Pour beaucoup, 2019 n’est plus la référence pour se situer et évaluer les performances des compagnies aériennes.
Le défi n’est plus de revenir aux niveaux pré covid, mais bien de rester sur la dynamique de 2023, l’année où le transport aérien a « effacé » l’épidémie et repris sa marche en avant.
Entre cette année qui s’achève et une saison d’hiver qui se profile pour la compagnie antillaise, et sa sœur Low Cost spécialiste des États-Unis et de la Polynésie, Christine Ourmières-Widener fait le point avec TourMaG.
Le défi n’est plus de revenir aux niveaux pré covid, mais bien de rester sur la dynamique de 2023, l’année où le transport aérien a « effacé » l’épidémie et repris sa marche en avant.
Entre cette année qui s’achève et une saison d’hiver qui se profile pour la compagnie antillaise, et sa sœur Low Cost spécialiste des États-Unis et de la Polynésie, Christine Ourmières-Widener fait le point avec TourMaG.
« Toujours sur notre trajectoire »
TourMaG – Comment les compagnies du Groupe Dubreuil ont-elles vécu cet été ?
Christine Ourmières-Widener : Nous avons eu un peu d’évitement pendant la période des J.O, des demandes d’annulation de congés pour certains fonctionnaires, certains de nos clients habitués qui n'ont pas pu prendre les congés comme ils le faisaient les années précédentes.
Je dirais une année en nuance, mais personne ne s’attendait à avoir un été 2024 aussi bon que celui de 2023. Cela aurait été un rêve !
2023 a été une année exceptionnelle, cependant nous sommes toujours sur la trajectoire par rapport à nos objectifs pour cette année, notamment grâce à un début d’année qui était parti très fort en termes de demandes.
TourMaG – Certains opérateurs constatent un net rattrapage en septembre et octobre c’est le cas chez vous aussi ?
Christine Ourmières-Widener : On voit effectivement une reprise d’engagement liée probablement aux clients qui ont dû décaler leur voyage et nous observons aussi un hiver à venir très dynamique.
Christine Ourmières-Widener : Nous avons eu un peu d’évitement pendant la période des J.O, des demandes d’annulation de congés pour certains fonctionnaires, certains de nos clients habitués qui n'ont pas pu prendre les congés comme ils le faisaient les années précédentes.
Je dirais une année en nuance, mais personne ne s’attendait à avoir un été 2024 aussi bon que celui de 2023. Cela aurait été un rêve !
2023 a été une année exceptionnelle, cependant nous sommes toujours sur la trajectoire par rapport à nos objectifs pour cette année, notamment grâce à un début d’année qui était parti très fort en termes de demandes.
TourMaG – Certains opérateurs constatent un net rattrapage en septembre et octobre c’est le cas chez vous aussi ?
Christine Ourmières-Widener : On voit effectivement une reprise d’engagement liée probablement aux clients qui ont dû décaler leur voyage et nous observons aussi un hiver à venir très dynamique.
Ouvertures de ligne : la performance avant tout
TourMaG – Vous parlez de dynamisme, cependant il y a des lignes que vous aviez espéré ouvrir, mais qui finalement ne le seront pas. Saint-Martin avec Air Caraïbes par exemple. Il y a même un député, Frantz Gumbs, qui s’en est ému...
Christine Ourmières-Widener : Concernant ce projet, quand on est arrivé dans l'été, le contexte avait changé et nous nous sommes posé la question de savoir si c’était vraiment le bon moment de le faire.
Le trafic de Saint-Martin repose quand même beaucoup moins sur l’affinitaire. L'aéroport, c'est essentiellement du loisir. Nous sommes face à une concurrence qui est à deux fréquences par jour (Air France, NDLR). Nous sommes des gens très rationnels avec une gestion très liée à la performance. Cela ne veut pas dire qu'on ne le fera pas, mais on s'est posé la question avant de lancer l'ensemble des plans et on s’est finalement dit qu'il était mieux de reporter cette ouverture à un autre moment.
