Dans le tourisme et dans le milieu des affaires, l'expression "too big to fail" sonne de moins en moins comme une vérité.
Après plus de 80 ans d'existence et malgré 250 000 voyageurs par an, les salariés de TourisTra sont bien placés pour le savoir. Le géant du tourisme social est tombé, le 12 mars 2023.
"C'était une super boite, il n'y a pas à dire. C'était une entreprise humaine.
Il y a 20 ans, dans les écoles d'animation ou en formation, les jeunes voulaient tous venir chez nous. Nous faisions rêver tout le monde, même nos collègues du tourisme marchand.
Nous étions très en avance et nous avons pris beaucoup de retard. Cette chute, nous l'avons tous vu venir," nous explique une salariée qui se retrouve sur le carreau après une trentaine d'années de boite.
Alors que certains se réfugient derrière le covid pour justifier cet effondrement, quelques salariés nous ont contactés pour livrer leur version des faits.
Les témoignages oscillent entre la nostalgie d'une période dorée et des souvenirs plus amers, voire même (très) acides, d'une entreprise en éternel sursis, qui n'a pas pu ou su être sauvée.
Après plus de 80 ans d'existence et malgré 250 000 voyageurs par an, les salariés de TourisTra sont bien placés pour le savoir. Le géant du tourisme social est tombé, le 12 mars 2023.
"C'était une super boite, il n'y a pas à dire. C'était une entreprise humaine.
Il y a 20 ans, dans les écoles d'animation ou en formation, les jeunes voulaient tous venir chez nous. Nous faisions rêver tout le monde, même nos collègues du tourisme marchand.
Nous étions très en avance et nous avons pris beaucoup de retard. Cette chute, nous l'avons tous vu venir," nous explique une salariée qui se retrouve sur le carreau après une trentaine d'années de boite.
Alors que certains se réfugient derrière le covid pour justifier cet effondrement, quelques salariés nous ont contactés pour livrer leur version des faits.
Les témoignages oscillent entre la nostalgie d'une période dorée et des souvenirs plus amers, voire même (très) acides, d'une entreprise en éternel sursis, qui n'a pas pu ou su être sauvée.
"Non, TourisTra ne disparait pas à cause du covid !"
Pour ceux qui ne connaissent pas TourisTra, montons dans la DeLorean de Doc.
"A la fin de Tourisme et Travail, en 1985, qui était associatif, deux sociétés sont créées.
Sur les cendres renaissent d'un côté l'ANCAV (Association Nationale de Coordination des Activités de Vacances des Comités d'Entreprise) se voulant être l'organisme politique, puis de l'autre le bras exécutif : TourisTra," remonte dans le temps un des anciens salariés.
Bien que fondée sous Vichy, l'association Tourisme et Travail (TT) jouit d'une très grande proximité avec la CGT et la CFTC. Elle deviendra d'ailleurs, l’association exclusive de la CGT durant la guerre froide, selon un article de Sylvain Pattieu, paru dans la Revue internationale de l'économie sociale.
Le 11 juillet 1986, suite au dépôt d'un million de Francs (1 000 actions de 1 000 francs), la SARL TourisTra voit le jour pour "commercialiser les billets d’avion ou de train que TT, en tant qu’association, n’est pas autorisée à vendre."
TourisTra, la contraction de vous savez quoi maintenant, prend donc le relais des activités de voyagiste de Tourisme et Travail, en se chargeant de l'exploitation des villages de vacances, tout en proposant de la billetterie.
Appuyée par la CGT, l'entreprise prend son envol.
Dans le courant des années 2000, elle accueillait jusqu'à 250 000 vacanciers chaque année dans ses 25 villages vacances, tout en faisant partir 55 000 passagers annuellement. Plus de 1 300 personnes y travaillaient.
Ces chiffres pléthoriques cachent une lente dégringolade. Le nouveau siècle apporte aussi son lot de révolution.
Nous entrons dans l'ère de l'individualisme, du culte du self-made man et d'internet. Le tourisme social est alors en quête de sens et de positionnement.
