une force qui nous permettra d’aller au bout du projet," se montre confiant le PDG.