"La desserte de Paris par Air Côte d'ivoire n'est qu'un début, nous ouvrirons d'autres lignes en Europe," explique Siandou Fofana, le ministre du Tourisme de la Côte d'Ivoire - RP
TourMaG - Tout d'abord, monsieur le ministre, que représente le tourisme pour la Côte d'Ivoire d'un point de vue économique ?
Siandou Fofana : Le tourisme a une importance certaine dans l'économie ivoirienne et représente 7,5% du PIB national.
Il génère un peu plus de 600 000 emplois pour une population de 28 millions d'habitants. Il a ceci de particulier qu'il embauche énormément de jeunes. Il est l'un des principaux secteurs pourvoyeurs d'emplois pour les jeunes ivoiriens, mais aussi l'un des 3 plus dynamiques de notre économie pour nos concitoyens.
C'est une industrie essentielle, voire mĂŞme vitale pour notre pays.
Ces dernières années nous observons une métamorphose de l'écosystème, avec l'apparition d'une scène gastronomique locale de bonne facture.
Siandou Fofana : Le tourisme a une importance certaine dans l'économie ivoirienne et représente 7,5% du PIB national.
Il génère un peu plus de 600 000 emplois pour une population de 28 millions d'habitants. Il a ceci de particulier qu'il embauche énormément de jeunes. Il est l'un des principaux secteurs pourvoyeurs d'emplois pour les jeunes ivoiriens, mais aussi l'un des 3 plus dynamiques de notre économie pour nos concitoyens.
C'est une industrie essentielle, voire mĂŞme vitale pour notre pays.
Ces dernières années nous observons une métamorphose de l'écosystème, avec l'apparition d'une scène gastronomique locale de bonne facture.
Côte d'ivoire : "Un véritable hub régional au niveau du tourisme"
TourMaG - Vous avez donc un tourisme qui intègre une dimension locale et culturelle ?
Siandou Fofana : Oui de plus en plus.
Nous avons aussi un tourisme domestique qui prend de l'ampleur. Dans la phase de reconstruction du pays, il a été prévu de construire de grands axes routiers nationaux pour desservir les principales villes.
Des choses qui ont aidé à faire en sorte que les Ivoiriens éprouvent davantage le besoin d'aller d'un territoire à un autre, en quittant leur zone d'habitation pour visiter le pays.
Dans le même temps, les aéroports ivoiriens ont été modernisés.
Les Ivoiriens sont fiers de leur pays, grâce au tourisme, ils découvrent et sont aussi fiers de ce qu'il est devenu. De plus, nous avons développé des circuits touristiques pour favoriser le tourisme culturel, mais nous avons aussi une offre d'écotourisme et balnéaire, grâce à nos 550 km de côtes.
Cet atout naturel que sont nos plages, nous permet aussi de bénéficier d'une attractivité régionale pour nos voisins qui n'ont pas de façade maritime, comme le Mali, le Burkina et le Niger.
TourMaG - Le tourisme régional semble important, que représente-il ?
Siandou Fofana : Le tourisme régional est un enjeu important pour nous.
Dans notre stratégie de développement du tourisme baptisée "Sublime Côte d'Ivoire", (dotée d'un budget de 4,8 milliards d'euros, ndlr) nous avons décidé d'attirer les Nigérians. Le Nigéria voisin a 200 millions d'habitants et une classe moyenne suffisamment nantie pour voyager très souvent.
Nous avons fait le constat qu'ils se rendent nombreux à Dubaï, alors que nous avons une offre touristique à leur proposer et qui peut les intéresser. La desserte aérienne entre les deux pays a été densifiée.
Abidjan apparait aujourd'hui comme un véritable hub régional au niveau du tourisme. Cette position génère aussi une forte activité sur le business travel.
Siandou Fofana : Oui de plus en plus.
Nous avons aussi un tourisme domestique qui prend de l'ampleur. Dans la phase de reconstruction du pays, il a été prévu de construire de grands axes routiers nationaux pour desservir les principales villes.
Des choses qui ont aidé à faire en sorte que les Ivoiriens éprouvent davantage le besoin d'aller d'un territoire à un autre, en quittant leur zone d'habitation pour visiter le pays.
Dans le même temps, les aéroports ivoiriens ont été modernisés.
