S. Maury : "Il faut "porter la bonne parole", dans le sens où l'APST doit se faire connaître davantage, car elle est le leader de la garantie financière en France" - DR : Chic Planet’ Voyages
TourMaG - Sébastien Maury, vous êtes déjà délégué régional de l'APST pour l'Occitanie (Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Aude, Pyrénées Orientales et Ariège) depuis septembre 2022. Qu'est-ce qui vous pousse aujourd'hui à candidater en tant qu'administrateur de la caisse de garantie ?
Sébastien Maury : Je dirais que c'est l'envie d'aider les autres adhérents, de la même façon que j'ai pu être accompagné et soutenu à mes débuts.
En effet, j'ai un parcours un peu atypique dans le tourisme, c'est-à-dire que je ne suis pas issu du monde de l'agence de voyages, même si j'ai toujours travaillé dans le tourisme. J'ai d'abord travaillé dans les colonies de vacances et les vacances pour les jeunes.
Sauf qu'en 2007, j'ai eu l'opportunité de reprendre un organisme qui avait aussi une partie agence de voyages. C'est à ce moment-là que j'ai découvert le milieu de la distribution et toute la procédure pour obtenir une licence.
TourMaG - Vous avez donc frappé à la porte de l'APST...
Sébastien Maury : Le premier contact que j'ai eu avec l'APST dans ma région, c'était avec Raoul Nabet.
A l'époque, il était délégué régional. Quand je l'ai rencontré dans son bureau à Toulouse, il était déjà une "figure" du tourisme. Et moi, j'étais très impressionné.
Finalement, j'ai eu affaire à une personne qui était dans l'accompagnement. Il m'a aidé, il m'a suivi. Et encore aujourd'hui, on échange parce que c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup.
Sébastien Maury : Je dirais que c'est l'envie d'aider les autres adhérents, de la même façon que j'ai pu être accompagné et soutenu à mes débuts.
En effet, j'ai un parcours un peu atypique dans le tourisme, c'est-à-dire que je ne suis pas issu du monde de l'agence de voyages, même si j'ai toujours travaillé dans le tourisme. J'ai d'abord travaillé dans les colonies de vacances et les vacances pour les jeunes.
Sauf qu'en 2007, j'ai eu l'opportunité de reprendre un organisme qui avait aussi une partie agence de voyages. C'est à ce moment-là que j'ai découvert le milieu de la distribution et toute la procédure pour obtenir une licence.
TourMaG - Vous avez donc frappé à la porte de l'APST...
Sébastien Maury : Le premier contact que j'ai eu avec l'APST dans ma région, c'était avec Raoul Nabet.
A l'époque, il était délégué régional. Quand je l'ai rencontré dans son bureau à Toulouse, il était déjà une "figure" du tourisme. Et moi, j'étais très impressionné.
Finalement, j'ai eu affaire à une personne qui était dans l'accompagnement. Il m'a aidé, il m'a suivi. Et encore aujourd'hui, on échange parce que c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup.
Par la suite, c'est Max Péglion qui m'a mis le pied à l'étrier, puisqu'il a été délégué régional pour l'Occitanie. Quand il a arrêté ses fonctions, il a proposé mon nom pour le remplacer.
Et c'est comme ça que je suis devenu délégué régional de l'Occitanie et que j'ai découvert un petit peu le "back-office" de l'APST.
Je trouve ce rôle passionnant, notamment les échanges que l'on peut avoir avec les autres délégués régionaux. Mais aussi les rencontres avec des porteurs de projets, de futurs entrepreneurs qui viennent nous voir avec de belles idées, toutes différentes les unes des autres.
J'en rencontre une vingtaine par an, certains ont des dossiers plutôt bien ficelés. Je n'ai jamais eu de jeunes entrepreneurs qui sortent de l'école, ce sont plutôt des personnes en reconversion, qui arrivent avec un bagage et des idées novatrices.
Petit à petit, ce rôle de délégué régional m'a donné le goût de l'investissement au sein de l'APST. Et avec ces élections, j'ai eu envie d'aller plus loin dans mon implication.
Lire aussi : APST : 3 postes d'administrateurs à pourvoir en 2024
TourMaG - Qu'est-ce qui pourrait vous différencier des autres candidats ?
Sébastien Maury : J'ai un parcours un peu atypique et je ne crois pas qu'au sein de l'APST, il y ait déjà eu un représentant du secteur des séjours jeunes et des colonies de vacances.
Je pourrais à la fois apporter mon expertise et être le porte-parole de mes confrères qui font le même métier et qui sont aussi adhérents à l'APST.