C’est, je le pense, une décision raisonnable que l'ensemble du marché peut comprendre.
TourMaG –L’agilité semble être le maitre mot de nos jours concernant les programmes.
Christine Ourmières-Widener : Oui. L'agilité dans le réseau, l'agilité de saisir des opportunités, de se remettre en question en se disant que ce n'est pas parce qu'à un moment donné, on voulait faire telle ou telle chose que c'est toujours la bonne idée.
Pour d’autres entreprises, c'est plus compliqué. Ce sont des paquebots. Ils avancent et une fois qu'ils sont lancés, c’est difficile pour eux de reculer.
Nous ne sommes pas du tout comme ça. On peut toujours remettre en question des idées si on pense que ce n'est plus le bon moment parce qu'un certain nombre de mois après, on s'aperçoit que le marché est lui aussi très volatil.
TourMaG – C’est aussi au nom de ce pragmatisme qu’avec Frencbee vous avez décidé de suspendre la liaison de Paris vers Los Angeles ?
Christine Ourmières-Widener : Los Angeles, c’est une ligne sur laquelle nous n’avions pas vraiment d’historique. Nous voulons faire le test de passer la ligne en saisonnière sur la saison IATA été.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que nous avons des capacités qui grandissent, mais qui sont limitées. Nous devons positionner nos avions pour maximiser le retour sur investissement. Et nous nous sommes aperçus que nous avions d’autres routes à fort potentiel.
Christine Ourmières-Widener : Concernant ce projet, quand on est arrivé dans l'été, le contexte avait changé et nous nous sommes posé la question de savoir si c’était vraiment le bon moment de le faire.
Le trafic de Saint-Martin repose quand même beaucoup moins sur l’affinitaire. L'aéroport, c'est essentiellement du loisir. Nous sommes face à une concurrence qui est à deux fréquences par jour (Air France, NDLR). Nous sommes des gens très rationnels avec une gestion très liée à la performance. Cela ne veut pas dire qu'on ne le fera pas, mais on s'est posé la question avant de lancer l'ensemble des plans et on s’est finalement dit qu'il était mieux de reporter cette ouverture à un autre moment.
C’est, je le pense, une décision raisonnable que l'ensemble du marché peut comprendre.
TourMaG –L’agilité semble être le maitre mot de nos jours concernant les programmes.
Christine Ourmières-Widener : Oui. L'agilité dans le réseau, l'agilité de saisir des opportunités, de se remettre en question en se disant que ce n'est pas parce qu'à un moment donné, on voulait faire telle ou telle chose que c'est toujours la bonne idée.
Pour d’autres entreprises, c'est plus compliqué. Ce sont des paquebots. Ils avancent et une fois qu'ils sont lancés, c’est difficile pour eux de reculer.
Nous ne sommes pas du tout comme ça. On peut toujours remettre en question des idées si on pense que ce n'est plus le bon moment parce qu'un certain nombre de mois après, on s'aperçoit que le marché est lui aussi très volatil.
TourMaG – C’est aussi au nom de ce pragmatisme qu’avec Frencbee vous avez décidé de suspendre la liaison de Paris vers Los Angeles ?
Christine Ourmières-Widener : Los Angeles, c’est une ligne sur laquelle nous n’avions pas vraiment d’historique. Nous voulons faire le test de passer la ligne en saisonnière sur la saison IATA été.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que nous avons des capacités qui grandissent, mais qui sont limitées. Nous devons positionner nos avions pour maximiser le retour sur investissement. Et nous nous sommes aperçus que nous avions d’autres routes à fort potentiel.
Moins d’USA, plus de Réunion et d’Antilles
TourMaG – La Réunion par exemple ? Voler moins sur les États-Unis vous permettra d’augmenter les capacités ?
Christine Ourmières-Widener : Oui effectivement sur La Réunion, mais aussi pour supporter nos routes principales sur Air Caraïbes que sont la Martinique et la Guadeloupe.
