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Transport : comment calculer l’empreinte carbone d’un trajet ? 🔑

Trois calculateurs d’empreinte carbone gratuits


Le transport est l’un des domaines les plus émetteurs de gaz à effet de serre ? Qu’à cela ne tienne : le tourisme a toute sa place dans la lutte contre le réchauffement climatique. Et ça commence par proposer à vos clients de compenser leur empreinte carbone.


Rédigé par le Vendredi 23 Décembre 2022

Pour purifier l'eau, les Rwandais doivent la faire bouillir avec du bois, ce qui mène à la déforestation et provoque des problèmes respiratoires. Greentripper propose donc de compenser en reconstruisant des puits tombés en ruine. Crédit : Greentriper
Pour purifier l'eau, les Rwandais doivent la faire bouillir avec du bois, ce qui mène à la déforestation et provoque des problèmes respiratoires. Greentripper propose donc de compenser en reconstruisant des puits tombés en ruine. Crédit : Greentriper
La meilleure énergie, c’est celle qui n’est pas produite.

Or, si on fait exception de la période Covid, le nombre de vols ne cesse d’augmenter et comme l’expliquait Gérard Feldzer dans nos lignes, proposer aujourd’hui un court séjour dans une destination comme Dubaï semble complètement anachronique.

Mais, même en proposant un voyage le plus conscient et le plus écologique possible, l’Ademe estime que le transport est le premier émetteur de gaz à effet de serre (GES).

Évacuons tout de suite la question : non, la compensation carbone n’est pas la solution. Mais elle y participe. En attendant que de vrais choix politiques soient faits en la matière (miser sur le rail à petit prix, travailler à un aérien moins polluant, mais aussi réfléchir au temps de travail pour favoriser le voyage au long cours...), la compensation apparaît comme une des solutions pour réduire l’empreinte carbone dans le tourisme.


Quelle compensation carbone ?

Si planter des arbres est la plupart du temps une fausse bonne idée, il existe des alternatives.

De plus en plus de professionnels se tournent vers des associations ou des entreprises qui luttent contre l’émission de carbone en passant par d’autres biais (réduction de la consommation de bois, création d’énergie à base de biomasse...).

Parmi elles, l’un des acteurs les plus légitimes en matière de lutte contre les émissions de GES à destination des entreprises, c’est EcoAct, bien connu des acteurs du tourisme durable.

L’Ademe et le Geres ont co-créé le site info-compensation qui propose des ressources aux entreprises pour savoir comment limiter l’impact transport et s'informer. Il liste, dans son état des lieux 2020, les organisations proposant des services de compensation.

Enfin, il existe des calculateurs en ligne, simples et efficaces, qui permettent de calculer le coût carbone automatiquement et de proposer dans la foulée une compensation en passant par une ONG.

Des outils pour un agent de voyage qui souhaiterait proposer ce service en plus à ses clients : sensibiliser et proposer dans la foulée de compenser, un service qui pourrait, bientôt, devenir une habitude.

Global Footprint : simple et efficace

Le calculateur d’empreinte carbone le plus utilisé est mis à disposition par l’organisme anglais Carbon Footprint qui propose, dans la foulée, de compenser via différentes associations présentes sur son site.

Le test du jour : un aller-retour Marseille-Ajaccio représente pour le calculateur 0.19 tonne de CO2 émit, en comptant le forçage radiatif (la mesure de la hausse de l’énergie dans l’atmosphère). Après avoir choisi ma devise, le site me propose de multiples solutions de compensation (reforestation, conservation de la biomasse, eau potable...).

Certifié ISO 14001 pour la neutralité climat, Carbon Footprint a lancé le Freedom Flight Prize (le « prix du vol de la liberté »). Un concours dans la plus pure tradition des premiers aventuriers aviateurs, pour concevoir un avion de plus de 100 places alimenté par une énergie 100 % renouvelable, et le piloter sur un aller-retour Londres New-York.

Au-delà du transport, le calculateur est une solution globale et peut aussi prendre en compte l’ensemble des domaines de la vie quotidienne (domicile, alimentation...) sur un an.

