Michelle Kunegel face à la Rédaction avec de gauche à droite : Céline Eymery, rédactrice en chef, Jean da Luz directeur de la Rédaction, Romain Pommier, journaliste, Tom Villeneuve, stagiaire et Anaïs Borios, journaliste - DR : Clara Mouraud
L'activité du Groupe alsacien LK Tours / Europatours repart sur les chapeaux de roue.
« Nous constatons une forte poussée des réservations depuis le début de l'année sur l'activité autocar, quasiment égale sur janvier et février à 2019 en nombre d'inscriptions », commente Michelle Kunegel, la co-présidente de LK Tours et Europatours.
Représentant la moitié de son activité, « l'autocar rassure, car en cas de problème, les clients peuvent rapidement rentrer chez eux, explique-t-elle, et c'est sur ce segment que nous avons eu une reprise beaucoup plus rapide que sur les voyages en avion ».
Sur les 450 autocars que possède le Groupe, une cinquantaine sont dédiés au tourisme et l'activité représente un peu plus de 10% du chiffre d'affaires total (soit en 2019 6 M€ de chiffre d'affaires sur les 50 M€ de chiffre d'affaires que génère l'entreprise familiale).
« Nous constatons une forte poussée des réservations depuis le début de l'année sur l'activité autocar, quasiment égale sur janvier et février à 2019 en nombre d'inscriptions », commente Michelle Kunegel, la co-présidente de LK Tours et Europatours.
Représentant la moitié de son activité, « l'autocar rassure, car en cas de problème, les clients peuvent rapidement rentrer chez eux, explique-t-elle, et c'est sur ce segment que nous avons eu une reprise beaucoup plus rapide que sur les voyages en avion ».
Sur les 450 autocars que possède le Groupe, une cinquantaine sont dédiés au tourisme et l'activité représente un peu plus de 10% du chiffre d'affaires total (soit en 2019 6 M€ de chiffre d'affaires sur les 50 M€ de chiffre d'affaires que génère l'entreprise familiale).
Pas question d'arrêter le tourisme
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Et malgré deux années de pandémie, une activité chahutée, la fermeture de 3 points de vente sur la quinzaine d'agences que comptait le Groupe avant le Covid, et deux PGE à rembourser, Michelle Kunegel n'envisage pas une seconde d'arrêter son activité tourisme.
« Nous avons besoin de deux jambes pour marcher. Pour nous le transport est une jambe, le tourisme en est une autre. Et nous n'avons aucune envie de basculer une activité au profit de l'autre, même si on sait que le tourisme est fragile.
LK Tours et Europatours sont la vitrine de notre Groupe, son image et sa dynamique », résume-t-elle.
Si son frère est à la tête de la partie transport - gérant donc tout le réseau de lignes régulières, réseaux urbains, ramassage scolaire ou d'entreprises, etc. - Michelle Kunegel a opté pour le voyage. « C'est un vrai challenge. Dans le tourisme, à chaque 1er janvier, il faut se battre pour refaire le chiffre d'affaires de l'année, là où dans le transport les contrats sont signés pour plusieurs années, ce qui apporte davantage de sécurité - mais avec toutes les compétences et expertises nécessaires pour gagner les appels d'offre ».
L'activité de transport aura tout de même permis au Groupe de se maintenir économiquement, car - hors périodes de confinement - l'activité a pu être assurée.
Néanmoins, Michelle Kunegel note un impact sur la fréquentation de certaines lignes de réseaux urbains, du fait du télétravail d'une partie des salariés mais aussi de tous ceux qui ont opté pour les mobilités douces pour venir sur leur lieu de travail. « C'est une notion que nous n’avions pas intégrée, les réseaux urbains payent aussi leur tribut ».
Pur autant, en 2021, le Groupe réalise « entre 45 et 46 M€ de chiffre d'affaires, indique Michelle Kunegel, nous nous en sommes bien sortis ».
« Nous avons besoin de deux jambes pour marcher. Pour nous le transport est une jambe, le tourisme en est une autre. Et nous n'avons aucune envie de basculer une activité au profit de l'autre, même si on sait que le tourisme est fragile.