Les Ivoiriens sont fiers de leur pays, grâce au tourisme, ils découvrent et sont aussi fiers de ce qu'il est devenu. De plus, nous avons développé des circuits touristiques pour favoriser le tourisme culturel, mais nous avons aussi une offre d'écotourisme et balnéaire, grâce à nos 550 km de côtes.
Cet atout naturel que sont nos plages, nous permet aussi de bénéficier d'une attractivité régionale pour nos voisins qui n'ont pas de façade maritime, comme le Mali, le Burkina et le Niger.
TourMaG - Le tourisme régional semble important, que représente-il ?
Siandou Fofana : Le tourisme régional est un enjeu important pour nous.
Dans notre stratégie de développement du tourisme baptisée "Sublime Côte d'Ivoire", (dotée d'un budget de 4,8 milliards d'euros, ndlr) nous avons décidé d'attirer les Nigérians. Le Nigéria voisin a 200 millions d'habitants et une classe moyenne suffisamment nantie pour voyager très souvent.
Nous avons fait le constat qu'ils se rendent nombreux à Dubaï, alors que nous avons une offre touristique à leur proposer et qui peut les intéresser. La desserte aérienne entre les deux pays a été densifiée.
Abidjan apparait aujourd'hui comme un véritable hub régional au niveau du tourisme. Cette position génère aussi une forte activité sur le business travel.
Hub touristique : "ce rôle va s'amplifier dans les années à venir"
TourMaG - Que représente la France dans votre économie touristique ?
Siandou Fofana : C'est tout simplement le marché le plus important au niveau international.
Il est le 1er pays Ă©metteur de touristes vers notre pays.
Cela s'explique par les liens historiques que nous entretenons. De plus, nous n'avons pas la barrière de langue, ce qui est un atout majeur pour les voyageurs français.
Nous comptons 3 vols par jour depuis Paris, avec l'arrivée récente de Corsair. Notre présence à l'IFTM est importante pour réaffirmer les liens qui nous unissent avec les voyageurs français.
Nous voulons rappeler que nous sommes un pays francophile, les soubresauts n'ont pas eu lieu, nos dirigeants sont responsables et souhaitent que l'Afrique se développe. Nous ne regardons pas la France en chien de faïence, mais nous coopérons pour que la Côte d'Ivoire tire son épingle du jeu.
Cette position explique notre présence sur le salon et sur le maillot de l'OM. Nous voulons amplifier la visibilité de notre belle destination et stratégie. Selon nous, il est possible de développer encore le marché français.
TourMaG - Votre ambition est de faire de la CĂ´te d'Ivoire une destination forte de l'Afrique ?
Siandou Fofana : Nous sommes déjà une destination forte, un hub touristique et un hub d'affaires.
Grâce à notre position géostratégique, ce rôle va s'amplifier dans les années à venir. J'affirme cette ambition pour 3 raisons : nous avons des infrastructures modernes, une srûeté au niveau de la navigation aérienne et maritime et une stabilité politique.
Cette dernière nous permet de rassurer les investisseurs et l'ensemble des acteurs économiques. Je veux profiter de cette occasion pour dire que la Côte d'Ivoire est l'un des pays les plus sûrs, le hub du tourisme, du transport aérien et de l'Afrique pour les affaires.
En quelques années seulement, nous sommes devenus l'un des pays leaders du cacao, de la noix de cajou ou encore la transformation du caoutchouc. Nous savons structurellement développer une économie.
Ce développement se fait dans le respect de la population et de l'environnement. Vous savez en 2050, la Côte d'Ivoire comptera plus de 50 millions d'habitants, des personnes qu'il faudra nourrir, d'où notre engagement pour l'agrotourisme et l'écotourisme.
D'ailleurs, nous sommes la 2e capitale au monde à offrir une forêt tropicale en plein cœur de la ville, avec plus de 3 000 hectares, grâce au Parc du Branco.
Je dis aux voyageurs français qu'ils peuvent découvrir une richesse culturelle et environnementale, sans avoir besoin de faire des milliers de kilomètres. Nous sommes seulement à 5h de vol de Paris. Ils découvriront une autre façon de vivre la francophonie, de parler le français.
L'amitié entre les deux pays s'est nouée dans la douleur, mais nous nous sommes rapprochés et le tourisme permet d'entretenir cela.
Siandou Fofana : C'est tout simplement le marché le plus important au niveau international.
