La grotte de Choranche a été découverte en 1871 suivie, en 1891, par celle de Couffin, la grotte voisine - DR : J.-F.R.
La grotte principale de Choranche a été découverte en 1871 suivie, en 1891, par celle de Couffin, la grotte voisine.
A l’époque où il existait une station thermale dans le village, nommé alors Choranche-les-Bains, on envoyait les curistes « faire du pittoresque », en les invitant à visiter la grotte, mise en gérance auprès d’un hôtelier de la place.
En 1965, le père de l’actuel propriétaire de la grotte, Laurent Garnier, apprend que le paysan souhaite vendre les terres situées au-dessus de la cavité. Il s’agit de terrains pentus, inexploitables pour l’agriculture.
Flairant le bon coup, avec trois amis, il rachète les 50 ha et devient du coup propriétaire du réseau souterrain.
Choranche appartient depuis à la même famille et de 500 visiteurs en 1966, elle est passée à 100 000 en 2014, pour un chiffre d’affaires d'un million d’euros !
A l’époque où il existait une station thermale dans le village, nommé alors Choranche-les-Bains, on envoyait les curistes « faire du pittoresque », en les invitant à visiter la grotte, mise en gérance auprès d’un hôtelier de la place.
En 1965, le père de l’actuel propriétaire de la grotte, Laurent Garnier, apprend que le paysan souhaite vendre les terres situées au-dessus de la cavité. Il s’agit de terrains pentus, inexploitables pour l’agriculture.
Flairant le bon coup, avec trois amis, il rachète les 50 ha et devient du coup propriétaire du réseau souterrain.
Choranche appartient depuis à la même famille et de 500 visiteurs en 1966, elle est passée à 100 000 en 2014, pour un chiffre d’affaires d'un million d’euros !
Grotte des Eymards et grotte de la Ture
La grotte des Eymards, à Lans-en-Vercors, a été découverte en 1945, suite à des tirs de mines.
Cavité-école par excellence, elle possède la panoplie complète de la progression souterraine, avec puits (notamment une « verticale » de 28 mètres), méandres, escalades, petite rivière par temps de pluie, concrétions, ressauts… Beaucoup de spéléologues isérois ont commencé leur apprentissage par cette grotte.
Elle s’est formée à la faveur d’un vide tectonique. Alimentée seulement par infiltration, elle se comble peu à peu par concrétionnement et désintégration de la roche. Elle est accessible grâce à l’autorisation du propriétaire du terrain.
A Autrans, la grotte de la Ture, connue des habitants depuis le début du 20e s., est utilisée pour la découverte et l’initiation au monde souterrain car son parcours est assez simple.
Témoin d’un ancien réseau, l’eau coulait jadis sous le village d’Autrans et ressortait vraisemblablement au niveau de la Goule Noire, dans les gorges de la Bourne.
Aujourd’hui, elle est une grotte fossile où les pluies alimentent les stalagmites et stalagtites. Plus large que haute, elle possède une seule entrée et pourtant l’air y circule.
En hiver, l’air froid venant de l’extérieur pénètre dans la grande salle d’entrée au niveau du sol et se réchauffe à son contact, puis ressort en longeant les plafonds, provoquant ainsi un déplacement d’air. Plusieurs espèces de chauves-souris fréquentent cette cavité.
Cavité-école par excellence, elle possède la panoplie complète de la progression souterraine, avec puits (notamment une « verticale » de 28 mètres), méandres, escalades, petite rivière par temps de pluie, concrétions, ressauts… Beaucoup de spéléologues isérois ont commencé leur apprentissage par cette grotte.
Elle s’est formée à la faveur d’un vide tectonique. Alimentée seulement par infiltration, elle se comble peu à peu par concrétionnement et désintégration de la roche. Elle est accessible grâce à l’autorisation du propriétaire du terrain.
A Autrans, la grotte de la Ture, connue des habitants depuis le début du 20e s., est utilisée pour la découverte et l’initiation au monde souterrain car son parcours est assez simple.
Témoin d’un ancien réseau, l’eau coulait jadis sous le village d’Autrans et ressortait vraisemblablement au niveau de la Goule Noire, dans les gorges de la Bourne.
Aujourd’hui, elle est une grotte fossile où les pluies alimentent les stalagmites et stalagtites. Plus large que haute, elle possède une seule entrée et pourtant l’air y circule.
En hiver, l’air froid venant de l’extérieur pénètre dans la grande salle d’entrée au niveau du sol et se réchauffe à son contact, puis ressort en longeant les plafonds, provoquant ainsi un déplacement d’air. Plusieurs espèces de chauves-souris fréquentent cette cavité.
Bournillon, Ferrières, l’Ours...
La grotte de la Cheminée (Saint-Julien-en-Vercors) a été découverte en 1893, puis explorée en 1900 par Oscar Decombaz.
Cette grotte « entre ombre et lumière » est une cavité idéale pour vivre un baptême souterrain. Son parcours chaotique est agrémenté de jolis massifs stalagmitiques et de micro-gours (« bénitiers » accolés les uns aux autres).
Son plafond est percé d’un large scialet (trou) circulaire et la cavité se termine sur un petit lac souterrain temporaire. Elle est alimentée par les pluies et la neige et de nombreux bois de cerfs ont été récupérés dont plusieurs portent des traces de travail néolithique.
