Pour Jean-Pierre Mas (EDV) le congrès en République dominicaine est celui de l'optimisme et du redémarrage de l'industrie - DR
TourMaG : Les Entreprises du Voyage vont se réunir en République dominicaine (programme) du 4 au 9 mai 2022. Quel est votre sentiment à quelques heures de l'événement et après 3 ans sans avoir pu réunir vos adhérents ?
Jean-Pierre Mas : Cela fait plus de trois ans, puisque le dernier congrès s'est déroulé en mars 2019 à Madère.
Concernant l'état d'esprit, j'ai envie de croire qu'ils ont envie de se retrouver, du moins j'ai très envie de les retrouver. Je relève un besoin d'échanger, de partager ensemble, surtout avec la vision actuelle qui parait être plus optimiste de l'avenir.
Je ne vais pas totalement éluder les quelques menaces qui planent au-dessus de nos têtes, mais je veux être positif et regarder devant.
TourMaG : Vous retrouvez donc avec joie vos adhérents...
Jean-Pierre Mas :Exactement, je dirais qu'il y a un sentiment de désir partager.
Il suffit de voir l'enthousiasme des agents, puisque nous allons faire le plein, avec 400 participants.
J'aimerais que les adhérents repartent avec une prise en compte de l'environnement, mais aussi que les EDV ne répondent pas seulement présentes dans les situations désespérées, telles ce que nous avons vécu.
Nous avons rempli notre rôle, je pense, mais j'aimerais que nous soyons aussi présents dans l'esprit collectif pour anticiper les mutations du secteur, de la digitalisation à la mutation du travail, en passant par l'attractivité.
Nous sommes aussi là pour les aider à préparer l'avenir. Nous ne pouvons pas passer notre temps à subir, mais anticiper.
Jean-Pierre Mas : Cela fait plus de trois ans, puisque le dernier congrès s'est déroulé en mars 2019 à Madère.
Concernant l'état d'esprit, j'ai envie de croire qu'ils ont envie de se retrouver, du moins j'ai très envie de les retrouver. Je relève un besoin d'échanger, de partager ensemble, surtout avec la vision actuelle qui parait être plus optimiste de l'avenir.
Je ne vais pas totalement éluder les quelques menaces qui planent au-dessus de nos têtes, mais je veux être positif et regarder devant.
TourMaG : Vous retrouvez donc avec joie vos adhérents...
Jean-Pierre Mas :Exactement, je dirais qu'il y a un sentiment de désir partager.
Il suffit de voir l'enthousiasme des agents, puisque nous allons faire le plein, avec 400 participants.
J'aimerais que les adhérents repartent avec une prise en compte de l'environnement, mais aussi que les EDV ne répondent pas seulement présentes dans les situations désespérées, telles ce que nous avons vécu.
Nous avons rempli notre rôle, je pense, mais j'aimerais que nous soyons aussi présents dans l'esprit collectif pour anticiper les mutations du secteur, de la digitalisation à la mutation du travail, en passant par l'attractivité.
Nous sommes aussi là pour les aider à préparer l'avenir. Nous ne pouvons pas passer notre temps à subir, mais anticiper.
Rep Dom : "Nous avons été critiqués pour le choix de la destination, je ne comprends pas"
TourMaG : Quel sera le leitmotiv de ce congrès ?
Jean-Pierre Mas : Il n'y a pas de thématique générale, car cela enferme un peu.
Malgré tout l'idée générale est de voir le monde, mais surtout les conséquences de ce qu'il se passe autour de nous, sur nos activités. Trois niveaux d'analyse seront abordés.
La géopolitique, avec l'impact de la guerre en Ukraine et la possible extension du conflit qui seront deux thèmes abordés par Ulysse Gosset et Rachid Temal. Notre activité est dépendante de l'économie, je ne parle pas seulement de la hausse du prix du baril, mais de l'inflation en général et de la bonne santé de l'économie.
La dernière grille de lecture reste l'écologie.
Nous ne pouvons pas être insensible à l'impact de nos activités sur le réchauffement climatique et ce que cela peut induire des changements d'habitude des consommateurs.
