L'AFTM organisait une table-ronde animée par François-Xavier Izenic, jeudi 12 septembre 2024. @capture d'écran
Au lendemain des JO qui ont connu des retombées positives, si la Banque de France a annoncé s’attendre à une croissance aux alentours de 0,4 % au 3e trimestre
L'attentisme des entreprises reste palpable dans un contexte politique incertain et à l’approche du vote du budget.
Comment se positionnent les acteurs du voyage d’affaires ?
Nathalie Combaz, global travel manager chez Pierre Fabre, observe une baisse de 6,4% des dépenses de voyages entre le premier semestre 2024 et celui de 2023.
Particulièrement en France, à la fois sous la pression budgétaire et sous la pression écologique, sans pour autant parler de travel ban.
« Le sujet de contenir les budgets revient chaque année, mais cette fois il y a eu une modification de la politique voyage, avec une approbation systématique depuis l'automne 2023 et une communication faite au manager pour les sensibiliser sur la nécessité de contenir les budgets et les coûts de déplacement », explique Nathalie Combaz.
Christophe Jacquet, directeur général d’Havas Voyages, se veut plus rassurant : « Sur cette rentrée, globalement, le niveau de transaction est stable, même sur du best business, à client constant. »
Pour Eric Ritter, président de VoyagExpert : « Aujourd'hui, avec cette incertitude assez forte, politique, économique, les acheteurs reviennent vers nous avec des plans d'économie annoncés. »
Quid du public ? Éric Estegassy, président de la centrale hôtelière Djoca Travel affirme que b[le secteur public a reçu plusieurs lettres de cadrage d’« à peu près 20% de réduction des coûts. »]b
Après un mois d'août « catastrophique », et notamment à Paris, le fondateur de Djoca Travel voit beaucoup d’attentisme.
« En août, à Paris, on trouvait tout ce qu'on voulait dans les hôtels parisiens, malgré ce qui a été dit avant. Tout le monde attend, c'est vraiment la chose qui est la plus concrète. »
« Il ne faut pas oublier aussi que sur la partie déplacement professionnel, on est les premiers à être impacté de tous ces choix économiques, stratégiques, politiques.
Il y a une réalité également, c'est que la partie travel ban a toujours existé, notamment dans les grandes entreprises, CAC 40, à partir de septembre de chaque année , rappelle Antoine Grebot, VP Sales de Goelett en France.
Un euro qui n’est pas dépensé dans les déplacements professionnels est un euro de résultat net pour une entreprise. »
L'attentisme des entreprises reste palpable dans un contexte politique incertain et à l’approche du vote du budget.
Comment se positionnent les acteurs du voyage d’affaires ?
Nathalie Combaz, global travel manager chez Pierre Fabre, observe une baisse de 6,4% des dépenses de voyages entre le premier semestre 2024 et celui de 2023.
Particulièrement en France, à la fois sous la pression budgétaire et sous la pression écologique, sans pour autant parler de travel ban.
« Le sujet de contenir les budgets revient chaque année, mais cette fois il y a eu une modification de la politique voyage, avec une approbation systématique depuis l'automne 2023 et une communication faite au manager pour les sensibiliser sur la nécessité de contenir les budgets et les coûts de déplacement », explique Nathalie Combaz.
Christophe Jacquet, directeur général d’Havas Voyages, se veut plus rassurant : « Sur cette rentrée, globalement, le niveau de transaction est stable, même sur du best business, à client constant. »
Pour Eric Ritter, président de VoyagExpert : « Aujourd'hui, avec cette incertitude assez forte, politique, économique, les acheteurs reviennent vers nous avec des plans d'économie annoncés. »
Quid du public ? Éric Estegassy, président de la centrale hôtelière Djoca Travel affirme que b[le secteur public a reçu plusieurs lettres de cadrage d’« à peu près 20% de réduction des coûts. »]b
Après un mois d'août « catastrophique », et notamment à Paris, le fondateur de Djoca Travel voit beaucoup d’attentisme.
« En août, à Paris, on trouvait tout ce qu'on voulait dans les hôtels parisiens, malgré ce qui a été dit avant. Tout le monde attend, c'est vraiment la chose qui est la plus concrète. »
« Il ne faut pas oublier aussi que sur la partie déplacement professionnel, on est les premiers à être impacté de tous ces choix économiques, stratégiques, politiques.
