C. Mousset : "Depuis la rentrée, nous connaissons une montée en puissance de certains réseaux, comme Leclerc Voyages, TourCom ou certains autocaristes" - DR : R.P.
TourMaG - Plus de 300 personnes ont répondu présent à l'invitation de l'escale inaugurale du Renaissance à Marseille. Vous vivez ici, vous avez installé le siège de CFC, la Compagnie Française de Croisières à Marseille. Quel est votre sentiment ?
Clément Mousset : Le voir à Marseille, c'est juste... waouh.
Avec Cédric (Rivoire-Perrochat, co-fondateur de CFC, ndlr), nous travaillons sur ce projet et ce rêve depuis des années. La sortie de chantier était fantastique, la croisière inaugurale était incroyable, mais là c'est Marseille, il est à la maison.
J'ai l'impression que nous y sommes arrivés, nous sommes passés du virtuel au réel, c'est un sentiment indescriptible. Les officiels ont visité le Renaissance, j'ai eu des super retours, ils trouvent le bateau magnifique.
Je suis très fier de ce bateau, il a une âme. Il y a une vraie rencontre avec les passagers, l'anonymat n'existe pas. Nous avons un bateau qui n'est ni trop grand ni trop petit, il est super agréable à vivre.
A lire : Compagnie française de croisières : mission accomplie pour la croisière inaugurale Le Havre-Zeebruge
Il a déjà fait quelques croisières, des personnes embarquent, les passagers sont contents.
Clément Mousset : Le voir à Marseille, c'est juste... waouh.
Avec Cédric (Rivoire-Perrochat, co-fondateur de CFC, ndlr), nous travaillons sur ce projet et ce rêve depuis des années. La sortie de chantier était fantastique, la croisière inaugurale était incroyable, mais là c'est Marseille, il est à la maison.
J'ai l'impression que nous y sommes arrivés, nous sommes passés du virtuel au réel, c'est un sentiment indescriptible. Les officiels ont visité le Renaissance, j'ai eu des super retours, ils trouvent le bateau magnifique.
Je suis très fier de ce bateau, il a une âme. Il y a une vraie rencontre avec les passagers, l'anonymat n'existe pas. Nous avons un bateau qui n'est ni trop grand ni trop petit, il est super agréable à vivre.
A lire : Compagnie française de croisières : mission accomplie pour la croisière inaugurale Le Havre-Zeebruge
Il a déjà fait quelques croisières, des personnes embarquent, les passagers sont contents.
CFC : "60% des clients n'ont jamais fait de croisière de leur vie"
TourMaG - Quels sont les retours des premiers clients ?
Clément Mousset : Sur la première croisière qui était loin d'être parfaite, nous avons eu un taux de satisfaction de 82%.
Aujourd'hui, nous oscillons selon les itinéraires entre 88 et 93% de satisfaction, après seulement 5 croisières. Nous sommes partis de 0, c'est incroyable. Je ne pense pas que beaucoup de gens peuvent s'enorgueillir d'un tel résultat.
Nous sommes très fiers du travail effectué par l'équipe. Il y a encore des choses à améliorer bien sûr. J'aimerais rappeler que 8 semaines plus tôt, nous n'avions encore accueilli aucun voyageur.
Le travail abattu est titanesque. Nous travaillons d'arrache-pied pour faire oublier les retards. Nous avons besoin d'accueillir le plus de passagers possible.
Notre tour de force, c'est que nous avions un business plan basé sur des passagers qui venaient à 80% du monde de la croisière. Aujourd'hui, 60% des clients n'ont jamais fait de croisière de leur vie.
Nous n'avions pas imaginé cela aussi rapidement. Après seulement 2 mois d'existence en mer, nous avons entre 25 et 30% de gens qui ont déjà fait une croisière chez nous. Un passager a embarqué le 23 juillet, il débarque à Noël.
Nous avons besoin de conquérir des passagers des autres compagnies, car c'est notre business model, mais CFC est un produit à part, donc nous ne sommes pas vraiment en concurrence avec ce qui existe sur le marché.