TourMaG : A ce sujet, il est annoncé que l'impact du congrès sera entièrement compensé. Cette démarche est une évidence ?
Jean-Pierre Mas : Tout d'abord, je tiens à rappeler que nous avons été critiqués pour le choix de la destination, à ma grande stupéfaction par les agents de voyages, parce que nous allons loin. Je n'arrive pas bien à comprendre, cette critique.
J'ai envie de rappeler à tous que le voyage est nécessaire à la compréhension des différences, à la découverte de l'autre et change la vision que nous avons du monde. Par contre, nous devons limiter l'impact de nos déplacements, c'est une certitude et une conviction.
Je rappelle aussi que les Entreprises du Voyage sont entrées dans une démarche d'absorption carbone de l'ensemble de ses activités, en tant qu'entreprise.
TourMaG : Pour continuer sur le sujet, le SETO a créé son fonds de dotation pour absorber les émissions de CO2 de ses adhérents. Allez-vous rejoindre cette initiative ?
Jean-Pierre Mas : Je salue la création de ce fonds, mais il ne faut pas multiplier les initiatives. Nous sommes concernés et nous observons de près ce que fait le SETO.
Nous serons en mesure d'aider nos confrères du SETO, en appuyant la démarche dans les agences de voyages.
Jean-Pierre Mas : Il n'y a pas de thématique générale, car cela enferme un peu.
Malgré tout l'idée générale est de voir le monde, mais surtout les conséquences de ce qu'il se passe autour de nous, sur nos activités. Trois niveaux d'analyse seront abordés.
La géopolitique, avec l'impact de la guerre en Ukraine et la possible extension du conflit qui seront deux thèmes abordés par Ulysse Gosset et Rachid Temal. Notre activité est dépendante de l'économie, je ne parle pas seulement de la hausse du prix du baril, mais de l'inflation en général et de la bonne santé de l'économie.
La dernière grille de lecture reste l'écologie.
Nous ne pouvons pas être insensible à l'impact de nos activités sur le réchauffement climatique et ce que cela peut induire des changements d'habitude des consommateurs.
TourMaG : A ce sujet, il est annoncé que l'impact du congrès sera entièrement compensé. Cette démarche est une évidence ?
Jean-Pierre Mas : Tout d'abord, je tiens à rappeler que nous avons été critiqués pour le choix de la destination, à ma grande stupéfaction par les agents de voyages, parce que nous allons loin. Je n'arrive pas bien à comprendre, cette critique.
J'ai envie de rappeler à tous que le voyage est nécessaire à la compréhension des différences, à la découverte de l'autre et change la vision que nous avons du monde. Par contre, nous devons limiter l'impact de nos déplacements, c'est une certitude et une conviction.
Je rappelle aussi que les Entreprises du Voyage sont entrées dans une démarche d'absorption carbone de l'ensemble de ses activités, en tant qu'entreprise.
TourMaG : Pour continuer sur le sujet, le SETO a créé son fonds de dotation pour absorber les émissions de CO2 de ses adhérents. Allez-vous rejoindre cette initiative ?
Jean-Pierre Mas : Je salue la création de ce fonds, mais il ne faut pas multiplier les initiatives. Nous sommes concernés et nous observons de près ce que fait le SETO.
Nous serons en mesure d'aider nos confrères du SETO, en appuyant la démarche dans les agences de voyages.
Les PGE menacent "10 000 emplois sur la filière"
TourMaG : L'industrie sort de deux années terribles, avec le covid. Quel bilan tirez-vous de cette période ?
Jean-Pierre Mas : A titre personnel, j'ai vécu deux années d'intense travail et je ne m'en plains pas. Deux années de travail d'équipe, je tiens à préciser.
Je pense que nous sommes en train de tourner une page et celle qui est en cours d'écriture ne sera pas la même que la précédente. Je n'aime pas l'expression "le monde d'après", mais il y aura des changements dans notre activité.
Il en ressort aussi de cette période que le secteur a été identifié par les pouvoirs publics. Ils savent et connaissent ce que sont les opérateurs du voyage. Nous avons été clairement identifiés, par notre travail en donnant des données économiques exactes.