Les décisions que nous prenons sont liées à la performance, à l’optimisation de nos routes et pour nous donner des capacités aussi de faire d'autres opérations. N’oublions pas non plus que nous sommes toujours dans des situations de chaînes logistiques compliquées. Ça ne s'améliore pas.
Nous n’avons pas de soucis de retard de livraison. Par contre sur la partie support, ou tout ce qui est fourniture de pièces et aussi ressources mécaniciens on est toujours en situation compliquée. C’est donc très tendu.
TourMaG – Puisque vous évoquez la flotte, l’Agence européenne de sécurité de l’aviation, suite à un incident survenu sur un A350 100 de Cathay a demandé une révision sur l’ensemble de ces appareils. Vous en possédez sept, est-ce que les vérifications qui vous sont demandées vont impacter votre programme ?
Christine Ourmières-Widener : Safety First,comme on dit. La sécurité avant tout. Il se trouve que nous avons déjà passé la plupart de nos avions en inspection et celles-ci n’ont pas détecté d’anomalies jusqu’à présent.
Christine Ourmières-Widener : Oui effectivement sur La Réunion, mais aussi pour supporter nos routes principales sur Air Caraïbes que sont la Martinique et la Guadeloupe.
Les décisions que nous prenons sont liées à la performance, à l’optimisation de nos routes et pour nous donner des capacités aussi de faire d'autres opérations. N’oublions pas non plus que nous sommes toujours dans des situations de chaînes logistiques compliquées. Ça ne s'améliore pas.
Nous n’avons pas de soucis de retard de livraison. Par contre sur la partie support, ou tout ce qui est fourniture de pièces et aussi ressources mécaniciens on est toujours en situation compliquée. C’est donc très tendu.
TourMaG – Puisque vous évoquez la flotte, l’Agence européenne de sécurité de l’aviation, suite à un incident survenu sur un A350 100 de Cathay a demandé une révision sur l’ensemble de ces appareils. Vous en possédez sept, est-ce que les vérifications qui vous sont demandées vont impacter votre programme ?
Christine Ourmières-Widener : Safety First,comme on dit. La sécurité avant tout. Il se trouve que nous avons déjà passé la plupart de nos avions en inspection et celles-ci n’ont pas détecté d’anomalies jusqu’à présent.
Concurrence dans les Antilles
TourMaG – Toujours concernant la flotte, mais sur le moyen-courrier, vous devriez recevoir deux ATR 72 qui vont renforcer le réseau que vous exploitez et en concurrence directe avec une compagnie Air Antilles qui a connu des difficultés.
Christine Ourmières-Widener : Ce n’est pas le seul endroit où nous sommes en concurrence directe avec d’autres compagnies. C’est la règle.
Concernant ces deux ATR, le premier remplacera en octobre un de nos quatre ATR que nous affrétions et qui donc retournera à son propriétaire.
Ensuite avec un ATR supplémentaire, nous voulons renforcer les fréquences, s’améliorer en régularité, en ponctualité. Nous souhaitons également fournir de la flexibilité sur ces vols pour nos clients qui veulent rentrer plus tôt, rentrer plus tard, etc. Nous voulons être les seuls à pouvoir le faire.
Oui, nous sommes en concurrence avec Air Antilles, l’aérien c’est vrai est un métier difficile.
Christine Ourmières-Widener : Ce n’est pas le seul endroit où nous sommes en concurrence directe avec d’autres compagnies. C’est la règle.
Concernant ces deux ATR, le premier remplacera en octobre un de nos quatre ATR que nous affrétions et qui donc retournera à son propriétaire.
Ensuite avec un ATR supplémentaire, nous voulons renforcer les fréquences, s’améliorer en régularité, en ponctualité. Nous souhaitons également fournir de la flexibilité sur ces vols pour nos clients qui veulent rentrer plus tôt, rentrer plus tard, etc. Nous voulons être les seuls à pouvoir le faire.
