Dans l'autre siècle, les Allemands et les Anglais regardaient la France comme un gâteau bon marché à dévorer.
Les acteurs achetaient les tour-opérateurs et les réseaux hexagonaux, pour créer des mastodontes à l'échelle du continent, puis... Laurent Abitbol est arrivé.
Le patron lyonnais a bousculé les codes.
"Il est nouveau de voir des entreprises françaises devenir des acteurs de la consolidation aussi bien sur le territoire national qu'à l'international.
Nous vivons une période incroyable avec des personnes qui souhaitent devenir des leaders européens, voire même mondiaux. Nous avons toujours été des consolidés, maintenant nous rachetons.
Nous ne rachetons pas encore des Américains, nous faisons jeu égal," s'enthousiasme Morgann Lesné, associé chez Cambon Partners, une banque spécialisée dans les fusions-acquisitions.
Un retournement des rôles qui a été possible grâce à un marché domestique fort, une culture du produit et un développement technologique assumés.
Ce n'est pas tout.
Les acteurs achetaient les tour-opérateurs et les réseaux hexagonaux, pour créer des mastodontes à l'échelle du continent, puis... Laurent Abitbol est arrivé.
Le patron lyonnais a bousculé les codes.
"Il est nouveau de voir des entreprises françaises devenir des acteurs de la consolidation aussi bien sur le territoire national qu'à l'international.
Nous vivons une période incroyable avec des personnes qui souhaitent devenir des leaders européens, voire même mondiaux. Nous avons toujours été des consolidés, maintenant nous rachetons.
Nous ne rachetons pas encore des Américains, nous faisons jeu égal," s'enthousiasme Morgann Lesné, associé chez Cambon Partners, une banque spécialisée dans les fusions-acquisitions.
Un retournement des rôles qui a été possible grâce à un marché domestique fort, une culture du produit et un développement technologique assumés.
Ce n'est pas tout.
Une consolidation pour éviter de mourir à la prochaine crise ?
Le secteur de la distribution et plus globalement du tourisme est particulièrement atomisé.
Dans la branche des opérateurs de voyages, 68% des entreprises emploient moins de 5 salariés. Les TPE sont majoritaires, ce qui n'est pas le cas ailleurs dans l'économie.
La règlementation très contraignante de l'Europe et les flux financiers rendent la vie parfois difficile à ce genre de société.
"Je constate que la crise sanitaire a fragilisé beaucoup d’entreprises.
De plus, certains ont pris conscience qu'ils étaiient trop dépendant d'un segment de clientèle, d'une destination, d'un produit, etc. Cette vulnérabilité leur a sauté aux yeux durant le covid.
Dorénavant, ils veulent être rattachés à un grand groupe," estime Ziad Minkara, le PDG de CDS Groupe.
Cette analyse se perçoit dans le dernier mouvement en date du côté de Marietton Développement.
En se faisant racheter Premium Travel offre à ses équipes la pérennité de l'emploi, puis "nous nous abritons sous un grand parapluie, c'est rassurant pour tout le monde," nous a confié Bruno Berrebi.
Le covid a créé une peur existentielle de tout perdre, chez bien des entrepreneurs. Pour éviter pareil scénario, alors que les crises en tout genre s'enchainent, ils préfèrent vendre leur structure pour acquérir une sorte de paix de l'esprit.
"Le covid a fragilisé les entreprises qui n’étaient pas préparées, notamment celles très lourdes. Il a mis sur le devant de la scène, celles qui avaient des structures agiles et qui étaient saines financièrement," poursuit le banquier d'affaires.
Rappelons que des acteurs font face à des mensualités très importantes, dans le cadre des remboursements des PGE.
Une sinécure quand l'industrie vend des voyages comme des baguettes, mais une source d'angoisse, au moindre ralentissement des ventes.
Dans la branche des opérateurs de voyages, 68% des entreprises emploient moins de 5 salariés. Les TPE sont majoritaires, ce qui n'est pas le cas ailleurs dans l'économie.
La règlementation très contraignante de l'Europe et les flux financiers rendent la vie parfois difficile à ce genre de société.
"Je constate que la crise sanitaire a fragilisé beaucoup d’entreprises.
De plus, certains ont pris conscience qu'ils étaiient trop dépendant d'un segment de clientèle, d'une destination, d'un produit, etc. Cette vulnérabilité leur a sauté aux yeux durant le covid.
Dorénavant, ils veulent être rattachés à un grand groupe," estime Ziad Minkara, le PDG de CDS Groupe.
Cette analyse se perçoit dans le dernier mouvement en date du côté de Marietton Développement.