Nous dynamisons le marché de la croisière, nous ouvrons un nouveau segment.
Clément Mousset : Sur la première croisière qui était loin d'être parfaite, nous avons eu un taux de satisfaction de 82%.
Aujourd'hui, nous oscillons selon les itinéraires entre 88 et 93% de satisfaction, après seulement 5 croisières. Nous sommes partis de 0, c'est incroyable. Je ne pense pas que beaucoup de gens peuvent s'enorgueillir d'un tel résultat.
Nous sommes très fiers du travail effectué par l'équipe. Il y a encore des choses à améliorer bien sûr. J'aimerais rappeler que 8 semaines plus tôt, nous n'avions encore accueilli aucun voyageur.
Le travail abattu est titanesque. Nous travaillons d'arrache-pied pour faire oublier les retards. Nous avons besoin d'accueillir le plus de passagers possible.
Notre tour de force, c'est que nous avions un business plan basé sur des passagers qui venaient à 80% du monde de la croisière. Aujourd'hui, 60% des clients n'ont jamais fait de croisière de leur vie.
Nous n'avions pas imaginé cela aussi rapidement. Après seulement 2 mois d'existence en mer, nous avons entre 25 et 30% de gens qui ont déjà fait une croisière chez nous. Un passager a embarqué le 23 juillet, il débarque à Noël.
Nous avons besoin de conquérir des passagers des autres compagnies, car c'est notre business model, mais CFC est un produit à part, donc nous ne sommes pas vraiment en concurrence avec ce qui existe sur le marché.
Nous dynamisons le marché de la croisière, nous ouvrons un nouveau segment.
CFC : "Nous avons un business plan viable pour 3 navires"
TourMaG - Comment expliquez-vous ce taux de 60 % ? Est-ce parce que les réseaux de distribution vous ont fait confiance ?
Clément Mousset : Toute la communication faite autour de la compagnie, aussi bien à la télévision que dans les journaux papier, attire un nouveau public.
Dans le même temps, nous avons signé avec tous les réseaux de distribution, excepté Selectour, car nous ne sommes pas encore dans les TO référencés. Depuis la rentrée, nous connaissons une montée en puissance de certains réseaux, comme Leclerc Voyages, TourCom ou certains autocaristes.
TourMaG - La clientèle est-elle exclusivement française ?
Clément Mousset : A 97%, la clientèle est française, même si nous avons de plus en plus de Québécois.
A lire : Pavillon Français : comment Clément Mousset a fait bouger le gouvernement !
Nous venons d'ouvrir la Suisse et la Belgique, deux marchés qui démarrent très bien. La Belgique fonctionne bien déjà grâce aux agences en ligne, mais nous nous développons aussi sur le reste.
TourMaG - Ce produit atypique pourrait plaire aussi à une clientèle étrangère, comme les Allemands ou les Américains. Auriez-vous l'ambition de vous développer ailleurs ?
Clément Mousset : Notre idée est de nous développer uniquement sur le marché francophone, avec un business plan viable pour 3 navires.
Je pense que ce serait une erreur de dépasser cette taille-là . Notre enjeu actuel étant de remplir ce bateau au maximum, nous prévoyons une rentabilité à partir de 2024, sur l'opérationnel.
Clément Mousset : Toute la communication faite autour de la compagnie, aussi bien à la télévision que dans les journaux papier, attire un nouveau public.
Dans le même temps, nous avons signé avec tous les réseaux de distribution, excepté Selectour, car nous ne sommes pas encore dans les TO référencés. Depuis la rentrée, nous connaissons une montée en puissance de certains réseaux, comme Leclerc Voyages, TourCom ou certains autocaristes.
TourMaG - La clientèle est-elle exclusivement française ?
Clément Mousset : A 97%, la clientèle est française, même si nous avons de plus en plus de Québécois.
A lire : Pavillon Français : comment Clément Mousset a fait bouger le gouvernement !
