l'édito de Josette Sicsic (Futuroscopie) sur le monde complètement fou dans lequel nous vivons - Depositphotos @studiostoks
Ajoutée à cela, la multiplication des catastrophes climatiques qui se produisent sous nos yeux et se heurtent soit à un mur de climato scepticisme, soit à des discours bien intentionnés mais loin d’être suivis d’actes.
Une nouvelle fois, la COP27 accouchera d’une souris qui, sous la forme d’une amorce d’aides matérielles pour les pays en voie de développement, aura cependant le mérite de traiter une partie des problèmes.
Sans pour autant les régler !
Des problèmes qui, c’est au moins l’autre mérite de ces grandes messes, sont fort heureusement, radiographiés, analysés, expliqués, commentés massivement par les médias et rendus de plus en plus intelligibles au sein d’une opinion publique.
Cette dernière de plus en plus sensibilisée aux crises en cours, mais de plus en plus effarée par le cortège d’aberrations politiques, industrielles, sociales… sur lesquelles on ferme les yeux pour que tourne l’économie d’hier et ses schémas dépassés.
Une nouvelle fois, la COP27 accouchera d’une souris qui, sous la forme d’une amorce d’aides matérielles pour les pays en voie de développement, aura cependant le mérite de traiter une partie des problèmes.
Sans pour autant les régler !
Des problèmes qui, c’est au moins l’autre mérite de ces grandes messes, sont fort heureusement, radiographiés, analysés, expliqués, commentés massivement par les médias et rendus de plus en plus intelligibles au sein d’une opinion publique.
Cette dernière de plus en plus sensibilisée aux crises en cours, mais de plus en plus effarée par le cortège d’aberrations politiques, industrielles, sociales… sur lesquelles on ferme les yeux pour que tourne l’économie d’hier et ses schémas dépassés.
La coupe du monde de football va vampiriser l’attention de l’humanité
Evidemment, cela m’amène à évoquer la coupe du monde de football qui va désormais, vampiriser l’attention de l’humanité.
Et cela, malgré l’engagement de certains à boycotter l’événement. Et dire que l’Arabie Saoudite qui, aujourd’hui a choisi elle aussi le sport comme fer de lance de son développement touristique, est prête à jouer les mêmes mauvaises cartes dans l’indifférence !
Cela m’amène aussi à noter les ouvertures tout aussi aberrantes de nouvelles lignes aériennes et l’emballement de certains pays pour conquérir toujours plus de clients.
C’est le cas de la Grèce, désormais sur tous les marchés, y compris le Moyen Orient, et sur toutes les saisons, y compris l’hiver.
C'est le cas également du Maroc, du Portugal, de l’Espagne et de ses archipels. Ce qui m’emmène également à m’emporter contre la survie d’un événement marketing monstrueusement carboné comme le Black Friday qui déploie ses offres sur tous les écrans et dans toutes les vitrines !
… « Il y a donc bien quelque chose qui tourne pas rond, dans le système solaire » comme le dit l’une des chansons de cette inusable opéra rock qu’est « Starmania » de retour sur les scènes françaises où il s’offre un triomphe. (A Paris en tout cas).
Et oui, malgré près de 50 ans de carrière, l’œuvre de Michel Berger et Luc Plamondon n’a pas pris une ride et suscite par la même occasion une émotion considérable parmi un public qui, toutes générations confondues, se reconnait dans l’évocation des problèmes qui nous affectent aujourd’hui : l’environnement bien sûr, mais aussi le malaise minant le monde du travail avec des hommes d’affaires désabusés qui crient « j’suis pas heureux mais j’en ai l’air » alors que la serveuse automate se lamente : « je voudrais seulement qu’on me fiche la paix… mais faut que je paye mon loyer ».
Déjà, le spectre de la « grande démission » planait. Tout comme celui du « quiet quitting ».
