Visites d’entreprises, portes ouvertes, job dating… 2 000 événements seront organisés, en mars 2024, à l’occasion de la Semaine des Métiers du Tourisme. @depositphotos/rawpixel
La mariée n'est jamais trop belle... dit le proverbe. La Semaine des métiers du tourisme débute ce lundi 18 mars 2024. Créé sous l’impulsion d’Olivia Grégoire, Ministre déléguée au tourisme, cet événement dédié à l’emploi invite à découvrir les métiers, les formations et rencontrer les professionnels du tourisme.
Même le Ministère, mazette, ouvre ses portes ce jour-là . Plus de 1000 étudiants sont attendus pour une journée de lancement, ce jour, à Bercy.
Tous les professionnels du secteur saluent cette initiative qui revient pour la seconde année consécutive et nombreux sont nombreux à avoir choisi d’y participer !
Même le Ministère, mazette, ouvre ses portes ce jour-là . Plus de 1000 étudiants sont attendus pour une journée de lancement, ce jour, à Bercy.
Tous les professionnels du secteur saluent cette initiative qui revient pour la seconde année consécutive et nombreux sont nombreux à avoir choisi d’y participer !
Cela suffit-il pour rendre le secteur attractif ?
Si l’initiative est bonne. Difficile pour autant d’en mesurer les retombées.
« La première édition a été un succès avec plus de 1300 évènements organisés sur toute la France avec près de 80 000 participants », se félicite l’entourage d’Olivia Grégoire, Ministre déléguée chargée du Tourisme.
Oui, mais combien d’étudiants ont choisi de rejoindre la filière ? Combien de nouveaux candidats ont intégré les rangs de l’industrie du tourisme ? Autrement dit, quelles sont les retombées de cette opération ? Voilà les questions qui fâchent et là c'est un peu la bouteille à l'encre...
Pour rappel, il manquerait 200 000 personnes dans l'hôtellerie, café, restauration (HCR) selon l'UMIH. Dans le tourisme d'affaires et l'évènementiel, ce sont près de 6500 postes qui restent à pourvoir pour des évènements à venir selon l'UNIMEV - Union Française des Métiers de l'Événement).
Les pros du tourisme force de proposition !
Mais les professionnels du tourisme n’ont pas attendu l’Etat pour se retrousser les manches.
Preuve en est, les analyses fines des DRH du secteur qui ont bien compris que les candidats étaient en position de force sur le marché de l’emploi. L’employeur doit désormais se vendre. Et pour cela, les salaires doivent être à la hauteur du volume et de la complexité des (énormes) tâches et de la responsabilité de certains métiers.
La fidélisation est devenue un enjeu et les entreprises se doivent d’être à l’écoute de leurs collaborateurs.
Ainsi, les Entreprises du Voyages ont lancé un plan d’accompagnement national en novembre dernier, qui se déploie au niveau régional avec le soutien de l’OPCO Mobilités (l'opérateur de compétences des métiers de la mobilité) sur des sujets liés à l'attractivité du secteur.
Mais les acteurs à leur échelle prennent aussi des initiatives. De son côté Voyages d’Exception invite tous les ans ses collaborateurs à endosser le rôle de leurs collègues des services "réservation" et "production" ou encore à partir sur l'un des voyages et croisières en tant qu'accompagnateur.
L’objectif ? « Mieux connaître nos produits, nos clients et toutes les problématiques opérationnelles que nous pouvons rencontrer pendant nos voyages, explique Lionel Rabiet, Fondateur de Voyages d’Exception.
Je crois que cela concourt à aider chacun à mieux connaître les missions des autres salariés et permet de créer une meilleure dynamique d'équipe au sein de l'entreprise. »
Selectour Selling Académie, Manor Académie, Cediv Académie… d’autres ont fait le choix de créer leur propre centre de formation, dernier en date : La Tomorrow Business School du Groupe Tomorrow Travel.
Initier quelque chose de durable aux côtés de nombreuses initiatives de communication, c’est certainement la clé pour encourager les jeunes et les moins jeunes à s’intéresser au tourisme.
Pour les moins optimistes, il est toujours possible de se tourner vers l ’intelligence artificielle.
