Jeudi 18 janvier 2024, le Grand live du voyage d’affaires organisé par CDS Groupe a débuté avec une première conférence « Acheteurs / Travel Managers : Quelles attentes en 2024 ? », @depositphotos/ bennyartist
La première table-ronde de cette 3e édition du Grand Live du Voyage d’Affaires a débuté avec un sondage sur l’évolution du volume des dépenses de voyage en 2024. Pour 46% des personnes interrogées, elles augmenteront en 2024.
Un constat partagé par les invités de cette table-ronde, qui ne sous-estiment pas le poids de l’inflation dans cette tendance. Comment limiter son impact sur l’entreprise ?
« Nous réfléchissons à des axes de correction pour lutter contre l’inflation. Le premier levier est de revoir sa politique de voyages et de penser au « best buy ». Le deuxième est la base contractuelle. La recommandation est de pouvoir négocier avec les fournisseurs soit des prix fixes, soit des discounts, ou des RFA (ndlr : remises de fin d'année).
L’idée est de pouvoir cadrer tous les tarifs pour lutter contre l’inflation et les problématiques liées aux JO », explique Margaux Grignard, travel and Communication Category Manager chez Thales, également représentante GBTA.
Idem chez Arkema, groupe chimique français. « En plus de l’application stricte de la politique de voyages, nous avons une vigilance sur la volumétrie et les prix. Autre levier, pour l’hôtellerie, nous mettons en place de manière fine les seuils par pays des City Cap. Nous avons actuellement un gros chantier là-dessus », explique Caroline Saccoletto, purchasing manager au sein du groupe ARKEMA et déléguée régionale Auvergne-Rhône-Alpes de l’AFTM.
« La hausse des prix ne touche pas que l’hébergement, mais aussi la restauration », ajoute Isabelle Clamens, responsable achats à l’AFDAS et représentante de l’APECA.
Un constat partagé par les invités de cette table-ronde, qui ne sous-estiment pas le poids de l’inflation dans cette tendance. Comment limiter son impact sur l’entreprise ?
« Nous réfléchissons à des axes de correction pour lutter contre l’inflation. Le premier levier est de revoir sa politique de voyages et de penser au « best buy ». Le deuxième est la base contractuelle. La recommandation est de pouvoir négocier avec les fournisseurs soit des prix fixes, soit des discounts, ou des RFA (ndlr : remises de fin d'année).
L’idée est de pouvoir cadrer tous les tarifs pour lutter contre l’inflation et les problématiques liées aux JO », explique Margaux Grignard, travel and Communication Category Manager chez Thales, également représentante GBTA.
Idem chez Arkema, groupe chimique français. « En plus de l’application stricte de la politique de voyages, nous avons une vigilance sur la volumétrie et les prix. Autre levier, pour l’hôtellerie, nous mettons en place de manière fine les seuils par pays des City Cap. Nous avons actuellement un gros chantier là-dessus », explique Caroline Saccoletto, purchasing manager au sein du groupe ARKEMA et déléguée régionale Auvergne-Rhône-Alpes de l’AFTM.
« La hausse des prix ne touche pas que l’hébergement, mais aussi la restauration », ajoute Isabelle Clamens, responsable achats à l’AFDAS et représentante de l’APECA.
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NDC : une norme toujours « floue »
Sujet récurrent des rendez-vous du business travel, la NDC s’est invitée autour de la table. « Compliquée », « floue » la NDC reste encore une inconnue pour les acheteurs et travel managers qui préfèrent bien souvent se reposer sur leurs TMC.
« L’information est aussi fragmentée que l’offre, s’amuse Caroline Saccoletto, d’ARKEMA. Nous sommes devenus pilote en janvier. Sur la partie ancillaire, l’offre n’est pas mature. Elle n’est même pas proposée.
Néanmoins, nous avons une offre NDC. Nous avons commencé sur les billets éco remboursables et non remboursables. Aujourd’hui, les contenus sont injectés dans l’outil. C’est prématuré de donner des imputs. Nous avons choisi d’y aller. Nous ajusterons à vue. »
Seule évidence : « A un moment donné, il va falloir y passer. Nous travaillons avec les compagnies aériennes, notre TMC fait un gros travail sur la stratégie NDC par compagnie aérienne, par point of sale dans l’écosystème Thalès pour mesurer l’impact financier. Plein de questions se posent encore », soulève Margaux Grignard, travel and Communication Category Manager chez Thales.
« L’information est aussi fragmentée que l’offre, s’amuse Caroline Saccoletto, d’ARKEMA. Nous sommes devenus pilote en janvier. Sur la partie ancillaire, l’offre n’est pas mature. Elle n’est même pas proposée.