En se faisant racheter Premium Travel offre à ses équipes la pérennité de l'emploi, puis "nous nous abritons sous un grand parapluie, c'est rassurant pour tout le monde," nous a confié Bruno Berrebi.
Le covid a créé une peur existentielle de tout perdre, chez bien des entrepreneurs. Pour éviter pareil scénario, alors que les crises en tout genre s'enchainent, ils préfèrent vendre leur structure pour acquérir une sorte de paix de l'esprit.
"Le covid a fragilisé les entreprises qui n’étaient pas préparées, notamment celles très lourdes. Il a mis sur le devant de la scène, celles qui avaient des structures agiles et qui étaient saines financièrement," poursuit le banquier d'affaires.
Rappelons que des acteurs font face à des mensualités très importantes, dans le cadre des remboursements des PGE.
Une sinécure quand l'industrie vend des voyages comme des baguettes, mais une source d'angoisse, au moindre ralentissement des ventes.
"Tout est à vendre, même nous !" lâche Laurent Abitbol
L'après crise sanitaire a marqué, la fin de l'argent facile et donc un redressement des taux d'intérêt. Il a entrainé un surenchérissement de l'argent, une période pas vraiment favorable aux acquisitions.
Pour résumer, ceux qui achetaient des entreprises à crédit avaient un coût de la dette plus élevé que par le passé.
"Le moment est favorable à la concentration dans le secteur.
Après je n’ai jamais connu d'époque défavorable. Quand ça va mal au niveau économique, des opportunités se profilent, puis quand ça va bien, les sociétés ont de l'argent à investir.
Il y a juste des envies et des ambitions.
Finalement vous avez deux camps : soit vous êtes le consolidateur soit vous êtes le consolidé," schématise Morgann Lesné.
Un banquier qui affiche record sur record année après année, dans le monde post-covid.
Pour Laurent Abitbol, les acquisitions et les fusions ne dépendent que d'une seule personne, certaines mauvaises langues diraient : lui. Le patron de Marietton Développement répond autre chose.
"Il y a beaucoup de choses à vendre, enfin tout est à vendre, même nous. Il y a le choix, sauf que beaucoup de personnes veulent un prix qui n’est pas celui du marché.
Nous faisons des achats que nous avons envie," explique l'entrepreneur qui a finalisé son 30e rachat, en début de semaine.
L'élément déclencheur d'un rapprochement serait donc le prix. A bien y regarder, il n'est pas l'unique raison.
Pour résumer, ceux qui achetaient des entreprises à crédit avaient un coût de la dette plus élevé que par le passé.
"Le moment est favorable à la concentration dans le secteur.
Après je n’ai jamais connu d'époque défavorable. Quand ça va mal au niveau économique, des opportunités se profilent, puis quand ça va bien, les sociétés ont de l'argent à investir.
Il y a juste des envies et des ambitions.
Finalement vous avez deux camps : soit vous êtes le consolidateur soit vous êtes le consolidé," schématise Morgann Lesné.
Un banquier qui affiche record sur record année après année, dans le monde post-covid.
Pour Laurent Abitbol, les acquisitions et les fusions ne dépendent que d'une seule personne, certaines mauvaises langues diraient : lui. Le patron de Marietton Développement répond autre chose.
"Il y a beaucoup de choses à vendre, enfin tout est à vendre, même nous. Il y a le choix, sauf que beaucoup de personnes veulent un prix qui n’est pas celui du marché.
Nous faisons des achats que nous avons envie," explique l'entrepreneur qui a finalisé son 30e rachat, en début de semaine.
L'élément déclencheur d'un rapprochement serait donc le prix. A bien y regarder, il n'est pas l'unique raison.
"Ce matin j'ai croisé quelqu'un, je suis sûr que dans 1 an je le rachète"
Et Christian Sabbagh de paraphraser Edouard Baer dans le film Astérix et Obélix Mission Cléopâtre.
"Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment, il y a des rencontres.
La formule est amusante, mais elle est vraie, surtout pour les entrepreneurs. Quand nous rachetons, nous nous demandons si la personne pourra déployer et développer sa société, au sein du groupe.
Si elle se sentira assez à l'aise pour créer des synergies. Quand la réponse est positive, alors il faut passer à l'action," affirme le fondateur d'Orchestra.
Un point de bascule que nous a aussi partagé Bruno Berrebi.
Le patron de Premium Travel nous avait partagé le fait que Laurent Abtibol lui avait affirmé qu'il ne rachetait pas l'entreprise, mais le dirigeant. Il est la clé du succès passé et à venir.
"Lorsque je le rencontre, s’il me dit qu'il quittera l'entreprise une fois le rachat validé, alors je passe à un autre dossier. Je n'en veux pas, car je ne sais pas gérer son entreprise, ni faire son métier.
