Aux entreprises de s'appuyer sur leurs fournisseurs pour choisir un modèle adapté à leurs besoins. Source : Havas Voyages
Il n’est pas simple pour une entreprise de choisir ses partenaires technologiques et agence de voyages tant ils ne se ressemblent pas.
D’un côté, explique Kathleen Stilmant (Axys Odyssey) « des agences qui offrent des solutions technologiques intégrées et qui entraînent une codépendance et, de l’autre, des systèmes agnostiques comme du Concur, du Goelett ou du KDS, qui peuvent être pluguer à n'importe quelle agence mais, en revanche, sans intégration massive ».
Pour Grégory Baumann (Havas Voyages), il existe un modèle intermédiaire avec certaines TMC « qui utilisent une technologie de longue date, bien intégrée, mais sans lien capitalistique ».
Lire aussi : La technologie : quel rĂ´le dans la reprise du voyage d'affaires ?
Il souligne : « il y a des différences marquées entres les solutions mais aussi entre les agences, qui toutes, contrairement aux croyances, ne se ressemblent pas et ne rendent pas le même service, certaines ont comme ADN la technologie, d’autres le service ».
D’un côté, explique Kathleen Stilmant (Axys Odyssey) « des agences qui offrent des solutions technologiques intégrées et qui entraînent une codépendance et, de l’autre, des systèmes agnostiques comme du Concur, du Goelett ou du KDS, qui peuvent être pluguer à n'importe quelle agence mais, en revanche, sans intégration massive ».
Pour Grégory Baumann (Havas Voyages), il existe un modèle intermédiaire avec certaines TMC « qui utilisent une technologie de longue date, bien intégrée, mais sans lien capitalistique ».
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Il souligne : « il y a des différences marquées entres les solutions mais aussi entre les agences, qui toutes, contrairement aux croyances, ne se ressemblent pas et ne rendent pas le même service, certaines ont comme ADN la technologie, d’autres le service ».
Ne pas trop surestimer la technologie dans l’écosystème du voyage d’affaires
Voyages d'affaires : "le rôle des agences n’est pas uniquement d’émettre des billets mais aussi d’écouter les préoccupations des entreprises, de les comprendre et de les accompagner" Depositphotos.com Auteur barselona_dreams
Le risque : « trop surestimer la technologie dans l’écosystème du voyage d’affaires versus le rôle de l’agence. On en a beaucoup parlé et c’était nécessaire avec un besoin de faire progresser la maturité. En revanche, la compréhension du modèle de l’agence de voyages n’a pas gagné en maturité de la même manière.
Un mea culpa, nous n’avons pas pris le temps de l’expliquer et, pour certains, nous avons été pris pour une commodité alors que les différences de services sont réelles ».
Il insiste : « la techno c’est un moyen, ce n'est pas une finalité.» Pour Hugo Vicherat (CDS Groupe) « l’humain est nécessaire, la crise a montré l'importance des équipes d'agences de voyages ».
Il ne sera par contredit par Grégory Baumann, pour qui « le rôle des agences n’est pas uniquement d’émettre des billets mais aussi d’écouter les préoccupations des entreprises, de les comprendre et de les accompagner, faire des propositions de politique voyage et, parfois, de contrat avec des fournisseurs ».
Un mea culpa, nous n’avons pas pris le temps de l’expliquer et, pour certains, nous avons été pris pour une commodité alors que les différences de services sont réelles ».
Il insiste : « la techno c’est un moyen, ce n'est pas une finalité.» Pour Hugo Vicherat (CDS Groupe) « l’humain est nécessaire, la crise a montré l'importance des équipes d'agences de voyages ».
Il ne sera par contredit par Grégory Baumann, pour qui « le rôle des agences n’est pas uniquement d’émettre des billets mais aussi d’écouter les préoccupations des entreprises, de les comprendre et de les accompagner, faire des propositions de politique voyage et, parfois, de contrat avec des fournisseurs ».
« Les PME ont des besoins similaires aux grands comptes »
Autre point soulevé par Kathleen Stilmant, il ne faut pas choisir « une agence complétement dissociée d’un outil, il faut que les partenaires puissent se parler ».