Nous venons d'ouvrir la Suisse et la Belgique, deux marchés qui démarrent très bien. La Belgique fonctionne bien déjà grâce aux agences en ligne, mais nous nous développons aussi sur le reste.
TourMaG - Ce produit atypique pourrait plaire aussi à une clientèle étrangère, comme les Allemands ou les Américains. Auriez-vous l'ambition de vous développer ailleurs ?
Clément Mousset : Notre idée est de nous développer uniquement sur le marché francophone, avec un business plan viable pour 3 navires.
Je pense que ce serait une erreur de dépasser cette taille-là . Notre enjeu actuel étant de remplir ce bateau au maximum, nous prévoyons une rentabilité à partir de 2024, sur l'opérationnel.
CFC : "L'année 2024 s'annonce vraiment bonne"
TourMaG - La rentabilité devrait être atteinte très rapidement...
Clément Mousset : Exactement, même si nous n'aurons pas absorbé le retard, mais sur l'opérationnel nous sommes hyper confiants.
L'année 2024 s'annonce vraiment bonne.
Autant cette année est complexe, nous avons ouvert un marché, ce n'est pas simple, mais pour 2024, nous sommes dans les clous de nos objectifs. Nous sommes heureux de cette aventure, nous avons enfin un bateau marseillais.
TourMaG - Vous avez même réalisé l'exploit d'avoir un excellent accueil de Laurent Lhardit, le maire adjoint au tourisme de la ville de Marseille. Une mairie qui s'oppose fortement à la croisière...
Clément Mousset : Je suis super content.
Je ne m'attendais pas à recevoir un tel accueil et un tel discours, ça fait chaud au cœur. La ville de Marseille a une posture dure contre la croisière, mais nous avons reçu un bel hommage de M. Lhardit.
Je ne peux pas leur en vouloir (Ã la mairie, ndlr) pour cette posture.
Il y a deux jours, nous étions dans le port d'Ibiza à côté d'un navire gigantesque et je me suis rendu compte de la différence de taille entre les deux bateaux. De plus, cela me conforte dans mon idée et mon projet.
Je ne m'y attendais pas vraiment, du moins pas dans ces proportions. Cela me fait plaisir aussi, car le discours démontre que les tensions peuvent s'apaiser.
Clément Mousset : Exactement, même si nous n'aurons pas absorbé le retard, mais sur l'opérationnel nous sommes hyper confiants.
L'année 2024 s'annonce vraiment bonne.
Autant cette année est complexe, nous avons ouvert un marché, ce n'est pas simple, mais pour 2024, nous sommes dans les clous de nos objectifs. Nous sommes heureux de cette aventure, nous avons enfin un bateau marseillais.
TourMaG - Vous avez même réalisé l'exploit d'avoir un excellent accueil de Laurent Lhardit, le maire adjoint au tourisme de la ville de Marseille. Une mairie qui s'oppose fortement à la croisière...
Clément Mousset : Je suis super content.
Je ne m'attendais pas à recevoir un tel accueil et un tel discours, ça fait chaud au cœur. La ville de Marseille a une posture dure contre la croisière, mais nous avons reçu un bel hommage de M. Lhardit.
Je ne peux pas leur en vouloir (Ã la mairie, ndlr) pour cette posture.
Il y a deux jours, nous étions dans le port d'Ibiza à côté d'un navire gigantesque et je me suis rendu compte de la différence de taille entre les deux bateaux. De plus, cela me conforte dans mon idée et mon projet.
Je ne m'y attendais pas vraiment, du moins pas dans ces proportions. Cela me fait plaisir aussi, car le discours démontre que les tensions peuvent s'apaiser.
CFC : "Nous avons besoin de conquérir encore plus les agents de voyages"
TourMaG - Vous êtes presque un historien de la croisière, tant vous connaissez le secteur sur le bout des doigts. Le produit que vous avez est-il vraiment celui que vous vouliez ?
Clément Mousset : Parfaitement.
La gastronomie était primordiale et je ne pouvais pas me planter.