LK Tours et Europatours sont la vitrine de notre Groupe, son image et sa dynamique », résume-t-elle.
Si son frère est à la tête de la partie transport - gérant donc tout le réseau de lignes régulières, réseaux urbains, ramassage scolaire ou d'entreprises, etc. - Michelle Kunegel a opté pour le voyage. « C'est un vrai challenge. Dans le tourisme, à chaque 1er janvier, il faut se battre pour refaire le chiffre d'affaires de l'année, là où dans le transport les contrats sont signés pour plusieurs années, ce qui apporte davantage de sécurité - mais avec toutes les compétences et expertises nécessaires pour gagner les appels d'offre ».
L'activité de transport aura tout de même permis au Groupe de se maintenir économiquement, car - hors périodes de confinement - l'activité a pu être assurée.
Néanmoins, Michelle Kunegel note un impact sur la fréquentation de certaines lignes de réseaux urbains, du fait du télétravail d'une partie des salariés mais aussi de tous ceux qui ont opté pour les mobilités douces pour venir sur leur lieu de travail. « C'est une notion que nous n’avions pas intégrée, les réseaux urbains payent aussi leur tribut ».
Pur autant, en 2021, le Groupe réalise « entre 45 et 46 M€ de chiffre d'affaires, indique Michelle Kunegel, nous nous en sommes bien sortis ».
Pas d'impact pour l'activité de Cap Vers L'Est
Mais de nouveaux défis de taille se dressent devant le Groupe. A commencer par le conflit entre la Russie et l'Ukraine.
« Pour l'instant, cela n'a pas d'impact sur notre activité, mais nous sommes inquiets pour notre réceptif B2B Cap Vers L'Est, lancé fin 2017 », commente Michelle Kunegel.
LIRE : Cap vers l'Est : LK Tours-Europatours lance un réceptif "groupes" sur les Balkans
Spécialisé dans les voyages culturels pour les groupes dans les Balkans (Croatie, Serbie, Bosnie, Slovénie, Monténégro, Roumanie, Macédoine, etc.), l'activité avait réalisé une belle progression depuis son lancement, avec une centaine de groupes constitués prévus en 2020.
« Aujourd'hui, nous en avons une cinquantaine en option et pour l'heure, nous n'avons pas eu de confrères - agences ou autocaristes - qui ont exprimé leurs craintes. Au contraire, nous avons des acomptes qui sont rentrés.
Nous avons aussi commencé à proposer des autotours pour individuels - avec des fermes auberges en Slovénie, des visites différenciantes, des nuits chez l’habitant en Croatie, etc. - en plus des offres groupes. Mais je reste inquiète pour l'activité », confie Michelle Kunegel.
Autre défi de taille pour le Groupe : la hausse du prix du carburant. « C'est un vrai problème, car cela représente le coût n°1 dans nos structures, même avant la masse salariale ! »
Si pour la partie Transports, les coûts du carburant sont indexés sur les contrats, notamment avec la Région Grand-Est qui est le plus important donneur d'ordres du Groupe, cette hausse reste une vraie question pour le tourisme.
« Le prix du carburant est inclus dans celui du voyage, nous anticipons énormément les achats, il y a des négociations, mais les brochures étant déjà éditées avec un coût du transport déjà défini, si l'on continue avec des hausses qui vont s’avérer énormes, comment nous dans les agences, allons-nous pouvoir évaluer le coût d'un voyage ?
Les compagnies aériennes ont mis en place des taxes carburant. Cela se fait aussi dans le maritime. Mais, à chaque hausse du carburant, les autocaristes n'arrivent jamais à se mettre d'accord... », regrette-t-elle.
« Pour l'instant, cela n'a pas d'impact sur notre activité, mais nous sommes inquiets pour notre réceptif B2B Cap Vers L'Est, lancé fin 2017 », commente Michelle Kunegel.
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Spécialisé dans les voyages culturels pour les groupes dans les Balkans (Croatie, Serbie, Bosnie, Slovénie, Monténégro, Roumanie, Macédoine, etc.), l'activité avait réalisé une belle progression depuis son lancement, avec une centaine de groupes constitués prévus en 2020.