Pour la consultante d’Axys Odyssey, aux entreprises donc de « s'introspecter pour comprendre leurs priorités et besoins ». Et « ce n'est pas parce qu'une entreprise est une PME qu'elle a des besoins simples ».
Ce à quoi Grégory Baumann abonde : « les PME ont des besoins similaires aux grands comptes, notamment en termes de RSE, de flux RH, de notes de frais, elle ont besoin d’être accompagnées. 80% des besoins sont identiques. C’est un marché que l’on connait bien, c’est notre cœur de métier. Chez nous, on définit une PME dès lors qu’elle a un budget entre 300.000 euros et deux millions d’euros ».
A l’agence et l’ensemble de l’écosystème, pour Hugo Vicherat de CDS Groupe, « de montrer, grâce à l’expérience, à l’entreprise quelle est la bonne technologie en fonction de leurs besoins et, éventuellement, les emmener à changer leurs habitudes ».
Pour la consultante d’Axys Odyssey, aux entreprises donc de « s'introspecter pour comprendre leurs priorités et besoins ». Et « ce n'est pas parce qu'une entreprise est une PME qu'elle a des besoins simples ».
Ce à quoi Grégory Baumann abonde : « les PME ont des besoins similaires aux grands comptes, notamment en termes de RSE, de flux RH, de notes de frais, elle ont besoin d’être accompagnées. 80% des besoins sont identiques. C’est un marché que l’on connait bien, c’est notre cœur de métier. Chez nous, on définit une PME dès lors qu’elle a un budget entre 300.000 euros et deux millions d’euros ».
A l’agence et l’ensemble de l’écosystème, pour Hugo Vicherat de CDS Groupe, « de montrer, grâce à l’expérience, à l’entreprise quelle est la bonne technologie en fonction de leurs besoins et, éventuellement, les emmener à changer leurs habitudes ».
« Le coût de l’agence ou du SBT ne représente que 2% du coût du voyage »
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En jeu, aussi, la validation d’un voyage : « il faut que l’outil aide l’agence à la gérer rapidement et, ensuite, il faut comprendre comment réunir des besoins qui sont parfois contradictoires. Comment concilier la réservation d’un vol low cost non remboursable avec un circuit de validation ? Certaines solutions proposent une validation finale par un responsable. »
L’entreprise, en raison des enjeux de contenu, selon Kathleen Stilmant, doit aussi bien connaître son trafic pour challenger ses fournisseurs. « Comment arriver à être pertinent localement, notamment dans les transports, en gardant une vision globale, résume-t-elle. Chaque outil et chaque agence n’ont pas forcément la même réponse à ses questions ».
A garder en tête, aussi, pour Hugo Vicherat , « le coût de l’agence ou du SBT qui ne représentent que 2% du budget voyage, il faut le comparer à l’inflation des tarifs hôteliers ou aériens qui sont des éléments clefs dans la hausse des budgets voyages. L’offre et le service de la TMC doit pouvoir en partie les amoindrir ».
Aujourd’hui, les messages semblent passer. « Avant la crise sanitaire, rappelle Grégory Baumman, les priorités des critères de sélection d’une agence de voyages étaient, dans l’ordre, la techno, le prix, le service. Aujourd’hui, c’est inversé. C’est d’abord le service, puis la techno et le prix ».
L’entreprise, en raison des enjeux de contenu, selon Kathleen Stilmant, doit aussi bien connaître son trafic pour challenger ses fournisseurs. « Comment arriver à être pertinent localement, notamment dans les transports, en gardant une vision globale, résume-t-elle. Chaque outil et chaque agence n’ont pas forcément la même réponse à ses questions ».
A garder en tête, aussi, pour Hugo Vicherat , « le coût de l’agence ou du SBT qui ne représentent que 2% du budget voyage, il faut le comparer à l’inflation des tarifs hôteliers ou aériens qui sont des éléments clefs dans la hausse des budgets voyages. L’offre et le service de la TMC doit pouvoir en partie les amoindrir ».
Aujourd’hui, les messages semblent passer. « Avant la crise sanitaire, rappelle Grégory Baumman, les priorités des critères de sélection d’une agence de voyages étaient, dans l’ordre, la techno, le prix, le service. Aujourd’hui, c’est inversé. C’est d’abord le service, puis la techno et le prix ».