Aaron Russ (Heritage Expeditions) et Nathalie Ansel (Grands Espaces) font faire stand commun sur le prochain salon ITB Berlin. ©David Savary
L’histoire débute à la fin des années 90. Christian Kempf, fondateur il y a 25 ans de Grands Espaces, et le scientifique Rodney Russ (le père d’Aaron), fondateur d’Heritage Expeditionsen 1984, se rencontrent en Arctique.
Le courant passe bien et les deux hommes, « véritables pionniers de l’expédition polaire » comme l’indique Aaron Russ, décident de travailler ensemble.
Lire aussi : Nouveaux bateaux, dirigeable... Comment Grands Espaces vise la « pôle position » en Arctique
« À l’époque, nous cherchions à nous ouvrir sur de nouvelles destinations comme sur l’Arctique russe, nous avons donc sollicité les bateaux d’Heritage Expeditions » explique Nathalie Ansel, directrice commerciale de Grands Espaces.
Le courant passe bien et les deux hommes, « véritables pionniers de l’expédition polaire » comme l’indique Aaron Russ, décident de travailler ensemble.
Lire aussi : Nouveaux bateaux, dirigeable... Comment Grands Espaces vise la « pôle position » en Arctique
« À l’époque, nous cherchions à nous ouvrir sur de nouvelles destinations comme sur l’Arctique russe, nous avons donc sollicité les bateaux d’Heritage Expeditions » explique Nathalie Ansel, directrice commerciale de Grands Espaces.
Grands Espaces, revendeur exclusif d’Heritage Expeditions en France
Au fil des années, le partenariat entre les deux entreprises se renforce, et voit un nouveau rebond le printemps dernier avec la signature d’un accord mutuel de représentation des deux voyagistes.
« Nous représentons Heritage en France pour les départs francophones ; en Nouvelle-Zélande et en Australie, c’est Heritage qui nous représente sur ces marchés avec des départs anglophones » résume la directrice commerciale.
Revendeur exclusif de la compagnie Heritage Expeditions en France, Grands Espaces est à même de proposer des voyages exceptionnels dans le Pacifique (Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie, Mélanésie…) mais aussi en Antarctique de l’Est, la mer de Ross. « Nous avons le même esprit avec des destinations qui se complètent très bien » ajoute Aaron Russ, par ailleurs naturaliste et chef d’expédition. L’idée est aussi derrière de faire des touristes « les meilleurs ambassadeurs de la protection d’une nature encore vierge ».
« Nous représentons Heritage en France pour les départs francophones ; en Nouvelle-Zélande et en Australie, c’est Heritage qui nous représente sur ces marchés avec des départs anglophones » résume la directrice commerciale.
Revendeur exclusif de la compagnie Heritage Expeditions en France, Grands Espaces est à même de proposer des voyages exceptionnels dans le Pacifique (Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie, Mélanésie…) mais aussi en Antarctique de l’Est, la mer de Ross. « Nous avons le même esprit avec des destinations qui se complètent très bien » ajoute Aaron Russ, par ailleurs naturaliste et chef d’expédition. L’idée est aussi derrière de faire des touristes « les meilleurs ambassadeurs de la protection d’une nature encore vierge ».
Environ 2 000 clients par an pour chacune des deux entreprises
De taille similaire, les deux entreprises font environ voyager environ 2 000 personnes chaque année.
Heritage Expeditions possède deux bateaux, l’Adventurer (140 passagers) et l’Explorer (18 passagers).
De son côté, le TO Grands Espaces exploite l’Ocean Nova (70 passagers), l’Explorer ou le Nanook qui peuvent accueillir chacun 12 passagers.
Nathalie Ansel mentionne également la Jangada, un catamaran de 12 cabines positionné lui sur l’Amazonie brésilienne.
Heritage Expeditions possède deux bateaux, l’Adventurer (140 passagers) et l’Explorer (18 passagers).
De son côté, le TO Grands Espaces exploite l’Ocean Nova (70 passagers), l’Explorer ou le Nanook qui peuvent accueillir chacun 12 passagers.
Nathalie Ansel mentionne également la Jangada, un catamaran de 12 cabines positionné lui sur l’Amazonie brésilienne.
Des clients qui attrapent le « virus polaire »
Autre point commun de deux spécialistes, une clientèle fidèle qui n’hésite pas à revenir d’une année sur l’autre. « Nous avons des passagers qui ont déjà fait plus de 60 croisières avec nous, certains venant deux à trois fois par an. Il faut donc régulièrement leur proposer de nouvelles destinations » souligne la directrice commerciale de Grand Espaces qui évoque « un virus polaire » vite attrapé.
« Lorsqu’on rentre à la maison, les gens sont victimes de l’Arctique blues, ils n’ont qu’une seule envie, repartir » complète la responsable.
Si les passagers néozélandais et australiens s’initient à la croisière d’expédition sur la Nouvelle-Zélande et ses îles, avant de goûter plus tard à l’Antarctique ; en France, on privilégie d’abord le Spitzberg, à cinq heures de Paris, pour ensuite pousser plus loin en Arctique.
« Lorsqu’on rentre à la maison, les gens sont victimes de l’Arctique blues, ils n’ont qu’une seule envie, repartir » complète la responsable.