« Aujourd'hui, nous en avons une cinquantaine en option et pour l'heure, nous n'avons pas eu de confrères - agences ou autocaristes - qui ont exprimé leurs craintes. Au contraire, nous avons des acomptes qui sont rentrés.
Nous avons aussi commencé à proposer des autotours pour individuels - avec des fermes auberges en Slovénie, des visites différenciantes, des nuits chez l’habitant en Croatie, etc. - en plus des offres groupes. Mais je reste inquiète pour l'activité », confie Michelle Kunegel.
Autre défi de taille pour le Groupe : la hausse du prix du carburant. « C'est un vrai problème, car cela représente le coût n°1 dans nos structures, même avant la masse salariale ! »
Si pour la partie Transports, les coûts du carburant sont indexés sur les contrats, notamment avec la Région Grand-Est qui est le plus important donneur d'ordres du Groupe, cette hausse reste une vraie question pour le tourisme.
« Le prix du carburant est inclus dans celui du voyage, nous anticipons énormément les achats, il y a des négociations, mais les brochures étant déjà éditées avec un coût du transport déjà défini, si l'on continue avec des hausses qui vont s’avérer énormes, comment nous dans les agences, allons-nous pouvoir évaluer le coût d'un voyage ?
Les compagnies aériennes ont mis en place des taxes carburant. Cela se fait aussi dans le maritime. Mais, à chaque hausse du carburant, les autocaristes n'arrivent jamais à se mettre d'accord... », regrette-t-elle.
La pandémie a eu des conséquences...
Par ailleurs, Michelle Kunegel jongle depuis quelques mois entre l'écoulement des avoirs et la gestion des Prêts Garantis par l'Etat (PGE).
« Nous avons contracté 2 PGE, l'un pour LK Tours, l'autre pour Europatours, pour un montant conséquent. Le but était de ne pas les utiliser, sauf qu'il n'y a plus eu d'activité pour venir renflouer la trésorerie... Nous espérons réaliser du volume d'affaires au moment où il va falloir commencer à les rembourser.
Quant aux avoirs, il nous en reste environ 25% encore à rembourser ou que nos clients ont souhaité conserver pour un prochain voyage ».
En parallèle, les équipes sont revenues dans les agences depuis septembre dernier à temps complet, mais non sans casse. « Sur les 65 salariés de la branche tourisme, il n'en reste plus qu'une quarantaine aujourd'hui, regrette Michelle Kunegel. C'est dur pour une entreprise familiale comme la nôtre. Nous avons tout de même réussi à réorienter 7 ou 8 collaborateurs sur la partie transport ».
Pour les autres, la directrice générale de LK Tours a dû procéder à six licenciements économiques suite à la fermeture de 3 agences, ainsi que des ruptures conventionnelles.
La problématique des ressources humaines est donc au cœur des préoccupations du Groupe... comme celle de la satisfaction clients.
Pour cela, l'entreprise va remettre en service son concept de « Lounge Voyage » : des lieux destinés à recevoir ses clients sur rendez-vous et en toute intimité pour les voyages sur-mesure.
Outre celui situé dans l'agence de Colmar et celui tout près de l'aéroport de Mulhouse, un troisième site verra le jour prochainement, du côté de Strasbourg. « L'idée est de créer une sorte de club, une sphère en dehors du parcours normal, et d'y introduire la notion de parrainage », précise Michelle Kunegel.
De même, le Groupe a, durant la pandémie, réussi à attirer une nouvelle clientèle qui avait l'habitude de passer uniquement par Internet ou qui réservait par elle-même, et qui n'en a plus envie.
« Avec ces nouveaux clients, nous n’avons pas droit à l'erreur. C'est à nous de jouer dès qu'ils franchissent la porte de l'agence, d'être très bons, en leur montrant que nous pouvons leur apporter du conseil, une écoute et des compétences, une expertise, un accompagnement et de la rigueur. Il y a une clientèle à acquérir pour nous, agences de voyages, là où elle était encore perdue il y a deux ans ».