Ce matin, j'ai vu quelqu’un dans les allées du salon, je suis sûr que dans un an je rachète son entreprise," lance non sans rire le serial acheteur.
Pour lui, au moment de finaliser le deal, l'entrepreneur doit être fière et heureux. C'est un gage de réussite de la transaction, mais pas le seul. Il oblige le professionnel à réinvestir 30% de la somme touchée dans la holding pour l'intéresser à la destinée de l'entreprise.
Une astuce qui permet de les conserver concernés, puisqu'ils sont incentivés sur la réussite du groupe.
"Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment, il y a des rencontres.
La formule est amusante, mais elle est vraie, surtout pour les entrepreneurs. Quand nous rachetons, nous nous demandons si la personne pourra déployer et développer sa société, au sein du groupe.
Si elle se sentira assez à l'aise pour créer des synergies. Quand la réponse est positive, alors il faut passer à l'action," affirme le fondateur d'Orchestra.
Un point de bascule que nous a aussi partagé Bruno Berrebi.
Le patron de Premium Travel nous avait partagé le fait que Laurent Abtibol lui avait affirmé qu'il ne rachetait pas l'entreprise, mais le dirigeant. Il est la clé du succès passé et à venir.
"Lorsque je le rencontre, s’il me dit qu'il quittera l'entreprise une fois le rachat validé, alors je passe à un autre dossier. Je n'en veux pas, car je ne sais pas gérer son entreprise, ni faire son métier.
Ce matin, j'ai vu quelqu’un dans les allées du salon, je suis sûr que dans un an je rachète son entreprise," lance non sans rire le serial acheteur.
Pour lui, au moment de finaliser le deal, l'entrepreneur doit être fière et heureux. C'est un gage de réussite de la transaction, mais pas le seul. Il oblige le professionnel à réinvestir 30% de la somme touchée dans la holding pour l'intéresser à la destinée de l'entreprise.
Une astuce qui permet de les conserver concernés, puisqu'ils sont incentivés sur la réussite du groupe.
"il n'y a pas d’argent bête" selon Morgann Lesné
Globalement, "je ne négocie pas le prix, je sais ce que je paye.
Nous payons 4 à 5 fois l’EBITDA, ainsi que la trésorerie.
Après, les acteurs en France vendent en restant bloqués sur les chiffres de 2023, ils oublient 2022 et 2021, il faut lisser sur plusieurs années," tempère le vice-président de l'APST.
Plus généralement, lors du rachat, l'acquéreur va faire une offre en fonction de la capacité de l'entreprise à générer de la valeur entre deux périodes.
Un des secteurs, les plus onéreux n'est autre que celui de la technologie. La croissance y est forte, puis les services sont bien souvent exportables à l'étranger.
Des acquéreurs sont alors prêts à payer jusqu'à 10 fois l'EBITDA. .
Malgré tout, le tourisme ne doit pas perdre de vue que son attractivité n'est pas altérée par ses faibles marges, dont se plaignent à longueur d'interview ses dirigeants.
"Nous parlons tout simplement du plus gros secteur économique du monde, donc il attire inévitablement du monde. Vous avez toujours des nouveaux entrants et des fonds intéressés.
Le potentiel de croissance n’a jamais été remis en cause. L'argent à investir dans le tourisme ne manque pas, mais il n'y a pas d’argent bête, les analyses sont plus poussées," tempère Morgann Lesné.
Contrairement à nos clubs de football de Ligue 1, la revente en dehors des prix de marché à un Saoudien ou un Américain n'est plus d'actualité. Cela ne change pas l'appétit de nos consolidateurs.
Nous payons 4 à 5 fois l’EBITDA, ainsi que la trésorerie.
Après, les acteurs en France vendent en restant bloqués sur les chiffres de 2023, ils oublient 2022 et 2021, il faut lisser sur plusieurs années," tempère le vice-président de l'APST.
Plus généralement, lors du rachat, l'acquéreur va faire une offre en fonction de la capacité de l'entreprise à générer de la valeur entre deux périodes.
Un des secteurs, les plus onéreux n'est autre que celui de la technologie. La croissance y est forte, puis les services sont bien souvent exportables à l'étranger.
Des acquéreurs sont alors prêts à payer jusqu'à 10 fois l'EBITDA. .
Malgré tout, le tourisme ne doit pas perdre de vue que son attractivité n'est pas altérée par ses faibles marges, dont se plaignent à longueur d'interview ses dirigeants.
"Nous parlons tout simplement du plus gros secteur économique du monde, donc il attire inévitablement du monde. Vous avez toujours des nouveaux entrants et des fonds intéressés.