L'industrie a été soutenue, à tel point qu'il n'y a jamais eu aussi peu de défaillance depuis 2 ans. Après cela ne veut pas dire que tout va bien dans le meilleur des mondes, bien loin de là .
Sur les 4 milliards d'aides que nous avons reçus, 3 milliards sont des dettes, dont 1 milliard sous forme de prêts comme les PGE.
TourMaG : En parlant des PGE. Emmanuel Macron, lors du débat d'entre deux tours a dit que la prolongation de la durée du remboursement ne poserait pas de problème. Jean-Baptiste Lemoyne n'a lui aussi pas été clair, cette semaine. Sur ce sujet la communication du gouvernement est très brouillonne. Qu'en est-il ?
Jean-Pierre Mas : Il y a toujours des discussions avec Bercy et l'administration actuelle.
Lors de la dernière étude, 1/3 de nos adhérents nous ont dit qu'ils n'étaient pas en mesure de rembourser les PGE dans un délai de 4 ans. C'est beaucoup.
Autant deux tiers de ceux ayant obtenu cette aide disent être en mesure de pouvoir rembourser, autant le reste déclare ne pas pouvoir. Nous avons fourni des données au gouvernement, le montant et le nombre d'emplois que cela représente.
Cela représente 200 millions d'euros et 10 000 emplois pour la filière.
Il est plus judicieux de trouver un moyen de rallonger la durée de remboursement de ces prêts que de pousser un tiers des entreprises du secteur à mettre la clé sous la porte.
TourMaG : Pendant ce temps, l'hôtellerie demande que les PGE rentrent dans les bilans...
Jean-Pierre Mas : Il y avait un projet au début de la crise pour transformer les PGE en prêt participatif. Cette idée qui ne sort pas de mon imagination, car évoquée plusieurs fois par Bercy, plus personne n'en parle.
L'autre méthode possible étant de pouvoir rallonger la durée de remboursement des PGE, sous une forme ou une autre, pour ceux qui ne peuvent pas rembourser d'une façon ou d'une autre.
Nous avons eu des discussions dernièrement avec le Trésor sur le sujet, mais les propositions ne sont pas satisfaisantes. Il serait dommage pour le gouvernement qu'il se prenne les pieds dans le tapis au sortir de la crise.
Jean-Pierre Mas : A titre personnel, j'ai vécu deux années d'intense travail et je ne m'en plains pas. Deux années de travail d'équipe, je tiens à préciser.
Je pense que nous sommes en train de tourner une page et celle qui est en cours d'écriture ne sera pas la même que la précédente. Je n'aime pas l'expression "le monde d'après", mais il y aura des changements dans notre activité.
Il en ressort aussi de cette période que le secteur a été identifié par les pouvoirs publics. Ils savent et connaissent ce que sont les opérateurs du voyage. Nous avons été clairement identifiés, par notre travail en donnant des données économiques exactes.
L'industrie a été soutenue, à tel point qu'il n'y a jamais eu aussi peu de défaillance depuis 2 ans. Après cela ne veut pas dire que tout va bien dans le meilleur des mondes, bien loin de là .
Sur les 4 milliards d'aides que nous avons reçus, 3 milliards sont des dettes, dont 1 milliard sous forme de prêts comme les PGE.
TourMaG : En parlant des PGE. Emmanuel Macron, lors du débat d'entre deux tours a dit que la prolongation de la durée du remboursement ne poserait pas de problème. Jean-Baptiste Lemoyne n'a lui aussi pas été clair, cette semaine. Sur ce sujet la communication du gouvernement est très brouillonne. Qu'en est-il ?
Jean-Pierre Mas : Il y a toujours des discussions avec Bercy et l'administration actuelle.
Lors de la dernière étude, 1/3 de nos adhérents nous ont dit qu'ils n'étaient pas en mesure de rembourser les PGE dans un délai de 4 ans. C'est beaucoup.
Autant deux tiers de ceux ayant obtenu cette aide disent être en mesure de pouvoir rembourser, autant le reste déclare ne pas pouvoir. Nous avons fourni des données au gouvernement, le montant et le nombre d'emplois que cela représente.
Cela représente 200 millions d'euros et 10 000 emplois pour la filière.