Il est le 1er pays Ă©metteur de touristes vers notre pays.
Cela s'explique par les liens historiques que nous entretenons. De plus, nous n'avons pas la barrière de langue, ce qui est un atout majeur pour les voyageurs français.
Nous comptons 3 vols par jour depuis Paris, avec l'arrivée récente de Corsair. Notre présence à l'IFTM est importante pour réaffirmer les liens qui nous unissent avec les voyageurs français.
Nous voulons rappeler que nous sommes un pays francophile, les soubresauts n'ont pas eu lieu, nos dirigeants sont responsables et souhaitent que l'Afrique se développe. Nous ne regardons pas la France en chien de faïence, mais nous coopérons pour que la Côte d'Ivoire tire son épingle du jeu.
Cette position explique notre présence sur le salon et sur le maillot de l'OM. Nous voulons amplifier la visibilité de notre belle destination et stratégie. Selon nous, il est possible de développer encore le marché français.
TourMaG - Votre ambition est de faire de la CĂ´te d'Ivoire une destination forte de l'Afrique ?
Siandou Fofana : Nous sommes déjà une destination forte, un hub touristique et un hub d'affaires.
Grâce à notre position géostratégique, ce rôle va s'amplifier dans les années à venir. J'affirme cette ambition pour 3 raisons : nous avons des infrastructures modernes, une srûeté au niveau de la navigation aérienne et maritime et une stabilité politique.
Cette dernière nous permet de rassurer les investisseurs et l'ensemble des acteurs économiques. Je veux profiter de cette occasion pour dire que la Côte d'Ivoire est l'un des pays les plus sûrs, le hub du tourisme, du transport aérien et de l'Afrique pour les affaires.
En quelques années seulement, nous sommes devenus l'un des pays leaders du cacao, de la noix de cajou ou encore la transformation du caoutchouc. Nous savons structurellement développer une économie.
Ce développement se fait dans le respect de la population et de l'environnement. Vous savez en 2050, la Côte d'Ivoire comptera plus de 50 millions d'habitants, des personnes qu'il faudra nourrir, d'où notre engagement pour l'agrotourisme et l'écotourisme.
D'ailleurs, nous sommes la 2e capitale au monde à offrir une forêt tropicale en plein cœur de la ville, avec plus de 3 000 hectares, grâce au Parc du Branco.
Je dis aux voyageurs français qu'ils peuvent découvrir une richesse culturelle et environnementale, sans avoir besoin de faire des milliers de kilomètres. Nous sommes seulement à 5h de vol de Paris. Ils découvriront une autre façon de vivre la francophonie, de parler le français.
L'amitié entre les deux pays s'est nouée dans la douleur, mais nous nous sommes rapprochés et le tourisme permet d'entretenir cela.
Cote d'ivoire : "Pourquoi ne pas organiser une coupe du monde de Foot"
TourMaG - Quels sont les enjeux pour une destination comme la CĂ´te d'Ivoire ?
Siandou Fofana : L'enjeu de la promotion de notre destination est réel.
Dans un monde touristique hautement concurrentiel, nous devons savoir créer notre place et trouver des canaux pour se faire entendre, mais aussi connaitre.
Nous nous attelons à utiliser les réseaux sociaux, grâce notamment aux influenceurs, des blogueurs et des supports comme le vôtre, pour faire rayonner la marque Sublime Cote d'Ivoire.
Nous voulons améliorer notre taux de pénétration, par une meilleure visibilité et communication.
TourMaG - La visibilité semble évidente au regard du sponsoring du maillot de l'OM, mais avez-vous des problématiques de structuration de l'offre ou de l'investissement ?
Siandou Fofana : Ce sujet est moins prégnant que pour d'autres pays de la zone.
Du côté de l'hôtellerie, nous avons la meilleure offre de la région. Puis vous savez la Côte d'Ivoire, d'un point de vue général, possède les meilleures infrastructures, le meilleur taux de développement et l'économie la plus puissante de l'Union Monétaire Ouest Africaine.
Nous figurons dans le top 10 des Ă©conomies africaines. L'Ă©conomie touristique s'appuie donc sur ce dynamisme et la structuration du pays.
Nous avons élaboré avec le cabinet McKinsey des circuits touristiques, sur la base des 620 modèles existants dans le monde. Dorénavant nous sommes dans la phase de promotion de nos circuits et notre offre, plus celle de la structuration.