Le potentiel de croissance n’a jamais été remis en cause. L'argent à investir dans le tourisme ne manque pas, mais il n'y a pas d’argent bête, les analyses sont plus poussées," tempère Morgann Lesné.
Contrairement à nos clubs de football de Ligue 1, la revente en dehors des prix de marché à un Saoudien ou un Américain n'est plus d'actualité. Cela ne change pas l'appétit de nos consolidateurs.
Marietton va ajouter "deux mini-réseaux" très prochainement
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Les uns veulent atteindre une taille critique pour négocier de meilleurs contrats ou pouvoir concurrencer les grands joueurs américains, les autres veulent devenir des acteurs globaux.
"Nous nous sommes fixés comme ambition d’être le leadeur européen des solutions d’intégrations aussi bien pour les agences ou les TMC.
A la fin du mois, nous allons finaliser une acquisition en Italie, un marché très atomisé, comme le fut la France, 10 ans auparavant. Puis l'année prochaine, nous allons mettre un pied au Royaume-Uni, dans le but de faire une passerelle avec le marché américain," Ziad Minkara.
A son rythme de croisière, CDS Groupe devra valider l'ajout d'une nouvelle entité par an.
Du côté d'Orchestra et ses 600 salariés, seul le ciel est la limite. Il n'y a aucun contour arrêté aussi bien en termes de volume d'affaires que de taille des équipes.
"Nous regardons à l’est, puis en Espagne, un pays qui a une position importante dans la technologie et l'hôtellerie. Nous regardons les sociétés, en fonction de leur marché, car nous voulons que cela réponde à l'intérêt de nos clients.
Nous voulons être une référence dans le secteur de la technologie du tourisme," fixe Christian Sabbagh.
Pendant ce temps, certains souhaitent grandir plus ou moins vite, pour être revendus.
Attention dans cette bataille, il ne faut pas être le dernier consolidé, donc à vendre, sous peine de ne jamais trouver preneur. En attendant et après avoir fait ses emplettes en France, le groupe Marietton veut s'exporter.
A lire : Laurent Abitbol veut devenir un Grand d’Espagne
"Grâce aux fonds d'investissement j'ai pu obtenir la confiance des banques et j'ai appris à acheter.
En France j'ai encore 2 ou 3 choses à faire, pour arriver à 600 agences. Deux mini-réseaux vont nous rejoindre très prochainement. Depuis un an, je me passionne pour la technologie.
Nous regardons en Espagne. L'achat à l'étranger ce ne sera pas avant septembre 2025, c'est un dossier compliqué, un mélange de tout, agences et services," conclut Laurent Abitbol.
D'ici quelques années, les médias allemands parleront-ils des grands groupes français ayant conquis l'industrie outre-Rhin ? Comme nous avons pu le faire, avec les TUI ou les FTI... L'avenir nous le dire.
"Nous nous sommes fixés comme ambition d’être le leadeur européen des solutions d’intégrations aussi bien pour les agences ou les TMC.
A la fin du mois, nous allons finaliser une acquisition en Italie, un marché très atomisé, comme le fut la France, 10 ans auparavant. Puis l'année prochaine, nous allons mettre un pied au Royaume-Uni, dans le but de faire une passerelle avec le marché américain," Ziad Minkara.
A son rythme de croisière, CDS Groupe devra valider l'ajout d'une nouvelle entité par an.
Du côté d'Orchestra et ses 600 salariés, seul le ciel est la limite. Il n'y a aucun contour arrêté aussi bien en termes de volume d'affaires que de taille des équipes.
"Nous regardons à l’est, puis en Espagne, un pays qui a une position importante dans la technologie et l'hôtellerie. Nous regardons les sociétés, en fonction de leur marché, car nous voulons que cela réponde à l'intérêt de nos clients.
Nous voulons être une référence dans le secteur de la technologie du tourisme," fixe Christian Sabbagh.
Pendant ce temps, certains souhaitent grandir plus ou moins vite, pour être revendus.
Attention dans cette bataille, il ne faut pas être le dernier consolidé, donc à vendre, sous peine de ne jamais trouver preneur. En attendant et après avoir fait ses emplettes en France, le groupe Marietton veut s'exporter.
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"Grâce aux fonds d'investissement j'ai pu obtenir la confiance des banques et j'ai appris à acheter.
En France j'ai encore 2 ou 3 choses à faire, pour arriver à 600 agences. Deux mini-réseaux vont nous rejoindre très prochainement. Depuis un an, je me passionne pour la technologie.
Nous regardons en Espagne. L'achat à l'étranger ce ne sera pas avant septembre 2025, c'est un dossier compliqué, un mélange de tout, agences et services," conclut Laurent Abitbol.
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