« Nous avons contracté 2 PGE, l'un pour LK Tours, l'autre pour Europatours, pour un montant conséquent. Le but était de ne pas les utiliser, sauf qu'il n'y a plus eu d'activité pour venir renflouer la trésorerie... Nous espérons réaliser du volume d'affaires au moment où il va falloir commencer à les rembourser.
Quant aux avoirs, il nous en reste environ 25% encore à rembourser ou que nos clients ont souhaité conserver pour un prochain voyage ».
En parallèle, les équipes sont revenues dans les agences depuis septembre dernier à temps complet, mais non sans casse. « Sur les 65 salariés de la branche tourisme, il n'en reste plus qu'une quarantaine aujourd'hui, regrette Michelle Kunegel. C'est dur pour une entreprise familiale comme la nôtre. Nous avons tout de même réussi à réorienter 7 ou 8 collaborateurs sur la partie transport ».
Pour les autres, la directrice générale de LK Tours a dû procéder à six licenciements économiques suite à la fermeture de 3 agences, ainsi que des ruptures conventionnelles.
La problématique des ressources humaines est donc au cœur des préoccupations du Groupe... comme celle de la satisfaction clients.
Pour cela, l'entreprise va remettre en service son concept de « Lounge Voyage » : des lieux destinés à recevoir ses clients sur rendez-vous et en toute intimité pour les voyages sur-mesure.
Outre celui situé dans l'agence de Colmar et celui tout près de l'aéroport de Mulhouse, un troisième site verra le jour prochainement, du côté de Strasbourg. « L'idée est de créer une sorte de club, une sphère en dehors du parcours normal, et d'y introduire la notion de parrainage », précise Michelle Kunegel.
De même, le Groupe a, durant la pandémie, réussi à attirer une nouvelle clientèle qui avait l'habitude de passer uniquement par Internet ou qui réservait par elle-même, et qui n'en a plus envie.
« Avec ces nouveaux clients, nous n’avons pas droit à l'erreur. C'est à nous de jouer dès qu'ils franchissent la porte de l'agence, d'être très bons, en leur montrant que nous pouvons leur apporter du conseil, une écoute et des compétences, une expertise, un accompagnement et de la rigueur. Il y a une clientèle à acquérir pour nous, agences de voyages, là où elle était encore perdue il y a deux ans ».
Des outils technologiques plus précis
LK Tours / Europatours n'en reste pas moins très actif en ligne, avec un site Internet refait à neuf et des investissements dans la réalité virtuelle.
LIRE AUSSI : LK Tours : quand un réseau traditionnel adopte la réalité virtuelle et se digitalise
En interne, un travail important a été effectué sur les outils technos, afin d'améliorer la gestion en agences et d'apporter davantage de transparence sur les résultats de chaque point de vente. « Office 365 est intégré complètement auprès de nos équipes, permettant un travail collaboratif et un partage des documents, des expertises, un chat en interne, etc.
Nous travaillons également avec Gestour, nous sommes en train de finaliser Gestour Analytics pour pouvoir suivre nos chiffres de manière beaucoup plus pointue.
Même au niveau des objectifs par agence et des incentives, nous avons revu complètement nos balances d’exploitation. Nous avons opté pour une méthode qui va permettre de responsabiliser davantage les chefs d'agence, d'avoir plus de transparence sur leur compte d'exploitation propre et qu'elles aient la main sur certaines dépenses, comme la gestion de la consommation d'électricité, du stock papier, etc., pour leur permettre de gérer les incidences sur leur chiffre d'affaires, afin d'atteindre plus rapidement leurs objectifs et donc obtenir des primes ».
LIRE AUSSI : LK Tours : quand un réseau traditionnel adopte la réalité virtuelle et se digitalise
En interne, un travail important a été effectué sur les outils technos, afin d'améliorer la gestion en agences et d'apporter davantage de transparence sur les résultats de chaque point de vente. « Office 365 est intégré complètement auprès de nos équipes, permettant un travail collaboratif et un partage des documents, des expertises, un chat en interne, etc.
Nous travaillons également avec Gestour, nous sommes en train de finaliser Gestour Analytics pour pouvoir suivre nos chiffres de manière beaucoup plus pointue.