Selon le rapport des experts de la Commission de l’intelligence artificielle, rendu mercredi 13 mars, l’intelligence artificielle (IA) devrait avoir un impact positif sur l’emploi, mais devrait également entraîner la disparition de certains métiers et anticiper la transformation de tous les autres.
Là encore, certains ont une longueur d’avance. Time Shaker, propose des solutions d'assistance à la conception de cocktails et mocktails automatisées.
Preuve en est, les analyses fines des DRH du secteur qui ont bien compris que les candidats étaient en position de force sur le marché de l’emploi. L’employeur doit désormais se vendre. Et pour cela, les salaires doivent être à la hauteur du volume et de la complexité des (énormes) tâches et de la responsabilité de certains métiers.
La fidélisation est devenue un enjeu et les entreprises se doivent d’être à l’écoute de leurs collaborateurs.
Ainsi, les Entreprises du Voyages ont lancé un plan d’accompagnement national en novembre dernier, qui se déploie au niveau régional avec le soutien de l’OPCO Mobilités (l'opérateur de compétences des métiers de la mobilité) sur des sujets liés à l'attractivité du secteur.
Mais les acteurs à leur échelle prennent aussi des initiatives. De son côté Voyages d’Exception invite tous les ans ses collaborateurs à endosser le rôle de leurs collègues des services "réservation" et "production" ou encore à partir sur l'un des voyages et croisières en tant qu'accompagnateur.
L’objectif ? « Mieux connaître nos produits, nos clients et toutes les problématiques opérationnelles que nous pouvons rencontrer pendant nos voyages, explique Lionel Rabiet, Fondateur de Voyages d’Exception.
Je crois que cela concourt à aider chacun à mieux connaître les missions des autres salariés et permet de créer une meilleure dynamique d'équipe au sein de l'entreprise. »
Selectour Selling Académie, Manor Académie, Cediv Académie… d’autres ont fait le choix de créer leur propre centre de formation, dernier en date : La Tomorrow Business School du Groupe Tomorrow Travel.
Initier quelque chose de durable aux côtés de nombreuses initiatives de communication, c’est certainement la clé pour encourager les jeunes et les moins jeunes à s’intéresser au tourisme.
Pour les moins optimistes, il est toujours possible de se tourner vers l ’intelligence artificielle.
Selon le rapport des experts de la Commission de l’intelligence artificielle, rendu mercredi 13 mars, l’intelligence artificielle (IA) devrait avoir un impact positif sur l’emploi, mais devrait également entraîner la disparition de certains métiers et anticiper la transformation de tous les autres.
Là encore, certains ont une longueur d’avance. Time Shaker, propose des solutions d'assistance à la conception de cocktails et mocktails automatisées.
Le Gouvernement, un allié de choix !
Dans cette bataille de l’emploi, les entrepreneurs du tourisme ont trouvé auprès de l’Etat un allié de choix ! La Semaine des Métiers du Tourisme permet d'obtenir un coup de projecteur à l'heure des vœux sur Parcoursup.
Le Gouvernement a d’ores et déjà annoncé renouveler, cette année, la campagne de communication engagée dès 2022 et prorogée en 2023.
Sur le volet de la formation, bl['aide Ă l'apprentissage maintenue en 2024]b, devra permettre de passer de 800 000 Ă 1 million apprentis d'ici 2027.
Une belle occasion de rappeler que le secteur touristique représente à lui seul près de 4 % du PIB français, et plus de deux millions d’emplois directs et indirects. Mais qu'on se le dise : pour réenchanter les métiers du tourisme il faut certes de la communication mais cela ne suffira pas. Il faudra aussi à un moment mettre la main à la poche !
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Le Gouvernement a d’ores et déjà annoncé renouveler, cette année, la campagne de communication engagée dès 2022 et prorogée en 2023.
Sur le volet de la formation, bl['aide Ă l'apprentissage maintenue en 2024]b, devra permettre de passer de 800 000 Ă 1 million apprentis d'ici 2027.
Une belle occasion de rappeler que le secteur touristique représente à lui seul près de 4 % du PIB français, et plus de deux millions d’emplois directs et indirects. Mais qu'on se le dise : pour réenchanter les métiers du tourisme il faut certes de la communication mais cela ne suffira pas. Il faudra aussi à un moment mettre la main à la poche !
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Publié par Caroline Lelievre 