L'activité de l'agence de voyages est un épiphénomène, en l'espace de 13 ans, le nombre de voyageurs est divisé par plus de 10 pour dépasser difficilement les 4 000 passagers en 2018.
"Nous b[allions droit dans le mur, tout le monde en était convaincu dans les villages et au siège, il fallait réduire la voilure !
Nous avons vécu sans remise en question à tous les niveaux.
Ce qui nous fait bondir, c'est que nous avons l'impression en lisant vos concurrents que TourisTra disparait à cause du covid, ce n'est pas le cas.
Nous voulons faire émerger les véritables problématiques et les responsables," s'emporte une salariée choquée de la descente aux enfers de son employeur.
"A la fin de Tourisme et Travail, en 1985, qui était associatif, deux sociétés sont créées.
Sur les cendres renaissent d'un côté l'ANCAV (Association Nationale de Coordination des Activités de Vacances des Comités d'Entreprise) se voulant être l'organisme politique, puis de l'autre le bras exécutif : TourisTra," remonte dans le temps un des anciens salariés.
Bien que fondée sous Vichy, l'association Tourisme et Travail (TT) jouit d'une très grande proximité avec la CGT et la CFTC. Elle deviendra d'ailleurs, l’association exclusive de la CGT durant la guerre froide, selon un article de Sylvain Pattieu, paru dans la Revue internationale de l'économie sociale.
Le 11 juillet 1986, suite au dépôt d'un million de Francs (1 000 actions de 1 000 francs), la SARL TourisTra voit le jour pour "commercialiser les billets d’avion ou de train que TT, en tant qu’association, n’est pas autorisée à vendre."
TourisTra, la contraction de vous savez quoi maintenant, prend donc le relais des activités de voyagiste de Tourisme et Travail, en se chargeant de l'exploitation des villages de vacances, tout en proposant de la billetterie.
Appuyée par la CGT, l'entreprise prend son envol.
Dans le courant des années 2000, elle accueillait jusqu'à 250 000 vacanciers chaque année dans ses 25 villages vacances, tout en faisant partir 55 000 passagers annuellement. Plus de 1 300 personnes y travaillaient.
Ces chiffres pléthoriques cachent une lente dégringolade. Le nouveau siècle apporte aussi son lot de révolution.
Nous entrons dans l'ère de l'individualisme, du culte du self-made man et d'internet. Le tourisme social est alors en quête de sens et de positionnement.
L'activité de l'agence de voyages est un épiphénomène, en l'espace de 13 ans, le nombre de voyageurs est divisé par plus de 10 pour dépasser difficilement les 4 000 passagers en 2018.
"Nous b[allions droit dans le mur, tout le monde en était convaincu dans les villages et au siège, il fallait réduire la voilure !
Nous avons vécu sans remise en question à tous les niveaux.
Ce qui nous fait bondir, c'est que nous avons l'impression en lisant vos concurrents que TourisTra disparait à cause du covid, ce n'est pas le cas.
Nous voulons faire émerger les véritables problématiques et les responsables," s'emporte une salariée choquée de la descente aux enfers de son employeur.
Touristra : "Il aurait fallu revoir le modèle, il n'était plus fonctionnel"
Les directions ne sont pas les seules à être pointées du doigt, par les 5 salariés que nous avons interrogés.
Les administrateurs et tous les organismes propriétaires de l'entreprise peuvent baisser les yeux en regardant la fin tragique de l'entreprise.
D'ailleurs, pour un autre acteur du tourisme social, revendeur des produits de l'ancien géant du secteur, il n'a jamais été possible de connaitre les véritables propriétaires de Sodistour, la société chapeautant Touristra.
Outre des liens évidents avec la CGT et le Parti Communiste, il est peu aisé de savoir quels furent les actionnaires de l'entreprise, ni même son état financier, puisque les comptes n'étaient jamais déposés.
L'opacité de l'actionnariat n'est pas la raison de sa chute.
