Le Zimbabwe est l’une des nouvelles destinations proposées cette année par Eluxtravel, avec le Mozambique et la Zambie. - @Eluxtravel
Le Premium ne connait pas la crise ! Elux Groupe, spécialiste des voyages de luxe expérientiels et sur mesure, fondé par Frédéric Savoyen, enregistre une « très bonne » année 2023, avec 18 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Un chiffre en croissance globale de 40% versus 2022, sur ses trois marques : Eluxtravel, tour opérateur spécialisé dans la production et l’organisation de voyages de luxe « expérientiels » et « sur mesure » ; Eluxfrance, DMC en France au service des agences de voyages Premium à travers le monde et enfin Eluxevent qui propose aux entreprises des voyages événementiels « extrêmement atypiques, surprenants, chics et exclusifs ».
Le dossier moyen (de 2,7 pax en moyenne) est lui aussi en progression. Il atteint 22 750€ en 2023 contre 19 000 euros en 2019. Si l’inflation est bien évidemment une des causes, elle n’est pas la seule.
« L’inflation a notamment touché les prestations aériennes, mais il y a également une tendance que l’on a commencé à observer en 2023, qui est encore plus présente aujourd’hui : l’augmentation de la durée de séjour », souligne Frédéric Savoyen. Ainsi la durée des voyages chez Eluxtravel a augmenté de deux jours en moyenne.
« Nous sommes positionnés sur un segment prémium, l’inflation y est beaucoup moins un frein à l’achat que sur des segments de marché d’entrée ou milieu de gamme. Le prix est un élément qui va arriver après l’expertise, la qualité des prestations. Chez nous, ce n’est pas l’élément clé de la décision d’achat d’un voyage », complète-t-il.
Un chiffre en croissance globale de 40% versus 2022, sur ses trois marques : Eluxtravel, tour opérateur spécialisé dans la production et l’organisation de voyages de luxe « expérientiels » et « sur mesure » ; Eluxfrance, DMC en France au service des agences de voyages Premium à travers le monde et enfin Eluxevent qui propose aux entreprises des voyages événementiels « extrêmement atypiques, surprenants, chics et exclusifs ».
Le dossier moyen (de 2,7 pax en moyenne) est lui aussi en progression. Il atteint 22 750€ en 2023 contre 19 000 euros en 2019. Si l’inflation est bien évidemment une des causes, elle n’est pas la seule.
« L’inflation a notamment touché les prestations aériennes, mais il y a également une tendance que l’on a commencé à observer en 2023, qui est encore plus présente aujourd’hui : l’augmentation de la durée de séjour », souligne Frédéric Savoyen. Ainsi la durée des voyages chez Eluxtravel a augmenté de deux jours en moyenne.
« Nous sommes positionnés sur un segment prémium, l’inflation y est beaucoup moins un frein à l’achat que sur des segments de marché d’entrée ou milieu de gamme. Le prix est un élément qui va arriver après l’expertise, la qualité des prestations. Chez nous, ce n’est pas l’élément clé de la décision d’achat d’un voyage », complète-t-il.
Elux Travel : 4 nouvelles agences en France et une implantation en Italie et Espagne
Pour accompagner cette bonne dynamique, Elux Groupe se développe en France et à l’étranger.
Ainsi, en plus de ses quatre salons de voyages - deux à Paris, à Rouen et à Versailles – deux agences ouvriront au premier semestre 2024. L’une à Lille. La seconde, située Boulevard Haussmann à Paris, sera le flagship de la marque.
« Boulevard Haussmann, nous allons totalement revoir notre concept. Nous le dévoilerons en avril. Il y a 6 ans en lançant les salons de voyages, nous avions déjà cassé les codes des agences classiques. Nous allons aller encore plus loin. », annonce Frédéric Savoyen.
Au seconde semestre 2024, deux autres ouvriront en France.
A l’étranger, deux ouvertures d'agences sont prévues en Italie et en Espagne, en parallèle du déploiement des marques réceptives Eluxitaly et Eluxspain.
Une quinzaine de recrutements, sont en cours pour compléter les équipes en France et à l’étranger : travel designer, country manager, chefs de produits en France, Italie et Espagne.
Pourquoi s’ouvrir à l’Italie et l’Espagne ? « Ce sont des marchés que nous connaissons bien, sur lesquels notre positionnement Eluxtravel a tout son sens, car il n’y a pas d’acteurs phygital comme nous, justifie le fondateur d’Elux Groupe. Sur la partie réceptive, nous avons beaucoup de mouvements, nous envoyons beaucoup de Français. Créer notre propre agence réceptive est intéressant. Ce sont également des pays qui se combinent énormément avec la France sur les marchés nord-américain et asiatique. »
D’autres développements sont à prévoir dans les mois à venir. « Nous avons envie de nous concentrer sur l’Europe, d’abord l’Europe du Sud, sur le réceptif avant de remonter vers le Nord », affirme Frédéric Savoyen.
Ainsi, en plus de ses quatre salons de voyages - deux à Paris, à Rouen et à Versailles – deux agences ouvriront au premier semestre 2024. L’une à Lille. La seconde, située Boulevard Haussmann à Paris, sera le flagship de la marque.
« Boulevard Haussmann, nous allons totalement revoir notre concept. Nous le dévoilerons en avril. Il y a 6 ans en lançant les salons de voyages, nous avions déjà cassé les codes des agences classiques. Nous allons aller encore plus loin. », annonce Frédéric Savoyen.
Au seconde semestre 2024, deux autres ouvriront en France.