Nous travaillons aussi pour la digitalisation de l'ensemble de l'écosystème touristique, pour assurer une uniformité, mais aussi permettre au tourisme d'être un intégrateur de valeurs.
Nous avons aussi un plateau technique qui rassure les touristes. En cas d'incident ou problème de santé lors du séjour, nous pouvons y répondre.
Je ne veux pas préjuger, ni restreindre le développement de l'économie touristique, mais je pense que nous avons une bonne longueur d'avance.
Siandou Fofana : L'enjeu de la promotion de notre destination est réel.
Dans un monde touristique hautement concurrentiel, nous devons savoir créer notre place et trouver des canaux pour se faire entendre, mais aussi connaitre.
Nous nous attelons à utiliser les réseaux sociaux, grâce notamment aux influenceurs, des blogueurs et des supports comme le vôtre, pour faire rayonner la marque Sublime Cote d'Ivoire.
Nous voulons améliorer notre taux de pénétration, par une meilleure visibilité et communication.
TourMaG - La visibilité semble évidente au regard du sponsoring du maillot de l'OM, mais avez-vous des problématiques de structuration de l'offre ou de l'investissement ?
Siandou Fofana : Ce sujet est moins prégnant que pour d'autres pays de la zone.
Du côté de l'hôtellerie, nous avons la meilleure offre de la région. Puis vous savez la Côte d'Ivoire, d'un point de vue général, possède les meilleures infrastructures, le meilleur taux de développement et l'économie la plus puissante de l'Union Monétaire Ouest Africaine.
Nous figurons dans le top 10 des Ă©conomies africaines. L'Ă©conomie touristique s'appuie donc sur ce dynamisme et la structuration du pays.
Nous avons élaboré avec le cabinet McKinsey des circuits touristiques, sur la base des 620 modèles existants dans le monde. Dorénavant nous sommes dans la phase de promotion de nos circuits et notre offre, plus celle de la structuration.
Nous travaillons aussi pour la digitalisation de l'ensemble de l'écosystème touristique, pour assurer une uniformité, mais aussi permettre au tourisme d'être un intégrateur de valeurs.
Nous avons aussi un plateau technique qui rassure les touristes. En cas d'incident ou problème de santé lors du séjour, nous pouvons y répondre.
Je ne veux pas préjuger, ni restreindre le développement de l'économie touristique, mais je pense que nous avons une bonne longueur d'avance.
"Air Côte d'Ivoire doit avoir la capacité de réaliser le plus de dessertes possibles"
TourMaG - L'organisation de la dernière CAN n'est-elle qu'une étape pour se positionner dans le paysage touristique mondial ?
Siandou Fofana : Bien sûr, la CAN n'est qu'une étape.
Elle nous a permis de rassurer tout le monde et démontrer à la face du monde ce que le pays est devenu. Nous sommes en mesure de faire rêver le monde.
A partir du moment, où nous avons apporté ce gage et cette capacité à organiser un tel évènement, nous nous disons pourquoi ne pas organiser une coupe du monde de Foot, pourquoi ne pas accueillir de grandes compétitions ?
Nous avons les capacités hôtelières pour des évènements d'envergure internationale. Nous nous sommes dotés du plus grand parc des expositions d'Afrique de l'Ouest.
TourMaG - Pour attirer ce genre de grands raouts et aussi développer le tourisme, le nerf de la guerre est l'aérien. Où en est la compagnie nationale Air Côte d'Ivoire ?
Siandou Fofana : A l'instar de ce qui a été construit aujourd'hui à Addis Abeba avec Ethiopian Airlines, nous comprenons que le développement touristique c'est un tout.
Il est nécessaire d'avoir une vision holistique de la chose.
Donc si nous voulons devenir un hub touristique par excellence, il faut que nous ayons une compagnie aérienne en mesure de répondre à la demande. De ce point de vue la Côte d'Ivoire a décidé de sortir de l'Afrique pour utiliser nos droits dont nous disposons pour l'exploitation du ciel international.
D'ici la fin de l'année, nous allons opérer la liaison entre Abidjan et Paris grâce à un A330neo flambant neuf.
Nous voulons poursuivre le développement de la compagnie nationale et nous souhaitons nouer des partenariats avec d'autres acteurs. Naturellement, nous sommes plus à l'aise avec les compagnies françaises.