Oui, nous sommes en concurrence avec Air Antilles, l’aérien c’est vrai est un métier difficile.
Un nouvel A350 100 "agile"
Le prochain A.350-100 que recevra le Groupe Dubreuil sera aux couleurs d'Air Caraïbes avec une cabine densifiée. Photo : C.Hardin
TourMaG – Peut-on évoquer l'avion que vous allez recevoir, un nouvel A350-1000 un peu particulier….
Christine Ourmières-Widener : Oui, c'est une nouveauté.
TourMaG – On a l'impression que c'est un mixte des deux compagnies, c'est-à-dire les couleurs d'Air Caraïbes sur la carlingue et une version cabine similaire à celle de French Bee. Cela dit quoi du marché ? Que vous avez besoin sur les Antilles peut-être d'un module haute densité ?
Christine Ourmières-Widener : Déjà, c'est un avion qui va faire principalement du Pont-à-Pitre et du Fort-de-France.
TourMaG – Pas de République dominicaine ?
Christine Ourmières-Widener :Sur la République dominicaine, il faut d’abord développer les flux. On démarre avec un certain type d'appareil, et quand vous voyez que l'avion commence à avoir une bonne rentabilité, vous passez au module supérieur. Pour l’instant, nos Airbus A.330 font bien le boulot sur la République dominicaine.
Ce nouvel avion, il fera donc du Pont-à-Pitre et du Fort-de-France, il fera aussi un peu de Réunion, parce qu'on a l'habitude de croiser des avions. C’est toujours important de savoir bien se positionner. Air Caraïbes, c'est une compagnie qu'on appelle Legacy, donc trois classes. Nous avons encore un fort potentiel de développement sur la premium, et sur l'économie.
Cet avion ne viendra donc pas remplacer les triclasses, il viendra en renfort et va nous permettre notamment de pouvoir aussi augmenter les capacités sans augmenter les fréquences.
On regarde les courbes d’engagement et on optimise la profitabilité de nos routes en mettant les bons modules. Aussi, plus vous optimisez la densité de l'avion, plus vous pouvez être, je dirais, compétitif sur vos prix. Cet un enjeu par rapport à des prix qui augmentaient.
Christine Ourmières-Widener : Oui, c'est une nouveauté.
TourMaG – On a l'impression que c'est un mixte des deux compagnies, c'est-à-dire les couleurs d'Air Caraïbes sur la carlingue et une version cabine similaire à celle de French Bee. Cela dit quoi du marché ? Que vous avez besoin sur les Antilles peut-être d'un module haute densité ?
Christine Ourmières-Widener : Déjà, c'est un avion qui va faire principalement du Pont-à-Pitre et du Fort-de-France.
TourMaG – Pas de République dominicaine ?
Christine Ourmières-Widener :Sur la République dominicaine, il faut d’abord développer les flux. On démarre avec un certain type d'appareil, et quand vous voyez que l'avion commence à avoir une bonne rentabilité, vous passez au module supérieur. Pour l’instant, nos Airbus A.330 font bien le boulot sur la République dominicaine.
Ce nouvel avion, il fera donc du Pont-à-Pitre et du Fort-de-France, il fera aussi un peu de Réunion, parce qu'on a l'habitude de croiser des avions. C’est toujours important de savoir bien se positionner. Air Caraïbes, c'est une compagnie qu'on appelle Legacy, donc trois classes. Nous avons encore un fort potentiel de développement sur la premium, et sur l'économie.
Cet avion ne viendra donc pas remplacer les triclasses, il viendra en renfort et va nous permettre notamment de pouvoir aussi augmenter les capacités sans augmenter les fréquences.
On regarde les courbes d’engagement et on optimise la profitabilité de nos routes en mettant les bons modules. Aussi, plus vous optimisez la densité de l'avion, plus vous pouvez être, je dirais, compétitif sur vos prix. Cet un enjeu par rapport à des prix qui augmentaient.