A l’étranger, deux ouvertures d'agences sont prévues en Italie et en Espagne, en parallèle du déploiement des marques réceptives Eluxitaly et Eluxspain.
Une quinzaine de recrutements, sont en cours pour compléter les équipes en France et à l’étranger : travel designer, country manager, chefs de produits en France, Italie et Espagne.
Pourquoi s’ouvrir à l’Italie et l’Espagne ? « Ce sont des marchés que nous connaissons bien, sur lesquels notre positionnement Eluxtravel a tout son sens, car il n’y a pas d’acteurs phygital comme nous, justifie le fondateur d’Elux Groupe. Sur la partie réceptive, nous avons beaucoup de mouvements, nous envoyons beaucoup de Français. Créer notre propre agence réceptive est intéressant. Ce sont également des pays qui se combinent énormément avec la France sur les marchés nord-américain et asiatique. »
D’autres développements sont à prévoir dans les mois à venir. « Nous avons envie de nous concentrer sur l’Europe, d’abord l’Europe du Sud, sur le réceptif avant de remonter vers le Nord », affirme Frédéric Savoyen.
La reprise de l’Asie du Sud Est, de nouvelles destinations en Afrique…
Chez Eluxtravel, le long-courrier représente 60% du chiffre d’affaires. Parmi les destinations phares : la Tanzanie, le Japon, les Etats-Unis. Le Top 3 sur le moyen-courrier est constitué de : l’Italie, la Grèce et l’Espagne.
« En 2024, la demande reste forte sur la Tanzanie et le Japon. Je ne suis pas sûr d’avoir autant de demande cette année sur les Etats-Unis. Par contre, le Sud-américain repart bien, avec notamment le Brésil. Il y a une vraie poussée de l’Asie du Sud-Est avec la Thaïlande, le Viêt-Nam, le Cambodge, le Laos et l’Indonésie », commente le fondateur d’Eluxtravel.
En Afrique, la Tanzanie restera la destination leader d’Eluxtravel en 2024, aux côtés de destinations émergeantes : le Mozambique, la Zambie, le Zimbabwe. Lancé l’an dernier, le Botswana est plébiscité.
« Nous ne sommes pas un tour-opérateur avec du stock. Nous nous adaptons véritablement à la demande et au situation géopolitique », précise Frédéric Savoyen.
Quid du conflit israélo-palestinien ? « Les ventes sont totalement arrêtées en Israël et très largement freinées en Jordanie, mais commencent à repartir. En revanche l’Egypte a subi un frein assez peu marqué et repart très fort. La position égyptienne dans ce conflit lui a été bénéfique », répond Frédéric Savoyen.
« En 2024, la demande reste forte sur la Tanzanie et le Japon. Je ne suis pas sûr d’avoir autant de demande cette année sur les Etats-Unis. Par contre, le Sud-américain repart bien, avec notamment le Brésil. Il y a une vraie poussée de l’Asie du Sud-Est avec la Thaïlande, le Viêt-Nam, le Cambodge, le Laos et l’Indonésie », commente le fondateur d’Eluxtravel.
En Afrique, la Tanzanie restera la destination leader d’Eluxtravel en 2024, aux côtés de destinations émergeantes : le Mozambique, la Zambie, le Zimbabwe. Lancé l’an dernier, le Botswana est plébiscité.
« Nous ne sommes pas un tour-opérateur avec du stock. Nous nous adaptons véritablement à la demande et au situation géopolitique », précise Frédéric Savoyen.
Quid du conflit israélo-palestinien ? « Les ventes sont totalement arrêtées en Israël et très largement freinées en Jordanie, mais commencent à repartir. En revanche l’Egypte a subi un frein assez peu marqué et repart très fort. La position égyptienne dans ce conflit lui a été bénéfique », répond Frédéric Savoyen.
Les JO de Paris 2024, une opportunité
Autres articles
Les JO de Paris 2024 constituent une excellente opportunité pour Elux Groupe, notamment pour Eluxfrance, le réceptif France du groupe.
« Nous avons beaucoup de demandes des nord-américains qui souhaitent assister aux Jeux , se réjouit Frédéric Savoyen. Contrairement à ce que l’on entend, l’hôtellerie ne pose pas beaucoup de problème. Ça reste cher, mais les prix délirants proposés par les hôteliers parisiens redeviennent cohérents. Nous avons plus de difficultés à trouver des prestataires pour les transferts. Les restrictions de circulation complexifient les déplacements. Malgré tout, le challenge est plutôt sympa. »
Si les JO drainent du public en juillet, ils boostent le reste de l’année. « Nous profitons également de l’effet anti-JO. Certains vont venir en France avant ou après les JO, ce qui permet de remplir les ailes de saison », poursuit Frédéric Savoyen.
Et c’est sans compter sur les parisiens qui préfèrent fuir la région pendant cette période.
« Nous avons beaucoup de demandes des nord-américains qui souhaitent assister aux Jeux , se réjouit Frédéric Savoyen. Contrairement à ce que l’on entend, l’hôtellerie ne pose pas beaucoup de problème. Ça reste cher, mais les prix délirants proposés par les hôteliers parisiens redeviennent cohérents. Nous avons plus de difficultés à trouver des prestataires pour les transferts. Les restrictions de circulation complexifient les déplacements. Malgré tout, le challenge est plutôt sympa. »
Si les JO drainent du public en juillet, ils boostent le reste de l’année. « Nous profitons également de l’effet anti-JO. Certains vont venir en France avant ou après les JO, ce qui permet de remplir les ailes de saison », poursuit Frédéric Savoyen.
Et c’est sans compter sur les parisiens qui préfèrent fuir la région pendant cette période.