Il y a une réalité également, c'est que la partie travel ban a toujours existé, notamment dans les grandes entreprises, CAC 40, à partir de septembre de chaque année , rappelle Antoine Grebot, VP Sales de Goelett en France.
Un euro qui n’est pas dépensé dans les déplacements professionnels est un euro de résultat net pour une entreprise. »
Hôtel : négociations compliquées, hausse des prix...
A l’heure des appels d’offres hôteliers, François-Xavier Izenic a pris le pouls auprès des invités de la table-ronde.
« Il y a moins de souplesse qu'auparavant dans les négociations.
Les hôtels peuvent refuser d'être inclus dans un programme hôtel d'un client important parce qu'il y a moins de volume qu'auparavant, le volume c'est la base de la négociation », explique Nathalie Combaz, global travel manager du groupe Pierre Fabre.
« Nous n’avons jamais eu autant d'hôtels qui nous appellent pour nous connecter en direct parce que l’année a été difficile », constate Eric Estegassy, qui prédit « une hausse assez limitée cette année, car elle a été très substantielle les années précédentes et parce que le taux d'occupation sur certains hôtels n’était pas au top ».
Geoffrey Gosselin, head of Sales chez Hcorpo, anticipe entre 2 et 3% d’augmentation sur l’hôtellerie au niveau global.
« Il y a des villes comme Singapour, où l’augmentation est absolument délirante, mais c'est vraiment du point à point. Après, il y a la notion très importante des fameux tarifs dynamiques qui sont une tendance aujourd'hui.
Le danger est que certains tarifs peuvent paraître super intéressants, mais il faut les analyser sur une période plus ou moins longue. Certains peuvent même sortir du cadre de la politique voyage de l'entreprise. »
Autre sujet à surveiller : les restrictions de certaines villes par rapport à Airbnb. « C'est le cas de Barcelone qui a annoncé une interdiction des locations courte durée d'ici 2028.
Dans ces villes, le prix des hôtels pourrait augmenter fortement », complète le directeur des ventes Hcorpo.
« Pour cette rentrée, nous avons été incroyablement sollicités par nos grands comptes pour auditer et voir avec nos partenaires la mise en place d'un nouveau programme hôtel.
Il ne faut pas se raconter de bêtises, l'hôtellerie est un métier très complexe », rappelle Eric Ritter, de VoyagExpert.
Antoine Grebot, directeur des ventes de Goëlet : « Il y a une réalité, c'est que les tarifs dynamiques sont de plus en plus recherchés et on ne va pas se voiler la face, ils sont quand même plutôt bénéfiques pour les hôteliers,.
Et puis, les tarifs dynamiques ne sont pas soumis à commission, donc l'hôtelier ne verse pas de commission quand c'est un tarif dynamique. »
« Il y a moins de souplesse qu'auparavant dans les négociations.
Les hôtels peuvent refuser d'être inclus dans un programme hôtel d'un client important parce qu'il y a moins de volume qu'auparavant, le volume c'est la base de la négociation », explique Nathalie Combaz, global travel manager du groupe Pierre Fabre.
« Nous n’avons jamais eu autant d'hôtels qui nous appellent pour nous connecter en direct parce que l’année a été difficile », constate Eric Estegassy, qui prédit « une hausse assez limitée cette année, car elle a été très substantielle les années précédentes et parce que le taux d'occupation sur certains hôtels n’était pas au top ».
Geoffrey Gosselin, head of Sales chez Hcorpo, anticipe entre 2 et 3% d’augmentation sur l’hôtellerie au niveau global.
« Il y a des villes comme Singapour, où l’augmentation est absolument délirante, mais c'est vraiment du point à point. Après, il y a la notion très importante des fameux tarifs dynamiques qui sont une tendance aujourd'hui.
Le danger est que certains tarifs peuvent paraître super intéressants, mais il faut les analyser sur une période plus ou moins longue. Certains peuvent même sortir du cadre de la politique voyage de l'entreprise. »
Autre sujet à surveiller : les restrictions de certaines villes par rapport à Airbnb. « C'est le cas de Barcelone qui a annoncé une interdiction des locations courte durée d'ici 2028.
