Le Danemark et l'Allemagne ont annoncé respectivement la mise en place d'une écotaxe et la hausse de la taxe sur les billets d'avion - Depositphotos.com Auteur apichet
L'Allemagne va augmenter la taxe sur les billets d'avion, pour combler une partie du déficit budgétaire auquel le gouvernement fédéral est confronté.
Cette taxe existe depuis 2011. Elle concerne chaque voyageur qui décolle d'une plateforme aéroportuaire allemande.
Le montant de la nouvelle taxe sera comprise entre 12,73 et 58,06 euros, et devrait rapporter 580 millions d'euros supplémentaires aux caisses de l'État.
Les autorités n'ont pas souhaité mettre en place une taxe sur le kérosène précise la presse germanique
Cité par Deutsche Presse-Agentur l'agence de presse allemande, le porte-parole du gouvernement fédéral a indiqué que la taxe sur le transport aérien est adaptée c'est à dire que les projets visant à taxer le kérosène sur le trafic aérien intérieur allemand seraient écartés.
Cette taxe existe depuis 2011. Elle concerne chaque voyageur qui décolle d'une plateforme aéroportuaire allemande.
Le montant de la nouvelle taxe sera comprise entre 12,73 et 58,06 euros, et devrait rapporter 580 millions d'euros supplémentaires aux caisses de l'État.
Les autorités n'ont pas souhaité mettre en place une taxe sur le kérosène précise la presse germanique
Cité par Deutsche Presse-Agentur l'agence de presse allemande, le porte-parole du gouvernement fédéral a indiqué que la taxe sur le transport aérien est adaptée c'est à dire que les projets visant à taxer le kérosène sur le trafic aérien intérieur allemand seraient écartés.
Danemark : mise en place d'une écotaxe
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Ce qui n'est pas le cas du Danemark, qui a annoncé qu'il allait mettre en place une écotaxe sur les billets d’avion qui sera introduite progressivement de 2025 à 2030.
La taxe sur les passagers passera de 70 DKK (9,39 Euros) en moyenne par personne. voyage en 2025 à 100 DKK (13,40 euros) en moyenne en 2030.
Ainsi, 50 DKK (6,71 euros) seront facturés pour les trajets intérieurs et les trajets en Europe, tandis que 310 DKK (41,58 Euros) et 410 DKK (54,99 Euros) seront facturés sur les itinéraires moyennes et longues distances lorsque la taxe sera pleinement introduite en 2030, précise un communiqué de presse du Ministère des transports danois.
Les fonds récoltés devront servir à financer "une transformation verte de l’aviation nationale" et "promouvoir le développement de technologies vertes". La taxe financera également la hausse du chèque de vieillesse perçu par près de 300 000 retraités danois.
La taxe sur les passagers passera de 70 DKK (9,39 Euros) en moyenne par personne. voyage en 2025 à 100 DKK (13,40 euros) en moyenne en 2030.
Ainsi, 50 DKK (6,71 euros) seront facturés pour les trajets intérieurs et les trajets en Europe, tandis que 310 DKK (41,58 Euros) et 410 DKK (54,99 Euros) seront facturés sur les itinéraires moyennes et longues distances lorsque la taxe sera pleinement introduite en 2030, précise un communiqué de presse du Ministère des transports danois.
Les fonds récoltés devront servir à financer "une transformation verte de l’aviation nationale" et "promouvoir le développement de technologies vertes". La taxe financera également la hausse du chèque de vieillesse perçu par près de 300 000 retraités danois.
Taxes en Allemagne, au Danemark, quid de la France ?
De son côté, le gouvernement français a eu la volonté d'augmenter l’écotaxe (taxe Chirac) sur les billets d’avion pour financer en grande partie le train via l'Agence de financement des infrastructures de France.
La "taxe Chirac" fait référence à la Taxe de Solidarité sur les Billets d'Avion (TSBA), qui a été instaurée en France en 2006 sous la présidence de Jacques Chirac, ancien président français. Elle est prélevée sur les billets d'avion au départ des aéroports français.
Finalement ce projet a été abandonné pour laisser la place à un autre. Le gouvernement a annoncé une taxe sur les concessions autoroutières et les aéroports qui permettrait de générer 600 millions d'euros annuels à l'Etat.
Cette nouvelle taxe serait mise en place au travers d’un prélèvement spécifique sur le chiffre d’affaires des concessions aéroportuaires.
Un projet qui a fait vivement réagir les associations et fédérations aéronautiques aux premiers desquels la FNAM qui déplore le manque de concertation et de "prise d’information auprès des acteurs du secteur aérien".
Les compagnies aériennes craignent que les aéroports répercutent cette taxe et qu'in fine ce soit le passager qui paie.
A noter que le 19 décembre 2023, la Première ministre a fait usage de l'article 49.3 en lecture définitive du projet de loi de finances. La motion de censure, déposée par les députés de gauche, sera prochainement examinée.
La "taxe Chirac" fait référence à la Taxe de Solidarité sur les Billets d'Avion (TSBA), qui a été instaurée en France en 2006 sous la présidence de Jacques Chirac, ancien président français. Elle est prélevée sur les billets d'avion au départ des aéroports français.
Finalement ce projet a été abandonné pour laisser la place à un autre. Le gouvernement a annoncé une taxe sur les concessions autoroutières et les aéroports qui permettrait de générer 600 millions d'euros annuels à l'Etat.
Cette nouvelle taxe serait mise en place au travers d’un prélèvement spécifique sur le chiffre d’affaires des concessions aéroportuaires.
Un projet qui a fait vivement réagir les associations et fédérations aéronautiques aux premiers desquels la FNAM qui déplore le manque de concertation et de "prise d’information auprès des acteurs du secteur aérien".
Les compagnies aériennes craignent que les aéroports répercutent cette taxe et qu'in fine ce soit le passager qui paie.
A noter que le 19 décembre 2023, la Première ministre a fait usage de l'article 49.3 en lecture définitive du projet de loi de finances. La motion de censure, déposée par les députés de gauche, sera prochainement examinée.