Néanmoins, nous avons une offre NDC. Nous avons commencé sur les billets éco remboursables et non remboursables. Aujourd’hui, les contenus sont injectés dans l’outil. C’est prématuré de donner des imputs. Nous avons choisi d’y aller. Nous ajusterons à vue. »
Seule évidence : « A un moment donné, il va falloir y passer. Nous travaillons avec les compagnies aériennes, notre TMC fait un gros travail sur la stratégie NDC par compagnie aérienne, par point of sale dans l’écosystème Thalès pour mesurer l’impact financier. Plein de questions se posent encore », soulève Margaux Grignard, travel and Communication Category Manager chez Thales.
« La RSE est un sujet important pour les sociétés »
Loin d’être une notion « superficielle », la RSE est la priorité de l’année 2024 des acheteuses et travel managers présentes autour de la table.
« La RSE est un sujet important pour les sociétés. Nous avons un objectif de grosses réductions des émissions directes de CO2 pour 2030. Il faut que l’on trouve des solutions. Nous sommes accompagnés par nos TMC. Thalès travaille avec ses fournisseurs pour mettre des actions en place main dans la main afin de diminuer notre empreinte carbone.
Dans les appels d’offres, nous allons avoir soit une notation Ecovadis. Nous essayons aussi de sensibiliser les voyageurs. Mais je dirais que la RSE est rentrée dans les mœurs, surtout auprès des jeunes, sensibles à ces questions.
Il faut des intervenants RSE aux achats. C’est obligatoire », affirme Margaux Grignard.
En plus du système Ecovadis d’évaluation des fournisseurs sur leur performance RSE, ARKEMA a complété sa politique de voyages par des « Golden Rules » ou bonnes pratiques du voyageur responsable qui déclinent 8 règles.
Pour Isabelle Clamens, responsable achats à l’AFDAS et représentante de l’APECA : « Il est impossible de faire sans la RSE dans nos achats. Ce n’est pas nouveau. Des valeurs sont portées par la charte et le label RFAR . »
« La RSE est un sujet important pour les sociétés. Nous avons un objectif de grosses réductions des émissions directes de CO2 pour 2030. Il faut que l’on trouve des solutions. Nous sommes accompagnés par nos TMC. Thalès travaille avec ses fournisseurs pour mettre des actions en place main dans la main afin de diminuer notre empreinte carbone.
Dans les appels d’offres, nous allons avoir soit une notation Ecovadis. Nous essayons aussi de sensibiliser les voyageurs. Mais je dirais que la RSE est rentrée dans les mœurs, surtout auprès des jeunes, sensibles à ces questions.
Il faut des intervenants RSE aux achats. C’est obligatoire », affirme Margaux Grignard.
En plus du système Ecovadis d’évaluation des fournisseurs sur leur performance RSE, ARKEMA a complété sa politique de voyages par des « Golden Rules » ou bonnes pratiques du voyageur responsable qui déclinent 8 règles.
Pour Isabelle Clamens, responsable achats à l’AFDAS et représentante de l’APECA : « Il est impossible de faire sans la RSE dans nos achats. Ce n’est pas nouveau. Des valeurs sont portées par la charte et le label RFAR . »
La sécurité des voyageurs
Depuis la crise covid, la sécurité des voyageurs est essentielle.
« Pour Thalès, la sécurité a toujours été un sujet. Nous bataillons pour que le voyage soit réservé et modifié via les outils, pour qu’il n’y ait pas de leakage. Nous voulons pouvoir retrouver nos voyageurs en cas de souci, même météorologique », explique Margaux Grignard, travel and Communication Category Manager chez Thales, qui fait également appel à un prestataire sureté.
Un service qui semble malgré tout moins accessible aux ETI.
« Il ne doit pas y avoir de compromis sur la sécurité des collaborateurs, au bout c’est le pénal », tranche Caroline Saccoletto, déléguée AFTM.
« Pour Thalès, la sécurité a toujours été un sujet. Nous bataillons pour que le voyage soit réservé et modifié via les outils, pour qu’il n’y ait pas de leakage. Nous voulons pouvoir retrouver nos voyageurs en cas de souci, même météorologique », explique Margaux Grignard, travel and Communication Category Manager chez Thales, qui fait également appel à un prestataire sureté.
Un service qui semble malgré tout moins accessible aux ETI.
« Il ne doit pas y avoir de compromis sur la sécurité des collaborateurs, au bout c’est le pénal », tranche Caroline Saccoletto, déléguée AFTM.