Avec le gouvernement, nous étudions les possibilités de maillage, comme cela se fait dans le cadre de l'Alliance Sky team, une réponse sera apportée très prochainement.
Nous voulons comme vous l'avez compris devenir un hub et Air Côte d'Ivoire doit avoir la capacité de réaliser le plus de dessertes possibles. Le gouvernement a la volonté de mettre les moyens pour développer le transporteur, le modèle éthiopien nous inspire.
La desserte de Paris n'est qu'un début, nous ouvrirons d'autres lignes en Europe, mais la priorité reste la France. Comme nous sommes partenaires de l'Olympique de Marseille et que nous voulons amplifier ce partenariat, nous n'excluons pas de demander la desserte depuis Marseille.
Siandou Fofana : Bien sûr, la CAN n'est qu'une étape.
Elle nous a permis de rassurer tout le monde et démontrer à la face du monde ce que le pays est devenu. Nous sommes en mesure de faire rêver le monde.
A partir du moment, où nous avons apporté ce gage et cette capacité à organiser un tel évènement, nous nous disons pourquoi ne pas organiser une coupe du monde de Foot, pourquoi ne pas accueillir de grandes compétitions ?
Nous avons les capacités hôtelières pour des évènements d'envergure internationale. Nous nous sommes dotés du plus grand parc des expositions d'Afrique de l'Ouest.
TourMaG - Pour attirer ce genre de grands raouts et aussi développer le tourisme, le nerf de la guerre est l'aérien. Où en est la compagnie nationale Air Côte d'Ivoire ?
Siandou Fofana : A l'instar de ce qui a été construit aujourd'hui à Addis Abeba avec Ethiopian Airlines, nous comprenons que le développement touristique c'est un tout.
Il est nécessaire d'avoir une vision holistique de la chose.
Donc si nous voulons devenir un hub touristique par excellence, il faut que nous ayons une compagnie aérienne en mesure de répondre à la demande. De ce point de vue la Côte d'Ivoire a décidé de sortir de l'Afrique pour utiliser nos droits dont nous disposons pour l'exploitation du ciel international.
D'ici la fin de l'année, nous allons opérer la liaison entre Abidjan et Paris grâce à un A330neo flambant neuf.
Nous voulons poursuivre le développement de la compagnie nationale et nous souhaitons nouer des partenariats avec d'autres acteurs. Naturellement, nous sommes plus à l'aise avec les compagnies françaises.
Avec le gouvernement, nous étudions les possibilités de maillage, comme cela se fait dans le cadre de l'Alliance Sky team, une réponse sera apportée très prochainement.
Nous voulons comme vous l'avez compris devenir un hub et Air Côte d'Ivoire doit avoir la capacité de réaliser le plus de dessertes possibles. Le gouvernement a la volonté de mettre les moyens pour développer le transporteur, le modèle éthiopien nous inspire.
La desserte de Paris n'est qu'un début, nous ouvrirons d'autres lignes en Europe, mais la priorité reste la France. Comme nous sommes partenaires de l'Olympique de Marseille et que nous voulons amplifier ce partenariat, nous n'excluons pas de demander la desserte depuis Marseille.
Afrique : "Nous devons nous débarrasser de blocages psychologiques"
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TourMaG - Globalement, le tourisme africain doit-il faire mieux ?
Siandou Fofana : Nous, les Africains, nous devons nous débarrasser d'un certain nombre de préjugés et blocages psychologiques.
Dans ce monde uniformisé, notamment au niveau des habitudes de consommation.
L'Afrique ne doit pas être complexée : nous devons offrir ce que nous avons de mieux : notre culture. L'acception des cultures des autres réside dans la capacité de chaque peuple de s'approprier sa propre culture.
Pour l'heure cela reste un potentiel inexploité, mais nous devons briser quelques freins.
Siandou Fofana : Nous, les Africains, nous devons nous débarrasser d'un certain nombre de préjugés et blocages psychologiques.
Dans ce monde uniformisé, notamment au niveau des habitudes de consommation.
L'Afrique ne doit pas être complexée : nous devons offrir ce que nous avons de mieux : notre culture. L'acception des cultures des autres réside dans la capacité de chaque peuple de s'approprier sa propre culture.
Pour l'heure cela reste un potentiel inexploité, mais nous devons briser quelques freins.