Dans ces villes, le prix des hôtels pourrait augmenter fortement », complète le directeur des ventes Hcorpo.
« Pour cette rentrée, nous avons été incroyablement sollicités par nos grands comptes pour auditer et voir avec nos partenaires la mise en place d'un nouveau programme hôtel.
Il ne faut pas se raconter de bêtises, l'hôtellerie est un métier très complexe », rappelle Eric Ritter, de VoyagExpert.
Antoine Grebot, directeur des ventes de Goëlet : « Il y a une réalité, c'est que les tarifs dynamiques sont de plus en plus recherchés et on ne va pas se voiler la face, ils sont quand même plutôt bénéfiques pour les hôteliers,.
Et puis, les tarifs dynamiques ne sont pas soumis à commission, donc l'hôtelier ne verse pas de commission quand c'est un tarif dynamique. »
En finir avec la TMC « traditionnelle » ?
François-Xavier Izenic, animateur de cette table ronde, a fait réagir ses invités à une interview de David Reimer, patron d'American Express en Amérique du Nord, dans laquelle il affirmait qu’il ne fallait pas parler d’Amex GBT comme d’une TMC traditionnelle.
Une affirmation qu’approuve Christophe Jacquet : « J’adore ! Il y a quelques années, un fondateur d'une start-up s'est dit, je vais ajouter « traditionnelle » à TMC pour vieillir les vieux sages de notre industrie.
Un spécialiste de cela est arrivé en France, il laissait penser que cette société, par exemple, était un BlackBerry quand lui, il était le dernier iPhone. »
« Quels sont les deux piliers de notre métier ? Nous avons la responsabilité de délivrer une solution technologique et un service.
Il vient remettre sur la table le sujet du service qui est extrêmement important », complète-t-il.
A l’inverse, Éric Ritter qualifie de « bêtises », les propos du DG d'American Express GBT.
« Le voyage d'affaires est un métier de service. Et celui qui pense que la techno fait tout, je l'invite à venir passer une demi-journée sur une de nos agences de voyage d'affaires pour qu'il voit ce qu'on fait, comment on accompagne les collaborateurs au quotidien. Pour qui je rappelle, le voyage d'affaires, c'est un stress », tient-t-il à rappeler.
Eric Estegassy, également à la tête de l’agence Sydney travel, souligne la facilité d’accès à la techno aujourd’hui.
Du côté des OBT et SBT le virage technologique a été pris et il concerne tous les services : « l'hôtellerie, la distribution ferroviaire qui s'ouvre énormément sur des plaques européennes, mais aussi en France, avec les Trains Italiens, on attend Renfe sur certaines lignes bientôt, de NDC… », liste Antoine Grebot, de Goelett, qui voit dans le mot b[« traditionnel », le synonyme d’expérimenté. ]b
« On ne fera rien sans l'humain. On ne s'adressera jamais à nos clients de façon correcte et optimale s'il n'y a pas un humain derrière, mais la techno est obligatoire.
Et aujourd'hui, je dirais depuis deux ans, trois ans, on voit très clairement tous les acteurs, que ce soit les TMC, les outils qui ont vraiment des développements conséquents », complète-t-il.
Nathalie Combaz a partagé son expérience. « Nous avons fait un grand écart qui a fait mal aux articulations en passant d'une agence de voyage traditionnelle avec un service de super bonne qualité, off-line essentiellement, à un modèle TMC techno. Ça a été un choc.
Amener les voyageurs à utiliser cela, n’est pas le plus compliqué. Le plus compliqué, c'est la technologie justement, ce qui remonte sur l'OBT. Les fournisseurs revendiquent tous d'avoir un bon niveau de développement de la NDC, mais avec certaines compagnies, on paye une surcharge GDS puisque nous n'utilisons pas les services NDC qui ne sont pas identifiables sur l'OBT. Il y a vraiment un sujet de contenu, pour moi, au niveau technologie, et un sujet de coûts. »
Une affirmation qu’approuve Christophe Jacquet : « J’adore ! Il y a quelques années, un fondateur d'une start-up s'est dit, je vais ajouter « traditionnelle » à TMC pour vieillir les vieux sages de notre industrie.