Et cela, malgré l’engagement de certains à boycotter l’événement. Et dire que l’Arabie Saoudite qui, aujourd’hui a choisi elle aussi le sport comme fer de lance de son développement touristique, est prête à jouer les mêmes mauvaises cartes dans l’indifférence !
Cela m’amène aussi à noter les ouvertures tout aussi aberrantes de nouvelles lignes aériennes et l’emballement de certains pays pour conquérir toujours plus de clients.
C’est le cas de la Grèce, désormais sur tous les marchés, y compris le Moyen Orient, et sur toutes les saisons, y compris l’hiver.
C'est le cas également du Maroc, du Portugal, de l’Espagne et de ses archipels. Ce qui m’emmène également à m’emporter contre la survie d’un événement marketing monstrueusement carboné comme le Black Friday qui déploie ses offres sur tous les écrans et dans toutes les vitrines !
… « Il y a donc bien quelque chose qui tourne pas rond, dans le système solaire » comme le dit l’une des chansons de cette inusable opéra rock qu’est « Starmania » de retour sur les scènes françaises où il s’offre un triomphe. (A Paris en tout cas).
Et oui, malgré près de 50 ans de carrière, l’œuvre de Michel Berger et Luc Plamondon n’a pas pris une ride et suscite par la même occasion une émotion considérable parmi un public qui, toutes générations confondues, se reconnait dans l’évocation des problèmes qui nous affectent aujourd’hui : l’environnement bien sûr, mais aussi le malaise minant le monde du travail avec des hommes d’affaires désabusés qui crient « j’suis pas heureux mais j’en ai l’air » alors que la serveuse automate se lamente : « je voudrais seulement qu’on me fiche la paix… mais faut que je paye mon loyer ».
Déjà, le spectre de la « grande démission » planait. Tout comme celui du « quiet quitting ».
"Au bout du compte, on est toujours tout seuls au monde"
Autres paroles prémonitoires, décrivant mieux que tout autre la mondialisation et les ravages de l’uniformisation, Monopolis, une complainte selon laquelle : « De New York à Tokyo, tout est partout pareil… » et qui souligne qu’en plus « on aura tous un numéro dans le dos et une étoile sur la peau, dans les rues de l’an 2000. »
Faisait-on déjà allusion aux notations sociales chinoises, aux objets connectés, aux smartphones qui finiront par se glisser sur nos peaux ?
Enfin, nul ne peut oublier la magistrale ode à la solitude qu’est la chanson « Les uns contre les autres » qui se termine par un constat tragique selon lequel : « au bout du compte, on est toujours tout seuls au monde ».
C’est ce que l’on appelle le repli sur soi, non ?
… Coïncidence, hasard ? Les chansons expriment l’humeur d’une époque et pour certains spécialistes (comme Jacques Attali par exemple), elles annoncent d’autant mieux l’avenir que les artistes sont des visionnaires capables de dépasser les frontières du visible pour anticiper des situations qui souvent se réalisent.
Alors, écoutons les bien pour en savoir plus sur demain mais aussi sur aujourd’hui !
*Starmania. Opéra-Rock. Michel Berger. Luc Plamondo. 1978
Faisait-on déjà allusion aux notations sociales chinoises, aux objets connectés, aux smartphones qui finiront par se glisser sur nos peaux ?
Enfin, nul ne peut oublier la magistrale ode à la solitude qu’est la chanson « Les uns contre les autres » qui se termine par un constat tragique selon lequel : « au bout du compte, on est toujours tout seuls au monde ».
C’est ce que l’on appelle le repli sur soi, non ?
… Coïncidence, hasard ? Les chansons expriment l’humeur d’une époque et pour certains spécialistes (comme Jacques Attali par exemple), elles annoncent d’autant mieux l’avenir que les artistes sont des visionnaires capables de dépasser les frontières du visible pour anticiper des situations qui souvent se réalisent.
Alors, écoutons les bien pour en savoir plus sur demain mais aussi sur aujourd’hui !
*Starmania. Opéra-Rock. Michel Berger. Luc Plamondo. 1978
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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