Sur les 250 croisières que j'ai fait dans ma vie, je n'ai jamais aussi bien mangé que sur le Renaissance. Le succès repose sur une personne extraordinaire, à savoir Anthony Mauboussin.
Avant de se poser derrière les fourneaux du Renaissance, il a été chef sur la compagnie The World, sur Celebrity ou encore Azamara Club, et a aussi ouvert la compagnie Viking.
La francophonie est hyper importante, puis vient le service. Avec CFC, nous relançons "le passé", nous comblons une étape qui n'a pas vraiment eu lieu, entre les bateaux de 800 et de 4 000 passagers.
TourMaG - Comment jaugez-vous le retour des agents de voyages et les ventes en BtoB ?
Clément Mousset : Nous avons besoin de conquérir encore plus les agents de voyages.
Nous allons recruter des commerciaux pour mieux pénétrer le marché BtoB. Nous avons actuellement 4 commerciaux, nous en aurons 9 d'ici quelques semaines.
Nous allons doubler des régions, comme le sud, l'ouest et le centre-France. Nous allons ouvrir Paris et le sud-ouest. Nous allons développer Bordeaux. Imaginez un peu que pour la première fois depuis 1946, des embarquements se feront depuis Bordeaux.
Il est super important de renforcer nos équipes. Nous recrutons énormément, nous devons être partout. Nous voulons que CFC soit essentiellement vendue par les réseaux de distribution.
Dans notre business plan, nous avions imaginé que 80% de nos clients viendraient de la distribution, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Le BtoC représente une part très importante de nos ventes.
Clément Mousset : Parfaitement.
La gastronomie était primordiale et je ne pouvais pas me planter.
Sur les 250 croisières que j'ai fait dans ma vie, je n'ai jamais aussi bien mangé que sur le Renaissance. Le succès repose sur une personne extraordinaire, à savoir Anthony Mauboussin.
Avant de se poser derrière les fourneaux du Renaissance, il a été chef sur la compagnie The World, sur Celebrity ou encore Azamara Club, et a aussi ouvert la compagnie Viking.
La francophonie est hyper importante, puis vient le service. Avec CFC, nous relançons "le passé", nous comblons une étape qui n'a pas vraiment eu lieu, entre les bateaux de 800 et de 4 000 passagers.
TourMaG - Comment jaugez-vous le retour des agents de voyages et les ventes en BtoB ?
Clément Mousset : Nous avons besoin de conquérir encore plus les agents de voyages.
Nous allons recruter des commerciaux pour mieux pénétrer le marché BtoB. Nous avons actuellement 4 commerciaux, nous en aurons 9 d'ici quelques semaines.
Nous allons doubler des régions, comme le sud, l'ouest et le centre-France. Nous allons ouvrir Paris et le sud-ouest. Nous allons développer Bordeaux. Imaginez un peu que pour la première fois depuis 1946, des embarquements se feront depuis Bordeaux.
Il est super important de renforcer nos équipes. Nous recrutons énormément, nous devons être partout. Nous voulons que CFC soit essentiellement vendue par les réseaux de distribution.
Dans notre business plan, nous avions imaginé que 80% de nos clients viendraient de la distribution, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Le BtoC représente une part très importante de nos ventes.
CFC : "le 2e navire est attendu en 2026 et le 3e en 2028"
TourMaG - Regardez-vous un peu dans le rétro pour voir le chemin parcouru pour en arriver à ce jour ?
Clément Mousset : Non pas encore, mais depuis quelques semaines, j'arrive à dire que je suis fier. Je n'arrive pas à réaliser ce qui a été fait.
Après Top Resa, je vais partir pendant quelques jours, pour couper un peu. Depuis CMV, le Covid et CFC, je n'ai pas eu une minute. Je n'ai pas eu un moment pour me dire : on l'a fait.
Après, le succès n'est pas encore là . Le jour où je serais totalement détendu, ce sera quand le Renaissance sera totalement plein, avec un taux de satisfaction supérieur à 95%. Nous avons encore un long chemin à parcourir.