Il est plus judicieux de trouver un moyen de rallonger la durée de remboursement de ces prêts que de pousser un tiers des entreprises du secteur à mettre la clé sous la porte.
TourMaG : Pendant ce temps, l'hôtellerie demande que les PGE rentrent dans les bilans...
Jean-Pierre Mas : Il y avait un projet au début de la crise pour transformer les PGE en prêt participatif. Cette idée qui ne sort pas de mon imagination, car évoquée plusieurs fois par Bercy, plus personne n'en parle.
L'autre méthode possible étant de pouvoir rallonger la durée de remboursement des PGE, sous une forme ou une autre, pour ceux qui ne peuvent pas rembourser d'une façon ou d'une autre.
Nous avons eu des discussions dernièrement avec le Trésor sur le sujet, mais les propositions ne sont pas satisfaisantes. Il serait dommage pour le gouvernement qu'il se prenne les pieds dans le tapis au sortir de la crise.
Jean-Baptiste Lemoyne "j'aimerais qu'il poursuive sa mission"
La campagne de communication des Entreprises du Voyage a déjà touché 26,5 millions de personnes uniques, pour 28 millions d'impressions, alors qu'elle n'est pas encore terminée - DR
TourMaG : En parlant de politique, les Français ont réélu Emmanuel Macron à la présidence de la République. Est-ce plutôt un ouf de soulagement pour le responsable syndical que vous êtes ? Aimeriez-vous que Jean-Baptiste Lemoyne poursuive sa mission sur le même poste ?
Jean-Pierre Mas : Nous sommes soulagés, mais pas béat, au regard des éléments que nous venons de mettre en lumière précédemment.
Sur Jean-Baptiste Lemoyne, je dirais qu'il a presque été un ministre rêvé, extraordinaire. Il a compris notre secteur, en le prenant à coeur et à corps. Ayant dit ça, j'aimerais qu'il poursuive sa mission.
La fonction de ministre délégué à cheval entre Bercy et le Quai d'Orsay me parait très intéressante. Il est ministre de plein exercice. Nous pourrions espérer que ce ministère relève du 1er ministre, mais il aura déjà l'environnement dans son giron.
TourMaG : Est-ce une crainte pour vous d'avoir un 1er ministre chargé de la planification écologique ? Même si cela reste à démontrer.
Jean-Pierre Mas : Au contraire, la question est rassurante.
Nous parlons là d'une véritable attente de l'opinion publique, ce n'est pas un voeu pieux. Cela ne m'inquiète pas plutôt au contraire, cela va dans le sens dans l'histoire.
Après il faut se méfier des solutions simplistes à caractère punitif, en évacuant le problème du voyage par une taxe, le rendant élitiste. Une telle politique visant à mettre fin à la démocratisation du voyage, nous ne la soutiendrons pas !
Jean-Pierre Mas : Nous sommes soulagés, mais pas béat, au regard des éléments que nous venons de mettre en lumière précédemment.
Sur Jean-Baptiste Lemoyne, je dirais qu'il a presque été un ministre rêvé, extraordinaire. Il a compris notre secteur, en le prenant à coeur et à corps. Ayant dit ça, j'aimerais qu'il poursuive sa mission.
La fonction de ministre délégué à cheval entre Bercy et le Quai d'Orsay me parait très intéressante. Il est ministre de plein exercice. Nous pourrions espérer que ce ministère relève du 1er ministre, mais il aura déjà l'environnement dans son giron.
TourMaG : Est-ce une crainte pour vous d'avoir un 1er ministre chargé de la planification écologique ? Même si cela reste à démontrer.
Jean-Pierre Mas : Au contraire, la question est rassurante.
Nous parlons là d'une véritable attente de l'opinion publique, ce n'est pas un voeu pieux. Cela ne m'inquiète pas plutôt au contraire, cela va dans le sens dans l'histoire.
Après il faut se méfier des solutions simplistes à caractère punitif, en évacuant le problème du voyage par une taxe, le rendant élitiste. Une telle politique visant à mettre fin à la démocratisation du voyage, nous ne la soutiendrons pas !