Même au niveau des objectifs par agence et des incentives, nous avons revu complètement nos balances d’exploitation. Nous avons opté pour une méthode qui va permettre de responsabiliser davantage les chefs d'agence, d'avoir plus de transparence sur leur compte d'exploitation propre et qu'elles aient la main sur certaines dépenses, comme la gestion de la consommation d'électricité, du stock papier, etc., pour leur permettre de gérer les incidences sur leur chiffre d'affaires, afin d'atteindre plus rapidement leurs objectifs et donc obtenir des primes ».
Une stratégie de diversification qui paie
Le Groupe poursuit également ses travaux d'innovation et de diversification avec ses nouvelles marques : Moov’inbus, qui propose des sorties en bus à la journée à des prix très compétitifs dans un rayon de 450 km autour de l'Alsace, et a réussi à attirer un public jeune ; le Kut'zig qui permet de sillonner la Route des Vins en bus panoramique ; ou encore Lisela, la nouvelle marque réceptive sur le Grand Est.
Mais même avec cette dernière marque, des produits pour groupes constitués proposés en autocar et une offre renforcée sur la France dans la nouvelle brochure, l'Hexagone ne représente au final que 15% de l'activité de LK Tours.
Enfin, dernier challenge, et non des moindres : préparer l'avenir du tourisme de groupes. Pour cela, Michelle Kunegel travaille actuellement en lien avec l'Agence Régionale Tourisme Grand-Est (ARTGE).
« Avec deux autres membres fondateurs, nous avons créé le Club Croissance Tourisme, représentant l'Alsace, la Lorraine et la Champagne, avec l'appui de l'ARTGE.
Aujourd'hui, nous rassemblons plus de 150 professionnels du tourisme, nous avons créé des filières (luxe, MICE, nature, etc.) et nous organisons des sessions de travail pour développer la stratégie touristique du Grand-Est.
Notre « grande cause de l'année » est le tourisme de groupes à l'horizon 2030. Nous sommes en train d'y travailler, explique la directrice de LK Tours.
En tant que LK Tours, nous le constatons déjà : nous avons des fournisseurs qui ne veulent plus faire de groupes, des restaurateurs qui exigent d'inclure le forfait boissons dans le repas pour continuer à accueillir des groupes car, par manque de personnel, ils ne pourront pas encaisser tous les clients à titre individuel... Le groupe a également une image de tourisme de masse, alors qu'au final ce sont des seniors qui consomment, qui visitent », commente Michelle Kunegel, qui a du pain sur la planche...
Mais même avec cette dernière marque, des produits pour groupes constitués proposés en autocar et une offre renforcée sur la France dans la nouvelle brochure, l'Hexagone ne représente au final que 15% de l'activité de LK Tours.
Enfin, dernier challenge, et non des moindres : préparer l'avenir du tourisme de groupes. Pour cela, Michelle Kunegel travaille actuellement en lien avec l'Agence Régionale Tourisme Grand-Est (ARTGE).
« Avec deux autres membres fondateurs, nous avons créé le Club Croissance Tourisme, représentant l'Alsace, la Lorraine et la Champagne, avec l'appui de l'ARTGE.
Aujourd'hui, nous rassemblons plus de 150 professionnels du tourisme, nous avons créé des filières (luxe, MICE, nature, etc.) et nous organisons des sessions de travail pour développer la stratégie touristique du Grand-Est.
Notre « grande cause de l'année » est le tourisme de groupes à l'horizon 2030. Nous sommes en train d'y travailler, explique la directrice de LK Tours.
En tant que LK Tours, nous le constatons déjà : nous avons des fournisseurs qui ne veulent plus faire de groupes, des restaurateurs qui exigent d'inclure le forfait boissons dans le repas pour continuer à accueillir des groupes car, par manque de personnel, ils ne pourront pas encaisser tous les clients à titre individuel... Le groupe a également une image de tourisme de masse, alors qu'au final ce sont des seniors qui consomment, qui visitent », commente Michelle Kunegel, qui a du pain sur la planche...