French Bee : nouvelle grille tarifaire et plus de fréquences
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TourMaG – Qu’en est il du développement de French Bee aux États-Unis ? Il y a plusieurs destinations qui pourraient vous intéresser. Vous marquez une pause ?
Christine Ourmières-Widener : Nous volons avec de gros modules. Bien sûr qu'il y a d'autres lignes, mais nous avons une flotte qui est adaptée vraiment pour des routes avec de forts volumes.
New York est la route idéale pour ce type de modules et plutôt que d’ouvrir une nouvelle destination, nous avons préféré offrir une deuxième fréquence sur New York.
Nous sommes une compagnie privée. Nous avons un actionnaire unique, familial. Chaque année, nous avons des croissances entre 4 et 6% au niveau SKO (siège kilomètre offert, NDLR). Ça va très bien. Nous préférons avoir une croissance raisonnable et une croissance rentable.
Donc, les deux compagnies vont croître en SKO l'année prochaine. Et ce sera toujours constant par rapport à ce qu'on avait fait les années précédentes et qui fait le succès du groupe.
TourMaG – Il y a des nouveautés concernant les tarifs sur French Bee. On peut désormais prendre un vol, sans repas et juste avec un petit sac ?
Christine Ourmières-Widener : Soyons clairs. Le but est d'être compétitif sur le prix d'appel. C'est un grand classique de l'aérien.
Il y a des concurrents sur la route qui font exactement la même chose et on s’aperçoit qu'une fois le prix d'appel choisi par nos clients, ils ont tendance à rajouter les options. Nous ne sommes pas les premiers à proposer cela. Que ce soit les compagnies low cost qui ont commencé, mais aussi les compagnies « legacy », elles le font toutes maintenant.
Ce sont des approches d'offres liées à l'environnement concurrentiel avec une grille qui nous permet de pouvoir s’adapter.
TourMaG – Confiante pour cet hiver ?
Christine Ourmières-Widener : Globalement sur le marché, on s'attend à un bon hiver. Les équipes sont prêtes à pouvoir essayer de livrer le meilleur service possible sur nos vols.
Christine Ourmières-Widener : Nous volons avec de gros modules. Bien sûr qu'il y a d'autres lignes, mais nous avons une flotte qui est adaptée vraiment pour des routes avec de forts volumes.
New York est la route idéale pour ce type de modules et plutôt que d’ouvrir une nouvelle destination, nous avons préféré offrir une deuxième fréquence sur New York.
Nous sommes une compagnie privée. Nous avons un actionnaire unique, familial. Chaque année, nous avons des croissances entre 4 et 6% au niveau SKO (siège kilomètre offert, NDLR). Ça va très bien. Nous préférons avoir une croissance raisonnable et une croissance rentable.
Donc, les deux compagnies vont croître en SKO l'année prochaine. Et ce sera toujours constant par rapport à ce qu'on avait fait les années précédentes et qui fait le succès du groupe.
TourMaG – Il y a des nouveautés concernant les tarifs sur French Bee. On peut désormais prendre un vol, sans repas et juste avec un petit sac ?
Christine Ourmières-Widener : Soyons clairs. Le but est d'être compétitif sur le prix d'appel. C'est un grand classique de l'aérien.
Il y a des concurrents sur la route qui font exactement la même chose et on s’aperçoit qu'une fois le prix d'appel choisi par nos clients, ils ont tendance à rajouter les options. Nous ne sommes pas les premiers à proposer cela. Que ce soit les compagnies low cost qui ont commencé, mais aussi les compagnies « legacy », elles le font toutes maintenant.
Ce sont des approches d'offres liées à l'environnement concurrentiel avec une grille qui nous permet de pouvoir s’adapter.
TourMaG – Confiante pour cet hiver ?
Christine Ourmières-Widener : Globalement sur le marché, on s'attend à un bon hiver. Les équipes sont prêtes à pouvoir essayer de livrer le meilleur service possible sur nos vols.
Publié par Christophe Hardin Journaliste AirMaG - TourMaG.com
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