"Notre business modèle était à l'origine basé sur un mandat de régie, nous touchions pour chaque établissement 9 % des charges constatées, à cette somme, il fallait rajouter 6% de son chiffre d'affaires.
La société a vécu grassement de cette rente. Puis dans le courant des années 2010, nous sommes passés au contrat bail. Ce changement est devenu problématique.
Nous étions maintenant responsables de la gestion, des investissements, " se souvient une ex-directrice de village vacances.
TourisTra n'a alors plus aucune garantie de toucher de l'argent, elle se retrouve à verser des loyers pour s'occuper de la gestion des biens immobiliers, sur lesquels, elle doit maintenant dégager de l'argent.
Pour les salariés que nous avons interrogés, mais aussi pour les observateurs du secteur, cette bascule serait alors le début de la fin pour ce géant aux pieds d'argile.
"La prise de conscience aurait dû avoir lieu à ce moment précis. Il aurait fallu revoir le modèle, il n'était plus fonctionnel.
Les villages vieillissaient en raison du manque d'investissement des comités d'entreprise (leurs propriétaires, ndrl) et d'un exploitant fragilisé," poursuit la responsable.
Les administrateurs et tous les organismes propriétaires de l'entreprise peuvent baisser les yeux en regardant la fin tragique de l'entreprise.
D'ailleurs, pour un autre acteur du tourisme social, revendeur des produits de l'ancien géant du secteur, il n'a jamais été possible de connaitre les véritables propriétaires de Sodistour, la société chapeautant Touristra.
Outre des liens évidents avec la CGT et le Parti Communiste, il est peu aisé de savoir quels furent les actionnaires de l'entreprise, ni même son état financier, puisque les comptes n'étaient jamais déposés.
L'opacité de l'actionnariat n'est pas la raison de sa chute.
"Notre business modèle était à l'origine basé sur un mandat de régie, nous touchions pour chaque établissement 9 % des charges constatées, à cette somme, il fallait rajouter 6% de son chiffre d'affaires.
La société a vécu grassement de cette rente. Puis dans le courant des années 2010, nous sommes passés au contrat bail. Ce changement est devenu problématique.
Nous étions maintenant responsables de la gestion, des investissements, " se souvient une ex-directrice de village vacances.
TourisTra n'a alors plus aucune garantie de toucher de l'argent, elle se retrouve à verser des loyers pour s'occuper de la gestion des biens immobiliers, sur lesquels, elle doit maintenant dégager de l'argent.
Pour les salariés que nous avons interrogés, mais aussi pour les observateurs du secteur, cette bascule serait alors le début de la fin pour ce géant aux pieds d'argile.
"La prise de conscience aurait dû avoir lieu à ce moment précis. Il aurait fallu revoir le modèle, il n'était plus fonctionnel.
Les villages vieillissaient en raison du manque d'investissement des comités d'entreprise (leurs propriétaires, ndrl) et d'un exploitant fragilisé," poursuit la responsable.
Touristra :"La pandémie a juste permis de retarder l'échéance"
La société est sonnée, mais parvient coute que coute à se maintenir en vie jusqu'en 2018.
TourisTra est alors placée en procédure de sauvegarde.
"Nous avons depuis vécu sans remise en question au niveau commercial ou au sujet de l'exploitation.
Rendez-vous compte que la crise sanitaire a été notre meilleure période, sur la décennie écoulée, grâce aux aides d'Etat et des assurances.
La pandémie a juste permis de retarder l'échéance et la chute," estime plutôt un autre salarié désabusé.
Pour les personnes que nous avons interrogées, les pertes s'élèvent chaque année autour de 4 millions d'euros, quand les comptes basculent dans le vert en 2020 et 2021.
Depuis le plan de sauvegarde, TourisTra tente bien avec quelques maladresses un virage vers le digital, mais sans réellement y parvenir. La société est alors en apnée.
"Lors des 5 derniers exercices, les sujets n'ont été que les aides, la trésorerie, la débrouillardise pour se maintenir à flot.