Alors, bien sûr, je pense que dans un premier temps, je commencerai par observer et apprendre de mes pairs, pour bien cerner les fonctions d'un élu au conseil d'administration. Puis je m'impliquerai petit à petit dans des commissions ou dans des dossiers à traiter.
Et c'est comme ça que je suis devenu délégué régional de l'Occitanie et que j'ai découvert un petit peu le "back-office" de l'APST.
Je trouve ce rôle passionnant, notamment les échanges que l'on peut avoir avec les autres délégués régionaux. Mais aussi les rencontres avec des porteurs de projets, de futurs entrepreneurs qui viennent nous voir avec de belles idées, toutes différentes les unes des autres.
J'en rencontre une vingtaine par an, certains ont des dossiers plutôt bien ficelés. Je n'ai jamais eu de jeunes entrepreneurs qui sortent de l'école, ce sont plutôt des personnes en reconversion, qui arrivent avec un bagage et des idées novatrices.
Petit à petit, ce rôle de délégué régional m'a donné le goût de l'investissement au sein de l'APST. Et avec ces élections, j'ai eu envie d'aller plus loin dans mon implication.
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TourMaG - Qu'est-ce qui pourrait vous différencier des autres candidats ?
Sébastien Maury : J'ai un parcours un peu atypique et je ne crois pas qu'au sein de l'APST, il y ait déjà eu un représentant du secteur des séjours jeunes et des colonies de vacances.
Je pourrais à la fois apporter mon expertise et être le porte-parole de mes confrères qui font le même métier et qui sont aussi adhérents à l'APST.
Alors, bien sûr, je pense que dans un premier temps, je commencerai par observer et apprendre de mes pairs, pour bien cerner les fonctions d'un élu au conseil d'administration. Puis je m'impliquerai petit à petit dans des commissions ou dans des dossiers à traiter.
TourMaG - En dehors de votre rôle de délégué régional de l'APST, exercez-vous d'autres fonctions ?
Sébastien Maury : Je fais partie des membres fondateurs et du conseil d'administration de ResoColo, né en 2012.
Aujourd'hui, nous comptons un peu plus de 50 adhérents. ResoColo représente environ 15% des acteurs du marché en France, spécialistes des colonies de vacances.
Par ailleurs, je fais partie du comité directeur d'un club de football de la région toulousaine, le deuxième club de la région, à savoir l'US Colomiers Football. Ça fait plus de 15 ans que je suis engagé dans ce club en tant que dirigeant. Je le fais à fond, comme pour tout ce que j'entreprends.
Mais le jour où la motivation ne sera plus là, j'arrêterai. Je ne suis pas quelqu'un qui reste juste pour garder ses fonctions. Si je n'ai plus la motivation, je sais passer le relais.
TourMaG - Quel regard portez-vous sur l'APST aujourd'hui ?
Sébastien Maury : Je crois qu'après les deux terribles crises qu'a traversé récemment l'APST, on ne peut que féliciter toutes les personnes qui ont été impliquées dans la gestion de ces crises, les élus comme les salariés.
Car l'APST est toujours présente, et reste le leader de la garantie financière en France. Elle a reconstitué ses fonds propres et l'avenir s'annonce assez serein.
De même, un travail a été entrepris sur les contre-garanties, afin d'alléger celles d'adhérents qui présentent certaines conditions. Je crois que ce travail doit être approfondi, parce que cette condition de contre-garantie peut être bloquante pour certains opérateurs, notamment les jeunes. Elle peut constituer un frein au développement de nouveaux acteurs dans notre métier, ou tout simplement entraîner une perte d'adhérents.
Par ailleurs, je crois qu'il y a un travail à faire avec les nouveaux opérateurs que l'on voit apparaître sur les réseaux sociaux. Je pense aux travel planners qui, aujourd'hui, n'ont pas réellement de statut, mais qui, peut-être, ne font pas la démarche de s'immatriculer parce qu'effectivement, la garantie financière peut être un frein.
Sébastien Maury : Je fais partie des membres fondateurs et du conseil d'administration de ResoColo, né en 2012.
Aujourd'hui, nous comptons un peu plus de 50 adhérents. ResoColo représente environ 15% des acteurs du marché en France, spécialistes des colonies de vacances.
Par ailleurs, je fais partie du comité directeur d'un club de football de la région toulousaine, le deuxième club de la région, à savoir l'US Colomiers Football. Ça fait plus de 15 ans que je suis engagé dans ce club en tant que dirigeant. Je le fais à fond, comme pour tout ce que j'entreprends.