Un spécialiste de cela est arrivé en France, il laissait penser que cette société, par exemple, était un BlackBerry quand lui, il était le dernier iPhone. »
« Quels sont les deux piliers de notre métier ? Nous avons la responsabilité de délivrer une solution technologique et un service.
Il vient remettre sur la table le sujet du service qui est extrêmement important », complète-t-il.
A l’inverse, Éric Ritter qualifie de « bêtises », les propos du DG d'American Express GBT.
« Le voyage d'affaires est un métier de service. Et celui qui pense que la techno fait tout, je l'invite à venir passer une demi-journée sur une de nos agences de voyage d'affaires pour qu'il voit ce qu'on fait, comment on accompagne les collaborateurs au quotidien. Pour qui je rappelle, le voyage d'affaires, c'est un stress », tient-t-il à rappeler.
Eric Estegassy, également à la tête de l’agence Sydney travel, souligne la facilité d’accès à la techno aujourd’hui.
Du côté des OBT et SBT le virage technologique a été pris et il concerne tous les services : « l'hôtellerie, la distribution ferroviaire qui s'ouvre énormément sur des plaques européennes, mais aussi en France, avec les Trains Italiens, on attend Renfe sur certaines lignes bientôt, de NDC… », liste Antoine Grebot, de Goelett, qui voit dans le mot b[« traditionnel », le synonyme d’expérimenté. ]b
« On ne fera rien sans l'humain. On ne s'adressera jamais à nos clients de façon correcte et optimale s'il n'y a pas un humain derrière, mais la techno est obligatoire.
Et aujourd'hui, je dirais depuis deux ans, trois ans, on voit très clairement tous les acteurs, que ce soit les TMC, les outils qui ont vraiment des développements conséquents », complète-t-il.
Nathalie Combaz a partagé son expérience. « Nous avons fait un grand écart qui a fait mal aux articulations en passant d'une agence de voyage traditionnelle avec un service de super bonne qualité, off-line essentiellement, à un modèle TMC techno. Ça a été un choc.
Amener les voyageurs à utiliser cela, n’est pas le plus compliqué. Le plus compliqué, c'est la technologie justement, ce qui remonte sur l'OBT. Les fournisseurs revendiquent tous d'avoir un bon niveau de développement de la NDC, mais avec certaines compagnies, on paye une surcharge GDS puisque nous n'utilisons pas les services NDC qui ne sont pas identifiables sur l'OBT. Il y a vraiment un sujet de contenu, pour moi, au niveau technologie, et un sujet de coûts. »
"Nous sommes à l'aube de pouvoir imaginer déployer NDC"
A quelques mois de la mise en place de la surcharge GDS par Air France, comment a progressé le dossier NDC ?
« A l'heure à laquelle on se parle, NDC ne représente que 7% des transactions d'Air France sur le business travel.
NDC X d’Amadeus a le niveau de fonctionnalité le plus élevé sur NDC et Air France. Nous sommes à l'aube de pouvoir imaginer déployer NDC », affirme Christophe Jacquet, DG d’Havas Voyages.
« Nous avons été un acteur important qui a amené à ce que la surcharge soit reportée plusieurs fois.
La prochaine échéance est une réunion avec Air France et Amadeus qui a vocation à vérifier que quatre fonctionnalités extrêmement importantes fonctionnent et nous permettent de maintenir notre qualité de service auprès de nos clients : la modification avant émission, le split PNR, le mix PNR, et puis de pouvoir apporter les informations aux passagers.
Ce sont les dernières fonctionnalités qui nous manquent pour pouvoir garantir que la chaîne et la qualité de service globale dont on a tant parlé, est préservée. Aujourd'hui, Amadeus confirme que ces sujets seront livrés dans les jours qui viennent. »
« On commence à avoir une vraie maturité technologique dans le NDC qui va nous permettre de le déployer à plus grande échelle dans des conditions de services acceptables », confirme Eric Ritter.
Pour autant il rappelle qu’American Airlines avait forcé le NDC avant de faire marche arrière deux ans plus tard.