Par contre, aucune décision n'a jamais été prise au niveau de la gestion, à cela il faut ajouter les congés payés qui n'avaient pas été provisionnés comptablement, à hauteur de près de 2 millions d'euros.
Nous étions une vieille maison, dont il ne fallait pas seulement refaire la peinture, mais aussi quelques fondations," recadre un autre employé du siège.
Les employés auditionnés dénoncent un certain amateurisme des directions successives, un management d'une autre époque et un climat social âpre.
Vous aurez compris, le château de cartes ne pouvait plus tenir très longtemps.
TourisTra est alors placée en procédure de sauvegarde.
"Nous avons depuis vécu sans remise en question au niveau commercial ou au sujet de l'exploitation.
Rendez-vous compte que la crise sanitaire a été notre meilleure période, sur la décennie écoulée, grâce aux aides d'Etat et des assurances.
La pandémie a juste permis de retarder l'échéance et la chute," estime plutôt un autre salarié désabusé.
Pour les personnes que nous avons interrogées, les pertes s'élèvent chaque année autour de 4 millions d'euros, quand les comptes basculent dans le vert en 2020 et 2021.
Depuis le plan de sauvegarde, TourisTra tente bien avec quelques maladresses un virage vers le digital, mais sans réellement y parvenir. La société est alors en apnée.
"Lors des 5 derniers exercices, les sujets n'ont été que les aides, la trésorerie, la débrouillardise pour se maintenir à flot.
Par contre, aucune décision n'a jamais été prise au niveau de la gestion, à cela il faut ajouter les congés payés qui n'avaient pas été provisionnés comptablement, à hauteur de près de 2 millions d'euros.
Nous étions une vieille maison, dont il ne fallait pas seulement refaire la peinture, mais aussi quelques fondations," recadre un autre employé du siège.
Les employés auditionnés dénoncent un certain amateurisme des directions successives, un management d'une autre époque et un climat social âpre.
Vous aurez compris, le château de cartes ne pouvait plus tenir très longtemps.
Touristra : une dernière saison entre "souffrance" et "conditions catastrophiques"
"M. Touchet est expert dans les plans de sauvetage, celui d'avant a été placé pour son carnet d'adresses.
Ils se sont appuyés sur des personnes qui ne venaient pas du secteur. Le conseil d'administration a le même problème. Nous étions entourés de personnes qui n'ont pas pris en compte les spécificités du tourisme.
Durant des années, notre seule stratégie commerciale a été de monter les prix, sauf que les villages sonnaient parfois creux. Cela nous a fait perdre des milliers de journées vacances," explique une autre personne.
Des dirigeants qui ont subi TourisTra, sans vraiment la comprendre, ni pouvoir l'aider à sortir la tête de l'eau.
Puis la belle s'est endormie. Elle a sombré dans un long sommeil sans qu'aucun beau chevalier ne se soit présenté pour la réveiller. En novembre 2023, la société est plongée en redressement judiciaire.
Une procédure dont elle ne sortira pas vivante.
"Quand je lis que les administrateurs judiciaires sont satisfaits, car ils ont pu maintenir les prestations jusqu'au bout. Peut être que financièrement, ils ont fait leur job, mais ils ne savent pas les circonstances dans lesquelles se sont passées les derniers jours.
Humainement au siège, les salariés étaient en souffrance, quant à la montagne, nous avons travaillé dans des conditions catastrophiques.
On nous avait obligés d'ouvrir, sinon notre responsabilité était engagée, en nous garantissant de très bonnes conditions, ça n'a pas du tout été le cas, " interpelle, un responsable.
Entre les prestataires non payés, les commandes de linge et de nourriture qui ne sont pas livrées ou en toute dernière minute, les réparations non effectuées... L'agonie n'aura pas été sans douleur.
Et encore cela aurait pu être pire.
Un mois après la prononciation du redressement, les salariés s'invitent à une réunion, pour tirer la sonnette d'alarme.
"Nous sommes à quelques jours de la réouverture des villages-vacances, nous sommes dans le rouge.