Mais le jour où la motivation ne sera plus là, j'arrêterai. Je ne suis pas quelqu'un qui reste juste pour garder ses fonctions. Si je n'ai plus la motivation, je sais passer le relais.
TourMaG - Quel regard portez-vous sur l'APST aujourd'hui ?
Sébastien Maury : Je crois qu'après les deux terribles crises qu'a traversé récemment l'APST, on ne peut que féliciter toutes les personnes qui ont été impliquées dans la gestion de ces crises, les élus comme les salariés.
Car l'APST est toujours présente, et reste le leader de la garantie financière en France. Elle a reconstitué ses fonds propres et l'avenir s'annonce assez serein.
De même, un travail a été entrepris sur les contre-garanties, afin d'alléger celles d'adhérents qui présentent certaines conditions. Je crois que ce travail doit être approfondi, parce que cette condition de contre-garantie peut être bloquante pour certains opérateurs, notamment les jeunes. Elle peut constituer un frein au développement de nouveaux acteurs dans notre métier, ou tout simplement entraîner une perte d'adhérents.
Par ailleurs, je crois qu'il y a un travail à faire avec les nouveaux opérateurs que l'on voit apparaître sur les réseaux sociaux. Je pense aux travel planners qui, aujourd'hui, n'ont pas réellement de statut, mais qui, peut-être, ne font pas la démarche de s'immatriculer parce qu'effectivement, la garantie financière peut être un frein.
TourMaG - Quand vous avez pris vos fonctions de délégué régional en septembre 2022, les futurs adhérents vous parlaient-ils de leurs craintes par rapport aux crises Thomas Cook et Covid ? Avaient-ils des inquiétudes vis-à-vis de l'APST ?
Sébastien Maury : Non, je n'ai eu aucune question par rapport à ça.
L'APST bénéficie d'une belle image et elle y travaille. Elle a changé de logo, modernisé son site internet. Il faut continuer, il faut "porter la bonne parole", dans le sens où l'association doit se faire connaître davantage, car elle est le leader de la garantie financière en France.
Quand on voit que certains garants financiers stoppent leurs activités, l'APST, elle, est toujours là. Elle a une mission et un cap.
TourMaG - Avez-vous un message à faire passer aux adhérents suite à votre candidature ?
Sébastien Maury : Ce que je peux dire, c'est que quand je m'engage dans quelque chose, c'est pour le faire à fond. Sinon, je n'y vais pas.
Et puis cette candidature, c'est un peu une suite logique dans mon parcours.
Quand j'ai démarré, certaines personnes que j'ai croisées et qui m'ont aidé, faisaient partie de ces institutions. Je pense à Max Péglion, Raoul Nabet, Jean-Pierre Mas. Ils m'ont énormément apporté pour mon développement.
Et aujourd'hui, je crois que je peux aussi prendre un peu le rôle qu'ils avaient à l'époque, parce que j'ai acquis de l'expérience et que je peux la partager.
Je fonctionne comme cela : je n'ai pas de concurrent, j'ai des confrères. C'est enrichissant de partager avec des personnes qui font le même métier que soi, on en tire toujours quelque chose.
Sébastien Maury : Non, je n'ai eu aucune question par rapport à ça.
L'APST bénéficie d'une belle image et elle y travaille. Elle a changé de logo, modernisé son site internet. Il faut continuer, il faut "porter la bonne parole", dans le sens où l'association doit se faire connaître davantage, car elle est le leader de la garantie financière en France.
Quand on voit que certains garants financiers stoppent leurs activités, l'APST, elle, est toujours là. Elle a une mission et un cap.
TourMaG - Avez-vous un message à faire passer aux adhérents suite à votre candidature ?
Sébastien Maury : Ce que je peux dire, c'est que quand je m'engage dans quelque chose, c'est pour le faire à fond. Sinon, je n'y vais pas.
Et puis cette candidature, c'est un peu une suite logique dans mon parcours.
Quand j'ai démarré, certaines personnes que j'ai croisées et qui m'ont aidé, faisaient partie de ces institutions. Je pense à Max Péglion, Raoul Nabet, Jean-Pierre Mas. Ils m'ont énormément apporté pour mon développement.
Et aujourd'hui, je crois que je peux aussi prendre un peu le rôle qu'ils avaient à l'époque, parce que j'ai acquis de l'expérience et que je peux la partager.
Je fonctionne comme cela : je n'ai pas de concurrent, j'ai des confrères. C'est enrichissant de partager avec des personnes qui font le même métier que soi, on en tire toujours quelque chose.
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