La grotte de Bournillon (Chatelus) constitue l'un des phénomènes géologiques majeurs du Vercors par son envergure (c’est l'un des plus grands porches d'Europe) et par les eaux qu’elle collecte (émergence temporaire des sources d’Arbois, 3ème émergence de France par son débit).
Le site est aussi le support de nombreuses activités (escalade, base jump...) et constitue un enjeu en terme de préservation des habitats et des espèces.
La gestion de l’activité spéléologique fait l'objet de concertations pour préserver les chauves-souris présentes sur le site.
Dans la grotte des Ferrières (La Chapelle-en-Vercors), les premiers écrits mentionnant la caverne remontent à 1882. Alfred-Edouard Martel la cite en 1897.
Elle offre des concrétions classiques (stalactites et stalagmites) et a été étudiée pour sa faune souterraine cavernicole.
Sa visite est considérée par les spéléologues comme « facile ». Elle ne nécessite pas de compétence technique particulière, hormis quelques rudiments d’escalade.
La grotte de l’Ours (La Chapelle-en-Vercors) est une cavité surprenante par la diversité de sa galerie, tour à tour étroite et imposante.
Elle renferme de beaux paysages souterrains et est utilisée par les guides dans le cadre de baptêmes souterrains.
La grotte est connue depuis toujours sur ses 80 premiers mètres. Elle a servi d’abri pour l’ours et de refuge pour les résistants lors de la seconde guerre mondiale.
En 1967 et 1968, le Groupe Spéléo Valentinois (GSV) élargit l’étroiture finale et découvre 400 mètres de galeries supplémentaires joliment calcifiées. Sa visite ne requiert aucune compétence spécifique.
Cette grotte « entre ombre et lumière » est une cavité idéale pour vivre un baptême souterrain. Son parcours chaotique est agrémenté de jolis massifs stalagmitiques et de micro-gours (« bénitiers » accolés les uns aux autres).
Son plafond est percé d’un large scialet (trou) circulaire et la cavité se termine sur un petit lac souterrain temporaire. Elle est alimentée par les pluies et la neige et de nombreux bois de cerfs ont été récupérés dont plusieurs portent des traces de travail néolithique.
La grotte de Bournillon (Chatelus) constitue l'un des phénomènes géologiques majeurs du Vercors par son envergure (c’est l'un des plus grands porches d'Europe) et par les eaux qu’elle collecte (émergence temporaire des sources d’Arbois, 3ème émergence de France par son débit).
Le site est aussi le support de nombreuses activités (escalade, base jump...) et constitue un enjeu en terme de préservation des habitats et des espèces.
La gestion de l’activité spéléologique fait l'objet de concertations pour préserver les chauves-souris présentes sur le site.
Dans la grotte des Ferrières (La Chapelle-en-Vercors), les premiers écrits mentionnant la caverne remontent à 1882. Alfred-Edouard Martel la cite en 1897.
Elle offre des concrétions classiques (stalactites et stalagmites) et a été étudiée pour sa faune souterraine cavernicole.
Sa visite est considérée par les spéléologues comme « facile ». Elle ne nécessite pas de compétence technique particulière, hormis quelques rudiments d’escalade.
La grotte de l’Ours (La Chapelle-en-Vercors) est une cavité surprenante par la diversité de sa galerie, tour à tour étroite et imposante.
Elle renferme de beaux paysages souterrains et est utilisée par les guides dans le cadre de baptêmes souterrains.
La grotte est connue depuis toujours sur ses 80 premiers mètres. Elle a servi d’abri pour l’ours et de refuge pour les résistants lors de la seconde guerre mondiale.
En 1967 et 1968, le Groupe Spéléo Valentinois (GSV) élargit l’étroiture finale et découvre 400 mètres de galeries supplémentaires joliment calcifiées. Sa visite ne requiert aucune compétence spécifique.
D’autres grottes touristiques à visiter en Vercors…
- Les Cuves de Sassenage : au pied du massif calcaire, pour s’enfoncer dans la fraicheur souterraine du Furon.
- La grotte de Thaïs : à Saint-Nazaire-en-Royans, un labyrinthe de concrétions rouges et noires et l’histoire reconstituée de l’habitat préhistorique.
- La grotte de la Draye Blanche : à La Chapelle-en-Vercors, dans la Drôme, une immense cavité et des milliers de stalactites.
- La grotte de La Luire : un porche et une grotte gigantesque, à Saint-Agnan-en-Vercors, dans la Drôme. Egalement des visites nocturnes aux flambeaux et des visites sportives.
Deux adresses à retenir : vercors-aventure.com et speleo-canyon.com
- La grotte de Thaïs : à Saint-Nazaire-en-Royans, un labyrinthe de concrétions rouges et noires et l’histoire reconstituée de l’habitat préhistorique.
- La grotte de la Draye Blanche : à La Chapelle-en-Vercors, dans la Drôme, une immense cavité et des milliers de stalactites.
- La grotte de La Luire : un porche et une grotte gigantesque, à Saint-Agnan-en-Vercors, dans la Drôme. Egalement des visites nocturnes aux flambeaux et des visites sportives.
Deux adresses à retenir : vercors-aventure.com et speleo-canyon.com