TourMaG.com - Que représente Verdié Business pour votre Groupe ?
Yves Verdié : Onze collaborateurs travaillent sur nos trois plateaux d’affaires, à Toulouse, Rodez et Nîmes.
Notre portefeuille clientèle est composé de PME-PMI. En 2019, le volume d’affaires représentait 11 millions d’euros.
On sent, depuis le deuxième semestre 2021, une reprise, bien que l’activité soit toujours relativement réduite. Nous n’avons pas du tout retrouvé les niveaux de 2019.
TourMaG.com - Comment voyez-vous évoluer le business travel dans les mois à venir ?
Yves Verdié : Certaines habitudes ont été prises par les sociétés. Elles ont peu à peu intégré la notion de RSE qui implique notamment de réduire les déplacements.
Le travail à distance et la visio sont clairement assimilés, mais il y aura toujours besoin de se déplacer.
Est-ce que l’activité retrouvera le niveau d’avant 2019 ? Pas tout à fait, mais ça peut être compensé par des déplacements d’une autre nature. Les entreprises continueront à se rendre dans leurs filiales, à rencontrer leurs clients à l’international…
Yves Verdié : Onze collaborateurs travaillent sur nos trois plateaux d’affaires, à Toulouse, Rodez et Nîmes.
Notre portefeuille clientèle est composé de PME-PMI. En 2019, le volume d’affaires représentait 11 millions d’euros.
On sent, depuis le deuxième semestre 2021, une reprise, bien que l’activité soit toujours relativement réduite. Nous n’avons pas du tout retrouvé les niveaux de 2019.
TourMaG.com - Comment voyez-vous évoluer le business travel dans les mois à venir ?
Yves Verdié : Certaines habitudes ont été prises par les sociétés. Elles ont peu à peu intégré la notion de RSE qui implique notamment de réduire les déplacements.
Le travail à distance et la visio sont clairement assimilés, mais il y aura toujours besoin de se déplacer.
Est-ce que l’activité retrouvera le niveau d’avant 2019 ? Pas tout à fait, mais ça peut être compensé par des déplacements d’une autre nature. Les entreprises continueront à se rendre dans leurs filiales, à rencontrer leurs clients à l’international…
RSE : " Il faudra avoir une démarche globale et cohérente, pas seulement un argument marketing"
TourMaG.com - La RSE justement est-elle une tendance forte auprès de vos clients ?
Yves Verdié : C’est un sujet au sein de l’entreprise, mais elle ne rentre pas encore dans les critères des PME/PMI. Aujourd’hui, ce n’est pas une priorité.
A terme, ce sera à nous d’avoir une démarche RSE, d’être performants, car les entreprises intégreront ces critères. Il faudra alors avoir une démarche globale et cohérente, pas seulement un argument marketing.
Il y a un paradoxe entre une philosophie, une démarche écologique et une réalité économique.
TourMaG.com - Envisagez-vous de revoir le modèle économique des TMC ?
Yves Verdié : Nous n’y avons pas réfléchi.
On ne peut pas être le seul à modifier le modèle. Et pour lequel ? Il faut pouvoir le vendre l’abonnement.
Peut-être que les gros faiseurs sont en difficultés, mais si les fees sont si bas, c’est parce qu’il y a eu une guerre des prix. Quand tout va bien, ça ne pose pas de problème, mais aujourd’hui avec NDC et les aléas liés à la crise, ce n’est plus la même chose. Le modèle est bousculé par la norme NDC. Elle va peut-être obliger à le revoir.
Le modèle de transaction fees fonctionne selon le montant du fees. Nous facturons les modifications dans certains cas. Un client qui recherche le service, qui réalise des voyages assez complexes comprend tout à fait le système de fees, car il souhaite qu’on lui trouve la meilleure solution.
Yves Verdié : C’est un sujet au sein de l’entreprise, mais elle ne rentre pas encore dans les critères des PME/PMI. Aujourd’hui, ce n’est pas une priorité.
A terme, ce sera à nous d’avoir une démarche RSE, d’être performants, car les entreprises intégreront ces critères. Il faudra alors avoir une démarche globale et cohérente, pas seulement un argument marketing.
Il y a un paradoxe entre une philosophie, une démarche écologique et une réalité économique.
TourMaG.com - Envisagez-vous de revoir le modèle économique des TMC ?
Yves Verdié : Nous n’y avons pas réfléchi.
On ne peut pas être le seul à modifier le modèle. Et pour lequel ? Il faut pouvoir le vendre l’abonnement.
Peut-être que les gros faiseurs sont en difficultés, mais si les fees sont si bas, c’est parce qu’il y a eu une guerre des prix. Quand tout va bien, ça ne pose pas de problème, mais aujourd’hui avec NDC et les aléas liés à la crise, ce n’est plus la même chose. Le modèle est bousculé par la norme NDC. Elle va peut-être obliger à le revoir.