Quelle est la situation chez VoyagExpert ? « Aujourd'hui, nous avons ouvert le NDC chez certains clients pilotes.
Il y a une telle déperdition d'énergie dans la qualité de service et la pré-vente que c'est impossible de la généraliser aujourd'hui. Il ne faut pas raconter de bêtises. Ou alors, il faut qu'on revoie les grilles tarifaires de façon monstrueuse. Ce n'est pas le but. »
« Des acteurs sont partis plus tôt, comme Wondermiles ou Métis, et ont développé des technologies directes. Aujourd'hui Amadeus a rattrapé son retard son produit sera beaucoup plus robuste que les autres.
En tout cas, concernant la partie aérienne en France », assure Eric Estégassy, qui ne pense pas qu’il y aura un nouveau report de surcharge.
La norme NDC permettra-t-elle de réaliser des économies ?
« Nous ne sommes absolument pas sûr que la NDC coûte moins cher à la sortie, même si les compagnies le présentent de cette façon, plus de granularité dans les tarifs, moins de sous entre chaque tranche, mais on attend de voir.
Quand on fait des business review avec la TMC, ils nous sortent tout un tas de tarifs qui sont des tarifs NDC qui ont été achetés, mais encore une fois, le voyageur n'a pas forcément l'information sur la NDC.
Il y a un tas de subtilités, et qui sont différentes d'une compagnie à l'autre », conclut Nathalie Combaz, global travel manager chez Pierre Fabre.
« A l'heure à laquelle on se parle, NDC ne représente que 7% des transactions d'Air France sur le business travel.
NDC X d’Amadeus a le niveau de fonctionnalité le plus élevé sur NDC et Air France. Nous sommes à l'aube de pouvoir imaginer déployer NDC », affirme Christophe Jacquet, DG d’Havas Voyages.
« Nous avons été un acteur important qui a amené à ce que la surcharge soit reportée plusieurs fois.
La prochaine échéance est une réunion avec Air France et Amadeus qui a vocation à vérifier que quatre fonctionnalités extrêmement importantes fonctionnent et nous permettent de maintenir notre qualité de service auprès de nos clients : la modification avant émission, le split PNR, le mix PNR, et puis de pouvoir apporter les informations aux passagers.
Ce sont les dernières fonctionnalités qui nous manquent pour pouvoir garantir que la chaîne et la qualité de service globale dont on a tant parlé, est préservée. Aujourd'hui, Amadeus confirme que ces sujets seront livrés dans les jours qui viennent. »
« On commence à avoir une vraie maturité technologique dans le NDC qui va nous permettre de le déployer à plus grande échelle dans des conditions de services acceptables », confirme Eric Ritter.
Pour autant il rappelle qu’American Airlines avait forcé le NDC avant de faire marche arrière deux ans plus tard.
Quelle est la situation chez VoyagExpert ? « Aujourd'hui, nous avons ouvert le NDC chez certains clients pilotes.
Il y a une telle déperdition d'énergie dans la qualité de service et la pré-vente que c'est impossible de la généraliser aujourd'hui. Il ne faut pas raconter de bêtises. Ou alors, il faut qu'on revoie les grilles tarifaires de façon monstrueuse. Ce n'est pas le but. »
« Des acteurs sont partis plus tôt, comme Wondermiles ou Métis, et ont développé des technologies directes. Aujourd'hui Amadeus a rattrapé son retard son produit sera beaucoup plus robuste que les autres.
En tout cas, concernant la partie aérienne en France », assure Eric Estégassy, qui ne pense pas qu’il y aura un nouveau report de surcharge.
La norme NDC permettra-t-elle de réaliser des économies ?
« Nous ne sommes absolument pas sûr que la NDC coûte moins cher à la sortie, même si les compagnies le présentent de cette façon, plus de granularité dans les tarifs, moins de sous entre chaque tranche, mais on attend de voir.
Quand on fait des business review avec la TMC, ils nous sortent tout un tas de tarifs qui sont des tarifs NDC qui ont été achetés, mais encore une fois, le voyageur n'a pas forcément l'information sur la NDC.
Il y a un tas de subtilités, et qui sont différentes d'une compagnie à l'autre », conclut Nathalie Combaz, global travel manager chez Pierre Fabre.