Si les passagers néozélandais et australiens s’initient à la croisière d’expédition sur la Nouvelle-Zélande et ses îles, avant de goûter plus tard à l’Antarctique ; en France, on privilégie d’abord le Spitzberg, à cinq heures de Paris, pour ensuite pousser plus loin en Arctique.
Découverte de la destination « sur la pointe des pieds ».
Avec pour dénominateur commun des navires de petites capacités, Grands Espaces et Heritage Expeditions placent la nature au centre des préoccupations du client.
« Nous ne sommes pas sur de la croisière classique, le focus, c’est la destination, pas les bateaux » affirme Aaron Russ.
« Le bateau n’est qu’un moyen pour aller d’un endroit à un autre, il n’y a pas d’animation à bord » confirme Nathalie Ansel qui parle d’une découverte de la destination « sur la pointe des pieds ». En petits groupes et en respectant toujours l’environnement.
Tous les voyages tournent autour des guides conférenciers, véritables experts des destinations programmées.
« Ce sont des naturalistes, des géologues, des glaciologues, des ethnologues, des historiens… qui ont appris à piloter les zodiaques et assurer la sécurité des passagers » ajoute Nathalie Ansel qui insiste aussi sur les notions de « d’apprentissage, de transmission et de partage ».
À noter aussi que les guides francophones peuvent être aussi bien sur les départs d'Heritage que sur les départs Grands Espaces.
À ceux qui s’interrogent sur le panier moyen, celui-ci oscille entre 750 et 1 000 euros par jour chez Heritage Expeditions, aux alentours de 1 000 euros (incluant l’aérien) chez Grands Espaces.
« Nous ne sommes pas sur de la croisière classique, le focus, c’est la destination, pas les bateaux » affirme Aaron Russ.
« Le bateau n’est qu’un moyen pour aller d’un endroit à un autre, il n’y a pas d’animation à bord » confirme Nathalie Ansel qui parle d’une découverte de la destination « sur la pointe des pieds ». En petits groupes et en respectant toujours l’environnement.
Tous les voyages tournent autour des guides conférenciers, véritables experts des destinations programmées.
« Ce sont des naturalistes, des géologues, des glaciologues, des ethnologues, des historiens… qui ont appris à piloter les zodiaques et assurer la sécurité des passagers » ajoute Nathalie Ansel qui insiste aussi sur les notions de « d’apprentissage, de transmission et de partage ».
À noter aussi que les guides francophones peuvent être aussi bien sur les départs d'Heritage que sur les départs Grands Espaces.
À ceux qui s’interrogent sur le panier moyen, celui-ci oscille entre 750 et 1 000 euros par jour chez Heritage Expeditions, aux alentours de 1 000 euros (incluant l’aérien) chez Grands Espaces.
Nouer des liens plus étroits avec les agents de voyages
Autres articles
-
Exploris : j’ai testé pour vous la croisière "Sur les terres de l’Ours polaire" 🔑
-
Quark Expeditions lance sa nouvelle saison en Arctique
-
Grands Espaces récompense les agents de voyages partenaires
-
Sur la mer ou dans les airs, Grands Espaces renoue avec l'esprit "pionnier"
-
Nouveaux bateaux, dirigeable... Comment Grands Espaces vise la « pôle position » en Arctique
Sur le volet BtoB, environ 40% des ventes, les deux entreprises ont à cœur de former des agents de voyages et d’en faire de vrais spécialistes. « D’autant plus que nous proposons des produits que les autres n’ont pas, des destinations où personne ne va » indique Aaron Russ.
« Nous avons un réseau de partenaires très fort avec qui nous faisons de la formation, des éductours » précise la directrice commerciale de Grands Espaces, dont le siège est à Beaune (Côte d’Or) et qui travaille notamment avec Prêt-à-Partir, Verdié Voyages ou encore Voyages d’exception.
Alors que Grands Espaces et Heritage Expeditions s’apprêtent à partager un stand sur le prochain salon ITB Berlin (du 5 au 7 mars), Nathalie Ansel, consciente du déficit de notoriété auprès de la cible BtoB, veut construire davantage avec les agents de voyages, « être plus visible car nous avons quelque chose à apporter qui n’est pas en compétition avec les grands acteurs existants ».
Précisons enfin que Grands espaces devrait dès 2026 être doté de son propre bateau (36 places), et espère aussi à horizon 2028 programmer des voyages en dirigeables grâce à « une toute nouvelle technologie en cours de développement ».
« Nous avons un réseau de partenaires très fort avec qui nous faisons de la formation, des éductours » précise la directrice commerciale de Grands Espaces, dont le siège est à Beaune (Côte d’Or) et qui travaille notamment avec Prêt-à-Partir, Verdié Voyages ou encore Voyages d’exception.
Alors que Grands Espaces et Heritage Expeditions s’apprêtent à partager un stand sur le prochain salon ITB Berlin (du 5 au 7 mars), Nathalie Ansel, consciente du déficit de notoriété auprès de la cible BtoB, veut construire davantage avec les agents de voyages, « être plus visible car nous avons quelque chose à apporter qui n’est pas en compétition avec les grands acteurs existants ».
Précisons enfin que Grands espaces devrait dès 2026 être doté de son propre bateau (36 places), et espère aussi à horizon 2028 programmer des voyages en dirigeables grâce à « une toute nouvelle technologie en cours de développement ».