Le modèle de transaction fees fonctionne selon le montant du fees. Nous facturons les modifications dans certains cas. Un client qui recherche le service, qui réalise des voyages assez complexes comprend tout à fait le système de fees, car il souhaite qu’on lui trouve la meilleure solution.
NDC : "Il faut rester dans une logique de partenariat"
TourMaG.com - Que pensez-vous de NDC ?
Yves Verdié : NDC remet pas mal de choses en question, ses outils changent complètement le travail et le rôle même de l’intermédiaire.
Où se trouve la valeur ajoutée d’une TMC ? Doit-elle simplement fournir des outils pour rechercher des tarifs ou chercher l’offre la plus adaptée, ou performante pour le client ?
Tout ce qui était cryptique était compliqué. C’est une évolution, jusqu’à la prochaine. Aujourd’hui ce n’est pas au point, peut-être que cela va rapidement le devenir.
A travers NDC, le but du jeu pour les compagnies est de s’affranchir des GDS et de vendre leurs billets plus chers. Le rôle de la TMC est de détricoter l’offre. Est-ce qu’elle sera transparente ?
Cette situation redistribue les cartes. Nous sommes des intermédiaires, des facilitateurs entre les compagnies et les sociétés, les voyageurs. Il faut rester dans une logique de partenariat. A nous de nous adapter.
TourMaG.com – Dans quel sens le rôle de la TMC évolue-t-il ?
Yves Verdié : Il faut que l’on arrive à identifier le rôle de la TMC de demain. Il y aura plus de technologie, c’est certain. Est-ce que ce sera aussi plus de service ?
Cela dépendra des attentes du client.
Yves Verdié : NDC remet pas mal de choses en question, ses outils changent complètement le travail et le rôle même de l’intermédiaire.
Où se trouve la valeur ajoutée d’une TMC ? Doit-elle simplement fournir des outils pour rechercher des tarifs ou chercher l’offre la plus adaptée, ou performante pour le client ?
Tout ce qui était cryptique était compliqué. C’est une évolution, jusqu’à la prochaine. Aujourd’hui ce n’est pas au point, peut-être que cela va rapidement le devenir.
A travers NDC, le but du jeu pour les compagnies est de s’affranchir des GDS et de vendre leurs billets plus chers. Le rôle de la TMC est de détricoter l’offre. Est-ce qu’elle sera transparente ?
Cette situation redistribue les cartes. Nous sommes des intermédiaires, des facilitateurs entre les compagnies et les sociétés, les voyageurs. Il faut rester dans une logique de partenariat. A nous de nous adapter.
TourMaG.com – Dans quel sens le rôle de la TMC évolue-t-il ?
Yves Verdié : Il faut que l’on arrive à identifier le rôle de la TMC de demain. Il y aura plus de technologie, c’est certain. Est-ce que ce sera aussi plus de service ?
Cela dépendra des attentes du client.
"Nous conservons nos clients, car ils sont contents du service qu’on leur apporte"
Autres articles
TourMaG.com - De nouveaux acteurs ont investi le marché et font des PME leur cible, de grands groupes se consolident, qu'est-ce que cela vous inspire ?
Yves Verdié : Tous les modèles sont basés sur des économies d’échelle. Cela rejoint ce que je vous disais sur le montant du fees.
Idem, la digitalisation à outrance, cela fonctionne bien quand tout va bien. En période de crise le système ne tient pas.
Nous conservons nos clients, car ils sont contents du service qu’on leur apporte.
TourMaG.com – Quelles sont vos ambitions sur le marché du business travel ?
Yves Verdié : Ce n’est pas notre cœur de métier, mais un marché complémentaire à tous les services que l’on propose.
Nous recrutons un agent de réservation à Rodez pour accompagner la reprise et le développement de notre service business.
Nous avons maintenu tous les postes et salaires à 100% pendant la crise.
Lire aussi : Emploi : le business travel recrute !
Yves Verdié : Tous les modèles sont basés sur des économies d’échelle. Cela rejoint ce que je vous disais sur le montant du fees.
Idem, la digitalisation à outrance, cela fonctionne bien quand tout va bien. En période de crise le système ne tient pas.
Nous conservons nos clients, car ils sont contents du service qu’on leur apporte.
TourMaG.com – Quelles sont vos ambitions sur le marché du business travel ?
Yves Verdié : Ce n’est pas notre cœur de métier, mais un marché complémentaire à tous les services que l’on propose.
Nous recrutons un agent de réservation à Rodez pour accompagner la reprise et le développement de notre service business.
Nous avons maintenu tous les postes et salaires à 100% pendant la crise.
Lire aussi : Emploi : le business travel recrute !