Greentriper : adapté aux pros du tourisme

Quel que soit le moyen de transport utilisé, Greentripper permet d’en calculer l’empreinte des différents moyens de transport (ils sont cumulables) et même de calculer celui de l’hébergement.

Greentriper propose de compenser en faisant un don à l’une des associations répertoriées sur le site. Toutes sont garanties par le label Gold Standard, qui soutient des projets ayant une action sur les émissions de CO2 et sur le développement économique et social de la région. Elle est en outre contrôlée par le Forum Ethibel, un auditeur indépendant, et par l’organisme belge officiel de certification Vinçotte.

L’initiative belge s’adresse aussi aux pros du tourisme et propose d’intégrer le calculateur sur leur site, avec un logo « partenaire climat » de Greentripper.

Son seul défaut : on ne compense pas en dessous d’une tonne. Mon test du jour : un aller-retour Marseille / Ajaccio en avion, navette entre la ville et l’aéroport compris, ne pèse pas assez pour être pris en compte. Si je veux compenser, je devrais donc attendre de cumuler plusieurs voyages.

GoodPlanet : le minimum syndical

Dans la jungle des calculateurs, certains sont en réalité affiliés à des entreprises, et il faut parfois fouiller pour savoir qui propose quelle méthode de calcul avec quelle solution derrière.
 
Ça n’est pas le cas de GoodPlanet : on connaît bien le sérieux de la fondation imaginée par Yann Arthus-Bertrand et reconnue d’utilité publique.
 
Son calculateur a le mérite d’exister, mais il reste imparfait.

S’il propose assez simplement de choisir son mode de transport et nous donne tout aussi rapidement l’équivalence en empreinte carbone, il va nous falloir nous débrouiller tout seul pour compenser.

D’abord, multiplier le nombre de tonnes émises par 22 €, puisque c’est le coût/tonne évalué par GoodPlanet (soit moins de 4 € pour mon aller-retour du jour, à peu près la même somme sur les autres sites), puis faire un don, sans avoir de moyen de le flécher vers une compensation carbone.
 
Peut mieux faire donc, mais il permettra à votre clientèle d’avoir au moins conscience de son empreinte. 

La solution ATR et Voyageurs du Monde

ATR nous l’avait expliqué : Voyageurs du Monde a mis à disposition des membres de l’association un calculateur d’empreinte carbone. Nous n’y avons pas eu accès, mais il semble qu’il soit facile d’utilisation tout en respectant une certaine exigence.

L’outil prend notamment en compte la compensation additionnelle (c’est-à-dire aider des projets qui n’auraient pas été menés sans cette action).
 
Voyageurs du Monde compense via des projets de reforestation - D’autres membres ATR s’intéressent à des moyens alternatifs.

Et pour calculer son empreinte carbone perso ?

Et pourquoi ne pas aller plus loin, et calculer votre empreinte carbone sur une année ? Une bonne manière d’avoir une visibilité concrète sur nos actions.

C’est ce que propose Carbon Footprint, mais vous pouvez aussi vous baser sur : 

Celui de l’Ademe, nos gestes climat, le plus facile d’accès et le plus didactique. Il propose des solutions concrètes pour évoluer d’une année sur l’autre. 

Celui du WWF Suisse, est le plus complet. Mais il n’est pas adapté à la France et certaines données sont différentes : le niveau de vie (et donc, les dépenses ménagères) ou bien le coût carbone des institutions.

Et MyCO2emission, le plus basique, mais qui a le mérite d’être rapide et de donner une première vue d’ensemble pour ceux qui souhaiteraient se lancer !

Les Césars du Voyage Responsable

Rappelons que TourMaG et le Petit Futé organisent "Les Césars du Voyage Responsable".

Forts d’une audience mensuelle de plusieurs millions d’internautes, les deux titres assureront la promotion BtoBtoC des projets candidats.

Cet événement débutera en septembre 2022 avec la phase des votes qui durera jusqu'en février 2023.

La cérémonie des Césars du Voyage Responsable, quant à elle, aura lieu en mars 2023.

Si vous souhaitez candidater, prenez rendez-vous ci-dessous avec Fabien da Luz, DG associé de TourMaG.com.

A lire aussi : Césars du Voyage Responsable : “Il y a une urgence à agir dans notre métier…”




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