Dans les assiettes, nous mangeons super bien, le service est top, imaginez aussi que 96% des contacts entre les passagers et le staff se font en Français. C'est remarquable, cela ne s'est jamais vu ailleurs.
Nous avons du tout créer, le plus dur est selon moi les excursions. Nous devons en créer 6 ou 10 par escale, c'est un boulot monstre. Sincèrement, cette aventure mériterait un bouquin.
TourMaG - Si c'était à refaire, sachant le travail et les difficultés, est-ce que vous le referiez ?
Clément Mousset : Je l'avais tellement dans les tripes que bien sûr je le referais. Par contre, en connaissant toute l'histoire... reposez moi la question dans un an.
Il n'y a aucun armateur dans le monde de la croisière qui répond à ses clients, je peux vous certifier que je le fais. Vous prenez toutes les critiques de plein fouet, c'est violent. Les passagers ne se rendent pas compte de tout ce qui a été fait pour en arriver là .
Puis, j'ai le commandant tous les jours, pour débriefer. Le boulot est immense.
TourMaG - Quels sont vos prochains défis ? Est-ce que d'être référencé par Selectour est important ?
Clément Mousset : Il y a un an, nous étions 12, nous sommes maintenant 40 salariés et sans doute une cinquantaine en 2024. Nous continuons de structurer l'entreprise, grâce à nos actionnaires.
Nous répondrons à l'appel d'offres, quand il y en aura un.
Si tout va bien, le 2e navire est attendu en 2026 et le 3e en 2028. Nous sommes déjà en discussions et négociations avec les compagnies que nous avons identifiées. Les navires seront identiques à 50 cabines près, mais plus récents, dans les années 2000.
Clément Mousset : Non pas encore, mais depuis quelques semaines, j'arrive à dire que je suis fier. Je n'arrive pas à réaliser ce qui a été fait.
Après Top Resa, je vais partir pendant quelques jours, pour couper un peu. Depuis CMV, le Covid et CFC, je n'ai pas eu une minute. Je n'ai pas eu un moment pour me dire : on l'a fait.
Après, le succès n'est pas encore là . Le jour où je serais totalement détendu, ce sera quand le Renaissance sera totalement plein, avec un taux de satisfaction supérieur à 95%. Nous avons encore un long chemin à parcourir.
Dans les assiettes, nous mangeons super bien, le service est top, imaginez aussi que 96% des contacts entre les passagers et le staff se font en Français. C'est remarquable, cela ne s'est jamais vu ailleurs.
Nous avons du tout créer, le plus dur est selon moi les excursions. Nous devons en créer 6 ou 10 par escale, c'est un boulot monstre. Sincèrement, cette aventure mériterait un bouquin.
TourMaG - Si c'était à refaire, sachant le travail et les difficultés, est-ce que vous le referiez ?
Clément Mousset : Je l'avais tellement dans les tripes que bien sûr je le referais. Par contre, en connaissant toute l'histoire... reposez moi la question dans un an.
Il n'y a aucun armateur dans le monde de la croisière qui répond à ses clients, je peux vous certifier que je le fais. Vous prenez toutes les critiques de plein fouet, c'est violent. Les passagers ne se rendent pas compte de tout ce qui a été fait pour en arriver là .
Puis, j'ai le commandant tous les jours, pour débriefer. Le boulot est immense.
TourMaG - Quels sont vos prochains défis ? Est-ce que d'être référencé par Selectour est important ?
Clément Mousset : Il y a un an, nous étions 12, nous sommes maintenant 40 salariés et sans doute une cinquantaine en 2024. Nous continuons de structurer l'entreprise, grâce à nos actionnaires.
Nous répondrons à l'appel d'offres, quand il y en aura un.
Si tout va bien, le 2e navire est attendu en 2026 et le 3e en 2028. Nous sommes déjà en discussions et négociations avec les compagnies que nous avons identifiées. Les navires seront identiques à 50 cabines près, mais plus récents, dans les années 2000.