Entreprises du Voyage : "Il faut moderniser notre structure syndicale"
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TourMaG : Réfléchissez-vous à chambouler le mode de fonctionnement des EDV ?
Jean-Pierre Mas : Cette crise a été porteuse de leçons, en matière d'organisation pour les EDV. Même si nous avons fait le boulot, il faut moderniser notre structure syndicale.
Lors du dernier conseil d'administration, nous avons initié cette réflexion, le moins que l'on puisse dire, c'est que nous allons la poursuivre.
Nous avons commencé à y travailler. Avant la fin de l'année, nous aimerions avoir un réel projet de modernisation des EDV.
TourMaG : Quelles sont vos pistes de travail à ce sujet ?
Jean-Pierre Mas : Nous souhaitons apporter plus de services à nos adhérents, quitte à ce que certains soient payants. Ce n'est pas à exclure.
Pour certains adhérents, nous avons énormément travaillé.
Des services relèvent de la collectivité, donc accessible à tous et d'autres seront beaucoup plus développés qu'actuellement, comme la fiscalité, le droit du travail, qui pourraient donner lieu à un paiement.
Nous aimerions aller plus profondément dans le soutien, sur des points précis, mais cela dépendra de la demande et des besoins des adhérents.
TourMaG : Quel bilan tirez-vous de la campagne de communication décalée, baptisée "Temps libre" ?
Jean-Pierre Mas : Depuis plusieurs années, nous promettons une campagne de promotion de l'intermédiation.
Nous avons commencé l'opération sur le ton de l'humour, à la suite des élections et nous poursuivre avec une autre campagne décalée qui sera présentée le dernier jour du congrès.
Pour en revenir à votre question sur l'opération "Temps Libre", nous avons touché 26,5 millions de personnes uniques. Ce qui est un très beau score. Pour tout vous dire ne nous attendions pas à de telles retombées.
Et en impression, la campagne a généré 28 millions de vues.
Nous n'avons pas eu de retour des politiques, mais surtout beaucoup de messages positifs. D'ailleurs en ouverture du congrès, les participants pourront découvrir le visuel d'Emmanuel Macron s'il n'avait pas remporté la présidentielle.
Jean-Pierre Mas : Cette crise a été porteuse de leçons, en matière d'organisation pour les EDV. Même si nous avons fait le boulot, il faut moderniser notre structure syndicale.
Lors du dernier conseil d'administration, nous avons initié cette réflexion, le moins que l'on puisse dire, c'est que nous allons la poursuivre.
Nous avons commencé à y travailler. Avant la fin de l'année, nous aimerions avoir un réel projet de modernisation des EDV.
TourMaG : Quelles sont vos pistes de travail à ce sujet ?
Jean-Pierre Mas : Nous souhaitons apporter plus de services à nos adhérents, quitte à ce que certains soient payants. Ce n'est pas à exclure.
Pour certains adhérents, nous avons énormément travaillé.
Des services relèvent de la collectivité, donc accessible à tous et d'autres seront beaucoup plus développés qu'actuellement, comme la fiscalité, le droit du travail, qui pourraient donner lieu à un paiement.
Nous aimerions aller plus profondément dans le soutien, sur des points précis, mais cela dépendra de la demande et des besoins des adhérents.
TourMaG : Quel bilan tirez-vous de la campagne de communication décalée, baptisée "Temps libre" ?
Jean-Pierre Mas : Depuis plusieurs années, nous promettons une campagne de promotion de l'intermédiation.
Nous avons commencé l'opération sur le ton de l'humour, à la suite des élections et nous poursuivre avec une autre campagne décalée qui sera présentée le dernier jour du congrès.
Pour en revenir à votre question sur l'opération "Temps Libre", nous avons touché 26,5 millions de personnes uniques. Ce qui est un très beau score. Pour tout vous dire ne nous attendions pas à de telles retombées.
Et en impression, la campagne a généré 28 millions de vues.
Nous n'avons pas eu de retour des politiques, mais surtout beaucoup de messages positifs. D'ailleurs en ouverture du congrès, les participants pourront découvrir le visuel d'Emmanuel Macron s'il n'avait pas remporté la présidentielle.