Nous nous sommes invités à une réunion. Il faut mettre tous les moyens en œuvre pour ouvrir, il nous fallait valider des paiements, pour recruter, payer les fournisseurs, etc.
Sans ce coup de poing sur la table, nous n'aurions pas été en mesure d'ouvrir les établissements," nous rappelle l'un des anciens salariés.
Face à l'urgence de la situation, l'argent est débloqué à quelques heures du coup d'envoi de la saison. L'hiver sera difficile, mais les équipes vont le passer, puis le 12 mars la liquidation est actée.
15 des 18 villages vacances ont depuis été repris, quand les deux villages corses attendaient en début de semaine pour connaitre leur futur propriétaire.
"Nous devons reconnaître que les repreneurs sont efficaces et structurés, ce n'est pas de l'amateurisme.
Cela nous fait du bien d'être avec des personnes bienveillantes, qui tirent dans le même sens et qui comprennent notre métier. Nous avons pris une bonne claque, avec cette reprise, nous avons confiance," conclut l'un des responsables de villages vacances rassuré et soulagé de tourner la page.
Ils se sont appuyés sur des personnes qui ne venaient pas du secteur. Le conseil d'administration a le même problème. Nous étions entourés de personnes qui n'ont pas pris en compte les spécificités du tourisme.
Durant des années, notre seule stratégie commerciale a été de monter les prix, sauf que les villages sonnaient parfois creux. Cela nous a fait perdre des milliers de journées vacances," explique une autre personne.
Des dirigeants qui ont subi TourisTra, sans vraiment la comprendre, ni pouvoir l'aider à sortir la tête de l'eau.
Puis la belle s'est endormie. Elle a sombré dans un long sommeil sans qu'aucun beau chevalier ne se soit présenté pour la réveiller. En novembre 2023, la société est plongée en redressement judiciaire.
Une procédure dont elle ne sortira pas vivante.
"Quand je lis que les administrateurs judiciaires sont satisfaits, car ils ont pu maintenir les prestations jusqu'au bout. Peut être que financièrement, ils ont fait leur job, mais ils ne savent pas les circonstances dans lesquelles se sont passées les derniers jours.
Humainement au siège, les salariés étaient en souffrance, quant à la montagne, nous avons travaillé dans des conditions catastrophiques.
On nous avait obligés d'ouvrir, sinon notre responsabilité était engagée, en nous garantissant de très bonnes conditions, ça n'a pas du tout été le cas, " interpelle, un responsable.
Entre les prestataires non payés, les commandes de linge et de nourriture qui ne sont pas livrées ou en toute dernière minute, les réparations non effectuées... L'agonie n'aura pas été sans douleur.
Et encore cela aurait pu être pire.
Un mois après la prononciation du redressement, les salariés s'invitent à une réunion, pour tirer la sonnette d'alarme.
"Nous sommes à quelques jours de la réouverture des villages-vacances, nous sommes dans le rouge.
Nous nous sommes invités à une réunion. Il faut mettre tous les moyens en œuvre pour ouvrir, il nous fallait valider des paiements, pour recruter, payer les fournisseurs, etc.
Sans ce coup de poing sur la table, nous n'aurions pas été en mesure d'ouvrir les établissements," nous rappelle l'un des anciens salariés.
Face à l'urgence de la situation, l'argent est débloqué à quelques heures du coup d'envoi de la saison. L'hiver sera difficile, mais les équipes vont le passer, puis le 12 mars la liquidation est actée.
15 des 18 villages vacances ont depuis été repris, quand les deux villages corses attendaient en début de semaine pour connaitre leur futur propriétaire.
"Nous devons reconnaître que les repreneurs sont efficaces et structurés, ce n'est pas de l'amateurisme.
Cela nous fait du bien d'être avec des personnes bienveillantes, qui tirent dans le même sens et qui comprennent notre métier. Nous avons pris une bonne claque, avec cette reprise, nous avons confiance," conclut l'un des responsables de villages vacances rassuré et soulagé de tourner la page.
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