L'euro a récemment tenté un rebond technique contre plusieurs devises telles que la livre sterling, le dollar américain et le dollar canadien mais cette hausse est probablement temporaire - Depositphotos.com Auteur kentoh
À l'approche des élections européennes de juin, le discours dominant concerne la nécessité d'une Europe forte et indépendante. Cependant, la réalité présente des défis importants à cette vision.
L'Europe est militairement dépendante des États-Unis, notamment pour son bouclier nucléaire, et énergétiquement, avec le remplacement du gaz russe par le gaz naturel liquéfié américain depuis l'invasion de l'Ukraine il y a deux ans.
Moins connue est la dépendance économique de l'Europe vis-à -vis des États-Unis. Les exportations vers les États-Unis dépassent celles vers la Chine, et une part de ces échanges est gonflée par des pratiques d'évasion fiscale, notamment dans le secteur pharmaceutique. Cette dépendance a un impact sur la balance commerciale, mais ses effets sur la force de l'euro sont mitigés.
Actuellement, l'euro est confronté à des défis structurels. Les économies européennes majeures sont proches de la récession, avec des perspectives de croissance revues à la baisse, notamment en France.
Les moteurs potentiels de la croissance sont incertains, avec des prévisions de pouvoir d'achat et d'inflation peu encourageantes. De plus, la politique budgétaire restrictive limite le soutien à la croissance.
Les investisseurs étrangers ont ajusté leurs attentes, anticipant une croissance plus forte aux États-Unis qu'en Europe, ce qui se traduit par un positionnement net à la vente sur l'euro. Les risques géopolitiques, comme une défaite possible de l'Ukraine face à la Russie, ajoutent à l'incertitude. Dans ce contexte, il est difficile d'anticiper un retournement de tendance en faveur de l'euro.
L'Europe est militairement dépendante des États-Unis, notamment pour son bouclier nucléaire, et énergétiquement, avec le remplacement du gaz russe par le gaz naturel liquéfié américain depuis l'invasion de l'Ukraine il y a deux ans.
Moins connue est la dépendance économique de l'Europe vis-à -vis des États-Unis. Les exportations vers les États-Unis dépassent celles vers la Chine, et une part de ces échanges est gonflée par des pratiques d'évasion fiscale, notamment dans le secteur pharmaceutique. Cette dépendance a un impact sur la balance commerciale, mais ses effets sur la force de l'euro sont mitigés.
Actuellement, l'euro est confronté à des défis structurels. Les économies européennes majeures sont proches de la récession, avec des perspectives de croissance revues à la baisse, notamment en France.
Les moteurs potentiels de la croissance sont incertains, avec des prévisions de pouvoir d'achat et d'inflation peu encourageantes. De plus, la politique budgétaire restrictive limite le soutien à la croissance.
Les investisseurs étrangers ont ajusté leurs attentes, anticipant une croissance plus forte aux États-Unis qu'en Europe, ce qui se traduit par un positionnement net à la vente sur l'euro. Les risques géopolitiques, comme une défaite possible de l'Ukraine face à la Russie, ajoutent à l'incertitude. Dans ce contexte, il est difficile d'anticiper un retournement de tendance en faveur de l'euro.
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Le point technique :
Actuellement, le marché des changes ne montre pas de changements significatifs de tendance.
L'euro a récemment tenté un rebond technique contre plusieurs devises telles que la livre sterling, le dollar américain et le dollar canadien, mais cette hausse est probablement temporaire, principalement alimentée par des flux spéculatifs.
Nous maintenons une perspective baissière sur l'EUR/USD, en particulier.
En Asie, le yen japonais continue de perdre de la valeur, en partie à cause de la récession que traverse le Japon, où les exportations constituent actuellement le principal moteur économique.
Il semble que le marché des changes interprète cette situation comme une indication que le gouvernement japonais est favorable à un yen faible, ce qui favorise les exportations.
Cette dynamique devrait prévaloir pour une grande partie de l'année, même si une éventuelle normalisation de la politique monétaire par la Banque du Japon, prévue par le consensus en avril, ne devrait pas changer fondamentalement la situation.
L'euro a récemment tenté un rebond technique contre plusieurs devises telles que la livre sterling, le dollar américain et le dollar canadien, mais cette hausse est probablement temporaire, principalement alimentée par des flux spéculatifs.
Nous maintenons une perspective baissière sur l'EUR/USD, en particulier.
En Asie, le yen japonais continue de perdre de la valeur, en partie à cause de la récession que traverse le Japon, où les exportations constituent actuellement le principal moteur économique.
Il semble que le marché des changes interprète cette situation comme une indication que le gouvernement japonais est favorable à un yen faible, ce qui favorise les exportations.
Cette dynamique devrait prévaloir pour une grande partie de l'année, même si une éventuelle normalisation de la politique monétaire par la Banque du Japon, prévue par le consensus en avril, ne devrait pas changer fondamentalement la situation.
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
|
S1 |
EUR/USD |
1,0622 |
1,0590 |
EUR/USD |
1,0622 |
EUR/GBP |
0,8390 |
0,8330 |
EUR/GBP |
0,8390 |
EUR/CHF |
0,9409 |
0,9333 |
EUR/CHF |
0,9409 |
EUR/CAD |
1,4500 |
1,4405 |
EUR/CAD |
1,4500 |
EUR/JPY |
160,09 |
159,11 |
EUR/JPY |
160,09 |
Les annonces Ă suivre
Encore une fois, cette semaine ne sera pas la plus chargée de l'année en termes d'événements économiques. La plupart des statistiques européennes seront des confirmations des premières estimations, comme l'inflation en zone euro en janvier.
Pour les États-Unis, l'indice PCE. core sera le principal point à surveiller, car il est l'une des deux statistiques clés sur l'inflation que la Réserve fédérale américaine (Fed) examine attentivement, en plus de l'inflation dans les services, hors loyers.
Dans le domaine du marché des changes, nous anticipons que les tendances principales resteront stables. Bien que la géopolitique soit toujours à surveiller, elle n'a pas suscité beaucoup d'agitation récemment.
Pour les États-Unis, l'indice PCE. core sera le principal point à surveiller, car il est l'une des deux statistiques clés sur l'inflation que la Réserve fédérale américaine (Fed) examine attentivement, en plus de l'inflation dans les services, hors loyers.
Dans le domaine du marché des changes, nous anticipons que les tendances principales resteront stables. Bien que la géopolitique soit toujours à surveiller, elle n'a pas suscité beaucoup d'agitation récemment.
Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
27/02 |
16:00 |
États-Unis |
Confiance des consommateurs du Conference Board (FĂ©vrier) |
Précédent à 114,8. |
Faible |
29/02 |
14:30 |
États-Unis |
Indice PCE Core (Janvier) |
Précédent à 2,9% sur un an. |
Moyen |
01/03 |
11:00 |
Zone euro |
Indice des prix Ă la consommation (FĂ©vrier) |
Dernière estimation. Aucun changement par rapport à la précédente (2,9% sur un an). |
Faible |
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : nicolas@mondialchange.com
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